Regards et projections sur l’Africain et l’essor de l’Afrique.
RÉFLEXION !? L’être humain se reconnaît par l’attachement au lieu ou il est né et surtout ou il a grandi ou vécu son enfance (forge de l’attachement).
 
De sorte qu’il escompte de principe et naturellement y vivre, favorablement y poursuivre sa fin de vie (retraire) et fortement y être enterré. Ce qui pose comme problématique de la qualité de celles et ceux qui d’ascendance noire et africaine qui sont nés hors du territoire africain sans y avoir grandi d’enfance : Sont-ils Africains ?

Quand on n’a d’attache avec l’Afrique que son passé, ou généalogie ascendante, qu’on y séjourne ou y a séjourné qu’épisodiquement tel un touriste en découverte de nouveau horizon ou allé à la rencontre de l’histoire de ses ascendants : peut-on être reconnu attaché à l’Afrique ? Peut-on valablement se prétendre Africain ?

 
Comment ou par quel(s) épithète(s) qualifier une personne se reconnaissant « ou étant reconnu » appartenir à une communauté, organisation ou structure, qui, ne se mêle jamais, ne se fait entendre, ne se projette sauf à l’être de force, ne propose de résolution, aux conflagrations et autres grands bouleversements dans la conduite et l’évolution de la sphère à laquelle elle est censée appartenir ? Y compris quand elle est et serait la principale concernée ?

Ainsi serait là, la problématique du positionnement du Noir-Africain de part ce monde…!

Peut-on soutenir que le Noir-Africain ne veuille pas se sortir de l’état d’esclave ?

 
Est-ce que c’est par ce qu’il est plus aisé de s’attarder sur le fait d’autrui qu’à son propre fait ; que les Africains se complaisent bruyamment à plus commenter et argumenter d’intelligence, avec ferveur, les sujets relatifs aux religions dominantes (islamisme, christianisme) et évitent de très loin à s’essayer avec ardeur aux sujets relatifs à leur implication aux constructions sociétaires ?

 
La civilisation occidentale, du moins ses attributs actuels, prédomine affreusement de convoitise l’esprit et la conscience noire-africaine, que l’enjeu de l’existence d’une Afrique indépendante pose la problématique de la manière à y extraire l’Africain pour l’inscrire à sa propre révélation et emprise sur son essor.
Faut-il pour cela user des mêmes armes de la violence de l’occidental conquérant…?

 
Si il devrait être fait un choix, que pensez-vous qu’il soit de combativité pour le Noir-Africain : le développement (conception occidentale) ou l’indépendance (emprise sur son évolution) ?

 
POURQUOI LES AFRICAINS « SUBSAHARIENS » ONT-ILS PEUR D’AFFRONTER LES OCCIDENTAUX !?
L’interpellation en vaut la chandelle quand on constate que la simple présence d’un petit détachement de soldat de français suffit à lui seul à renverser un gouvernement ou à neutraliser toute velléité contestataire. Récemment, en mars 2013, en république Centrafricaine le régime Bozizé, bien qu’appuyé par pas moins de 500 soldats sud africains, n’a cru devoir son salut qu’à l’invitation des soldats français. La présence des sud africains n’eut pas le même effet dissuasif, quand bien même ceux-ci furent lourdement équipés et peut être mieux qu’un détachement français, ils subirent la détermination des rebelles d’alors qui les infligèrent avec succès dans le combat de lourde perte. Ce qui fut le cas en 2002 en Côte d’Ivoire, le régime Gbagbo d’alors eu son salut par l’intervention sans combat de l’armée française à peine 1000 soldats. Tout comme au Mali, où le présence de seulement 2000 soldats français fut suffisant et déterminant pour galvaniser au succès militaire pas moins de 20.000 militaires maliens et plus de 6000 autres venus d’ailleurs d’Afrique.
Serait-ce par ce que les Africains s’organisent sur le modèle mis en place par les occidentaux ? Et de ce fait, n’osent s’attaquer au fondateur ? Serait-ce par ce que l’Africain ne sait en capacité de porter l’organisation sur ses terres et ses attenants de bonheur à ses semblables ? Serait-ce parce que l’Africain ne se veut mature ?
Depuis peu, les Africains sans vouloir s’oser à combattre les occidentaux et les pièges semés à leur émergence et soutenant passivement leurs mécontentements…, en connaissance des obstacles à leur bien être, consciencieusement, ils s’esquivent à toute combativité directe qui sans être d’emblée militaire le serait dans la reprise d’emprise à leur construction sociétaire, et s’en refaire en appel à l’Asie (Chine) à s’investir à combattre à leur place et pour leur supposé gloire les occidentaux en Afrique.

 
VÉRITÉ ! Sans faire valoir ou prétendre de profond ou de fond être sinophobe, il est désolant de constater que l’engouement des décideurs Africains à l’endroit et faveur de l’Asie et particulièrement  la Chine , est empreinte d’un désamour réel de l’évolution du continent.
Bons nombres de choix de réalisation de majorité d’infrastructures par l’Asie (Chine) est érigé ou actée dans un souci d’accaparer dans le futur, les finances nécessaire à de meilleures réalisations par une élite et leur giron familial et amical.
Ainsi, au lieu d’opter pour des réalisations consistantes de bonne qualité sur le long terme, il est sciemment préféré la mauvaise qualité -chinoise- afin que l’entourage créent (de profit futur) des entreprises parallèles en charge des réfactions et ainsi s’approprient par la suite les budgets initiaux à la réalisation des ouvrages et infrastructures durables, et ce, par le truchement du rattrapage ou de la maintenance.
Pendant ce temps, les thuriféraires éberlués, n’ont de cessent de scander fort de naïveté et profonde limite des biens fait salvateur en s’adonnant au simplissime réactionnaire. Ceux là qui se dévoilent en nouveaux métisses spirituels, enchanteurs africano-chinois, et qui se vautrent dans la duperie en scandant à tout va la gloire dans les pas de l’Asie et son porte étendard qu’est  la Chine.
 
Ainsi donc, l’Afrique n’en n’est pas sortie et n’en sortira pas pour l’heure de la fumisterie.

 
Véridique ! Le jour où vous verrez les occidentaux (au sens large) se diviser de viscérale opposition sur une problématique relative à un espace ou territoire en Afrique ; il sera véritablement sonné l’ère des indépendances et du respect de l’Africain.
Comme en 1884-1885…, à l’évolution de la crise en Egypte, soutenue voire directement créée par des occidentaux -au sens large-, une frange des occidentaux (européens) sous l’impulsion des célèbres France et Allemagne (craignent-ils d’avoir à encore s’affronter !) appellent l’Europe à une concertation à des desseins indiscutablement obscurs et tout aussi éloignés du politiquement correct présenté d’entente à une proposition de sortie de crise en Egypte.
Les égyptiens et autres Africains seraient donc encore et toujours des sauvages nécessiteux qu’ils leurs soient encore portés les vertus et valeurs de la civilisation occidentale.

Drôle de comportement…Le premier État contributeur africain, l’Égypte, au financement de l’institution majeure africaine qu’est l’Union Africaine, se noie en ébullition sociale avec menace de guerre civile et d’une autre grave menace de projection en une certaine probable déstabilisation de toute une région ; que cela ne bouscule pas de leur léthargie endurcie les leaders Africains.
Une fois encore et encore, un territoire africain entrée en tribulation se voit relégué aux mesures des non africains qui se déportent sur la scène internationale pour hausser le ton et proposer (politiquement correct pour ne pas dire menacer d’imposition) de conseil les résolutions.
Triste constat d’un cinquantenaire d’indépendance vraisemblablement symbolique. Les grandes gueules et grands instruits Africains en sont là aussi, encore et encore absent des débats et voies de sortie de crise.
La misère ne serait donc pas plus une condition qu’un état d’esprit !


S’avérerait-il véridique que seul l’intérêt de l’occidental (au sens large) suscite dynamique et autres compulsifs chez le Noir-Africain ?
Quels faits marquants ou du parcours de vie du Noir-Africain en seraient éloignés ? Ce qui interpelle à se demander Quel serait un possible intérêt distinct ou opposé de celui occidental poursuivi et défendu (collectivement pour un meilleur retentissement) de part ce monde par les Noirs-Africains ?
Construire une Afrique autre en mentalité et représentation de celle des pères dits des indépendances (données), ne serait-ce pas inlassablement un rêve ?

 
Sur la cinquantaine des États africains « ou constitués en terre d’Afrique », existe t-il un chef d’État qui soit porteur d’une idéologie en mesure de susciter d’incitation un changement existentiel et de manière de vivre aux populations ?
 
Existe t-il un chef d’État qui offre les moyens aux populations de prendre leur destin en main et le bâtir au prix d’effort commun (comme l’amorça récemment Sankara) ?
Ceux comme les Mandela, Mugabé, Béchir, nouvellement Déby, etc., qui excitent les revendications et acclamations de certains Africains, et que certains présentent d’envergure de leaders du continent Afrique. Qu’elle est donc l’idéologie ou incantation novatrice, détonante, qu’ils léguent à la postérité ? Qu’ont-ils entrepris pour que cela perdure et offert comme moyens aux générations suivantes d’évoluer la dynamique ?
Ce qui est dommage en Afrique, est que jusqu’ici, aucun des dits pères des indépendances, des enchanteurs libérateurs, des prestidigitateur démocrates, actuellement en fonction ne s’est mué en bâtisseur et idéologue…au regret de Hommes de l’acabit des Sékou Touré, Thomas Sankara, Patrice Emmery Lumumba, Mouammar Kadhafi, et bons nombres d’anonymes trahis mortellement par leurs familles africaines.
Quel est donc le chef d’État en exercice en Afrique qui représente le salut pour la grande nation africaine (en dépit de celui étranger ou accessoirement) ? Le changement d’état d’esprit est-il possible à défaut d’être envisageable en Afrique ?

Joseph Tapa