LIBYE. Il faut poursuivre et condamner ceux qui ont détruit la Jamahiriya arabe libyenne
15 octobre 2013
Deux ans déjà que la Libye est détruite. Deux ans déjà que Mouammar Kadhafi a été assassiné par ceux qui devaient amener la démocratie. Elle est où cette démocratie ? Près de deux millions de Libyens exilés, des milliers en prison ou dans des camps, Al Qaïda présent partout, l’insécurité règne partout. Mouammar est parti, mais ses idées sont restées, elles s’étendront bientôt
ginette
LIBYE. Il faut poursuivre et condamner ceux qui ont détruit la Jamahiriya arabe libyenne
Publié le oct 15, 2013
Allain Jules
Mouammar Kadhafi
Toute honte bue, les partisans de la guerre « humanitaire » en Libye ne disent plus rien. Désormais abonnés aux absents dans les médias, ils n’osent plus rien dire. Mais, lorsqu’on leur demande ce qu’ils ont fait de la Libye, sans hésitation, ils répondent qu’il était important d’en finir avec le « régime » du frère Guide Mouammar Kadhafi. Or, la résolution 1973 ne le permettait pas. Pourquoi donc ceux qui l’ont violé, à savoir Obama, Sarkozy, Cameron, et le Qatar ne sont pas poursuivis par la CPI pour « crime d’agression » ? Cherchez l’erreur !
Aujourd’hui, quand on lit la prose morbide et mortifère d’un journal comme Le Monde, qui promeut la guerre en Syrie et qui avait soutenu cette guerre en Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, on comprend tout de suite que ces gens se moquent de nous. Lisez cet extrait du journal Le Monde intitulé « L’Europe face au désastre qui s’installe en Libye » :
Enlevé quelques heures par une milice, en plein Tripoli, dans la nuit du 10 au 11 octobre, le premier ministre libyen a dénoncé « unetentative de coup d’Etat ». Ali Zeidan est un homme courageux et compétent, mais il se trompe de diagnostic. Pour qu’il y ait coup d’Etat, il faut qu’il y ait un Etat – deux ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye n’a pas d’Etat central.
Elle est en proie au règne des milices. La Libye est en « quasi-explosion », disait cette semaine le premier ministre italien, Enrico Letta. Quelque 200 000 hommes en armes, répartis en différentes milices régionales ou tribales, ont installé dans le pays un climat d’insécurité de plus en plus inquiétant.
Elles rançonnent, enlèvent, organisent le trafic de drogue et d’armes, coupent l’eau ou l’électricité dans la capitale, pour faire pression sur telle ou telle administration, et multiplient les attaques contre les missions diplomatiques….
Il faut poursuivre et condamner ceux qui ont détruit la Jamahiriya arabe libyenne. Mais, comment faire ? Ces gens n’ont pas l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que c’est à cause d’eux que la Libye est devenue un champ de ruines. Il faut simplement le dire et redire, partout et tout le temps…