BANDE ORGANISÉE. Justice : Dieudonné, les chasseurs de primes et les croqueurs de diamants
14 décembre 2013
BANDE ORGANISÉE. Justice : Dieudonné, les chasseurs de primes et les croqueurs de diamants
Publié le déc 14, 2013 @ 9:33
Allain Jules
Arrivée de Dieudo au Tribunal, interviewé par les mainstream !
Deux stars françaises passaient devant les tribunaux hier, vendredi. Il s’agit de l’humoriste Dieudonné, poursuivi pour injure, diffamation et apologie de crime, et le chanteur Patrick Bruel jugé pour outrage et violence à l’encontre de deux policiers. Mais, tout le monde s’est focalisé sur le procès de Dieudonné. Nous y étions, pour essayer de comprendre comment, depuis 8 ans, ce sont toujours les mêmes qui le poursuivent.
Homme du peuple: vox populi, vox Dei
Comme une évidence, hier, au TGI de Paris. Ce serait le contraire, qui justifierait qu’on en parlât…Les Guignols de l’Info, pour parodier TF1, n’hésitait pas à parler de « du cul, du cul, du cul », pour résumer les visées de la première chaîne. Mais alors, ces associations qui poursuivent Dieudonné depuis 8 ans sans discontinuer, oeuvrant pour l’empêcher même d’éternuer, visent donc quoi ? Vous le saurez plus bas mais, soyez-en sûr, le but n’est pas de lui rabattre le caquet, c’est bien pire…Il y a une bande organisée, qui n’hésite pas à ester pour un oui ou pour un non, violant le principe même de la liberté d’expression, profitant d’un vide juridique qui ne relève en réalité que de l’appréciation du juge, axant le débat sur une présomption de culpabilité de facto. Une arnaque donc.
Prévue initialement à 13h, la confrontation allait débuter vers 15h10. A l’arrivée de l’humoriste Dieudonné à la 17e chambre, à 13h20, il fut accueilli dans une chaleur indescriptible. La clameur faisant bouger les murs du TGI de Paris. La 17e chambre allait se remplir rapidement, et autant de personnes dehors. Des fans, pratiquement en délire scandaient son nom à tout rompre. Les journalistes, médusés, ne comprenant visiblement pas cette effervescence-là, tant bien que mal, essayaient de l’interviewer. L’humoriste, comme à son habitude, allait mettre d’entrée, les pieds dans le plat en critiquant le « deux poids deux mesures » du dossier pour lequel il était accusé, fustigeant le fait que, Saïd Bourarach, assassiné par un groupuscule d’extrémistes juifs -désormais en liberté-, n’avait pas les honneurs d’Ilan Halimi, tué dans les mêmes circonstances, alors que ses assassins sont toujours en prison.
Falsification: les chasseurs de primes
Le déploiement de la maréchaussée était impressionnant. Quand les débats ont débuté, à la lecture de l’accusation, les avocats de Dieudonné ont été étonnés d’entendre que, dans cette affaire, seul Dieudonné et M. Moualek comme complice, étaient poursuivis. En effet, ces derniers évoquaient le fait que, le site « juif.org », qui avait diffusé la vidéo (en dessous), ne soit pas à son tour devant les accusés. A partir du moment où on diffuse » injure, diffamation et apologie de crime », on est aussi complice, au même titre que les autres. Mais alors, pas besoin de disserter dessus, vous l’aurez compris, on a affaire à des chasseurs de primes communautaires.
Nous diffusons donc, à notre tour, cette vidéo, pour démontrer qu’elle est simplement humoristique. D’ailleurs, à la lecture de la citation à comparaître par le président de séance, seules quelques phrases sorties de leur contexte bien évidemment, ont été retenues. Dans le style «shoah ananas, shoah abricot, la puissance du lobby juif» etc. Point de Saïd Bourarach, rien sur le fond en somme. On peut donc comprendre pourquoi, à chaque fois que les 6 avocats de pas moins de 5 associations communautaires, sortaient, brouhaha et bronca des fans de l’humoriste, les accompagnaient. la foule criait « Justice pour Saïd ». Hélas, il est encore le grand oublié de cette dénonciation de Dieudonné, broyé par l’hypertrophie viciée d’une lutte communautariste hypocrite menée par un petit groupe, qui met plutôt à mal une communauté qui veut vivre dans la paix…
Du fric, du fric, du fric: les croqueurs de diamants
Pendant la séance, un petit incident à eu lieu, lorsqu’une jeune tête blonde (un jeune adulte blanc), a été expulsée de la salle, parce qu’il arborait un tee-shirt floqué « Dieudo, le combat d’un nègre fondamental ». Tout est rentré dans l’ordre ensuite, la maréchaussée ordonnant qu’il porte son sweat-shirt au dessus. Ensuite, on assista à une espèce d’imbroglio juridique, puisque les avocats de l’humoriste Dieudonné avaient introduit auprès de la Cour de cassation, deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), visant à démontrer l’inconsistance de l’accusation et dénonçant la probabilité de l’arbitraire quant au jugement qui ne sera que discrétionnaire pour le juge, alors qu’il ne pourra s’appuyer sur aucune loi écrite. Les avocats de l’humoriste voulant, ainsi, annuler la citation, et favoriser l’abandon des poursuites.
Vers 17h10, le président de séance allait suspendre les débats, momentanément. A ce moment-là, un des avocats communautaristes interpella le juge pour lui demander de prendre en considération les agissements des fans de l’humoriste qui se trouvaient à l’extérieur de la salle. Rien n’y fait, ils furent encore copieusement sifflés, tandis que l’humoriste, escorté par les gendarmes et ses fans qui chantaient ses parodies sur François Hollande et La Marseillaise redoublaient d’entrain, criant aussi, à tue-tête: « Justice pour Saïd ». Après cette petite pause, on allait rentrer dans les fondamentaux des croqueurs de diamants. Leur seule raison d’être visiblement, alors qu’il faut, plutôt, dans ces cas-là, privilégier le dialogue et la pédagogie. Mais, non. Sous la pression communautariste donc, le ministère public a requis 200 jours amende à 100 euros à l’encontre de l’humoriste. Mais, ce que la presse mainstream ne dira pas, et je vous mets au défi de me démontrer le contraire, c’est que, chaque association réclame…..battement de tambour….7500 euros. Elles ont jeté la honte aux chiens ! Sans commentaire….
L’affaire a été mise en délibéré au 7 février 2014.
PAS DE DERAPAGE. MERCI.