Mon cadeau de fin d’année : l’Espionnage – « Il n’est point de secret que le temps ne révèle » Jea
24 décembre 2013
Jean-Paul Pougala
24/12/2013
« Il n’est point de secret que le temps ne révèle » Jean Racine dans « Britannicus » en 1669
VOICI 2 CADEAUX POUR BIEN DEMARRER L’ANNEE 2014 EN DE BONS GEOSTRATEGES
de Jean-Paul Pougala
Le cadeau de cette fin d’année est une tradition née dans l’Egypte antique. Pour ceux qui ne savent pas encore, l’Egypte est sur le continent africain. Tradition récupérée par les romains et par les chrétiens.
Pour 2014, je vous offre 2 merveilleux cadeaux et comme je ne peux pas visiter la maison de chacun de vous, je profite de ce moyen nouveau qu’est le net, pour vous le communique ici. Il s’agit de 2 livres qui vous permettront de plonger dans les archives du renseignement français. En voici les détails :
1- « Dans les Archives Inédites des Services secrets » (français)
Auteur : BRUNO FULIGNI – ISBN : 978-2913366527
Editions Iconoclaste 2012 – 654 pages – Prix
Sous-titre : Plus de 600 pages de documents, de rapports et de dossiers secrets
Voici ce que dit la 4ème page de couverture :
UN SIÈCLE D’ESPIONNAGE FRANÇAIS (1870-1989)
De 1870 à la fin de la Guerre froide, un siècle d’espionnage et de contre-espionnage français, dans une nouvelle édition. UN LIVRE MONUMENTAL. Deux années de recherche dans des kilomètres d’archives ont été nécessaires pour exhumer ces 800 trésors. Plus de 600 pages de documents, de rapports et de dossiers secrets commentés par des auteurs prestigieux. Tout un siècle d’histoire, de passion et de trahison. Jamais encore un livre de cette ampleur n’avait été réalisé sur les archives du renseignement français. Le lecteur plonge dans les secrets d’état de 1870 à la guerre froide et suit à la trace les grandes figures de l’espionnage.
POUR CEUX QUI NE PEUVENT PAS ACHETER LE LIVRE? VOICI LE CONTENU INDICATIF :
Page 101 : « Cube Maggi ou l’espionnage en action »
Vous découvrirez comment un produit alimentaire anodin comme le bouillon Maggi peut être pris dans la tourmente de la psychose collective de la guerre. « Français, en achetant chez Maggi, vous donnez des fusils à l’Allemagne » crie la foule qui applaudit au saccage des enseignes Maggi dans la France de 1914. Un télégramme secret du Ministère français des affaires étrangères prétend depuis le Danemark que Maggi a fait fabriquer 15.000 affiches en métal à installer en France dans des endroits stratégiques pour communiquer des informations à l’ennemi allemand. Un rapport secret de la police française va plus loin en validant cette thèse : « sous couvert de publicité, le bouillon Kub renseigne, l’envahisseur. Et donc, le plan d’implantation des plaques correspond au plan d’invasion de l’armée allemande. »
Page 153 : Une espionne en jupon
Page 375 : Le salon de l’auto de Berlin
Page 457 : Joséphine Baker (comment la chanteuse afro-américaine était au fait une espionne au service de la France-Libre : contre Hitler)
Page 501 : Le dossier Mitterand
Page 585 : Les coups tordus des services secrets français
Page 589 : Comment on Manipule un idéaliste ? l’exemple de Georges Pâques
Page 621 : Kolwesi : les dessous de l’intervention française
Page 627 : Les services des nettoyeurs d’Ambassades
Page 633 : Farewel : La plus grande histoire d’espionnage du 20ème siècle.
Pour l’acheter en ligne :
Le deuxième Livre est intitulé :
2- LES ESPIONS FRANCAIS PARLENT
Auteur : sebastien Laurent – ISBN : 978-2-36583-844-3
Sous-Titre : Archives et témoignages inédits des services secrets français
Editions nouveau Monde – Prix version poche : 9,50 € – broché : 24 €
Voici ce que dit la 4ème de couverture :
D’anciens agents de terrain et responsables des services secrets (DST, RG, DGSE, etc.) sortent de l’ombre pour raconter les réalités de l’espionnage et du contre-espionnage à la française, avec en contrepoint des archives inédites permettant d’accéder au cœur du système. Pour la première fois sont ici ouvertes les archives Foccart, donnant à lire la correspondance du «Monsieur Afrique» de l’Élysée avec ses agents sur le terrain, ainsi que les rapports de ces derniers sur leur action auprès des chefs d’État africains. Au-delà du «pré carré» des anciennes colonies, des anciens du SDECE et de la DGSE racontent l’action méconnue des services en Afrique anglophone.
L’ouvrage conduit le lecteur dans les coulisses de la guerre froide : avec un officier en poste à Moscou chargé de collecter du renseignement sous étroite surveillance et avec les patrons de la DST qui doivent traquer et démanteler les réseaux soviétiques. On redécouvre aussi l’affaire Farewell telle qu’elle a été traitée par le contre-espionnage français (…). Sur le front extérieur, des épisodes rocambolesques sont révélés, comme le soutien financier et militaire du colonel Kadhafi aux indépendantistes kanaks ou la traque des équipes pakistanaises à la recherche d’aciers spéciaux pour leurs centrifugeuses. D’anciens responsables de la DGSE reviennent sur leurs opérations clandestines, certaines connues (comme l’échec du Rainbow Warrior commenté ici par l’amiral Lacoste), et bien d’autres réussies mais demeurées secrètes, notamment en matière de diplomatie parallèle et peu conventionnelle…
Une contribution majeure à l’histoire récente des services français, par ceux-là mêmes qui l’ont faite.
POUR CEUX QUI NE PEUVENT PAS ACHETER LE LIVRE? VOICI LE CONTENU INDICATIF :
Partie II : AFRIQUE : COMMENT S’EST FORME LE « PRE-CARRE » APRES LES INDEPENDANCES
Page 137 : le réseau Focart
Page 199 : Bokassa – rapport confidentiel de l’Ambassade de France à Bangui sur Bokassa dès 1966
Page 221 : Dakar, comme bastion de l’espionnage français en Afrique
Page 299 : L’infiltration du système de police au Gabon par les services secrets français
Pour l’acheter
http://livre.fnac.com/a5965443/Laurent-Sebasti-Les-espions-francais-parlent
QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?
Avant de penser la moindre stratégie en Afrique, qu’elle soit économique ou politique, nous devons prendre le temps de comprendre comment les ficelles sont le plus souvent, tirées dans l’ombre depuis l’occident, pour transformer au final la prétendue démocratie en un vrai cirque.
La prochaine fois, que vous demanderez la moindre aide financière à une ambassade ou à une ONG, prenez bien conscience qu’avec votre geste, vous vous inscrivez volontairement de fait dans un réseau de renseignement, pour le compte de services secrets étrangers. Plutôt, lisez ces 2 livres et comprendrez pourquoi.
Savoir comment fonctionnent les services secrets français est fondamental pour une bonne partie du continent africain, pour comprendre les vrais enjeux et avoir la capacité d’anticiper les stratégies de l’autre. Par exemple, en Centrafrique, tentez de répondre à ces questions : Pourquoi, c’est le jour où les troupes françaises arrivent à Bangui qu’on parle du début de massacres? Pourquoi Seleka qui a toujours son quartier général à Paris a été installé au pouvoir à Bangui par Hollande et 9 mois après ils sont subitement devenus les ennemis à abattre ? Qu’est-ce qui explique qu’on cherche à tout prix à inventer une guerre imaginaire entre les chrétiens et les musulmans en Centrafrique ? Et si les vraies informations n’étaient pas ce qu’on vous dit ? Pour répondre efficacement à ces questions il faut plonger dans l’esprit dit en anglais de l’Intelligence, c’est à dire de l’espionnage !
Bonne lecture, Bonnes fêtes et Bonne Année 2014 !
Jean-Paul Pougala
Yaoundé, le 24/12/2013