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16 octobre 2024

Les familles des prisonniers algériens en Irak s’inquiètent


France-Irak Actualité

Analyses, informations et revue de presse. La situation en Irak, au Proche-Orient et du Golfe arabe à l’Atlantique.

Les familles des prisonniers algériens en Irak s’inquiètent

Publié par Gilles Munier sur 9 Mars 2014, 09:56am

Les familles des prisonniers algériens en Irak s’inquiètent

Revue de presse : Le Temps d’Algérie (8/3/14)

Par Fella H.
Les familles des prisonniers algériens détenus en Irak, depuis 10 ans, ont exhorté, dans une lettre datée du 5 mars, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, d’intervenir rapidement auprès des autorités irakiennes afin de libérer leurs proches.

Dans cette lettre, les familles ont appelé Lamamra à prendre en charge leurs proches emprisonnés «injustement» dans plusieurs établissements pénitentiaires irakiens, à savoir : Nassirya, Tadji, Abou Ghrib. Les familles ont notamment révélé que leurs proches ont subi des actes de torture pendant leur incarcération.

Elles rappellent que «la majorité des détenus algériens ont été accusés d’avoir franchi illégalement la frontière irakienne alors que deux autres ont été condamnés pour appartenance présumée à un groupe terroriste, mais en l’absence de preuves à charge et d’avocats comme le stipule la Constitution irakienne et la Charte des droits de l’homme».

Les autorités irakiennes ont assuré récemment que la question des détenus algériens en Irak sera définitivement résolue après l’élection du gouvernement en avril.

A ce propos, les familles des prisonniers indiquent que «si la diplomatie algérienne ne réagit pas avant ces élections, nos proches risquent de rester une année de plus en prison. La raison est que le gouvernement intérimaire n’aura aucunement le droit de gracier les prisonniers».

Les familles s’interrogent également sur le refus des autorités irakiennes de permettre aux représentants diplomatiques algériens de rendre visite aux détenus.

«Pourquoi leur refuse-t-on l’accès aux prisons, en justifiant ce déni par un problème de transport sécurisé, alors que leurs homologues palestiniens et libyens ont pu se rendre aux mêmes centres pénitentiaires».

L’ambassadeur irakien à Alger avait indiqué dans une précédente déclaration à la presse que les autorités irakiennes sont sur le point de gracier l’ensemble des prisonniers algériens, «à condition que le gouvernement algérien dépose une demande officielle auprès du ministère des Affaires étrangères», «ce que nous et nos proches refusons. Ces détenus n’acceptent pas que notre pays soit en proie au chantage, alors que la question des autres prisonniers arabes a été réglée».

Les familles revendiquent également que leurs proches soient extradés en Algérie afin qu’ils finissent leur période d’incarcération.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait, suite à sa visite en Irak en janvier, souligné que quatre prisonniers ont bénéficié d’une grâce présidentielle, en ajoutant que certains d’entre eux ont quitté le sol irakien.

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