Aller à…
RSS Feed

24 avril 2024

Oklahoma : la longue agonie d’un condamné après une exécution ratée


Oklahoma : la longue agonie d’un condamné après une exécution ratée

Sent: Wednesday, April 30, 2014 9:23 AM

Oklahoma : la longue agonie d’un condamné après une exécution ratée

Publié le 30.04.2014, 06h45 | Mise à jour : 07h19

Envoyer

Un condamné à
mort a agonisé pendant 43 minutes mardi soir en Oklahoma après
l'échec de l'intraveineuse lors d'une exécution par injection
létale.

Un condamné à mort a agonisé pendant 43 minutes mardi soir en Oklahoma après l’échec de l’intraveineuse lors d’une exécution par injection létale. | AFP

Zoom

Quarante-trois minutes à souffrir avant de succomber, c’est le supplice enduré mardi soir par un Américain condamné à mort par injection létale en Oklahoma.

Le directeur des prisons Robert Patton a ordonné l’arrêt de l’exécution de Clayton Lockett, après avoir constaté un «échec de l’intraveineuse» et conclu que les «médicaments n’entraient pas dans le système» veineux, a indiqué Jerry Massie, porte-parole des prisons.

Le condamné est mort d’une «importante crise cardiaque» à 19 heures 06 (2 heures 23, heure française) après que les trois médicaments prévus ont été injectés.

Une nouvelle procédure jamais testée

Le directeur a immédiatement décrété le report de 14 jours de l’exécution de Charles Warner, qui était prévue à 20 heures (3 heures, heures française), a encore indiqué le porte-parole des prisons.

L’Oklahoma avait programmé mardi soir sa première double exécution en près de 80 ans, en dépit des appels répétés des deux condamnés qui réclamaient des informations sur le nouveau protocole d’injection létale prévu par les autorités pénitentiaires.

La nouvelle procédure de l’Oklahoma, qui n’a jamais été testée, comporte trois produits, un sédatif, un anesthésiant et du chlorure de potassium à dose létale.

Mi-janvier, une exécution par injection létale avait également tourné au fiasco dans l’Ohio. Déjà en cause, un mélange de produits qui n’avait jamais été utilisé aux Etats-Unis. Les Etats américains qui appliquent encore la peine capitale ont été obligés de changer de procédure pour les exécutions après le refus des fabricants européens de fournir, pour le châtiment suprême, l’anesthésiant employé jusqu’ici.

LeParisien.fr

Partager

Plus d’histoires deLibye