Aller à…
RSS Feed

19 avril 2024

SARKOZY INCULPE, LE PS A 6% : CRISE DE REGIME EN FRANCE …


02/07/2014

 

SARKOZY INCULPE, LE PS A 6% : CRISE DE REGIME EN FRANCE …

Luc MICHEL / En Bref /

Avec PCN-SPO – AFP – LLB/ 2014 07 02 /

 

Nicolas Sarkozy mis en examen cette nuit notamment pour corruption active et Thierry Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, inculpé … Après l’effondrement du PS – qui organise la chasse au Sarko – et de la gauche aux européennes qui gouverne avec 6% d’électeurs (et 60% d’abstentionnistes, le vrai ‘premier parti de France’), le parlementarisme français est en crise grave.

 

« SARKOZY A BOUT DE SOUFFLE » … LA FRANCE AUSSI !

 

« Sarkozy, à bout de souffle » commente LA LIBRE Belgique (Bruxelles) : « Le bilan est dramatique. La France est à bout de souffle. La gauche est plate. Sans idées, sans projets, sans vision. La droite, se déchire et lave son linge sale en public. » Ces développements judiciaires interviennent au moment où les rumeurs sur sa volonté de prendre à l’automne la tête du parti de droite UMP se font de plus en plus précises. « Si quelques sarkozystes avaient dénoncé dans la journée son placement en garde à vue, aucun ténor de droite n’est monté au créneau pour le défendre » dit l’AFP.

L’ex-président français Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi, notamment pour corruption et trafic d’influence actifs, une mesure spectaculaire au moment où son retour politique est dans tous les esprits. Avant de recevoir l’ancien président, les juges d’instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert. L’ex-président était arrivé peu avant 08H00 à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (DCPJ), dans la banlieue ouest de Paris, non loin de son ancien fief de Neuilly-sur-Seine. Après environ 15 heures de garde à vue dans les locaux de l’office anti-corruption (Oclciff) – une première pour un ancien chef de l’Etat – il a été conduit au pôle financier du tribunal de Paris pour y être présenté aux juges. Celles-ci l’ont mis en examen pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d’influence actifs, a précisé le parquet dans un communiqué à l’AFP. Il n’est pas soumis à un contrôle judiciaire. La corruption et le trafic d’influence sont des délits passibles de peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.

 

LA VENGEANCE DE KADHAFI …

 

A l’origine de l’affaire qui vaut ses nouveaux déboires à Nicolas Sarkozy, son placement sur écoutes en septembre 2013 dans l’enquête sur les accusations d’un financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne victorieuse de 2007.

Dans ce dossier libyen, plusieurs de ses proches avaient d’abord été placés sur écoute: les anciens ministres Claude Guéant et Brice Hortefeux, mais aussi Michel Gaudin, ancien patron de la police nationale et ex-préfet de police de Paris. Ce dernier, devenu son directeur de cabinet après la défaite de 2012, entretient au printemps 2013 plusieurs conversations qui interpellent les enquêteurs. Il semble vouloir, en vain, se renseigner sur l’enquête libyenne auprès d’un responsable policier. Les juges décident de placer à son tour l’ex-président sur écoute, en particulier le téléphone qu’il utilise sous l’identité d’emprunt de Paul Bismuth (le nom d’un militant sioniste franco-israélien, ex membre de la milice du Betar et proche du CRIF) pour converser avec Me Herzog. Or, des échanges entre les deux hommes peuvent laisser croire qu’ils ont cherché à obtenir des informations confidentielles auprès de Gilbert Azibert.

Les obstacles judiciaires se multiplient sur la route d’un retour de Nicolas Sarkozy en politique. Outre les dossiers de financement libyen et de trafic d’influence présumés, le parquet de Paris a confié à des juges financiers une enquête sur le financement de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy. Ses meetings semblent avoir été en grande partie financés par l’UMP afin de masquer un dépassement du plafond des dépenses de campagne autorisé par la loi.

 

Tout cela est, au-delà du délinquant qu’est Sarkozy, évidemment orchestré par le PS qui contrôle justice et police. Mais les spindoctors du PS, qui ont déjà cru intelligent de jouer la carte du FN – un simple pion sur l’échiquier politique français depuis toujours, créé par les réseaux Pasqua en 1972, instrumentalisé aussi bien par la droite que la gauche au gré des cycles politiques – avec les résultats que l’on connaît depuis le 25 mai, auraient grand tort de se réjouir. C’est tout le régime parlementariste français qui est en crise profonde !

 

LM

 

 

Partager

Plus d’histoires deLibye