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25 avril 2024

BHL sous amphétamines…


Drogué ou pas, c’est un sioniste à la solde d’Israël

ginette

BHL sous amphétamines…

Medical ampoules and syringe
Le 5 juillet 2014

Comment un homme aussi excité et prompt à l’emportement a-t-il pu avoir l’oreille des plus puissants ? La réponse se trouve peut-être dans les psychotropes.

Le dernier « intellectuel » français vivant, Monsieur Bernard-Henri Lévy, a avoué avoir consommé des amphétamines pour « tenir ». Il déclare dans une interview au journal TV Magazine : « Il y a une vraie tradition, vous savez, des écrivains consommateurs de substances. Artaud et le peyotl, Henri Michaux, Baudelaire et Théophile Gautier. À quoi sert un corps, pour un écrivain, sinon à produire le maximum de texte possible ? Et de la meilleure qualité ? Les amphétamines, parfois, m’y ont aidé ». Le plus choquant, vous l’aurez noté, n’est pas qu’il se soit drogué aux amphétamines, mais bien plutôt qu’il ose comparer sa très modeste contribution aux lettres françaises, à celles, sublimes, de Charles Baudelaire et Antonin Artaud.

Monsieur Béchamel (avec des grumeaux) n’écrivait-il pas dans son ouvrage Le Testament de Dieu de 1979 : « il faut conclure, contre l’air du temps une fois de plus, que le tragique est l’élément même de l’oppression et le pessimisme, peut-être, le point de vue de l’opprimé » ? Cette sentence, d’une infinie bassesse, le situe à l’opposé du génie d’Antonin Artaud, qui lui-même écrivait que « Toute humanité veut vivre, mais elle ne veut pas payer le prix et ce prix est la mort », soit la définition la plus pure du tragique de l’existence. Il n’y a là ni oppresseurs, ni opprimés. Et si la vie pouvait se résumer de façon binaire à la lutte qui oppose des dominants à des dominés, Lévy ne serait-il pas lui-même l’oppresseur ?

Car, en effet, cet homme a toujours été dans le camp des vainqueurs. Héritier d’une immense fortune, il a pu tranquillement lancer anathèmes et fatwas à ceux qu’il estimait ne pas œuvrer pour son camp, qui serait ontologiquement celui du bien. Il a ainsi pu salir un philosophe de la stature de Gilles Deleuze, avec son école des « nouveaux philosophes », qui n’était finalement que l’école de l’a-philosophie ; et en suivant assurer durablement ses arrières pour parader sur les plateaux télévisés. Bien aidé en cela par des stimulants, lesquels loin d’aider sa pensée à s’élever, lui ont néanmoins permis d’améliorer la rapidité et le volume sonore de ses déballages verbaux.

Mais cela ne lui suffisait pas. Bernard-Henri se sentait à l’étroit dans ce costume de philosophe mondain. Il lui fallait plus. N’étant pas amateur de philosophie antique, il n’a pas pris le soin de ne pas tomber dans ce vice souvent dénoncé par nos ancêtres : l’Hybris. Sa démesure personnelle fut de vouloir changer le monde. Baudelaire, toujours d’actualité, dirait : « il faut que la littérature aille retremper ses forces dans une atmosphère meilleure ».

Pourtant, l’atmosphère qu’affectionne notre « rossignol des carnages » des temps modernes, est celle, fétide, des charniers du monde entier. Serbie, Lybie, Syrie et désormais Ukraine, il a sévi et continue à sévir partout. Comment un homme aussi excité et prompt à l’emportement a-t-il pu avoir l’oreille des plus puissants ? La réponse se trouve peut-être dans les psychotropes.

Medical ampoules and syringe
Le 5 juillet 2014

Comment un homme aussi excité et prompt à l’emportement a-t-il pu avoir l’oreille des plus puissants ? La réponse se trouve peut-être dans les psychotropes.

Le dernier « intellectuel » français vivant, Monsieur Bernard-Henri Lévy, a avoué avoir consommé des amphétamines pour « tenir ». Il déclare dans une interview au journal TV Magazine : « Il y a une vraie tradition, vous savez, des écrivains consommateurs de substances. Artaud et le peyotl, Henri Michaux, Baudelaire et Théophile Gautier. À quoi sert un corps, pour un écrivain, sinon à produire le maximum de texte possible ? Et de la meilleure qualité ? Les amphétamines, parfois, m’y ont aidé ». Le plus choquant, vous l’aurez noté, n’est pas qu’il se soit drogué aux amphétamines, mais bien plutôt qu’il ose comparer sa très modeste contribution aux lettres françaises, à celles, sublimes, de Charles Baudelaire et Antonin Artaud.

Monsieur Béchamel (avec des grumeaux) n’écrivait-il pas dans son ouvrage Le Testament de Dieu de 1979 : « il faut conclure, contre l’air du temps une fois de plus, que le tragique est l’élément même de l’oppression et le pessimisme, peut-être, le point de vue de l’opprimé » ? Cette sentence, d’une infinie bassesse, le situe à l’opposé du génie d’Antonin Artaud, qui lui-même écrivait que « Toute humanité veut vivre, mais elle ne veut pas payer le prix et ce prix est la mort », soit la définition la plus pure du tragique de l’existence. Il n’y a là ni oppresseurs, ni opprimés. Et si la vie pouvait se résumer de façon binaire à la lutte qui oppose des dominants à des dominés, Lévy ne serait-il pas lui-même l’oppresseur ?

Car, en effet, cet homme a toujours été dans le camp des vainqueurs. Héritier d’une immense fortune, il a pu tranquillement lancer anathèmes et fatwas à ceux qu’il estimait ne pas œuvrer pour son camp, qui serait ontologiquement celui du bien. Il a ainsi pu salir un philosophe de la stature de Gilles Deleuze, avec son école des « nouveaux philosophes », qui n’était finalement que l’école de l’a-philosophie ; et en suivant assurer durablement ses arrières pour parader sur les plateaux télévisés. Bien aidé en cela par des stimulants, lesquels loin d’aider sa pensée à s’élever, lui ont néanmoins permis d’améliorer la rapidité et le volume sonore de ses déballages verbaux.

Mais cela ne lui suffisait pas. Bernard-Henri se sentait à l’étroit dans ce costume de philosophe mondain. Il lui fallait plus. N’étant pas amateur de philosophie antique, il n’a pas pris le soin de ne pas tomber dans ce vice souvent dénoncé par nos ancêtres : l’Hybris. Sa démesure personnelle fut de vouloir changer le monde. Baudelaire, toujours d’actualité, dirait : « il faut que la littérature aille retremper ses forces dans une atmosphère meilleure ».

Pourtant, l’atmosphère qu’affectionne notre « rossignol des carnages » des temps modernes, est celle, fétide, des charniers du monde entier. Serbie, Lybie, Syrie et désormais Ukraine, il a sévi et continue à sévir partout. Comment un homme aussi excité et prompt à l’emportement a-t-il pu avoir l’oreille des plus puissants ? La réponse se trouve peut-être dans les psychotropes.

 

Boulevard Voltaire

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