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29 mars 2024

L’équilibre des forces


Palestine-Solidarité
Editorial

L’équilibre des forces

CPI


Dimanche 13 juillet 2014

Paris – CPI

La chaîne israélienne i24News diffusée en français de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) menait en direct une interview avec certains politiciens sionistes dans le but de redorer le blason israélien, vendredi soir, au quatrième jour d’une guerre sans merci menée contre la bande de Gaza, contre ses bâtiments, contre ses familles, contre ses hommes, femmes et enfants, lorsque les sirènes ont retenti dans le ciel de la ville. L’animateur et ses invités se sont précipités pour quitter sur le champ le plateau et aller se réfugier dans leurs abris.

Bien qu’on n’ait entendu que les sifflements des sirènes et qu’on n’ait rien vu d’extraordinaire, l’incident est plein de sens.

Qui aurait pu imaginer un jour que cette petite surface de terre, appelée la bande de Gaza, pouvait semer la peur dans le cœur de tous les occupants sionistes, où qu’ils se trouvent, sans limite de lieu et de temps ? Un degré de peur que toutes les armées arabes réunies n’ont jamais réussi à apporter.

Dans la fin de cette quatrième journée, les occupants sionistes ont pu exposer leurs forces et montrer leurs muscles, mais contre des civils. Ils en ont tué une centaine, en ont blessé plusieurs centaines, et ont détruit des dizaines de maisons. Des familles entières ont été décimées dont celle d’Al-Hadj qui a perdu huit de ses membres.

Lâcher des tonnes de bombes sur les civils n’est qu’une forte indication d’un échec flagrant des renseignements. Les occupants sionistes ont échoué à détruire une seule base de lancement de roquettes. Les roquettes, bien qu’elles ne fassent pas trop de dégâts, sèment la peur partout où elles tombent, surtout que cette fois, elles tombent partout.

En effet, cette fois, elles sont arrivées plus loin que la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem), comme Haïfa, Al-Khodira et Kafr Shaba, 150 kilomètres au loin de la bande de Gaza.

Les bombes ont aussi atteint des sites stratégiques tels la centrale nucléaire de Dimona et l’aéroport de Ben Gourion.

Notons enfin que cette fois, nous sommes clairement devant deux cas. Le cas des Israéliens qui fuient le moindre bruit et vont se réfugier dans leurs abris. Et le cas des civils de la bande de Gaza qui, lorsqu’ils savent que les avions sionistes vont bombarder leurs maisons, montent sur leurs toits pour les protéger, en espérant que les pilotes hésitent à lâcher leurs bombes en les voyant, en vain.

En mettant le courage des Palestiniens et la peur des Israéliens dans la balance, l’équilibre des forces n’aura plus besoin d’aucun commentaire.

Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
Juillet 2014

 

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