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25 avril 2024

Le petit journal de Chris


clairvoyance et détermination

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27 juil.2014

le Hezbollah soutient la Palestine et son leader a fait un discours mémorable vendredi 25  (Al Quds day)

 

 

‘Israël’ : « la toile d’araignée » va vers le suicide à Gaza

Par Hasan Nasrallah

 

http://www.ism-france.org/analyses/-Israel-la-toile-de-l-araignee-va-vers-le-suicide-a-Gaza–article-19065

« A vous, la toile de l’araignée, aux sionistes je dis, vous êtes déjà pris dans le cycle de la défaite, faites attention de ne pas aller vers celui du suicide, de la perte finale. »
C’est le conseil que le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a adressé à l’ennemi sioniste, embourbé pour le 18ème jour consécutif dans sa guerre contre la Bande de Gaza, et ce dans son discours prononcé ce vendredi [25.07] dans la banlieue sud de Beyrouth, à l’occasion de la commémoration de la journée mondial d’AlQuds et dans lequel il s’est attardé sur les aspects de l’offensive israélienne contre la Bande de Gaza. Sayed Nasrallah a participé en personne à la cérémonie organisée dans la salle Sayed al-Chouhada pour cette occasion.

Sayed Nasrallah avait taxé pour la première fois l’entité sioniste de « toile d’araignée », lors de son discours au lendemain de retrait israélien du sud-Liban en l’an 2000 pour désigner la vulnérabilité de l’entité sioniste face aux résistants libanais. Il avait alors développé la thèse que les pays arabes n’ont jamais eu la volonté de combattre Israël, sinon ils l’auraient évincé depuis bien longtemps.

Selon le Numéro Un du Hezbollah, malgré la disproportion flagrante entre les moyens militaires des deux antagonistes, Israël a d’ores et déjà perdu la partie dans cette guerre et la résistance palestinienne a triomphé, « selon les critères de la résistance », grâce à ses performances que l’armée israélienne n’a pu circonscrire et surtout grâce à la persistance et la persévérance du peuple palestinien.
« Il y a une véritable symbiose entre le peuple palestinien et sa résistance », a-t-il constaté.

Dans son allocution, Sayed Nasrallah a comparé ce qui se passe à Gaza en 2014 à ce qui s’était passé au Liban en juillet 2006. Exposant les nombreux points communs, il a prédit que les israéliens veulent à partir de maintenant en finir avec cette guerre et seraient en train de demander aux Etats-Unis de leur « trouver une issue de sortie ».
Selon lui, « l’armée israélienne n’est pas une armée de combattants, mais une armée de tueurs de civils et d’enfants ».

Soutenant la revendication des factions de la résistance de mettre fin au blocus imposé depuis 2006 contre la Bande de Gaza, – « une mort au quotidien » comme il l’a qualifié -, comme condition préalable au cessez-le-feu, il a demandé aux gouvernements arabes et islamiques de contribuer à les soutenir pour faire face aux pressions exercées contre son commandement politique.

Selon lui, les peuples de la région devraient mettre de côté leurs divergences et s’entendre pour placer la cause palestinienne en tête de leur priorité.

Il a assuré que le Hezbollah sera toujours aux côtés de la Bande de Gaza : « Nous au Hezbollah sommes partenaires de la résistance dans la Bande de Gaza, nous ferons tout ce qui est de notre devoir (…), sa victoire est la nôtre, sa défaite aussi, » a-t-il affirmé.

Selon lui, tout ce qui se passe actuellement dans les pays de la région fait partie d’un plan méthodique ourdi par les sionistes, les Occidentaux et certains pays arabes de divertir les peuples arabes dans des soucis locaux, dans le but de liquider la cause palestinienne.

Les idées essentielles du discours

« Au nom de Dieu le Tout Clément le Tout Miséricordieux
Je voudrais avant tout vous saluer tous et vous remercier pour votre présence malgré les menaces sécuritaires qui ont plané durant le mois de Ramadan, ce qui nous a poussés à annuler toutes les cérémonies d’iftar (rupture du jeûne) populaires que nous avions organisées pour alléger le fardeau qui en découle ordinairement et par crainte pour les gens.
Mais les évolutions de Gaza et la spécificité de la journée d’AlQuds nous ont imposé de nous rencontrer aujourd’hui à cet endroit où nous avons commémoré nos martyrs, accueilli nos prisonniers, fêté nos victoires et exprimé nos positions.
Au début je voudrais exprimer mes condoléances et ma profonde tristesse pour les familles libanaises qui ont perdu leurs êtres chers dans l’accident de l’avion algérien.
Il faut aussi adresser nos salutations aux esprits des martyrs de Gaza et ses blessés, ses combattants et son peuple résistant…
En ce jour qui coïncide avec la commémoration de la guerre de juillet 2006 au Liban, nous faisons de même avec nos martyrs, nos blessés, notre peuple, sans lesquels ce miracle n’aurait jamais pu se produire….

Cause centrale, malgré tout

Cette journée mondiale d’AlQuds avait été proclamée par l’imam Khomeiny puis confirmée par l’imam Khamenei pour nous rappeler la cause centrale et pour qu’AlQuds et la Palestine restent vivants dans notre mémoire, dans notre raison et notre cœur, dans notre action, dans notre culture, dans notre quotidien.
Et lorsque l’imam a choisi le jour du vendredi, c’est pour assurer la sacralité de cette cause, son côté humanitaire, son côté divin.
L’importance de cette proclamation se confirme plus que jamais de nos jours.
Lorsque nous voyons l’état actuel de notre nation, nous prenons plus conscience de l’importance de la proclamation de cette journée.
Depuis que les sionistes ont occupé la Palestine et se sont étendus dans d’autres pays arabes, leur principal souci pour lequel ils ne cessent d’agir est de liquider la cause palestinienne, de faire croire que la Palestine n’a jamais existé, que le peuple palestinien n’a jamais existé, et qu’AlQuds a toujours été la capitale éternelle de l’État juif.
Il n’a jamais été question pour eux de restituer un pouce de la terre de Palestine ni de permettre le retour d’un seul réfugié. Ce qui explique le consensus des Israéliens sur le statut d’AlQuds…
Ils savaient qu’une cause aussi importante, une terre aussi sacrée et un peuple aussi digne ne pouvaient être éliminés en une ou deux années, ni même en une ou deux générations.

Un plan à long terme

Raison pour laquelle ils ont mis au point un plan à long terme.
Chacun de nous peut très bien analyser les faits depuis 1948 et découvrir les traits de ce plan pour liquider la cause palestinienne, ce rêve que n’ont jamais cessé de caresser les sionistes, les américains et les occidentaux.
Compte tenu de la grandeur du monde arabe, les occidentaux et les sionistes supposaient que les Palestiniens pouvaient être naturalisés dans les pays de son entourage arabe.
Ce danger persiste et menace toujours les réfugiés palestiniens où qu’ils soient.
Parmi les moyens qu’ils ont utilisés à titre d’exemple, ils se sont employés pour créer d’autres causes centrales pour chacun de ces peuples pour leur faire oublier la centralité de la cause palestinienne. Et ils ont réussi dans une grande mesure à le faire.
Notre ennemi n’échoue pas toujours, sauf lorsque nous faisons en sorte qu’il échoue.
Au moment où la Palestine est égorgée, dans certains pays arabes, les priorités sont portées sur une bombonne de gaz, sur l’électricité… Bien entendu que ce sont des revendications légitimes mais elles ne devraient pas accéder au rang de priorités.

Deuxièmement, ils créent aussi de nouveaux ennemis et font en sorte que la nation soit déchirée physiquement, moralement, psychologiquement, matériellement.

Troisièmement, ils œuvrent pour isoler le peuple palestinien de son entourage, à tous les niveaux (…), ils attisent les conflits entre les Palestiniens et les peuples à l’entour ou les leur impose, je ne veux en imputer la responsabilité à personne. Pour que les gens parviennent à un stade où ils ne soient plus du tout concernés par la Palestine.

Au Liban aussi, il y a beaucoup de travail dans ce sens… Lorsque par exemple le suicidaire (qui devrait se faire exploser dans la banlieue sud) est choisi parmi les Palestiniens, c’est prémédité, pour semer cette zizanie ou provoquer cette répulsion à l’encontre des Palestiniens. Ce ne sont pas des détails médiocres, cela fait partie des plans ourdis dans des chambres noires pour provoquer des guerres, des massacres, des conflits au sein des palestiniens pour qu’ils désespèrent et finissent par accepter les compromis qui leur sont offerts.

La cause palestinienne, plus que jamais

En dépit de tous ces complots et ces défis, la cause palestinienne s’impose sur la région et le monde entier et la preuve en est ce qui se passe ces jours-ci, pour plusieurs raisons d’ailleurs, dont la plus importante est celle du peuple palestinien.
Il y a bien entendu la résistance de certains pays de la région, dont entre autre la Syrie qui refuse de rejoindre les compromis, dont entre autre aussi la victoire de la révolution islamique en Iran qui a adopté corps et âme la cause palestinienne, et dont aussi la présence des mouvements de résistance dans la région qui affrontent les projets américains et sionistes.
Mais le plus important n’en demeure pas moins le peuple palestinien qui a persisté et persévéré malgré tous les moyens utilisés pour le soumettre, pour lui faire perdre espoir et l’abattre. Il n’a jamais oublié cette clé qui est léguée de génération en génération. Le peuple palestinien en Palestine, dans les camps de réfugiés et celui de la diaspora, et malgré les séductions de l’immigration au Canada, en Australie en Europe pour disperser ces Palestiniens, est toujours fermement attaché à sa terre et refuse de s’assujettir.

Le choix de la résistance et de la lutte pour restituer les droits s’est cristallisé dès le début, depuis 1948 et 1967, et il y a eu depuis toutes sortes de factions de résistance palestinienne aux différentes idéologies.
Lorsque nous parlons d’un plan concocté a long terme par les sionistes et les occidentaux, il faut rappeler qu’ils ont été soutenus par beaucoup de régimes arabes dont les trônes étaient tributaires de cette entité et le sont toujours.

Destruction méthodique

Nous traversons actuellement l’une des phases les plus graves depuis l’usurpation de la Palestine et la raison en est cette destruction méthodique qui est exécutée. Cela a commencé par des révolutions populaires sincères, mais certains sont montés sur cette vague et l’ont dirigée comme bon leur semble.
Ce qui se passe est une destruction méthodique des Etats, des armées et des peuples de la région, dans le but de les disloquer psychologiquement, matériellement, affectivement, en créant des problèmes qui nécessitent des centaines d’années pour être résolues.
Par exemple il y a ce qui se passe dans les pays arabes aujourd’hui, en Syrie en particulier, celle qui était et restera toujours le rempart invincible qui contrecarre le projet sioniste et qui était et restera le soutien indéfectible à la résistance et à la cause palestinienne, voyons l’ampleur de la guerre menée contre elle. L’Irak qui est entré dans un tunnel obscur et ce au nom de l’islam, nous voyons comment des dizaines de milliers de familles ont été chassées par l’EIIL et leurs églises détruites. De même pour les sunnites qui ne sont pas d’accord avec l’EIIL, ils sont voués à l’égorgement. De même pour les chiites, tous les chiites, qu’ils soient d’accord ou pas.

Nous en tant que musulmans et mouvement islamique, devons dénoncer ce que les chrétiens et les musulmans sont en train de souffrir en Irak, et le sort réservé aux mausolées des prophètes, ceux de Younès (Jonas) et Daniel, ce ne sont pas des legs chiites mais sunnites !!

Prélude à la destruction d’AlAqsa

Ces scènes de destruction des églises, des lieux de culte et des mausolées, je crains qu’ils ne soient le prélude à la destruction de la mosquée d’AlAqsa. Le prétexte est prêt : comme les musulmans du califat se permettent de les détruire, pourquoi les juifs n’oseraient-ils se permettre de faire de même avec AlAqsa ?
Aujourd’hui, notre nation est dans le pire de ses états et c’est la cause palestinienne qui est la première à être visée.
Mais notre cause centrale demeure la cause palestinienne et nous devons savoir quelle position prendre, où mettre les pieds, savoir distinguer entre le vrai et le faux. C’est le temps de la zizanie et nous devons savoir ce que nous faisons. C’est notre principal défi.
C’est dans ce contexte qu’intervient la guerre israélienne contre la Bande de Gaza, comme il en a été en 2006 contre le Liban, et en 2008 contre Gaza. Avec les mêmes objectifs : désarmer la résistance, la soumission aux Israéliens, mais les résultats escomptés ont été différents.

Un prétexte à la guerre et non sa cause

Nous, au Liban, pouvons parfaitement comprendre ce qui se passe à Gaza, parce que nous avons subi la même chose en 2006. Il y a beaucoup de similitudes :

Il y a par exemple l’enlèvement des trois colons israéliens qui n’est qu’un prétexte pour la guerre et non la cause de la guerre. Tout comme en 2006 avec l’emprisonnement des trois militaires israéliens, ce fut un prétexte.
Comme Gaza est encerclé, Israël a trouvé que c’est le moment où jamais de la soumettre, comme en 2006 et le nouveau Moyen Orient de Mme Rice. Les Israéliens ont exploité l’affaire de l’enlèvement des trois colons, dont les auteurs ne sont pas encore connus, différemment de l’an 2006, l’affaire de l’enlèvement a été imputée aux mouvements de résistance palestiniens pour avoir un prétexte pour mener cette guerre à ce moment-là.

Depuis, il y a les raids aériens, les bombardements de l’artillerie et des frégates maritimes, les massacres contre les civils, les destructions des maisons et des mosquées et des églises, suivis de l’opération terrestre, le tout dans un silence complice d’une partie de la Communauté internationale. Les Etats-Unis et les occidentaux couvrent cette guerre, avec la complicité de certains régimes arabes, en imputant à la résistance la responsabilité des attaques israéliennes dans le but d’innocenter l’ennemi des massacres et des crimes qu’il commet.
En échange, nous avons cette patience extraordinaire de la part des Palestiniens plus attachés que jamais à leur résistance, nous avons les exploits de la résistance et sa persévérance face à la complicité internationale.
Mais en fin de compte, ce qui va décider de l’issue, ce sont trois choses : le terrain, la patience populaire et la persistance politique.

Les objectifs israéliens « bas de plafond »

A la lumière des leçons tirées de la guerre 2006, nous constatons plusieurs choses :
D’abord, en 2006, les Israéliens avaient dès le début placé leurs objectifs assez haut, mais ils les ont fait descendre au fur et à mesure que la guerre continuait. Jusqu’au moment où, malgré la sollicitation de certains régimes arabes qui demandaient à Israël d’en terminer une fois pour toutes avec la résistance, ils n’ont plus pu continuer et ont demandé secours au Américains. Et lorsque les Américains décident, tous suivent le pas.
Dans la guerre en cours, ce qui est visé par les Américains et certains arabes, c’est la résistance, son armement et la volonté de résistance, et non seulement le Hamas ou le Jihad islamique. Toute la résistance est dans le collimateur sous toutes ses formes, militaire, culturelle, artistique (…) tous les tunnels, toutes les roquettes, toutes les kalachnikovs, voire même le sang de résistance qui coule dans les veines de chaque Palestinien.
Je dis aujourd’hui que l’espoir qui se présente devant les Palestiniens, c’est que les Israéliens se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus continuer et qu’ils demandent l’aide des Américains.

Aucun objectif réalisé

Aujourd’hui, je dis que la résistance a triomphé au vu de la logique de la résistance. Lorsque nous en sommes au 18ème jour et que les Israéliens, et avec eux le monde entier, ne parviennent pas à réaliser un seul objectif à Gaza, cela veut dire que la résistance a gagné à Gaza. Et moi je dis que la résistance est capable de réaliser la victoire à Gaza et elle vaincra !

Aujourd’hui, nous devons avoir à l’esprit plusieurs considérations : que la bataille est menée entre deux antagonistes.
L’un d’entre eux, les Israéliens, dispose de l’une des armées les plus puissantes du monde et qui a perfectionné son savoir-faire à la lumière des conseils émis au bout de plusieurs guerres par les commissions d’enquête (Vinograd et autre), qui n’a cessé d’effectuer des manœuvres ces dernières années et se targue d’avoir perfectionné son travail de renseignement des plus délicats.

En face, nous avons l’autre protagoniste, cette enclave minuscule et encerclée.

Malgré ces faits, nous voyons la défaite israélienne et les exploits de la résistance.

Les 6 échecs israéliens

Du côté israélien, la confusion est très forte quant à la détermination des objectifs. Parce qu’ils ont peur dès le début de la défaite, parce qu’ils ne veulent pas commettre les erreurs commises en 2006. Les Israéliens n’ont pas placé leurs objectifs très haut, sachant qu’ils auraient à ménager leur armée, mais ils ont exprimé des objectifs modestes pour déclarer la victoire lorsqu’ils seront réalisés, alors qu’ils ont sûrement des objectifs bien plus importants qu’ils gardent tacitement.

Constatez par exemple qu’ils évitent de parler du prisonnier.

Le deuxième constat d’échec est lié aux renseignements sur les capacités de la résistance : son arsenal, les endroits de ses dépôts, le nombre des roquettes et leur capacité de frappe, les réseaux des tunnels, et autres. Les services de renseignements n’ont pas été en mesure de bien les répertorier.

Le troisième constat d’échec revient à l’armée de l’air qui a été incapable d’être déterminante dans la bataille.
C’est très important aussi bien pour les Palestiniens que pour le Liban. Les médias israéliens l’évoquent d’ailleurs en parlant souvent de la troisième guerre du Liban, c’est-à-dire la prochaine guerre. Les médias tentent de deviner ce que nous en tirons comme leçon. Ils regardent vos yeux et ce que vous tirez comme leçon.
Il y a quelques temps, un nouveau commandant de l’armée de l’air est apparu, il semble qu’il ne savait pas très bien les règles du jeu, et il a dit que l’armée de l’air israélienne est capable de finir à son avantage la bataille au Liban en 24 heures et dans la bande de Gaza en 12 heures, Nous sommes au 18ème jour, et où ça ? A Gaza l’encerclée.

Il faut signaler en quatrième position : l’échec des israéliens de porter atteinte au système de commandement de la résistance. Ils inventent des commandants qu’ils déclarent avoir tués, mais il s’avère ensuite qu’il n’en a rien été.

En 5eme position, survient leur échec de faire cesser les tirs de roquettes malgré leurs drones qui contrôlent l’espace aérien de Gaza.

En 6eme position, il y a aussi l’échec de l’opération terrestre. Je rapporte ce qu’un commentateur israélien a dit : « notre armée a échoué, le Hamas et le Jihad ont résisté et ils ont tué la colonne vertébrale de notre force », allusion au Golani.
Cette crainte d’entrer en guerre terrestre, nous l’avons vue sur la tête des dirigeants israéliens ; c’est pour cela qu’ils ont eu recours dès le début à l’assassinat des civils et des enfants, c’est-à-dire le milieu populaire de la résistance, tout comme ils l’avaient fait au Liban, parce qu’ils voulaient que les Libanais se rebellent contre la résistance, mais c’est grâce à vous que leur tentative s’est soldée par un échec, grâce à vous, les gens les plus honorables.
Ils répètent cette expérience dans la Bande de Gaza, pour imposer aux Palestiniens n’importe quelle condition d’un cessez-le-feu.

Une armée de tueurs d’enfants

L’armée israélienne n’est pas une armée de combattants mais de tueurs d’enfants, comme elle a d’ailleurs toujours été.
Après la guerre du Liban, l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a dit une petite phrase, qui s’est écrasée sur la porte de Gaza : « toute guerre prochaine menée par Israël sera rapide, décisive et clairement victorieuse ».
Et Gaza lui dit aujourd’hui : vous êtes comme vous avez toujours été, vous ne savez combattre que derrière vos barricades, à partir de vos avions. Vous n’êtes que des lâches, des tueurs d’enfants. Quand vous rencontrez nos combattants, vous ne pouvez rien faire, ni victoire rapide, ni guerre décisive, ni clairement victorieuse.

Symbiose entre population et résistance

En contrepartie, les objectifs de la résistance sont clairs, éliminer définitivement le blocus.
Nous sommes face à une symbiose entre la résistance et la population palestinienne, face à une persistance dans les combats, voire à de la créativité et à un esprit d’initiative. Les tirs de roquettes se poursuivent malgré le pilonnage israélien énorme, pour la première fois les roquettes traversent des distances aussi longues et atteignent des endroits jamais touchés

La première fois des roquettes

C’est la première fois que des roquettes sont tirées de la Palestine vers la Palestine et elles couvrent l’ensemble de la superficie palestinienne.
Il y a une grande confiance en Dieu, et en la résistance, une endurance populaire, jusqu’à présent la population soutient la résistance et il y a aussi une résistance politique qui rejette les énormes pressions internationales et régionales exercées. Le commandement de la résistance refuse un cessez-le-feu alors que les Israéliens ne veulent plus que cela.
A travers, ces trois moyens, le combat, la persévérance populaire et politique, une nouvelle équation sera imposée à l’ennemi. Bien entendu, il n’est pas facile pour Netanyahu d’admettre une victoire des Palestiniens, ni pour certains pays arabes non plus : certains devraient le contacter pour le pousser à frapper plus fort, mais en fin de compte, les Israéliens ont leurs propres intérêts et ils vont finir par demander aux Américains de trouver une issue à cette impasse.

Gaza, au-dessus de tout

Notre responsabilité à l’égard de cet évènement important ??
Premièrement : mettre de côté nos divergences et nos sensibilités, et aborder la question de Gaza comme celle d’un peuple, d’une résistance, d’une cause juste, où le vrai et le faux ne peuvent être confondus, il ne peut y avoir d’ambiguïté ou de confusion. Aucune raison, ni religion, ni valeur ne peut nous dire que c’est une question discutable.
Gaza, à travers son sang, ses lambeaux, sa résistance, et son héroïsme devrait être au-dessus de toutes les considérations et de toutes les sensibilités.
Hélas sur les médias arabes, certains prétendent que la responsabilité de ce qui se passe incombe à la résistance et certains ont même sympathisé avec les Israéliens. C’est une honte qu’un arabe compatisse sur une chaine arabe avec les soldats israéliens.

J’appelle les gouvernements arabes et islamiques à adopter une position en faveur de la suspension du blocus de Gaza et de protéger le commandement politique de la résistance des pressions qui tentent de lui imposer un cessez-le-feu, sans objectif.
Car le blocus et une mort au quotidien…
J’en appelle au soutien politique, médiatique et matériel voire même militaire.

Le Hezbollah toujours avec les Palestiniens

Il faut rappeler à cet égard que malgré toutes les enchères, l’Iran, la Syrie et la résistance au Liban et surtout le Hezbollah, et durant de longues années, n’ont jamais manqué de soutenir la résistance palestinienne dans toutes ses factions, et dans tous les domaines.
Aujourd’hui, d’aucuns ne font rien d’utile aux Palestiniens que de se livrer à des enchères sans aucune utilité. Je ne veux pas entrer dans des débats. Mais il suffit d’établir un tableau pour comparer entre ce que l’axe de la résistance a offert à la résistance palestinienne et ce que les autres lui ont offert. Et ce malgré tous les fardeaux supportés, les menaces subies, et malgré les séquelles qui en ont résulté.
Et les autres, qu’ont-ils offerts aux Palestiniens, si ce n’est les conflits et les guerres ? Qu’ont-ils fait dans les pays qui soutiennent Israël ?
Face à cet évènement, nous au Hezbollah avons été et resterons toujours aux côtés du peuple palestinien et de la résistance dans toutes ses factions sans exception. Nous au Hezbollah ne serons jamais avares de toutes sortes d’assistances que nous pouvons offrir.
Nous sentons que nous sommes les partenaires de cette résistance, leur victoire est la nôtre, et leur défaite aussi
Nous suivons dans les plus minimes détails les étapes de la guerre contre la Bande de Gaza ainsi que son évolution politique, militaire, et nous disons à nos frères que nous sommes avec vous et ferons tout ce que nous avons à faire.
Quant à la « toile d’araignée », aux sionistes, je leur dis que vous, dans la Bande de Gaza, vous tournez en rond dans le cercle de la défaite. Faites attention à ne pas aller vers le suicide et la perte finale.

Source : Al Manar

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Le sionisme comme nationalisme extrême

http://www.michelcollon.info/Le-sionisme-comme-nationalisme.html?lang=fr&var_mode=calcul

Rudolf Bkouche

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24 juillet 2014

Article en PDF :

 

Relatant une manifestation de soutien aux Palestiniens qui a eu lieu à Roubaix le 19 juillet, un journaliste de Nord Eclair, Bruno Renoul, s’est offusqué de voir une banderole présentant un drapeau israélien sur lequel l’étoile de David avait été remplacée par une croix gammée. Ce journaliste explique que l’Etat d’Israël n’est pas un Etat totalitaire et qu’on ne saurait le comparer à l’Etat nazi. Et pour conforter son raisonnement, il ajoute que comparer l’Etat d’Israël au Troisième Reich est « injurieux pour les victimes du nazisme dont les Juifs ont été les cibles principales ».

Disons d’abord un premier contresens, l’Etat d’Israël serait donc l’Etat des Juifs, ce qui conduit à considérer toute critique de la politique de cet Etat comme une forme d’antisémitisme, argument malheureusement trop courant. Mais ce qui importe, plus important qu’une équation lapidaire « sionisme = nazisme », c’est de chercher ce qui est commun à ces deux idéologies qui toutes deux s’appuient sur la notion d’Etat-Nation telle qu’elle a été théorisée par Herder au tournant des XVIIIe-XIXe siècle et qu’elle s’est développée en Europe. La notion d’Etat-Nation peut conduire à un nationalisme extrême exclusif que l’on retrouve dans le fascisme italien, le nazisme allemand et aujourd’hui le sionisme israélien.

La question est moins d’identifier ces idéologies que de comprendre ce qu’elles ont de commun, ce commun se définissant, en ce qui concerne le nazisme et le sionisme, par la pureté ethnique, le terme « ethnique » restant suffisamment ambigu pour prêter à toutes les interprétations. Le nazisme voulait un Etat purement aryen et pour cela voulait vider l’Allemagne de tous ses éléments non aryens dont les Juifs. Le sionisme, quant à lui, veut construire un Etat juif, moins au sens religieux que dans un sens ethnique mal défini, et pour cela veut vider l’Etat d’Israël de tous ses éléments non juifs. Cette volonté de pureté ethnique est l’un des points communs aux deux idéologies nazie et sioniste et je ne vois pas au nom de quoi il serait interdit de le dire.

Affirmer que l’on ne peut comparer le nazisme et le sionisme sous prétexte que les Juifs ont été victimes du nazisme s’appuie d’abord sur un premier contresens qui fait du sionisme, non une idéologie juive, ce qu’elle est effectivement puisque inventée par des Juifs, mais l’idéologie des Juifs, de tous les Juifs, ensuite sur une incompréhension du sionisme, idéologie européenne construite par des Juifs européens, qui ont cru trouver dans la construction d’un Etat juif la solution à l’antisémitisme européen. Malheureusement, en voulant construire cet Etat dans un pays peuplé, la Palestine, ils ont transformé une idéologie qu’il voulait libératrice en mouvement de conquête et c’est cela qui fait du sionisme un nationalisme extrême au même titre que le nazisme.

C’est ce nationalisme extrême qui conduit aujourd’hui la politique israélienne à chercher à éradiquer la terre d’Israël de toute présence non juive, que ce soit sous la forme militaire brutale telle l’agression contre Gaza ou, il y a quelques années, la répression des Intifadas, que ce soit sous la forme de l’occupation ou que ce soit sous la forme de ce qu’on appelle les colonies, lesquelles ne sont qu’une façon d’abord de débarrasser la terre de ses habitants palestiniens ensuite de l’annexer pour en faire une terre israélienne.

J’ajouterai un point qui est loin d’être anecdotique sur les ressemblances entre le sionisme et le nazisme. Hitler a cru trouver dans un symbole venu d’Asie, la staviska, un symbole de la pureté aryenne ; une façon de confisquer un symbole qui n’a rien à voir avec le nazisme ; ainsi on trouve des croix gammée dans des pagodes bouddhistes. La façon dont le sionisme utilise l’étoile de David, y compris pour le drapeau israélien, est plus pernicieuse. L’étoile de David est un vieux symbole juif qui n’a rien à voir avec le sionisme. En confisquant ce symbole à son profit, le sionisme se présente comme le représentant exclusif des Juifs et amène ainsi à considérer à tort l’étoile de David comme un symbole israélien. On comprend alors que l’étoile de David puisse devenir un objet de répulsion comme la staviska a pu devenir un objet de répulsion. Ce qui est choquant, c’est alors moins la répulsion devant un objet détourné de sa signification première que l’usage qui en est fait par des idéologies meurtrières.

On pourrait dire la même chose du nom même de l’Etat qui s’appelle Israël. Le nom « Israël » représente une longue histoire et c’est cette histoire que le sionisme a voulu confisquer. Lorsque j’entends le slogan « Israël assassin », je suis choqué moins par le fait que l’on puisse crier un tel slogan mais par la façon dont une idéologie nationaliste extrême a conduit à ne voir Israël qu’à travers l’Etat d’Israël et son idéologie fondatrice, le sionisme.

Rudolf Bkouche membre de l’Union Juive Française pour la Paix

Source : Investig’Action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Plus d’une centaine de corps retirés hier des décombres à Ghaza – L’horreur des bombardements israéliens

Par Fares Chahine

http://www.ism-france.org/temoignages/Plus-d-une-centaine-de-corps-retires-hier-des-decombres-a-Ghaza-L-horreur-des-bombardements-israeliens-article-19069

La trêve de 12 heures, entre Israël et les factions palestiniennes, obtenue par Robert Serry, envoyé des Nations unies pour la paix au Proche-Orient, a permis, hier, aux équipes de secours de retirer une centaine de cadavres de civils palestiniens des décombres de maisons pulvérisées par les bombardements israéliens. 33 cadavres ont été trouvés dans la seule localité de Beït Hanoune, au nord de l’enclave palestinienne. Les autres dépouilles mortelles ont été récupérées au quartiers martyr de Chedjaiya (est de la ville de Ghaza), du camp de réfugiés d’El Maghazi (Centre) et de Rafah (sud de la bande de Ghaza).

Selon les services de secours de l’Autorité palestinienne, au moins un millier de Palestiniens ont été tués et quelque 6000 blessés, en grande majorité des civils depuis le début de l’offensive israélienne le 8 juillet. L’Unicef a évoqué, vendredi, un bilan d’«au moins 192 enfants» tués.

Profitant de l’accalmie, les habitants se pressaient d’acheter vivres et carburant, au milieu du ballet ininterrompu d’ambulances, tandis que le bourdonnement incessant des drones rappelait la menace. Les quelque 1,8 millions de Palestiniens de Ghaza, entassés dans la misère sur un minuscule territoire de 362 km2 soumis à un blocus israélo-égyptien depuis 2006, côtoient quotidiennement l’horreur. Ils sont persuadés que les prochains jours qui les attendent seront difficiles. A Khouzaa, une localité située dans le sud de l’enclave palestinienne, les soldats israéliens ont interdit aux équipes médicales de secourir la population. Ils ciblent les ambulances qui tentent de s’approcher.

Selon des témoins, les rues de la localité sont jonchées de cadavres et de nombreuses personnes se trouvent encore coincées sous les décombres. Sans moyen de locomotion, les familles n’ont aucune solution pour faire évacuer leurs blessés. Une véritable atmosphère de terreur règne depuis plusieurs jours dans cette localité proche de la clôture de séparation qui tient lieu de frontière entre Ghaza et Israël. Dans la nuit de vendredi à samedi, l’armée israélienne a commis un nouveau massacre. Un avion de chasse israélien a bombardé une maison à Khan Younes, tuant 20 membres de la famille Ennajar. 7 enfants et 4 femmes figurent parmi les morts.

Chedjaiya, un quartier réduit en cendres

Des ambulanciers et des secouristes qui ont pu pénétrer dans le quartier Chedjaiya, où plus de 160 Palestiniens ont été tués, ont dit avoir été choqués par le désastre qui a frappé le quartier. M’hamad, un jeune homme de 28 ans qui y réside et que nous avons rencontré dans une des écoles de l’agence onusienne pour l’aide aux réfugiés, où il a trouvé asile avec une trentaine des membres de sa famille, certifie ne pas avoir reconnu Chedjaiya quand il s’y est rendu. « Ce n’est plus qu’un tas de cendres. Il y avait du sang partout. L’armée israélienne a tout rasé, c’est effroyable. Il ne reste rien de notre maison. Mais nous nous estimons heureux. Les membres de ma famille sont au moins vivants. Ce n’est pas le cas de nos pauvres voisins », se console-t-il.

Le pilonnage intensif que Ghaza a subi depuis le 8 juillet a provoqué dans l’enclave palestinienne une importante crise humanitaire. Les réfugiés sont estimés à plus de 300 000, un chiffre qui risque d’augmenter très vite au cas où Israël poursuivrait son agression. Les hôpitaux, dont certains ont été bombardés, comme celui de Beït Hanoune et de Deir El Balah, sont complètement dépassés. Ils manquent de tout et ont une capacité d’accueil très limitée. Or, les blessés se comptent par plusieurs centaines maintenant. De plus, les denrées alimentaires commencent à manquer et les longues coupures d’électricité ajoutées au manque de carburant ont causé des pénuries en eau potable et des perturbations au niveau des stations de pompage des eaux usées. Si la situation perdure, la population sera exposée à toutes sortes d’épidémies.

La Cisjordanie occupée s’enflamme

L’appel à des manifestations populaires pour soutenir la bande de Ghaza, lancé par la direction palestinienne et le président Mahmoud Abbas, a trouvé un large écho en Cisjordanie occupée. Une dizaine de citoyens ont été froidement abattus par des soldats israéliens au cours d’affrontements entre manifestants et forces israéliennes. La répression israélienne a été très forte.

Les soldats ont usé de balles réelles contre des manifestants qui se sont défendus à leur tour en leur jetant des pierres et parfois des cocktails Molotov. Si le mouvement populaire se poursuit, l’armée israélienne fera certainement appel à plus de soldats réservistes.

Une troisième Intifadha est peut être en train de couver. L’impasse politique dans laquelle se trouve le processus de paix du fait de l’intransigeance israélienne et de la poursuite de la colonisation, en plus des massacres commis par l’armée israélienne dans la bande de Ghaza peuvent en tout cas constituer les catalyseurs d’une nouvelle révolte populaire.

A signaler qu’au moment où nous mettons sous presse, les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, du Qatar, de Turquie et de plusieurs pays européens ont demandé, au terme d’une réunion à Paris, une prolongation de la trêve pour « 24 heures renouvelables », indiquant chercher « aussi rapidement que possible un cessez-le-feu durable » qui réponde aux besoins « légitimes » des Israéliens et des Palestiniens.

Selon la télévision israélienne, le cabinet de sécurité, réuni hier soir, aurait accepté de prolonger la trêve uniquement de quatre heures, jusqu’à 21h GMT. Plus qu’insignifiant eu égard l’étendue du drame des Palestiniens.

Source : El Watan

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voici deux fotos de

 

 

Le quartier Al-Shajayeeh, avant et après l’attaque meurtrière du régime sioniste. (Profitant de la « trève » de 12h, les secours ont retrouvé plus de 100 cadavres dans les décombres)

 

 

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Avec de tels amis (les frères arabes), qui a besoin d’ennemis ?

Par Nadine Acoury

 

http://www.ism-france.org/analyses/Avec-de-tels-amis-les-freres-arabes-qui-a-besoin-d-ennemis–article-19070

Après avoir provoqué et financé la nouvelle guerre sioniste contre la résistance à Ghaza, les pétromonarchies arabes, avec à leur tête les Saoudiens, rivalisent aujourd’hui avec les autres « frères » arabes, l’Egypte en tête, pour écraser définitivement la résistance en la désarmant. Voilà le but désormais proclamé de l’ensemble des « pourparlers » visant à parvenir à un cessez-le-feu et un arrêt des bombardements des civils (1.062 personnes assassinées le 27/07 à 14h, plus de 6.000 blessés), des maisons, des mosquées, des églises, des écoles, des hôpitaux, des ambulances, des terrains de jeux, des plages.

But désormais proclamé mais depuis bien longtemps travaillé dans les coulisses avec les sionistes, les Etats-Unis, l’Europe et la fameuse communauté internationale et ses institutions (ONU, UNESCO, Croix Rouge etc), plus exactement depuis la fin de la première Guerre mondiale, il y a cent ans.

Le général Sisi est arrivé au pouvoir à la suite d’un duel entre Qatar (pro-frères musulmans et Morsi) et Saoudie (mère de Al Qaeda, Daesh et autres forcenés), avec pour principale mission la liquidation de la résistance palestinienne. Le général fait ce qu’il peut, il bloque le passage de Rafah, détruit les tunnels et promeut un accord de cessez-le-feu qui dépasse les espérances des sionistes (arrêt des « hostilités des deux côtés », désarmement des « factions armées », trêve de dix ans et surveillance des frontières par les troupes égyptiennes et abbassiennes).

Les créatures qataro-saoudiennes qui s’activent à détruire la Syrie, principal achemineur d’armes aux résistances palestinienne et libanaise, et l’Irak, sous leurs diverses dénominations (Daesh, Nosra etc), se font soigner par milliers dans les hôpitaux sionistes et brûlent le drapeau palestinien devant les caméras, mais cela ne les empêche pas de brandir le drapeau syrien défiguré (trois étoiles au lieu de deux) dans les manifestations parisiennes.

L’objectif aujourd’hui est de mettre Ghaza et la résistance contre l’occupationsioniste à genoux et de la désarmer. Mais le peuple de Ghaza émerge sous les décombres pour dire NON A LA REDDITION, tout comme le peuple libanais sous les décombres du sud-Liban et de la Dahiyeh en 2006 avait dit NON A LA CAPITULATION.

Les ennemis de la résistance aujourd’hui sont les régimes arabes non pas en qualité de complices mais d’acteurs actifs, promoteurs de stratégies, pourvoyeurs de fonds, rédacteurs de traités et de contrats juteux pour les industries occidentales.

Les USA en pleine débandade ont délégué leur caniche français qui se montre plus compétent (grâce au sionisme du parti au pouvoir, à la veulerie de ses dirigeants alléchés par la pluie inespérée de pétro-dollars saoudiens, émiratis, kuwaitis, bahrainis et quataris) encore que les Anglais.

Saisissant l’occasion d’exister au niveau régional, les Turcs ressortent les copies des traités signés avec François 1er au XVIème siècle.

On entend même dans les couloirs des chancelleries les dirigeantssionistes calmer les ardeurs des gardiens de La Mecque et leur laquais égyptien en leur disant : « Si vous avez des comptes à régler avec les Palestiniens, nous on ne peut plus payer la facture »!!

VIVE LA RESISTANCE HEROIQUE ET GLORIEUSE DU PEUPLE DE GHAZA
A BAS LES TRAITRES, LES SIONISTES ET LEURS CLIENTS LOCAUX REGIONAUX ET MONDIAUX

 

 

 

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un message de l’AMFP d’Aubagne :

 

vous trouverez ci-après un lien vers la pétition « pour une pro­tection inter­na­tionale du peuple palestinien » lancée par le directeur du journal l’Humanité http://www.france-palestine.org/PETITION-Notre-appel-pressant-pour .

Nous vous invitons à la signer et à la relayer le plus largement possible autour de vous et dans vos réseaux.

Cette pétition  atteint déjà les 9000 signataires. Vous trouverez ci-dessous le texte et le lien pour signer :

PÉTITION : Notre appel pressant pour une pro­tection inter­na­tionale du peuple palestinien

Par Patrick le Hyaric, directeur de l’Humanité, député européen et citoyen d’honneur de la Palestine

Je signe la pétition en cli­quant ici

Qui n’a pas été choqué, par les vio­lences des images venues de Gaza ces der­niers jours… !

Quel huma­niste peut être insen­sible à ces mas­sacres de masse, qui consti­tuent un crime contre l’humanité per­pétré par la cin­quième armée du monde.

A Gaza, une force d’occupation mili­taire tue et blesse des enfants, des femmes et des hommes inno­cents enfermés dans ce qu’il est convenu d’appeler une  » prison à ciel ouvert « .

Des enfants sont mas­sacrés sur la plage, des ambu­lances pilonnées, des écoles et des hôpitaux éventrés, des quar­tiers sont rasés.

A Gaza, c’est l’horreur !

L’envoyé spécial de l’Humanité sur place, Pierre Bar­bancey, nous rap­porte les sup­pliques des citoyens pales­ti­niens à agir. On ne peut en effet laisser faire plus long­temps ! On ne peut laisser tran­quille les gou­ver­ne­ments et l’Union euro­péenne qui ont les moyens de faire cesser ces crimes. Ils dis­posent des outils juri­diques, poli­tiques, com­mer­ciaux pour faire entendre raison au gou­ver­nement ultra-​​droitier et guerrier de Tel-​​Aviv. Ils peuvent éga­lement prendre immé­dia­tement la décision d’envoyer une aide huma­ni­taire, médicale et sani­taire d’urgence pour aider les vic­times et en premier lieu les nom­breux enfants touchés par cette tra­gédie. Ils ont une lourde res­pon­sa­bilité face à l’histoire !

Rien ne les empêche de prendre l’initiative d’une confé­rence inter­na­tionale pour la paix, la sécurité au Proche-​​Orient sur la base des réso­lu­tions de l’Organisation des Nations-​​Unies. Ils répon­draient ainsi à l’aspiration des peuples.

Un mou­vement inter­na­tional pour un cessez le feu, la fin du blocus de Gaza, l’arrêt de la colo­ni­sation et du mur d’apartheid, et la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques grandit depuis plu­sieurs jours.

De puis­santes mani­fes­ta­tions le font entendre avec force et déter­mi­nation, de Londres à Tel-​​Aviv, de Mar­seille à Bruxelles, d’Oslo à Edim­bourg, de Mel­bourne à Chicago, de Stockholm à Sidney, de Rome à Tokyo, de Paris à Istanbul, de Caracas à Toronto, de New-​​York à Madrid, de Los Angeles à Sanaa. Ce mou­vement va prendre encore de l’ampleur pour obtenir que le peuple pales­tinien soit placé sous pro­tection internationale.

C’est aussi le sens de la pétition que nous mettons à votre dis­po­sition Signez là, donnez lui de l’ampleur et de la force. Cela comptera !

Je signe la pétition en cli­quant ici

Vous pouvez l’utiliser, la signer en ligne et télé­chargez le fichier en cli­quant sur ce lien pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.

La pétition signée est à retourner à : Humanité – Secré­tariat du directeur, 5 rue Pleyel – Immeuble Cal­liope 93528 Saint-​​Denis Cedex

Pétition : Pour une protection internationale du peuple Palestinien

Assez de massacres ! Assez de violences et de haines !

Nous appelons le gou­ver­nement français et les auto­rités euro­péennes à prendre des ini­tia­tives à la hauteur du drame qui se noue et pour obtenir un cessez le feu immédiat. Que les armes se taisent et que l’on prenne le chemin du dia­logue, de la diplo­matie et de la poli­tique ! La base de celui-​​ci est le droit inter­na­tional, la fin du blocus de Gaza, l’arrêt de la colo­ni­sation, la fin de l’occupation et la libé­ration des pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens. C’est la condition de la paix et de la sécurité pour les peuples israé­liens et pales­ti­niens. Ensemble, nous demandons que le peuple pales­tinien soit placé sous pro­tection inter­na­tionale et que la France et l’Union Euro­péenne pro­posent d’urgence une aide huma­ni­taire, médicale et sani­taire pour les vic­times en com­mençant par les enfants.
Je demande que le peuple pales­tinien soit placé sous pro­tection internationale.

Je signe la pétition en cli­quant ici

AMFP (Association Médicale Franco-Palestinienne) d’Aubagne – groupe AFPS 13
C/o Sabine Gherrak – 14, Cours Barthélémy – 13400 AUBAGNE – FRANCE
Tel (+33) 4 42 84 11 21 – Mel amfpaubagne@aliceadsl.fr – http://www.france-palestine.org

 

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ENGLISH :

 

Israeli police rejects Hamas link to abduction of settlers

http://www.presstv.com/detail/2014/07/26/372831/hamas-didnt-abduct-settlers-israel/

 

 

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“Worse than Sabra and Shatila,” a survivor says in Al-Shijaeyya Massacre documentary

 

http://palestinefrommyeyes.wordpress.com/2014/07/27/worse-than-sabra-and-shatila-a-survivor-says-in-al-shujaeyya-massacre-documentary/

 

My body shakes unconsciously as tears are falling out of control since the first minute of watching the 22-minute documentary made by Al-Jazeera on‪#‎Shujaeyya‬ massacre. Thinking that these footages are just few of what has been documented makes it even worse. No wonder why ‪#‎Israel‬panned media from covering the brutality our people endured there.

I tried to put myself to sleep as only sleep can make me have a break from pain. My attempts failed. So I got up to share with you the most heart-breaking scenes that keeps playing back once I close my eyelids.

The mother’s voice at 3:11 in the video saying, “My son is gone! Mahmoud is gone” is echoing in my mind. The mother was running, escaping murder along with her son. Her son suddenly got shot and fell. She stoped despite that Israeli forces was still shooting. She risks her life and starts screaming, “My son got injured. My son is dying. Help!” But no ambulances were allowed there. Finally a man came, carried her son and they continued running. I don’t know if they survived.

Watch the traumatised elderly man at 5:33 who was out of breath while stuttering, “Nothing remained. Everything was bombed. We were stuck in the house while bombings everywhere. My son was killed and my hand got injured. My son is still over there (in the house). We were sitting together. I went to the toilet. I returned to find blood flooding out of his neck. He has been bleeding since the morning.”

Listen to the cries of the man at 6:30 who tries to prevent the camera from filming him while crying, refusing to appear broken. “Instead of feeding our babies with milk, they send them rockets?!” The reporter asked him, “Do you have a house here?” He replied, “I have a house and I lost my four kids.” He tried to hide his tears from the camera. “Are they kids? Don’t worry. Speak so the world can see what we’re suffering here.” The reposter said. So the man tried hard to continue with a voice chocked with tears, “They’re kids. I don’t know where they are! I searched everywhere, in hospitals. They might be lost, or dead, or under the rubble, some people took them or got evaporated!”

Listen to the woman at 7:40 who was running and screaming like mad, “Our house collapsed over us while were inside. We miraculously left.”

Then comes the injured child Bisan Daher on her hospital bed at 9:15 whose condition is like hundreds others who were the only survivors in their families who were massacred. She lost her parents and her siblings. She was found under the rubble, alive somehow.

At 9:55, a man comes crying with his little daughter. “We were sleeping at the house normally. I don’t know how, the house was shelled all of a sudden. And shelled once again. I got out to find my wife dying in the passage.”

Then the 10-year-old child at 10:9 says, “Our house was destroyed and my mother is killed. We took her to hospital but she became a martyr. She was looking through the window of my sister’s room when a missile hit the apartment below us and killed her. And our house was destroyed. We don’t know where we will live from now on.”

At 10:30, the girl says, “We didn’t do anything. I woke up after a ‘warning’ rocket hit our house. Only seconds later, we found Mum dying in the passage. We started screaming calling for ambulance to rescue her but she was already dead. May she rests in peace.”

At 12:45, the man who was running escaping murder says, “At Al-Mansoura street, we were running in between bodies; torn pieces are on both sides, everywhere. Houses collapsed over its inhabitants. Worse than Sabra and Shatila.”

The man who was fleeing with his family at 22:30 said, “Our 48 Nakba was repeated again. Let the world listen. The ethnic cleansing our people lived in 1948 Nakba is happening again now!”

Within the scene of people fleeing Shujaeyya, a 75-year-old man, who witnessed 48 Nakba, was unable to run. A man heard him calling for help and returned to carry him on his back, as he was saying, “May God get revenge of them (Israel).”

‪#‎GazaUnderAttack‬: As you watch this, just remember that this is a slight deeper look into the horror our people in Shujaeyya endured. The reality was beyond description. That’s why Israel didn’t want its ugliness to be reported to the world and prevented media from entering the area as they were massacring civilians. Remember that these people are the voices who had a chance to be heard. They were luckier than others, who were suffering in silence and killed amidst world’s silence.

 

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