Le département d’Etat américain, qui avait affirmé mardi que l’Egypte et les Emirats arabes unis étaient à l’origine des raids aériens menés récemment par des avions non identifiés contre des positions islamistes en Libye, est revenu sur ses déclarations. La diplomatie américaine a publié en fin de journée un communiqué qui corrige des propos tenus par la porte-parole Jen Psaki.
Le Caire, qui mène une vaste campagne de répression contre ses propres mouvements islamistes depuis que l’armée a renversé le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, nie toute implication militaire en Libye. Les Emirats arabes unis n’ont fait aucun commentaire.
Le gouvernement libyen dit quant à lui ignorer d’où viennent ces raids, revendiqués par le général rebelle Khalifa Haftar, bien que celui-ci ne dispose a priori pas des moyens nécessaires.
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