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19 mars 2024

Quelques aspects emprisonnant d’embellie la culture africaine


Quelques aspects emprisonnant d’embellie la culture africaine

Joseph TAPA

À

TAPA Joseph
Aujourd’hui à 2h06 PM
Quelques aspects emprisonnant d’embellie la culture africaine

le 09 sept 14

Pour bien qu’il puisse en être…l’embellie de la culture se révèle être en premier l’adhésion au loin d’imposition à un ensemble de codes et règles propres réfléchissant un modèle de vie. De l’embelli s’entretient et s’irise la richesse culturelle de passé au futur de l’humanité.
Indélébile charge héritée et pesant de devoir à toute forme organisationnelle régissant le modèle de vie des populations assujetties. Celle-ci (charge) se retrouve être repartie en diverses responsabilités, dont certaines l’ont de toujours été dévolues à une frange (leaders/autorités) engagée à s’investir d’impulsion à tout mettre en œuvre à redorer la culture et l’induire d’évolutions nécessitées par l’espace et le temps en vue de l’affirmer d’auréole à valorisation, tout étant d’une responsabilité collective pesant de manière générale à l’ensemble des populations assujetties par le modèle culturel dans son expression et embelli.
 
La diversité des responsabilités concourant et cohabitant à l’embelli de la culture emporte nécessaire mutuel respect pour une meilleure valorisation des atouts culturels.
 
Se peut-il alors qu’il soit entrevu un élan de respect dans l’attitude des leaders africains qui à quelconque crise n’expriment de vivacité à l’empoigne de combativité que debout derrière les pupitres des parloirs internationaux. Trop souvent recherchant à se faire remarquer au pupitre du siège l’organisation des nations unies (Onu), basée à Washington aux Etats-Unis d’Amérique, où ils déchaînent une rengaine à s’exprimer rageusement sur les crises parcourant leur territoire…de toute toujours enquête d’aides financières étrangères. Et étonnamment sur les pupitres des institutions africaines, à l’exemple des rencontres tournantes de l’Union Africaine (U-A)dans différent États membres ou au siège d’Addis-Abeba en Ethiopie, quand l’un des leaders Africains se dévoue à s’exprimer sur une problématique ou crise africaine, c’est de toujours pour asséner l’auditoire d’amenuisant discours fleuve de conseil de mise en garde de type concours de plaidoirie. L’afférant se relevant quand les leaders africains s’expriment en interne territoriale, là la manifestation se dévoile de l’attitude nonchalante à la voie de loin dynamique et hargneuse et trop souvent bien installés au fond d’un siège et mobilier avoisinant reflétant les cultures étrangères…certains malotrus poussant l’indécent à faire bien apparaître sur le mobilier -d’une ineffable fierté- le référencement de type Louis XV, Louis ceci, Philippe cela…etc.
 
Se peut-il qu’il soit entrevu un élan de respect à l’endroit de la culture africaine et la dynamique locale quand il est constatable de la quasi absence du patrimoine culturel d’origine du savoir faire des artisans et professionnels locaux dans les lieux de pouvoir !? Trop souvent si présence d’une réalisation locale s’y retrouve, cela est le plus souvent conséquence d’un présent en cadeau d’une autorité -autochtone- ou d’une organisation. Très souvent l’emplacement réservé à l’exposition du présent valorisant la culture et savoir local, se trouvant être habituellement un recoin abandonné de la pièce en l’espoir non poussiéreux. L’essentiel des mobiliers et de l’aménagement des lieux de pouvoirs, flattant d’orgueil à satisfaction, reflète d’étincelant le savoir faire culturel étranger sans qu’il puisse en être démontrée quelconque non conformité à valorisation de celui local  autrement que dédain. Tout bonnement, il est ajustement porté un coup d’arrêt à la nécessité d’amélioration de la culture locale au profit de l’abandon…avec de revers des conséquences sur l’activité des agents économiques locaux (du modéliste à l’artisan au transporteur, etc.).
 
Se peut-il qu’il soit reconnu un élan de respect d’embellie à valorisation de la culture locale africaine quand à quelconque réception d’un partenaire étranger, l’accent est porté en accompagnement nutritionnel sur des attributs faisant la part belle à la culture étrangère favorablement positionnés de présentation et au détriment de ceux locaux habituellement relégués aux extrémités du présentoir quand ils sont présents. Peut-être de cette manifestation faisant la part belle aux attributs de cultures étrangères exprime la saillante voulue légendaire respectueuse qualité d’accueil africaine. À n’en croire donc que l’Asiatique, l’Européen, l’Arabe, qui met un point d’honneur à partager avec ses convives l’art culinaire représentatif de sa culture n’en est que peu étoffé de qualité d’accueil.
 
Se peut-il qu’il soit reconnu un élan de respect à l’amélioration et valorisation de la culture africaine quand à quelconque déplacement d’un représentant étranger en interne africaine (particularisme), les populations soient invitées à auréoler l’infecte représentation de soumission inoculée au travers des colonisations en s’adonnant à des chants de bienvenu couplés de danses folkloriques.
 
Se peut-il qu’il soit reconnu un élan de respect de la culture africaine quand à quelconque fait marquant la vie étrangère à l’Afrique cela soit transposé avec zèle et effroyable célérité en Afrique ? À l’exemple de la manifestation (flagornerie) de considération d’une personne étrangère et d’accueil d’invité de marque, développé en Occident, par le déroulement d’une étoffe particulière et distinctive sur le cheminement emprunté par l’invité allant à la rencontre de l’hôte à son arrivée (fameux tapis rouge). Un leader dans son territoire ne pouvant être caractérisée de personne étrangère, c’est tout bonnement que tombe sur le coup de non sens cette affection africaine à dérouler le tapis rouge à quelconque déplacement d’un leader…certains poussant le vice du ridicule à déployer le tapis rouge jusqu’aux pieds de leurs bureaux et lits.
 
Le respect dû à sa propre culture et l’embellissement porté à celle-ci emporte de corollaire celui dévolu à la personne ! À la perception des quelques points évoqués ci-dessus, il ne serait pas faux d’en conclure que l’africain est loin d’inspirer le respect en ce qu’il n’en éprouve guère de respect à son héritage malmené d’abandon et de facto ne pourrait exprimer du respect pour aucun autre héritage et indubitablement même y porter amélioration voire évolution !
 
Ne pouvant être admis à hériter en dépit de disposition à l’assimilation à ce qui n’est sien…le recours salutaire se trouve être à redorer ce qui soit propre…
 
Joseph Tapa
 
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