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25 avril 2024

Afrique-Chine: L’incohérence et inconséquence


12/09/14

Afrique-Chine: L’incohérence et inconséquence
Ce qui dérange ne tue pas mais plutôt de refuser à faire ce qu’il faut contre ce qui dérange !

La Chine  se spécialise dans l’annonce à fracas de Gros montant d’investissements en Afrique, de toujours de l’ordre de milliards de dollars, avec comme particularité que (comme naguère sous les colonies) dans les faits : ces sommes le seront investies majoritairement (trop souvent à des hauteurs de 80%) dans des réalisations d’infrastructures prioritairement nécessaire à l’évacuation des minerais enfouis ou sur les terres africaines. En somme, ces routes, chemins de fer, ponts et autres chaussées que  la Chine  entend réaliser d’urgence en Afrique, ne poursuivent pas un aménagement au mieux être des populations. Et encore moins de plan de développement adapté aux réalités écologiques, sociétales, culturelles africaines et locales.

Revient-il aux chinois d’aménager l’environnement africain ? Peut-on imaginer une réciprocité africaine dans quelconque domaine en Chine ?

Et pour bien duper la collective conscience des populations : des annonces de constructions de second plan au loin nécessaire au vu des priorités, mais bien plus distrayant et inadaptées aux usages locaux (gouffre financier en perspective…gabegie in fine), tels que des stades, des bâtiments publics. Enfonçant la dynamique du rêve illusionné, par des annonces d’octroi de bourse d’étude en chine…étonnamment, les investissements ne se portent pas à développer localement les instructions et savoir faire.

Comme naguère au temps voulu passé des colonisations, époque au cours de laquelle nombres de bourse d’études en Occident furent allouées à la jeunesse d’époque et dont celle rentrée en Afrique gravite aux responsabilités publiques avec toutes les déceptions déplorables qu’elle entretient…il en sera de même d’avec la jeunesse africaine boursière chinoise. C’est tout de même dérangeant d’attendre d’autrui qu’il forme votre descendance à vous servir !

Au cours la de visite en Chine du 8 au 13 sept 2014 du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, les services gouvernementaux chinois ont annoncé vouloir investir 10 milliards de dollars Us au Mali dont 8 milliards us seront alloués à la construction d’un chemin de fer de  900 Km  entre le Mali et  la Guinée-Conakry. Le  restant de 2 milliards us devant être reparti aux constructions annexes (routes reliant les gares) et octroi de bourse estudiantine vers  la Chine.

Ce qui dérange est assurément que la construction d’un chemin de fer ne saurait ne pas être à la portée des Africains…mais la nécessité n’en était certainement pas une priorité ! Sinon cela aurait été depuis bien longtemps réalisé. En somme, il se reflète dans l’ambition chinoise point de bénéfice à court terme pour les populations avec ceci de malsain d’une inadaptation à long terme en raison des évolutions et de la croissance démographique (surtout que  la Chine  n’investira en rénovation qu’en concurrence de la durée de ses besoins d’exploitations des richesses africaines…ce qui ne saurait être éternelle).
 
Ce qui dérange est que  la Chine  caractérise en poursuite des dommages hérités des colonisations : une sérieuse menace écologique (bouleversements et pollutions en concours de ses fins), humaine (déplacement et  réduction d’espace vital), sociétale (incohérences et inconséquences d’aménagements), économique (appauvrissement par privation des dynamiques locales), constructive (dénaturation de capacité) pour l’Afrique. Laisser  la Chine  prospérer à/dans ces dangers c’est assurément participer à la perte de l’Afrique et de l’Africain.
 
Joseph Tapa
 
Qui ou Quoi stoppera la Chine en Afrique ?

le 11 sept 14

Décidément l’avers de la générosité en bondieuserie de  la Chine  à l’endroit de l’Afrique coûtera telle chère de revers aux Africains !?
Que peut-il en être du ressentiment à l’égard d’une famille (Afrique) à qui l’on ne cesse de faire des dons et de prêts gratuits… ! À l’instar de l’annonce sous prismes d’enchantements incantatoires de l’environnement institutionnel malien dont l’actuel chef suprême de l’État, Ibrahim Boubacar Keita, es qualité reçu en visite officielle en Chine, accepta recevoir (allez savoir si ce n’est fruit d’imploration mendiante) de l’homologue chinois un don sans condition de 18 milliards de FCFA (27 millions et demi d’euros) ainsi qu’un prêt sans intérêt de 8 milliards de FCFA (quelque 12 millions d’euros).
 
Quel(s) regard(s) en découlerai(en)t…
 
Nombres d’Africains candides, indiscutablement les moins mis en condition de perceptibilité de fond éloignée de lecture de forme et en difficultés d’ouverture à la compréhension des enjeux au loin obscurs, exulteront de probable répercussion des dites sommes « annoncées » allouées à l’amélioration de leur quotidien et à l’embellissement de leur environnement sociétaire par des constructions (ouvrages) de ressemblance à ce qui flattent leur lubie d’assimilation aux sociétés étrangères. L’espérance (endormissement) n’aura de plus belle de force que la répétition d’annonce.
 
Nombres d’autres Africains laudateurs, indiscutablement les opportunistes en souffrance d’esprit madré (rusé) en quête d’extraction de nasse de quotidien guêtre sans éclat et de loin disert (convainquant) qu’enchanteur (prestidigitateur), emboîteront de chantonnement l’annonce entonnant d’hypothétiques floraisons (épanouissement) de mieux être dans la mansuétude humanitaire étrangère à s’ouvrir à doter les Africains de dispositions (moyens) à imaginer un futur meilleur allégeant des incapacités africaines. D’autres blafards virtuoses difficilement différentiable de trogne de paumé, épris de digressions (hors sujet) à tout mélanger, s’arc bouteront de combativité contre l’Occident présenté en mère de tous les malheurs africains pour mieux éluder (enfouir) les propres incapacités à matérialiser un mieux être avec les forces africaines (matérielles, humaines, etc.).
 
Nombres d’autres Africains impétrants, indiscutablement les séides se pâmant d’admiration du leader suprême sans qui ils n’auraient auréole et d’existence publique (fonction administrative), rivaliseront d’arguties (subtilité du langage) en circonlocutions (périphrases) empruntant des lexiques techniques à expliciter l’emploi des dites sommes octroyées dans des mécanismes poursuivant de finalité la crédibilité des institutions (ajustement des déficits publics, structuration d’intérêts des dettes et de la dette, rationalité macroéconomique, etc.). Ce qui viendrait à ripoliner (masquer) le défaut d’impact et de transposition directe d’effet dans l’espace sociétal, des sommes données et prêtées gracieusement, couvrant sans nulle doute de tentation aux pratiques de forfaitures administratives donnant indubitablement à des prévarications et autres formes de resquille (détournements).
 
D’évidence ces différentes observations énoncées ci-dessus ne mettront pas à mal l’infecte malsaine entreprise chinoise à séduire tout en affaiblissant à nouveau en continuité l’Africain. Bien au contraire, elles les décupleront…avec comme fétide roublardise « abcès » l’esclandre bruyante comme quoi  la Chine  ne se mêle -directement- des problèmes politiques interne à l’Afrique : Ben voyons à en croire que la générosité assassine ne saurait être problématique et politique !
 
Au-delà des distorsions politiques envisageables des mouvances politiques de tous bords, en quête de part de profit du pactole, dont vont se fendre en déchirement de vues à objurgation (prières) de manière au cadre d’utilisation des bienvenus financements : se poursuivra d’enracinement le mépris à inscrire les Africains sur les traces des vertus et des valeurs de la dignité de propres faits et réalisations ! À croire que  la Chine  pour en être ce qu’elle est de force économique et sociétaire à nos jours, au point d’aspirer aussi de conquête africaine par l’usage en perversité de la séduction, eût recours à des Dons et Prêts gratuits pour se réaliser !
 
Un fait s’analyse que  la Chine , si tant est que l’on voudrait à ne pas lui accoler (reconnaître) l’étiquette de complicité à entente internationale d’avec l’Occident dans l’émanation de contentions et basses manœuvres à nuire à l’Afrique convoitée et désamorcer (empêcher) de vitalité l’esprit l’Africain, ne serait-ce que de symbolique, elle se serait soustrait et se délester d’appellation de République ! Le concept et la construction de république lui étant d’histoire et de vécu (présent) étrangers.
 
La Chine sert que trop bien le puant manifesté -intérêt économique international- à malmener l’Afrique et les Africains à quelconque forme d’emprise et d’expression de mieux être en se disposant à séduire par des octroies d’aides financières (don, prêt et autres) qui de fond n’ont de saveur d’aides que le prononcé ! Un éminent leader africain, Feu illustre Thomas Sankara, eut à laisser entendre de bien fait qu’il puisse en être : qu’il était souhaitable que toute éventualité d’aide ou d’assistance à l’intention et destination de l’Afrique se devrait d’être érigée et dirigée par le souci à se passer de l’aide ! La représentation chinoise -ici commentée- n’en est surement pas de cette saveur au don et prêt gratuit chinois à l’endroit à nos jours du Mali et sous d’autres vues formelles à destination de nombres autres États africains !?
 
L’Africain tout aussi humain que le Romain d’époque qui réalisa divers grands ouvrages publics ; Que l’Asiatique qui concurrence tant bien que mal à nos jours l’occidental héritier du romain ; Que l’Arabe qui tire aussi que possible profit des richesses de son environnement : ne saurait par nature et au loin de principe être en incapacité à se réaliser de lui-même pour s’adonner à l’enfermer de maléfique à la prétendue compassion humanitariste d’autres.
 
Joseph Tapa
 
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