KEMI SEBA. Liberté d’expression: Une condamnation politique sur un dossier vide

Posted on sept 15, 2014 @ 8:38

Allain Jules

kemi-sebaStellio Capochichi alias Kémi Séba est en prison depuis hier. Après son interpellation samedi à Paris dans le 9e arrondissement, il a été placé en rétention judiciaire, avant de passer dimanche devant un magistrat du parquet de Paris, qui a donc décidé de l’incarcérer. Il s’agissait de purger une peine de prison ancienne et surtout injuste et ridicule. Pourquoi ? 

C’est une ancienne condamnation qui a rattrapé Kémi Séba. Une condamnation injuste d’autant plus que ce dernier est inquiété pour ses idées ou opinions. Une violation flagrante de l’Article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui stipule: Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Visiblement, pour les noirs, en France, ça ne marche pas. Tais-toi ou crève…

En quoi la déclaration de Kemi Seba incriminée trouble-t-elle l’ordre public ? Il avait écrit ceci en 2008: « Les institutions internationales comme la Banque Mondiale, le FMI ou l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont tenues par les sionistes qui imposent à l’Afrique et à sa diaspora des conditions de vie tellement excrémentielles que le camp de concentration d’Auschwitz peut paraître comme un paradis sur terre ». Incitation à la haine raciale ? En quoi le sionisme est une race ? Voilà comment la justice amalgame tout, surtout le mensonge. C’est honteux !Il y a manifestement de la négrophobie dans ce jugement, n’en déplaise aux esprits chagrins et surtout racistes.

Le 29 octobre 2009, devant la cour d’appel de Paris il avait écopé de deux mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve, pour violences en réunion, selon un rapport de police alors qu’il avait été victime d’intimidation et surtout été empêché de tenir une réunion. Comme par hasard et avec une violence inouïe, ce sursis avait été révoqué par un juge de l’application des peines (JAP) de Versailles le 10 octobre 2011, Kémi Séba, selon lui, alors qu’il vivait au Sénégal, n’avait pas respecté les obligations de sa mise à l’épreuve. Cherchez l’erreur !

Cette violence contre les noirs montre le vrai visage des Instituions françaises qui veulent les remettre en esclavage en passant toujours par les nègres de maison. Suivez mon regard ! Or, jamais, de la « Tribu Ka » dissoute pour avoir marché « rue des Rosiers » en passant par Génération Kemi Seba, aucun acte de violence n’a été commis. Pourtant, ce Gouvernement est incapable de dissoudre la LDJ dont le pedigree en violence ne s’est jamais démenti…