CROYANCES & SPIRITUALITES. Jésus-Christ et les panafricanistes, même combat

Atangana Mebah Dorien pour le Sphinx Hebdo.

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« La Rose-Croix, la franc-maçonnerie et le christianisme sont tous des outils que l’Occident utilise pour manipuler et contrôler l’Afrique. A ce titre ils doivent être considérés comme des structurelles culturelles ennemies et être rejetés en bloc. » C’est à peu près cela l’essence du raisonnement qui prévaut dans certains milieux panafricanistes. J’ai peur, bien qu’étant moi-même panafricaniste de ne pas partager cet avis, en ce qui concerne le Christianisme.

 Cependant, je peux comprendre leurs positions au vu de nombreuses atrocités dont les milieux « chrétiens », alliés du système dominant se sont faits complices au cours de l’histoire. Depuis les temps anciens, l’église s’était déjà distinguée par des actes ignobles, allant des intrigues politiques au supplice du bûcher infligé à ceux qui refusaient d’accepter sa version de la religion. A cela s’ajoute les luttes intestines entre « hommes de Dieu » couronnées par  l’assassinat du pape  Jean-Paul 1er (lire Au Nom de Dieu le livre de David Yallop qui raconte bien cette période particulièrement sanglante de l’église catholique) 

Les scandales  d’abus sexuels qui ont probablement toujours émaillé l’église catholique et qui ont été révélées ces dernières  années n’ont contribué qu’à renforcer le sentiment négatif et le mépris que les panafricanistes ont pour le christianisme. Sans mentionner le triste spectacle  de ces télévangélistes qui arnaquent le public en lui prêchant l’évangile de la prospérité ou ces soi-disant pasteurs qui en Afrique et ailleurs entretiennent des relations sexuelles inappropriées avec des membres de leur église dont certaines sont des femmes mariées. Et les choses ne semblent pas avoir changé depuis.

 Sans leurs conquêtes de nouveaux territoires, les puissances coloniales ont utilisé la religion comme un outil psychologique de pénétration, utilisant dans le processus de nombreux religieux qui se prêtés avec enthousiasme au jeu et à la violence qui a accompagné ces moments douloureux de l’histoire de l’Afrique. Bien que certains d’entre eux furent sincères, de nombreux n’étaient rien d’autres que des agents du pouvoir colonial. La nouvelle génération des religieux s’est elle aussi faite complice du pouvoir impérial.

En effet, de nombreuses guerres de cette décennie ont été menées par des hommes d’Etat du genre Georges W Bush qui se disent « born again » et qui, il est clair ne servent pas Dieu mais l’Empire, avec le soutien de certains grands leaders chrétiens de la droite américaine. Nous nous rappelons tous que le nonce apostolique de Tripoli était celui qui avait propagé la fausse nouvelle de la fuite de Kadhafi, pendant l’agression contre la Libye pour entrainer la débandade parmi les troupes gouvernementales. C’est aussi un responsable de l’église catholique au Venezuela qui était venu demander à Hugo Chavez de signer sa lettre de démission pendant la tentative de coup d’Etat pour le renverser. Le cas le plus flagrant est peut-être  lorsqu’un télévangéliste tel que Pat Robertson (700 Club) suggère au gouvernement américain  de faire assassiner Chavez parce qu’il critiquait la politique étrangère de ce pays.

Peut-on alors s’étonner de ce que de nombreux noirs américains ayant été victimes sur le plan interne de cette hypocrisie, sous le regard indifférent et parfois  complice de nombreux leaders religieux américains blancs aient associé Jésus-Christ à ces méchants hommes puis l’aient rejeté pour  embrasser  la religion musulmane ? De grands leaders noirs tels qu’Elijah Mohammed, Malcom X, Louis Farrakhan ou Mohammed Ali alias Cassius Clay n’arrivaient pas à comprendre ce Dieu qui semblait en bons termes avec ceux qui les maltraitaient. Comment auraient-ils pu adorer, aimer et même seulement respecter un Dieu qui semble cautionner le racisme, la guerre, l’accaparement des richesses d’autres nations par la ruse ou la supériorité d’une race sur les autres ?

J’ai moi-même vécu ou entendu  des témoignages de racisme, luttes d’influence, intrigues pour de l’argent dans les églises. J’aurais éprouvé le même sentiment de rejet que les autres panafricanistes si je n’avais pas une expérience personnelle avec Jésus-Christ. Beaucoup de ceux qui se disent chrétiens ne le sont pas en réalité. En fait, très peu de gens le sont. Ces usurpateurs utilisent son nom pour leur gain personnel, pour un positionnement politique et social ou pour s’enrichir. Sur le plan global, l’Occident s’est accaparé la vertu de la foi chrétienne pour l’utiliser comme un vestige de sa culture, une preuve de sa supposée supériorité morale et une arme politique dans la manipulation des autres peuples. Il y a réellement de quoi être écœuré.

Cependant, il faut le signaler, il ya des pasteurs et autres hommes de Dieu sincères qui le servent vraiment. On reconnait un vrai disciple de Jésus-Christ et un serviteur de Dieu non par la beauté de son sermon. On reconnait un chrétien par les fruits de sa vie qui sont entre autres l’humilité, l’intégrité, la douceur, la droiture, la justice, la miséricorde, la poursuite de la paix (Job 31, Psaumes 15, Psaumes 24)) etc.  Evidemment même un chrétien peut pécher ponctuellement et c’est par la poursuite inlassable de ces valeurs nobles qu’on l’évalue. Cela suggère évidemment qu’Il y a de nombreuses personnes y compris des diacres, pasteurs et prêtres qui ne sont pas de véritables disciples de Jésus-Christ. Il ne suffit pas de proclamer être chrétien pour l’être. Et si Jésus venait au monde notre époque ce serait même l’establishment « chrétien », les leaders de l’église qui le livreraient aux grands de ce monde pour le mettre à mort.

PANAFRICANISTES CONTRE LES MAITRES DU MONDE

Dans son brillant article intitulé Afrique: Comment Briser les Chaines de la Domination Etrangère, Qui Contrôle l’Afrique ? Paul Daniel Bekima  nous révèle que les leaders politiques ne sont pas les véritables dirigeants de ce monde. Dans la hiérarchie des acteurs du monde politique qu’il donne, il place les chefs d’Etat en troisième position en dessous des exécutants et des banquiers internationaux tels que Rockefeller, Rothschild, Warburg, Goldman Sachs, qui sont les vrais maitres du monde.

Ces banquiers internationaux  ont un droit de propriété sur le dollar et l’Euro et contrôlent  les banques centrales de nombreux pays et par conséquent l’économie et l’infrastructure politique des pays occidentaux. Ils sont à l’origine des crises financières que secouent le monde tous les dix ou quinze ans à travers lesquelles ils exécutent leur sinistre agenda dans les pays occidentaux. Dans les pays du tiers-monde, ils l’exécutent en utilisant  le FMI, la Banque Mondiale et d’autres institutions financières qui s’accaparent les richesses des pays africains et les appauvrir. Appauvrir les peuples pour les soumettre est l’objectif.

Les Maitres du monde sont au sommet d’une autre pyramide, celle des sectes et des sociétés secrètes qui dans les coulisses et à travers des hommes de main dans l’appareil de l’Etat contrôlent les gouvernements occidentaux. C’est par exemple Amschel Rothschild, le fondateur de l’Empire Rothschild avec Adam Weishaupt et trois amis, ont créé l’ordre des Illuminatis, une secte sataniste élitiste, ayant pour ambition de prendre contrôle du monde en le soumettant à une seule autorité : Le Gouvernement mondial ou encore ce qu’on appelle le Nouvel Ordre Mondial.

C’est dans le cadre de ce programme que les pays occidentaux mènent des guerres de conquête contre les derniers pays indépendants tels que la Syrie, la Libye ou l’Iran et qu’ils essayent de s’accaparer complètement  les richesses des pays d’Afrique Centrale tentés par le partenariat avec la Chine avec l’aide de Boko Haram.

De nombreux hommes politiques occidentaux (Georges Bush, Henry Kissinger, David Cameron) en parlent maintenant librement et ont appelé cela le Nouvel Ordre Mondial qui est supposé améliorer les conditions des peuples. Des auteurs tels que David Ike, Alex Jones, Peter Joseph (The Zeitgeist Movie), ont évoqué ce Nouvel Ordre Mondial comme étant une dictature de l’Elite. La Bible en parle aussi mais en d’autres termes, comme étant le gouvernement de l’Antéchrist Apocalypse 13, Daniel 7, II Thessaloniciens 2). Le nom seul est suffisant  pour révéler que son agenda est contre Jésus-Christ. Et qui est donc Jésus-Christ, s’il n’est pas associé à la synagogue de Satan qui dirige le monde?

Avant d’y répondre établissons ici des vérités universelles. J’espère que vous allez les étudier avec un cœur humble et ouvert tout en gardant à l’esprit que  le fait que vous n’y croyez pas ne les invalide pas. Il y a de nombreuses personnes de tous bords qui les ont les ont acceptées après les avoir examinées.

LE MONDE SPIRITUEL CONTROLE LE MONDE PHYSIQUE

On ne peut comprendre le monde que nous vivons sans inclure la dimension spirituelle dans l’équation. Cet aspect spirituel stipule que tout ce qui existe a été créé par  un Dieu omnipotent, omniprésent et omniscient. Il faut moins de foi pour le croire que pour croire qu’un aussi complexe univers s’est mis tout seul en place que d’y voir l’œuvre consciente d’une intelligence supérieure. Ce Dieu tout puissant est aussi miséricordieux, compatissant et plein de bonté (Psaumes 103) et veut avoir des relations avec tous les êtres humains qu’il a créés et aime.

Il a d’abord  créé le monde spirituel composé d’anges et dans lequel il opère,  avant d’amener à existence le monde physique. Le monde spirituel est plus grand en puissance, en gloire et en majesté que le monde physique qui existe grâce au spirituel. En d’autres termes, le monde physique existe pour le plaisir et la gloire du monde spirituel. La terre n’est donc ni le centre de l’univers, ni celui de la création. Elle est là pour servir le monde des esprits.

Dieu créa tous les êtres, humains et spirituels avec le libre arbitre c’est-à-dire la faculté et liberté de faire des choix et de prendre des décisions. C’est ainsi que Lucifer, l’un des  anges que Dieu a créés, probablement le plus élevé de tous et d’une très grande beauté  voulut être adoré comme Dieu et se rebella contre celui-ci. Dans sa rébellion il  entraina avec lui le tiers des anges qui furent chassés du ciel avec lui. Il devint alors Satan c’est-à-dire l’adversaire et les anges déchus, des démons (Esaie 14 :12-15, Ezekiel 28 : 12-19, Apocalypse 12 : 19).

C’est ce conflit commencé au ciel avant même la création de l’homme qui a été transféré sur notre planète sous forme de conflit. Comme avec les anges, Satan veut être glorifié par les hommes aux dépends de Dieu. C’est cela l’essence même du conflit entre le bien et le mal. Ce conflit dont l’enjeu immédiat est la conquête du cœur de l’homme est  essentiellement une affaire de gloire. La vie sur terre et tous les événements qui y prennent place sont donc la manifestation d’un conflit entre deux royaumes spirituels.

C’est dans le cadre de ce conflit que Satan s’est constitué un vaste réseau de sociétés sécrètes du genre Rose-Croix, franc-maçonnerie, la commission Trilatérale, le Bilderberg Group, les Skulls and Bones (auquel appartiennent Georges W. Bush et l’actuel Secrétaire d’Etat John Kerry) composées d’individus qui acceptent de le louer comme leur dieu en échange des biens de ce monde. Les responsables politiques ne sont pour la plupart que des personnages sans réel pouvoir, des jouets dans les mains de Satan. C’est donc sa philosophie qui les inspire à fonder leurs actions sur la tromperie (dire le contraire de ce que l’on pense), la division (pour mieux régner) et la destruction (les guerres et crises économiques pour créer un nouvel ordre de choses).

Ces sociétés sataniques prennent des formes différentes selon les cultures. En Afrique elles apparaissent sous la forme de certaines de nos coutumes entretenues par des sorciers et autres  gardiens de la coutume, en Asie, c’est souvent sous forme d’idoles  alors qu’en Occident on parle de sectes ésotériques.  Par conséquent, le recours prôné par certains panafricanistes à la sorcellerie africaine pour combattre la magie des blancs équivaut simplement à utiliser Satan pour combattre Satan. Or comme Jésus l’a dit Satan ne combat pas son propre royaume.

Les évènements du monde physique sont donc la manifestation des enjeux d’un conflit spirituel. Ils sont déterminés par ce qui s’est décidé dans le monde spirituel. Pour le dire autrement,  le monde spirituel détermine ce qui se passe sur terre. Les événements sur terre ne sont que l’expression des décrets pris dans le monde spirituel. Ainsi, pour vraiment influencer ce qui se passe sur terre il faut se connecter au monde des esprits. C’est ce qu’ont compris ceux qui dirigent ce monde et la raison pour laquelle ils se connectent aux puissances démoniaques à travers leurs sectes. C’est aussi pour cela qu’il est difficile d’atteindre un certain niveau d’influence dans ce monde sans une affiliation spirituelle qui peut être satanique ou divine.

JESUS-CHRIST CONTRE LES MAITRES DU MONDE

Le premier homme que  Dieu créa pour manifester son amour à la création est Adam  qu’il mit dans un environnement parfait avec des instructions précises. Comme nous le savons, Adam pèche et tombe sous la loi de Dieu qui stipule que le salaire du péché est la mort. Adam meurt donc spirituellement d’abord, physiquement ensuite et cède l’autorité que Dieu lui avait donnée sur terre à Satan. En péchant contre Dieu, Adam qui est innocent et sans péché acquiert la nature pècheresse  dont  héritent tous ses descendants que nous sommes. Ce péché sépare aussi l’homme de Dieu.

La séparation d’avec l’homme ne plait pas  à Dieu et il décide d’y remédier en trouvant un substitut pour payer les péchés commis par l’humanité. Comme le salaire du péché c’est la mort, il est évident qu’une personne ayant péché, (et toute l’humanité en est teintée) ne peut payer pour les autres. Il trouve donc en la personne de Jésus, son Fils éternel, sans péché, le substitut parfait. Jésus vient donc mourir  pour nos péchés. Sa mort réconcilie l’humanité à Dieu et nous donne à nouveau accès à sa puissance. Mais ce pouvoir n’est est accessible et ne  peut être activé que dans la vie de ceux qui se soumettent à l’autorité de Jésus. Une fois qu’on accepte Jésus on devient bien plus puissant que les rosicruciens ou francmacons.

La franc-maçonnerie et la Rose-Croix ne sont  donc pas similaires au christianisme. En fait, ce sont des forces spirituelles opposées et en conflit. Alors que les premiers tirent leur puissance des démons, les chrétiens tirent la leur de Dieu. Ces sectes travaillent selon un agenda satanique alors que Jésus est venu racheter les hommes pour Dieu et établir le royaume divin.

J’ai essayé d’expliquer ici de façon simplifiée des concepts qui en réalité ne peuvent être assimilés par une démonstration intellectuelle.  Je ne m’attends par conséquent pas à ce que tous acceptent ces choses qui sont d’une autre sphère, sans un exercice préalable qui consiste à activer leur esprit. En tant qu’êtres humains, nous sommes esprit, âme et corps et ce n’est qu’en activant votre partie spirituelle que ces choses auront un sens.

 LES PANAFRICANISTES ONT BESOIN DE JESUS.

Si Jésus devait apparaitre dans le monde aujourd’hui, il serait mis à mort par ces leaders religieux, ces hommes politiques et cette clique de personnes et d’institutions qui se disent aujourd’hui chrétiens, les mêmes que les panafricanistes combattent.

La vérité c’est que Jésus et les panafricanistes sont du même côté. Jésus a choisi à dessein de venir sur terre,  pauvre afin de s’identifier aux plus pauvres, faibles et vulnérables. Tous ses disciples et la plupart de ceux qui l’ont suivi sont parmi ceux que l’on méprise (I Corinthiens I : 25-29).

Maintenant soyons pratiques : Pourquoi Jésus nous aiderait-il-t-il dans le combat pour la libération et l’émancipation de l’Afrique ? Voici ce qu’il dit  d’un autre aspect de sa mission dans Luc 4 :18-19 :

 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,

19 Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur.

Un leader africain membre des sociétés sataniques ne peut donc pas changer grand-chose parce que déjà soumis à la hiérarchie satanique. Ceux qui n’en font pas partie ne peuvent combattre tous seuls le système. Il est difficile de gagner ce combat d’une position de neutralité spirituelle, sans appartenir à l’un des 2 royaumes. C’est la raison pour laquelle de nombreux leaders africains neutres ont échoué dans leur tentative d’émanciper leurs pays. Comment auraient-ils pu en effet gagner avec leurs faibles moyens matériels contre un système non seulement militairement, financièrement et politiquement puissant,  mais qui de surcroit s’appuie sur des puissances spirituelles? La coalition internationale constituée contre le président Laurent Gbagbo qui n’était pas membre de sectes selon François Mattei (Pour la Vérité et la Justice) et impliquant des organisations internationales telles que l’ONU, le FMI ou la Banque Mondiale est une bonne illustration de la façon dont ils détruisent ceux qui s’opposent à  eux.  Le leader africain qui veut s’assurer la victoire doit faire allégeance au royaume de Dieu, supérieur en force et en puissance et en devenir un servant. La politique est d’abord un combat spirituel et tout leader africain qui essaye de changer les conditions de son peuple doit se considérer ennemi du système mondial contrôlé par les serviteurs de Satan.

Comment l’allégeance au royaume de Dieu renverse-t-il le rapport de forces sur le terrain ? Les choses que Dieu est capable de changer sont tellement nombreuses et diverses que je ne veux pas me donner la prétention de pouvoir les énumérer. Commençons déjà par dire qu’il est capable de créer de nouveaux évènements, changer  des circonstances sur le plan international ou alors l’atmosphère politique intérieure d’un pays, faire tomber certains leaders, en élever d’autres pour faire accomplir sa volonté. Même si Dieu a conféré à Satan une certaine influence sur terre, il reste souverain sur toutes choses.

Maintenant que le système mondial semble avoir décidé de se débarrasser du président Biya, comme il l’a fait avec de Laurent Gbagbo, il serait temps qu’il choisisse quel royaume il veut servir. Si toute la machine ne se montre pas encore ouvertement, c’est parce qu’il tient encore fermement les rênes du pouvoir. Mais sa situation qui pourrait ressembler à celle du roi Ezéchias (Esaïe 36 et 37) devrait l’encourager à faire allégeance au royaume de Dieu qui seul pourra vraiment le protéger pendant et après l’exercice du pouvoir et lui assurer la victoire, s’il ne l’a pas encore fait. C’est vrai qu’il peut faire des alliances avec d’autres puissances pour résister, mais à quel prix ? Il suffit de voir celui que paye la Syrie pour savoir qu’il peut être très élevé. En plus, si tous les pays prédateurs et ses adversaires intérieurs veulent sa tête avec la même hargne que la France, ils ne lâcheront pas prise jusqu’à ce qu’il ait épuisé toutes ses ressources. Jésus est la solution.

Ne jugez donc plus Jésus-Christ sur la base de ce qu’on dit de lui ou des mauvaises choses que les gens font en son nom. Essayez de le connaitre personnellement et vous vous rendrez compte qu’il est l’espoir de l’Afrique

Atangana Mebah Dorien pour le Sphinx Hebdo.

Note de l’éditeur : Les vues de l’auteur de cet article ne sont pas nécessairement celles du journal.