Nous savons qu’il y avait deux avions-AWACS qui surveillaient électroniquement toute la zone.
Nous savons que les boites noires ont été retrouvées par les ”rebelles” du Donbass qui les ont mises à disposition.
Nous savons qu’il existe un enregistrement des conversations entre l’équipage et la tour de contrôle de Dnepropetrovsk (mais leur contenu n’a pas été divulgué).
Nous avons découvert qu’un directoire de quatre pays (la Belgique, la Hollande, l’Australie et l’Ukraine) a le monopole de l’information [sur cette enquête] et qu’il peut interdire la publication [des conclusions].
Mais voilà le dernier canular organisé, repris immédiatement par tous les journaux télévisés aujourd’hui, et demain par toute la presse. Un cas d’école. Tous les grands médias taisent l’évidence, à savoir, que les Occidentaux ont les informations, mais de les diffusent pas. Ils valident immédiatement les soi-disant ”indiscrétions” d’un service secret qui n’est rien d’autre qu’une succursale de la CIA. Tout cela au moment où justement en Allemagne, le best-seller le plus vendu est un livre d’un journaliste sur le [scandale] des médias à la solde de la CIA.
Les assassins se couvrent mutuellement. Les journalistes italiens [et français – NdT], ceux qui sont de mèche, sont complices de ces assassins.
Giulietto Chiesa | 20 octobre 2014 – Megachip
Traduction IlFattoQuotidiano.fr
Source: Il fatto quotidiano.fr