Les faits et les déclarations des militaires israéliens à l’époque indiquent que les attaques étaient « une punition collective infligée aux habitants de Gaza » destinée à détruire leurs biens, a précisé M. Luther. La guerre a fait près de 2 200 morts palestiniens, en majorité des civils, selon les secours palestiniens. Côté israélien, 67 soldats et six civils ont été tués. « Les crimes de guerre doivent être examinés de manière indépendante et impartiale et les responsables devraient être jugés dans le cadre d’un procès équitable », a-t-il dit. Les autorités israéliennes n’ont pas réagi dans l’immédiat à ces accusations.
Amnesty International a demandé à ce que des groupes de défense des droits de l’homme aient le droit d’entrer à Gaza, ainsi qu’à ce qu’une commission des Nations unies (ONU) soit autorisée à « enquêter sans entraves ». Israël a refusé de coopérer avec cette commission d’enquête en raison d’une « hostilité obsessionnelle contre Israël », d’après un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. L’armée israélienne a ouvert une série d’enquêtes criminelles internes sur de possibles bavures commises par ses soldats lors de la guerre dans la bande de Gaza, notamment sur le bombardement d’une école de l’ONU servant de refuge aux Gazaouis (15 morts) ainsi que sur le bombardement sur une plage qui a coûté la vie à quatre enfants. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a pour sa part créé une commission chargée d’enquêter sur « toutes les violations de la loi humanitaire internationale » dans les Territoires palestiniens, en particulier à Gaza occupée pendant la guerre.
Pendant l’opération, menée du 8 juillet au 26 août et destinée à neutraliser les capacités militaires du Hamas selon Israël, le centre commercial municipal de Rafah, qui abritait des magasins, une clinique médicale et des bureaux, et fournissait les moyens de subsistance à des centaines de familles, a notamment été détruit, a indiqué Amnesty. Selon les autorités israéliennes, l’un des immeubles détruits abritait un centre de commandement du Hamas et un autre des « équipements liés à des militants palestiniens », a indiqué Amnesty, estimant que l’armée devait toutefois « avoir recours à des méthodes qui minimisent les dommages causés aux civils et à leurs biens ». Les habitants avaient été prévenus peu avant les attaques, mais n’avaient pas eu le temps de sauver leurs effets personnels, a ajouté l’organisation.
(09-12-2014 – Avec les agences de presse)
« Non au terrorisme d’État d’Israël » :
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