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19 avril 2024

Le petit journal de JMV



Ukraine : l’équipe footeuse du président Porochenko

6 décembre 2014

http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelvernochet/ukraine-lequipe-footeuse-du-president-porochenko,143890

Danone et PepsiC° critiqués en Russie
Le Monde.fr avec AFP | 02.12.2014

http://mobile.lemonde.fr/economie/article/2014/12/02/danone-et-pepsico-dans-le-collimateur-de-moscou_4532647_3234.html

Danone mais aussi PepsiCo ont subi le feu des critiques en Russie. L’attaque est d’autant plus violente qu’elle semble inattendue. Elle a été lancée, vendredi 28 novembre, par le ministre de l’Agriculture russe Nikolai Fedorov. En visite dans une laiterie de la ville de Omsk en Sibérie, il s’en est pris à la qualité des produits laitiers fabriqués par des« multinationales ». Ils « achètent du lait bon marché, ajoutent de l’huile de palme et le transforment en’produits laitiers’, nous trompant tous », a-t-il déclaré. Il a également demandé aux gouverneurs régionaux de surveiller    ces industriels et de « ne pas les laisser écrémer la matière première bon marché produite par nos pauvres paysans ».

Sans les nommer, le ministre pointait du doigt les deux grands acteurs étrangers présents sur le marché laitier russe, en l’occurrence Danone et PepsiCo. L’américain a acheté en 2010, pour 5,4 milliards de dollars, la société russe Wimm Bill Dann présente dans les produits laitiers, les jus de fruit et l’alimentation infantile. De son côté, Danone  a pris le contrôle du russe Unimilk pour 1,5 milliard d’euros, également en 2010. La Russie est ainsi devenue le premier marché pour le groupe français.

CALMER LE JEU

L’enjeu est donc d’importance pour Danone. Sa filiale russe a immédiatement réagi en publiant un communiqué sur son site Internet    samedi 29 novembre, en se disant « offensée » par les déclarations du ministre. Elle a demandé « une rétractation publique de ses fausses informations qui (la) calomnient ». Danone a précisé qu’il n’avait qu’un produit avec des huiles végétales, fabriqué par un tiers, et qui ne représentait que 0,4 % de ses ventes.

De son côté, PepsiCo a souligné dans un communiqué qu’il « produisait une vaste gamme de produits laitiers de qualité en Russie, en utilisant du lait provenant de fermiers de tout le pays » et que ses « produits et pratiques étaient conformes à la législation russe ».

Mardi 2 décembre, l’heure semblait à une volonté commune de calmer le jeu. L’agence russe Interfax a publié dans l’après-midi, une dépêche où le ministre de l’agriculture déclare: « Le ministère de l’Agriculture, non seulement, accueille favorablement les investissements des multinationales dans l’industrie laitière, mais leur apporte un soutien d’état y compris financier, comparable à celui accordé aux entreprises  agricoles russes ».

Affaire close ? Une autre multinationale avait, elle, subit une attaque en règle des autorités russes. L’américain McDonald’s a dû fermer, cette année, son principal restaurant dans la capitale russe pendant près de trois mois. Officiellement pour des inspections suite à des suspicions de violations de règles sanitaires.

Ces attaques et la promotion du « Made  in Russia » interviennent en plein bras de fer entre l’Europe , les Etats-Unis et Moscou. Les premiers, qui accusent la Russie de soutenir les séparatistes ukrainiens, ont prononcé des sanctions économiques contre la Russie. En réponse, début août, Moscou a décidé un embargo sur les produits agroalimentaires, dont les produits laitiers.


Isaac Carasso a été l’un des promoteurs et parrains du régime Jeunes Turcs, lequel a perpétré le génocide des Arméniens en 1915/1916

Danone est une entreprise française, leader mondial des produits laitiers frais. Elle est issue en 1973 de la fusion entre Danone-Gervais (fusion datant, elle, de 1967) et le groupe français Boussois-Souchon-Neuvesel (connu sous le sigle BSN et issu, à son tour, en 1966, de la fusion des glaces de Boussois et de la verrerie Souchon-Neuvesel). En 1994 il a été décidé de donner au groupe ainsi formé en 1973 le nom de sa marque de produits frais : Danone. Le groupe agroalimentaire français ainsi dénommé a été donc créé à la suite de toutes ces fusions successives, mais à l’origine Danone était une entreprise espagnole créée à Barcelone en 1919 par Isaac Carasso, un Juif de Salonique d’origine espagnole. Salonique fit partie de l’Empire ottoman jusqu’en 1912, année où la ville est rattachée à la Grèce, et Carasso la quitte pour Barcelone. À Salonique (de nos jours Thessalonique) les yaourts étaient et sont encore populaires, et Carasso décide de les introduire en Espagne lorsqu’il s’installe à Barcelone en 1913. En 1929 Daniel Carasso, fils d’Isaac, crée à Paris la filiale française de Danone et lance en France les produits de la société de son père.

American, Georgian & Lithuanian get key jobs in Ukraine’s new govt
December 02

<http://rt.com/news/210883-ukraine-foreigners-government-poroshenko/>

The natives of the US, Georgia and Lithuania were hastily granted Ukrainian citizenship in order to become key ministers in the new government of Ukraine, which was approved by the country’s parliament on Tuesday.

President Poroshenko has also announced he will sign a decree to grant citizenship to foreigners fighting on Kiev’s side in the east of the country.
Natalie Jaresko of the US, who currently heads the Kiev-based Horizon Capital investment fund, will take reigns at the Ukrainian Finance Ministry.
In 1992-1995, Jaresko served as the first Chief of the Economic Section of the US Embassy in Ukraine.

Before that she occupied several economic positions in the US State Department, according to Horizon Capital website.
The position of health minister went to Aleksandr Kvitashvili, who occupied a similar post in the Georgian government in 2009-2012.
« Ukraine spends 8 per cent of its GDP on healthcare, but half of this money is being plundered. Aleksandr Kvitashvili must implement radical reforms as he has no ties with the Ukrainian pharmaceutical mafia,” Ukrainian PM, Arseny Yatsenuk, said as he presented the new minister to the deputies…/…
Obama a-t-il encore une politique militaire ?

Thierry Meyssan 1er déc. 2014

Thierry Meyssan, qui avait été le premier à annoncer la possible nomination de Chuck Hagel au département de la Défense, s’interroge sur les raisons de son renvoi. Elles ne sont pas pour lui à rechercher dans les actes du secrétaire, mais dans le changement de politique du président. Au demeurant, observe-t-il, Washington n’a plus de politique précise et l’administration Obama mène des actions dangereusement contradictoires.

http://www.voltairenet.org/article186084.html

Russian navy demonstrates the effectiveness of their anti ship missiles in a combat simulation against the United States Navy !!?

En virtuel c’est toujours bonnard !

 28 nov. 2014

https://www.youtube.com/watch?v=PkyDysxPSlw

La « kacha », baromètre de la crise économique et du moral des Russes

MOSCOU, 3 déc 2014 (AFP) – C’est un symbole de la vie quotidienne des Russes, un baromètre de leur moral et de leurs peurs économiques: le prix de la « kacha », ce gruau de sarrasin chéri des Russes, est scruté comme la pythie d’un pays qui marche vers la récession.

Frappée de plein fouet par les sanctions économiques décrétées par les Occidentaux en réponse au rôle joué par Moscou dans la crise ukrainienne et par la chute des prix du pétrole, la Russie vit au rythme d’une inflation galopante et de l’effondrement du rouble.

Conséquence directe pour les Russes : la hausse des prix, notamment des biens de consommation. Mais si la hausse du prix du poulet provoque des soupirs et que celle des charges locatives déclenche un début de colère, le doublement du prix de la « kacha » les fait paniquer.

La kacha « n’est pas simplement un produit, c’est une idée nationale », résumait récemment dans un éditorial le très sérieux quotidien économique Vedomosti.

Initialement cultivée en Russie par des moines byzantins, la kacha est plus qu’un plat traditionnel. Cette bouillie de sarrasin, qui peut se manger à tous les repas, est depuis l’époque soviétique un révélateur de la santé économique des foyers. Un peu comme le pain pour les Français.

Elle est partout: écoles, hôpitaux, casernes, prisons et même l’aide humanitaire envoyée par la Russie dans l’est de l’Ukraine proposent de la kacha.

– Stocker au cas où –

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Mais cette année, alors que le pays commençait à chercher les signes négatifs des sanctions économiques occidentales et les premiers effets de l’embargo sur les produits alimentaires européens ordonné par Vladimir Poutine, c’est vers la région de l’Altaï, dans le sud de la Sibérie, que les regards se sont tournés.

L’Altaï produit en effet le sarrasin. Et cette année, la récolte est faible, 500.000 hectares de semences de sarrasin ayant péri à cause d’une sécheresse inhabituelle.

La récolte, généralement supérieure à 700.000 tonnes par an, est ainsi officiellement inférieure à 600.000 tonnes. Cette baisse, en soi, n’aurait pas dû être une catastrophe, mais la symbolique a joué à tout va.

Dans certaines régions, l’annonce a ainsi fait doubler en 4 mois le prix d’achat du sarrasin, provoquant parfois un vent de panique chez des consommateurs.

Les rayons de kacha de plusieurs magasins en Altaï, à Perm et Kirov (Oural), au Tatarstan et dans la république voisine de Bachkortostan (Volga), ou à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), ont été pris d’assaut.

« Les téléspectateurs de Moscou voient un reportage sur la crise de la kacha à Penza », à 600 km au sud-est de Moscou, et « ils épuisent en seulement quatre jours le stock de sarrasin suffisant pour deux mois », constatait ainsi fin novembre le quotidien populaire Moskovski Komsomolets.

A Saint-Pétersbourg une chaîne de magasins a limité à 5 paquets par personne l’achat de sarrasin.

« Les gens stockent la kacha qui se conserve bien parce qu’ils ne savent pas à quoi s’attendre avec les sanctions », résume Galina, une vendeuse d’un marché de Saint-Pétersbourg.

« En bons anciens Soviétiques, les Russes ont l’habitude des crises de kacha », note l’analyste Alexeï Makarkine du Centre des technologies politiques, qui évoque la dernière panique en date en 2010, également provoquée par une sècheresse.

Mais cette fois-ci, « il n’est pas question d’une vraie pénurie de kacha », insiste l’expert Dmitri Rylko de l’Institut des études du marché agricole.

« La kacha fait partie des produits sacrés pour les Russes et disparaît à l’apparition des premiers signes de crise », rappelle-t-il.

Cette « hystérie » témoigne des craintes liées à la crise économique et à l’avenir dans les couches populaires, estime l’hebdomadaire Dengui.

Car au fond, il n’y avait pas au départ de réel motif d’inquiétude. « C’est la demande excessive qui a créé » la crise de la kacha, résume un haut responsable de l’Agence sanitaire russe (Rosselkhoznadsor), Alexeï Alexeïenko.

Près d’un tiers des Russes ont ainsi reconnu avoir fait leur stock de kacha ces dernières semaines, selon un sondage effectué fin novembre par le Centre Levada.
En exclusivité, des extraits de l’entretien accordé par le président syrien Bachar El-Assad à Paris Match, le samedi 28 novembre, dans la capitale syrienne.

Les coulisses de l’interview
https://www.youtube.com/watch?v=zZSU5wBsS-w

Estimez-vous que les frappes de la coalition vous aident ?

Bachar El-Assad: On ne peut pas mettre fin au terrorisme par des frappes aériennes. Des forces terrestres qui connaissent la géographie et agissent en même temps sont indispensables. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas eu de résultats réels après deux mois des campagnes menées par la coalition. Ce n’est donc pas vrai que les frappes de la coalition nous aident. Elles nous auraient certainement aidés si elles étaient sérieuses et efficaces. C’est nous qui menons les combats terrestres contre Daech, et nous n’avons constaté aucun changement, surtout que la Turquie apporte toujours un soutien direct dans ces régions.
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A gauche, le président Bachar el-Assad et l’envoyé spécial de Paris Match à Damas, Régis Le Sommier. © Paris Match

Est-ce que vous avez peur de mourir de la même façon que Saddam Hussein ou que Kadhafi ?
Bachar El-Assad: Le capitaine ne pense pas à la mort, ni à la vie, il pense à sauver son navire. S’il fait naufrage, tout le monde mourra. Il faut donc mieux tout faire pour sauver son pays. Mais je voudrais souligner une chose importante. Mon but n’est pas de rester président, ni avant, ni pendant, ni après la crise. Mais quoiqu’il arrive, nous autres Syriens, n’accepterons jamais que notre pays devienne un jouet entre les mains de l’Occident. C’est un principe fondamental pour nous.

François Hollande continue de vous considérer comme un adversaire, est-ce que vous pensez qu’à un moment le contact pourra être renoué ?

Bachar El-Assad:Ce n’est pas une question de relations personnelles. D’ailleurs je ne le connais même pas. Il s’agit de relations entre Etats et institutions, et dans l’intérêt des deux peuples. Nous traiterons avec tout responsable ou gouvernement français dans l’intérêt commun. Mais l’administration actuelle oeuvre à l’encontre des intérêts de notre peuple et de ceux du peuple français. Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival d’Hollande. Je pense que c’est plutôt Daech qui est son rival, puisque leurs cotes de popularité sont très proches.

Voir… Le président al-Assad au magazine Paris Match : Les Syriens n’accepteront jamais que leur pays devienne un jouet entre les mains de l’Occident

De : Roger AKL from Florida
Objet : Le président al-Assad au magazine Paris Match et fete de saint Jean de Damas aussi Tresorier du Calife omeyyade (fin 7-debut 8eme siecle)

Aujourd’hui, jeudi 4 decembre, au moment ou l’Eglise fete saint Jean Damascene, docteur de l’Eglise, qui fut Tresorier du Calife omeyyade avant de la quitter pour devenir moine a l’age de cinquante ans, je lis l’interview que le President Bachar el Assad a donnee a Paris Match. Cela me fait penser a:

1 – Tous ces imbeciles idiots qui confondent l’islam avec le wahhabisme et les terroristes du Califat islamique d’aujourd’hui. Ce qui est contredit par l’Histoire et, aujourd’hui par l’exemple qu’un saint et docteur de l’Eglise, qui non seulement etait le tresorier du calife a la fin du 7eme siecle, mais a pu le quitter impunement en lui disant qu’il lui preferait le Christ. Cela est d’ailleurs arrive a DAMAS, attaquee aujourd’hui par les suppots wahhabites de l’Occdident, qu’ils soient turcs ou petroliers.

2 – Le fait qu’un media comme Paris Match ait decide d’interviewer le President Assad montre tres bien, apres une campagne terroriste, politique, financiere et mediatique contre lui, et contre le Liban et tout ce qui veut etre independant dans le monde arabe, que la roue strategique est en train de tourner en faveur des pays de la resistance a l’asservissement israelo-otanesque.

Lisez plutot les reponses du President Assad et savourez-en l’ironie, si vous pouvez le faire en pensant aux betises criminelles de ceux qui nous gouvernent.

Roger Akl

jeudi 4 décembre 2014 – texte intégral de l’entretien

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5349

Chaine allemande DW : L’Etat islamique est approvisionné depuis la Turquie, membre de l’OTAN

La chaine allemande Deutsche Welle (DW) a publié un reportage vidéo d’une importance capitale ; c’est sans doute le premier grand média occidental à admettre que ce qu’on appelle l’EIIL (ou ISIS, ou encore Islamic State) est alimenté, non pas par le marché noir du pétrole, ou par les prises d’otage avec rançons, mais par des approvisionnements et du matériel pour plusieurs milliards de dollars, transportés quotidiennement par camion jusqu’en Syrie à travers la frontière avec la Turquie, pays membre de l’OTAN.

Le reportage qui s’intitule ‘IS’ supply channels through Turkey ( » Les circuits d’approvisionnement de l’EIIL viennent de Turquie ») confirme ce qui avait été rapporté par plusieurs analystes politiques dès 2011, à savoir que la Turquie, bien que membre de l’OTAN, permet le passage d’énormes quantités de fournitures, d’armes et de combattants à travers sa frontière avec la Syrie à destination des positions tenues par l’EIIL.

Dans une scène surréaliste du reportage de DW, on voit des terroristes anti-syriens traverser tranquillement la frontière et une fois arrivés de l’autre côté, être abattus par des combattants kurdes.

Les habitants et les commerçants locaux interviewés par DW admettent que le commerce qu’ils exerçaient avec la Syrie s’est interrompu dès le début du conflit et que les camions de marchandise qui traversent la frontière proviennent de « l’ouest de la Turquie. » Le reportage de DW ne s’attarde pas sur ce que signifie l’expression « ouest de la Turquie », mais cela désigne visiblement Ankara, les différents ports utilisés par l’OTAN, et bien évidemment la base aérienne de l’OTAN à Incirlik.

Bien que le reportage de DW affirme que personne ne sait vraiment qui est derrière toutes ces expéditions, on n’y apprend néanmoins que le gouvernement turc d’Ankara nie l’existence même de ces convois de camions filmés par les reporters allemands. Il est cependant certain que la Turquie, non seulement est au courant, mais qu’elle en est directement complice, de même que l’OTAN, laquelle fait semblant de vouloir combattre l’EIIL, mais n’est pas parvenue jusqu’à maintenant à dénoncer et à éradiquer les sponsors internationaux de l’EIIL, et chose plus importante, l’OTAN a refusé de couper purement et simplement les lignes d’approvisionnement de l’EIIL – ce qui constitue pourtant l’un des principes de base de toute stratégie militaire.

Depuis le début, derrière la menace de l’EIIL, l’OTAN

Comme expliqué depuis 2007, les USA et leurs complices dans la région ont comploté pour utiliser al-Qaïda et d’autres groupes armés extrémistes dans le but de réorganiser la carte de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Le célèbre journaliste lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh écrivait dans son article de 2007 intitulé “The Redirection : Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism ?” :

« Pour affaiblir l’Iran qui est majoritairement chiite, le gouvernement Bush a décidé de revoir ses priorités au Moyen-Orient. Au Liban, le gouvernement a coopéré avec l’Arabie Saoudite – qui est sunnite – dans le cadre d’opérations clandestines destinées à affaiblir le Hezbollah, l’organisation chiite soutenue par l’Iran. Les États-Unis ont aussi pris part à des opérations clandestines visant l’Iran et son alliée la Syrie. Un des effets de ces activités a été le développement de groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l’Islam, sont hostiles aux États-Unis, et sont proches d’al-Qaïda. »

Bien sûr, le terme « groupes extrémistes » qui « épousent une vision militante de l’Islam » et « sont proches d’al-Qaïda », désigne clairement l’État islamique. L’EIIL constitue la force expéditionnaire de mercenaires de l’OTAN, dévastant par procuration les ennemis de cette dernière depuis la Libye en Afrique du Nord, jusqu’au Liban et à la Syrie, en passant par l’Irak et même aux frontières de l’Iran. Son approvisionnement apparemment inépuisable en argent, en armement et en combattants ne peut s’expliquer que par l’aide de plusieurs pays étrangers et par l’existence de territoires refuges que l’OTAN protège du feu de ses ennemis que sont la Syrie, le Hezbollah, l’Iran et l’Irak. Le reportage de la chaine allemande DW met bien en évidence la façon dont les terroristes de l’ISIS s’échappent régulièrement de Syrie et trouvent refuge en Turquie.

L’un des principaux objectifs de l’OTAN dès 2012 fut d’utiliser tous les prétextes possibles pour étendre ces territoires refuges, ou « zones tampons » à l’intérieur de la Syrie elle-même, en les faisant protéger par les forces militaires de l’OTAN, et depuis lesquelles les « rebelles » pourraient opérer. S’ils y étaient parvenus, les équipes de caméraman de DW auraient probablement filmé ces mêmes convois de camions, mais cette fois traversant les villes d’Idlib ou d’Alep, et non le long de la frontière avec la Syrie.

Le complot des États-Unis et de leurs alliés visant à créer une force mercenaire sectaire alignée sur al-Qaïda ayant été mis en évidence, tout comme le fait que les soi-disant « rebelles modérés » que les US ont officiellement soutenus en Syrie ne sont rien d’autre que des extrémistes sectaires, le reportage de DW filmant les convois d’approvisionnement en provenance de la Turquie vient confirmer, si besoin était, que la menace posée par l’EIIL vis-à-vis de l’OTAN provient de l’OTAN elle-même. Cela lève le voile sur une politique étrangère si incroyablement insidieuse que l’on a du mal à y croire, même après la diffusion par de grands médias comme DW d’images montrant que les voies d’approvisionnement de l’EIIL proviennent de territoires contrôlés par l’OTAN.

Vers une 3ème guerre d’Irak ?

Gilles Munier “Je crains ensuite un conflit de grande ampleur entre sunnites et chiites

7 Décembre 2014

« Les Yézidis, Ceux qu’on appelait les Adorateurs du Diable », par Joachim Menant / G. Munier – Ed. Erick Bonnier <http://www.erickbonnier-editions.com/essais/les-y%C3%A9zidis-ceux-qu-on-appelait-les-adorateurs-du-diable/>

http://www.france-irak-actualite.com/2014/12/vers-une-3eme-guerre-d-irak.html

7 Jours : La situation dans cette partie du monde empire d’année en année. Apercevra-t-on un jour « une lueur au bout du tunnel » ?

Gilles Munier : L’expression a été utilisée par Jacques Chirac qui a dit aussi à propos de la dernière guerre d’Irak que George W. Bush avait « ouvert la boîte de Pandore ». On paye aujourd’hui le découpage du Proche-Orient par la France et de la Grande-Bretagne après la 1ère Guerre mondiale sans considération pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Les administrations Bush et Obama tentent de faire pareil, provoquant un chaos sanglant et destructeur dont les générations à venir auront du mal à se dépêtrer. Un climat de guerre de religions prévaut de plus en plus dans cette région. Israël a commencé en se déclarant « Etat juif ». Le nouvel Etat dit islamique est en voie de constitution à cheval sur l’Irak et la Syrie. On se dirige vers une nouvelle guerre du Golfe, et ce ne sera malheureusement pas la dernière. Je crains ensuite un conflit de grande ampleur entre sunnites et chiites. Une invitation à participer à une conférence à Téhéran est tombée à pic pour avoir un aperçu de la situation sur place.
 

Madame Le Pen slalome à propos de la reconnaissance de l’État palestinien

Elle voudrait une reconnaissance réciproque, certes mais il semble bien que l’état Hébreu est déjà reconnu par le monde entier depuis sa création… et puis comment, pour les Palestiniens reconnaître un État cannibale (colonies) dont nul ne connaît les frontières : Isrl un État sans frontières (ni Constitution)

Marine Le Pen, la Palestine et «l’électorat juif»

https://www.youtube.com/watch?v=PHP0BzNOsQU#t=115

 3 déc. 2014
http://panamza.com/9540

L’Union bruxelloise sous la houlette des Etats-Unis, c’est la fin planifiée, programmée de la France d’ores et déjà soumise à un régime de souveraineté limitée

Opinion de Guillaume Berlat

« En politique, le plus grand crime est d’avoir des ambitions plus hautes que ses capacités » (Napoléon). Divulguée par le site Médiapart, la lettre adressée, en anglais, le 24 octobre 2014 par le commissaire européen aux affaires économiques, Jyrki Katainen, au ministre des Finances, Michel Sapin, fait l’effet d’une bombe. Prise en flagrant délit de déficit excessif, la France est sommée par la Commission européenne d’expliquer comment elle « prévoit de se conformer à ses obligations de politique budgétaire en 2015, conformément au pacte de stabilité et de croissance ». Cette missive intervient dans un contexte où « le mot ‘réduction de dettes’ devient familier. Longtemps demeuré dans le registre pornographique, il fait son entrée au catéchisme » (Michel Camdessus). La France est « l’homme malade de l’Europe », un « pays déficitaire récidiviste », le « cancre de la zone euro » pour 2016. L’aval de son budget 2015 sous forme d’ultime avertissement n’écarte pas les risques de déclassement.

La France, « l’homme malade de l’Europe ».

Les gouvernements se succèdent, les politiques ne changent pas. « Depuis dix ans, La France, comme tous les pays de l’Europe latine, s’est laissée aller au dévergondage budgétaire, c’est-à-dire à l’abandon de toute discipline en matière de comptes publics » (Valéry Giscard d’Estaing, 25 octobre 2014). Notre pays ne cesse de souscrire à des engagements précis en termes de discipline budgétaire qu’il ne peut ou veut pas respecter. Ainsi, il réclame des délais supplémentaires pour parvenir à l’engagement d’un retour du déficit public sous la barre des 3%. « Tournons-nous vers le passé ; ce sera un progrès » (Giuseppe Verdi). Que nous-dit-il ? La France adhère fin 2012 au pacte de stabilité et de croissance dont la Commission a la responsabilité de juger de la conformité des projets de budget. Elle ne peut donc feindre aujourd’hui d’ignorer ce qu’elle acceptait hier de plein gré. La duplicité n’a qu’un temps dans les relations internationales.

Reprenant l’adage romain Pacta sunt servanda, l’article 26 de la convention de Vienne sur le droit des traités de 1969 dispose que « tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté de bonne foi ». Juridiquement, la France se retrouve « en manquement grave » à ses obligations au nom d’une discipline collective acceptée. Or, que se passe-t-il ? Certains hommes politiques ne tolèrent pas que la France soit traitée ainsi par les technocrates de Bruxelles. Emmanuel Macron rappelle que « la réduction des déficits budgétaires et le respect des engagements que nous avons pris sont indispensables ». C’est peu dire que les tentatives françaises visant à déroger aux contraintes du pacte accepté en 2012 font grincer des dents nos partenaires. Ils attendent des actes. Les belles paroles ne suffisent plus. Les rappels succèdent aux mises en garde. Les projets de loi de finances rectificatives se succèdent pour satisfaire aux exigences de la Commission.

La France : le chemin du déclassement.

Le temps de l’angélisme est passé. La Commission européenne exige des résultats rapides (Cf. son avis sur le projet de budget 2015 rendu le 28 novembre 2014). Or, l’économie française est en panne ; le déficit égal à 4,4% du PIB ; l’autorité politique affaiblie ; la confiance des citoyens ébranlée. La France doit réformer le périmètre de ses missions régaliennes, doit rechercher le « mieux d’Etat ». La France est tentée par la rupture politique dès que l’Europe l’attaque sur le plan financier. Aujourd’hui, les Etats de la zone euro partagent leur souveraineté budgétaire. Même si Paris évite de justesse la sanction de la Commission en corrigeant in extremis son budget 2015, l’horizon n’est pas durablement éclairci. La France ne pourra faire l’économie de réformes structurelles douloureuses sauf à se mettre au ban de l’Union européenne. Faute d’un réel sursaut, de l’abandon de la « comédie de la réforme », Paris risque d’être mis à la diète.

Utopie hier, réalité demain. L’épée de Damoclès européenne place la France dans une situation de souveraineté limitée, de tutelle renforcée. Faute de maîtriser ses choix budgétaires, « notre pays risque de se retrouver dans la situation qu’a connue la Grèce. Les pouvoirs publics seront conduits à demander l’aide du FMI » (VGE). Sur la scène mondiale, la France, qui enregistre une perte d’influence à Bruxelles, risque de subir un sérieux déclassement par rapport à son statut de « puissance moyenne d’influence ». Déclassement d’autant plus sensible qu’elle ne pourra plus s’appuyer sur un outil militaire fort, un engagement à niveau nécessaire pour garantir un effet de crédibilité politique suffisant. Les questions ne manquent pas. Comment peser en continuant à réduire drastiquement le budget de la défense ? Comment moderniser un outil militaire vieillissant ? Comment s’engager dans de multiples opérations extérieures budgétivores (plus d’un milliard d’euros en 2014) avec des moyens contraints ? En un mot, comment résoudre la quadrature du cercle ?

La France qui tombe ?

Cet avatar d’une saga européenne n’est une surprise que pour certains Candide. La perte d’influence du pays est avérée, mais somme toute logique. Une réponse rapide s’impose. Elle passe par l’impérieuse nécessité de s’écarter des contingences du moment au profit de la vérité, si contraignante soit-elle. Elle passe par le choix incontournable d’assumer le réel. Prenons garde à la culture de la fausse grandeur. Si nous ne faisons rien, que restera-t-il de la « grande nation » ? Faute de puissance, il ne nous restera plus que la mise en scène de la souveraineté. Sans parler de son décrochage économique, de sa perte de leadership en Europe et dans le monde, la France serait menacée d’une « portugalisation » que redoutait en son temps le général de Gaulle. La morale de cette histoire est à chercher dans un plagiat de Jean de la Fontaine : « Adieu défense, diplomatie, puissance, influence » (La laitière et le pot au lait).

Le nouveau président du Conseil européen considère la Russie comme un « problème stratégique »

dimanche 30 novembre

Le nouveau président du Conseil européen (sommet des chefs d’État ou chefs de gouvernement des vingt-huit États membres de l’Union européenne) Donald Tusk (qui entrera en fonction demain) s’est lancé dans une série de déclarations hostiles à la Russie.

L’ancien Premier ministre polonais s’est confié au Financial Times : « L’Union européenne est un problème pour [le président russe] Vladimir Poutine et la Russie. Nous devons comprendre que la Russie n’est pas notre partenaire stratégique. La Russie est notre problème stratégique. Je n’ai jamais douté depuis Bucarest (où en 2008, l’OTAN s’est dit favorable à l’entrée de l’Ukraine dans l’alliance, NDLR) que le jeu géopolitique entre la Russie et l’Europe, la Russie et la Pologne a porté sur l’Ukraine. » Sur place, Kiev et les médias polonais qui ont relayé l’information se sont à nouveau ridiculisés en affirmant que des chars, de l’artillerie et des camions remplis de soldats russes traversaient la frontière ukrainienne. « Information » démentie par le chef de la mission d’observation de l’OSCE dans la région de Rostov, Paul Picard : « Dans la région que nous contrôlons, nous n’avons observé rien de semblable (…) Comme vous le savez, notre mandat est valable pour les postes-frontières de Goukovo et de Donetsk. Dans cette région, nous n’avons rien vu de tel. » Bien que ruiné, l’État ukrainien va se lancer dans la construction d’un mur à la frontière avec la Russie. D’un coût de 570 millions de dollars, il sera agrémenté d’un réseau de fortifications.

 

Wayne Madsen* – Israel’s Secret Plan for a « Second Israel » in Ukraine –

www.strategic-culture.org


http://www.strategic-culture.org/news/2014/12/03/israel-secret-plan-for-second-israel-in-ukraine.html
Mossad « principal formateur des terroristes de Daech » !?

Selon plusieurs sources, un conflit sourd se déroule en ce moment dans les cercles dirigeants russes entre adversaires et partisans d’Israël. Lutte qui recouvre en partie les conflits entre plus ou moins pro-libéraux, pro-oligarques et pro-OTAN avec les plus ou moins nationalistes, anti-OTAN et pro-étatistes …Le même type de conflit peut s’observer dans les cercles dirigeants en Chine, en Iran, en Turquie, au Pakistan, en Égypte, en Algérie, en Inde et dans plusieurs pays de l’Union européenne. D’où l’importance de lier la question stratégique aux questions sociétales…

Poutine contre Israël ?

IRIB – Alexandre Prokhanov, membre du cercle rapproché de Poutine dénonce le renseignement israélien Mossad comme « principal formateur des terroristes de Daech » ! Invité sur le plateau de Presstv.ir, Prokhanov a souligné « Le rôle axial du Mossad dans la formation des cadres de l’organisation terroriste de Daech, surtout en termes d’espionnage et de contre espionnage ». Le responsable russe qui fait partie des conseillers politiques du chef du Kremlin dénonce aussi le rôle des conseillers militaires israéliens dans des opérations terroristes menées par Daech à travers tout le Moyen Orient. « L’idéologie de Daech, la prétendue foi qu’il défend n’ont rien à voir avec l’Islam tel qu’il se présente en Iran ou dans beacoup d’autres pays de la région. Ces deux choses sont distinctes et totalement opposées. En réalité Daech est un outil entre les mains des Etats Unis visant à terroriser et à intimider les pays et les nations de la région. Daech est un moyen pour menacer la Russie et l’Iran, pour faire peur à l’Europe. A ce titre, il est la créature des États Unis dans la région. Il y a peu, Daech a commis sa première attaque terroriste contre la Russie en Tchéchénie. » Prokhanov est revenu ensuite sur les sanctions anti russes de l’Occident : « L’objectif des Etats Unis et de leurs alliés à travers ces sanctions, décidées autour de la crise ukrainienne est clair : il est question de provoquer une fissure entre le gouvernement et la nation russe, d’éloigner les Russes de Poutine, et pourtant le peuple russe continue à ne pas refuser son soutien au gouvernement et à son président. Une alliance solide unit ce peuple à son président. Pour les Russes, l’indépendance de la Russie est plus importante que d’avoir du blé ! »
Quant à la Crimée? « L’annexion de la Crimée a été la réaction naturelle de la Russie aux tentatives de l’Otan de s’approcher des frontières russes. Nous avons arraché la Crimée des mains des généraux de l’Otan »! Le responsable russe qui représente également l’association des élites de Russie conclut : « Les États Unis cherchent à provoquer une « révolution de couleur » en Russie mais la Russie ne se laissera pas faire. Elle va renforcer ses capacités militaires, optimiser ses arsenaux d’armes, sa force aérienne car au bout de tout ceci, il y aura sans nul doute la guerre. »

 

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