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23 avril 2024

La lutte contre le mondialisme est aussi une lutte contre le sionisme international


samedi 24 mai 2014

La lutte contre le mondialisme est aussi une lutte contre le sionisme international

Voici une version légèrement modifiée d’un de mes articles qui a été publié par le journal nationaliste français Militant (http://journal-militant.fr/).

LA LUTTE CONTRE LE MONDIALISME EST AUSSI UNE LUTTE CONTRE LE SIONISME INTERNATIONAL

Aujourd’hui pour tout militant nationaliste et socialiste qui se respecte la lutte contre le mondialisme est incontournable. En effet le Nouvel Ordre Mondial est un ennemi mortel pour tous les peuples épris de liberté. Les diktats du NOM visent à détruire progressivement les concepts d’indépendance nationale et de justice sociale dans le but d’enrichir une poignée d’oligarques et de satisfaire leurs besoins de domination mondiale. Le NOM cherche aussi à uniformiser le monde et à éradiquer les différentes cultures et identités nationales qui font la richesse de ce monde. Étant la seule superpuissance au niveau mondial, l’impérialisme amércain est associé avec raison au NOM. On n’a qu’à penser à toutes les guerres d’agression déclenchées par les Yankees depuis un peu plus d’un siècle (guerre du Vietnam, les deux guerres du Golfe, la guerre contre l’Afghanistan, l’invasion du Panama en 1989, etc) pour constater le rôle extrêmement néfaste et dangereux qui est rempli par l’impérialisme américain dans l’instauration du NOM. Règle générale les militants nationalistes et socialistes sont très clairs dans leur opposition à cet ennemi cruel et impitoyable.

Il existe un autre adversaire qui lui est étroitement associé et qui est tout aussi redoutable. C’est le sionisme international représenté par l’État d’Israël et ses alliés internationaux que sont toutes les organisations pro-israéliennes, comme le CRIF en France, AIPAC aux États-Unis et le Centre consultatif des relations juives et israéliennes au Canada et au Québec. Ces organisations font de leur mieux pour influencer la politique étrangère de leurs États respectifs dans un sens qui soit totalement pro-israélien et hostile aux intérêts légitimes du peuple palestinien. Ce dernier est opprimé par le gouvernement israélien depuis la Nakba (catastrophe) de 1948 qui a été marqué par leur expulsion massive de leur terre ancestrale par les milices juives. Le sionisme international est un partenaire majeur des États-Unis pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial. Il y a une alliance indéfectible entre leur deux depuis au moins la guerre des Six Jours en 1967. Ils ont un intérêt commun à détruire les États arabes qui pratiquent une politique indépendante et qui défendent avec acharnement leur indépendance nationale dans le but de favoriser l’hégémonie américano-sioniste sur le Proche-Orient. Israël est aussi un des seuls pays dans le monde à soutenir le blocus injustifiable et inhumain des USA contre Cuba socialiste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les analystes lucides du NOM parlent d’un axe américano-sioniste. Bien entendu les « bien-pensants » s’empressent d’hurler à l’antisémitisme et aux « théories du complot »!

Les preuves de l’existence de cet axe sont néanmoins nombreuses et évidentes. Les deux guerres du Golfe et le renversement du régime baathiste et socialiste de Saddam Hussein en Irak témoignaient d’une volonté commune des États-Unis et d’Israël de se débarrasser d’un ennemi encombrant et gênant au Proche-Orient. Saddam Hussein s’opposait clairement et sans compromis au sionisme et soutenait la lutte du peuple palestinien contre le colonialisme israélien. La montée de l’Irak comme puissance régionale à partir des années 70 et le refus du Parti Baath au pouvoir de servir de valet à l’impérialisme américain était une épine dans le pied de l’axe américano-sioniste. C’est pourquoi en 1981, le gouvernement israélien a détruit le réacteur nuclaire Osirak que Saddam avait entrepris de construire pour mettre fin au monopole nucléaire irakien au Proche-Orient. Par la suite l’État sioniste a soutenu fermement les deux guerres du Golfe et a salué l’effondrement du régime de Saddam Hussein. Il ne faut pas oublier non plus que bon nombre de néoconservateurs américains sont juifs, tels que Richard Perle, Paul Wolfowitz, Norman Podhoretz, et s’identifient fermement à la défense des intérêts israéliens. Ils furent parmi les premiers à revendiquer la destruction du régime baathiste et socialiste en Irak et à colporter le mensonge des armes de destruction massive, qui servit de prétexte à l’invasion de ce pays en 2003.

Plus récemment en 2011, l’OTAN, qui est totalement sous le contrôle de l’axe américano-sioniste, a déclenché une guerre contre la Libye de Mouammar Khadafi, sous prétexte que ce dernier « massacrait son peuple ». En réalité le gouvernement libyen était aux prises avec une rébellion contre-révolutionnaire fomentée par des islamistes qui voulaient renverser le régime en place de connivence avec les puissances occidentales, trop avides de mettre la main sur le pétrole de ce pays. Encore une fois Israël a donné son appui à cette guerre impérialiste, même s’il n’a pas participé en tant que tel. Khadafi et son régime représentaient un autre défi pour l’État sioniste, notamment à cause de son soutien à la cause palestinienne. Lors d’un discours à l’ONU en 2009, il avait vivement dénoncé les politiques colonialistes et racistes israéliennes, ce qui avait choqué profondément les États-Unis et Israël. Il s’en était pris aussi aux guerres contre l’Irak et l’Afghanistan. Il était donc devenu une cible de choix pour le Nouvel Ordre Mondial.

Maintenant c’est au tour de la Syrie baathiste et socialiste de Bachar El-Assad de subir les foudres de l’axe américano-sioniste, avec la guerre civile déclenchée par des groupes islamistes financés de l’extérieur et responsables de nombreuses exactions contre des populations civiles, notamment les chrétiens. Bien entendu ces crimes ne sont pas ou peu mentionnés par les médias aux ordres qui préfèrent présenter les ripostes de l’armée syrienne comme des « crimes de guerre »! Le gouvernement syrien est, tout comme l’était l’Irak au temps de Saddam Hussein, un adversaire résolu et formidable de l’État sioniste et un grand défenseur des droits du peuple palestinien. Il a donné refuge sur son territoire à des combattants du Front Populaire pour la libération de la Palestine et de d’autres organisations similaires. Il revendique le retour du plateau du Golan spolié par les Israéliens depuis 1967. C’est donc un ennemi à abattre pour les néoconservateurs sionistes du Nouvel Ordre Mondial!

Tous ceci nous démontre que les militants nationalistes et socialistes qui se refusent à combattre le sionisme international, et pire encore qui le soutiennent au nom de la lutte contre l’Islam, sont des traîtres à la cause nationale et sociale et font le jeu du NOM. Un combat efficace contre le NOM ne peut faire l’économie d’une lutte acharnée contre les sionistes et leur pouvoir démesuré, sinon il est condamné à l’impuissance la plus totale et il contribue à la victoire du mondialisme ultra-libéral. C’est pourquoi les socialistes nationaux du Cercle Militant Québécois sont des adversaires déclarés et sans compromis du sionisme international et font de la lutte contre ce dernier un axe prioritaire de leur combat national et social.

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