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25 avril 2024

Le petit journal de JMV


Pakistan: L’armée dit avoir décompté 141 morts…
http://m.20minutes.fr/monde/1502091-direct-pakistan-armee-dit-avoir-decompte-141-morts-condamnations-unanimes-communaute-internationale

  • 16h56: L’armée annonce un nouveau bilan revu à 141 morts
  • 132 enfants et neuf employés  ont été tués dans l’attaque, a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Asim Bajwa, lors d’une conférence de presse à Peshawar. «1099 élèves et personnels étaient enregistrés dans l’école.. 960 ont été secourus par l’opération de l’armée», a ajouté Asim Bajwa, précisant que 124 personnes, dont 121 enfants, ont également été blessés dans l’assaut. Ce bilan macabre en fait la pire attaque terroriste de l’histoire du Pakistan.



Explication d’eschatologique islamique du monde moderne Moderne*

Sheikh Imran Hossein    –    1h29

https://www.youtube.com/watch?v=C0iQtzGeadw#t=166

Anglais sous-titré en français


Turquie : l’autre Révolution Conservatrice*
La nouvelle idéologie des islamistes turcs

Tancrède Josseran

http://www.stratpol.com/#!turquie–lautre-rvolution-conservatri/cjkr

Islam modéré, néo-islamisme, démocratie musulmane, parti de centre droit ? Définir le Parti de la Justice et du Développement (AKP) est un exercice périlleux. Si le parti de Tayyip Erdogan s’inscrit dans la continuité des formations religieuses qui l’ont précédé, il tranche avec l’Islam politique classique. En se définissant comme « démocrates » et « libéraux », les néo-islamistes turcs ont opté pour un vocabulaire en phase avec les grands standards universels. Ce ralliement aux réalités du monde ne signifie pas pour autant un quelconque rejet de la transcendance. Au contraire, loin de toute concession, il s’agit, pour ces néo-isamistes de traduire à l’aide de concepts modernes et acceptables par tous des légalités immuables.


http://www.bvoltaire.fr/nikolamirkovic/guerre-en-ukraine-pour-que-cesse-loppression-contre-le-donbass,144681?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=7bcff16f5f-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-7bcff16f5f-30468617&mc_cid=7bcff16f5f&mc_eid=504ea7f764

Nikola Mirkovic Malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue.

Guerre en Ukraine : pour que cesse l’oppression contre le Donbass !

Je rentre tout juste d’une mission humanitaire au Donbass, dans le sud-est de l’Ukraine, avec la jeune association française Vostok et, malgré 10 ans dans l’humanitaire, les mots me manquent pour décrire l’insupportable horreur que j’ai vécue et qui me semble comme arrachée des pages écornées d’un livre d’histoire du siècle passé.

Sur le front où les combats font rage, par -15 °C, nous avons distribué des vêtements chauds, du matériel de puériculture et de la nourriture à des enfants affamés, blottis dans des caves, derniers remparts contre les missiles que nous tiraient dessus l’armée de Kiev et des milices soutenues par l’OTAN et l’Union européenne. Des milliers de personnes survivent dans ces espèces de catacombes post-soviétiques jonchées ici et là de débris, de lits de fortune, de monticules de charbon et d’êtres apeurés. L’odeur est forte et l’atmosphère lourde. Les traits tirés des visages émaciés en disent long sur la souffrance de ces familles qui n’ont pas vu la lumière du jour depuis bien longtemps.

100 ans après le début de la Première Guerre mondiale, malgré des débauches d’énergie télévisées de manifestations pacifistes en tout genre pour nous dire« Plus jamais ça ! », il faut croire que nos dirigeants occidentaux ont à nouveau entonné le « Faites-ce-que-je-dis-pas-ce-que-je-fais. » Depuis le printemps dernier, plus de 4.000 personnes ont été tuées dans le Donbass. Le gouvernement de Kiev a fermé toutes les institutions publiques de la région et ne verse plus une hryvnia 1 <http://www.bvoltaire.fr/nikolamirkovic/guerre-en-ukraine-pour-que-cesse-loppression-contre-le-donbass,144681?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=7bcff16f5f-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-7bcff16f5f-30468617&mc_cid=7bcff16f5f&mc_eid=504ea7f764#note-144681-

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 à la population : plus de retraites, plus d’administrations, plus de salaires… un véritable blocus économique suicidaire ! Malgré ces sanctions morbides d’un gouvernement contre son propre peuple, les habitants du Donbass survivent avec un courage et une détermination qui forcent l’admiration. Il ne faut vraiment plus s’étonner que ces « rebelles »n’aient plus confiance en Kiev et ses manipulations politiques montées par des oligarques et des agents américains qui se servent de l’Ukraine pour mener une guerre à distance contre Moscou.

Lors de la cérémonie du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie, le président Hollande affirmait : « Cette cérémonie nous rappelle aussi à nos devoirs pour porter secours à l’humanité souffrante, parce que nous le devons à la mémoire de ceux qui sont morts pour nous, et nous le devons, aussi, par rapport à la volonté de la France d’être partout présente, consciente qu’elle vient d’une longue histoire, et qu’elle a encore un destin à porter pour le sort du monde entier. » S’il est vraiment sincère et qu’il pense que la France a« encore un destin à porter pour le sort du monde entier », alors il est temps qu’il intime au chef d’État ukrainien Porochenko de cesser de massacrer des innocents et de se mettre à la table des négociations immédiatement pour trouver une issue pacifique avec les habitants du Donbass. Les peuples européens ne doivent plus se battre entre eux !


« SCOOP – Loi Macron : les objectifs cachés et passés sous silence… !! »

<http://www.lecontrarien.com/scoop-loi-macron-les-objectifs-caches-et-passes-sous-silence-11-12-2014-edito>

La loi Macron ne va créer aucun emploi et l’on ne sauvera pas la France en ayant des actes d’huissier un poil moins cher, plus d’avocats, plus de notaires (on parle de centaines, pas de millions) ou encore quelques pharmaciens supplémentaires.

J’étais donc tout près à dénoncer cette nouvelle ineptie gouvernementale et mamamouchesque quand, pris par un accès de travail (oublié par de trop nombreux commentateurs), je me suis dit, tiens, entre la poire et le fromage allons lire tout ce texte, histoire d’avoir un vrai avis sur la question (toujours commencer par les lire les documents, qu’il s’agisse de statistiques économiques ou de nouvelles législations, l’enfer se cachant évidemment dans les détails).

Que des notaires conduisent des bus d’avocats le dimanche pour faire le tour des pharmacies ne changera rien en terme macro-économique !

Il ne s’agit pas d’être contre sans argumenter. D’ailleurs, en soi, je ne suis contre rien, bien au contraire ! Simplement, de façon macro-économique, rien de ce qui n’est dans cette loi sera de nature à relancer l’activité économique de façon importante. Que cela crée à la marge quelques postes dans quelques études de jeunes notaires, je n’en doute pas un seul instant, mais nous ne ferons pas une France de notaires ! Ni d’avocats d’ailleurs et encore moins une France de chauffeurs de bus aux moteurs diesel au moment même où la mairesse de Paris souhaite éradiquer la pollution dans sa ville (qui est réelle, soit dit en passant).

Pendant que vous êtes occupés (et moi le premier quand je tombe dans les panneaux, ce qui peut évidemment m’arriver nul n’étant parfait) à gloser à l’infini sur le passage de 5 à 12 dimanches travaillés dans l’année (ce qui encore une fois ne va pas vraiment créer de travail dit durable et à plein-temps, 7 jours de travail de plus dans l’année ce n’est juste rien du tout pour un chômeur chômant les 358 autres jours), il se trame d’autres choses dans cette loi infiniment plus passionnante que ces vétilles qui nous occupent !

Privatisations massives et réduction sans précédent du droit syndical !
Présentée comme cela, c’est déjà une loi nettement moins sexy. Ne vous méprenez pas sur mes propos. Je pense que le syndicalisme français est pathétique, mauvais, sans vision, stupide, dépassé et… corrompu ! Je pense que les syndicats ont été à l’origine de plus d’un massacre sur l’emploi, MAIS, et ce « mais » est immense, le droit syndical, les tribunaux des prud’hommes et les syndicats (qu’on les aime ou pas) sont l’ultime rempart démocratique face à l’offensive sans précédent du totalitarisme marchand et c’est dans ce sens que l’affaire Lepaon de la CGT est en tout point dramatique pour les sans-dents-illettrés-voyageant-en-bus que nous sommes tous.

Je vais donc ci-après citer le document du ministère de l’Économie lui-même, dont vous trouverez la source en annexe. C’est un festival pour satisfaire en réalité les exigences ultralibérales de l’Europe au détriment du peuple français, le tout habillé par une hypocrisie dont seuls les socialistes et leur maîtrise de la novlangue ont le secret.

Dynamiser la gestion active des participations de l’État (page 41)

« Permettre à l’État de financer ses priorités grâce à une gestion active de ses participations, c’est-à-dire grâce à la cession de participations… »
Pour faire passer la pillule, le message positif pour les forces de prôôgrèès (comprendre la gôche) est le suivant : « L’intervention en fonds propres de l’État au profit des entreprises françaises est légitime et constitue un outil de politique économique que le Gouvernement entend mobiliser. » Il faut comprendre par là que cette loi permettrait en fait les nationalisations… Bonne nouvelle, on pourrait enfin nationaliser ces vilains banquiers ! Eh bien non, rassurez-vous et vite. Point d’inquiétude.
« Ouvrir le capital de certaines entreprises publiques. L’ouverture du capital de certaines entreprises permettra à l’État de dégager des ressources financières pour le désendettement et pour le réinvestissement dans des secteurs porteurs de développement économique, tout en faisant entrer au capital des entreprises des actionnaires ayant un projet industriel permettant de développer l’activité, l’investissement et l’emploi… »

La traduction contrarienne est la suivante : permettre de privatiser massivement nos derniers bijoux de famille payés avec l’argent du peuple et généralement de plusieurs générations de Français. Revendre ces entreprises à des « actionnaires » souvent américains qui se financeraient avec la planche à billets de l’oncle Sam. Habiller le tout en disant « porteur d’un projet industriel » ce qui veut dire « souhaitant démanteler la société pour gagner le plus de fric possible ». C’est beau la gôche Macron. J’adore.

On a même la liste des boîtes concernées (c’est trop mignon). Par exemple les sociétés aéroportuaires de Lyon et de Nice Côte d’Azur… Ce sont les prochains aéroports qui seront vendus. Vous avez aimé la vente de Toulouse aux Chinois ? Vous allez adorer celle de Nice et Lyon… aux Chinois ou aux Américains. On a déjà le nom de l’acheteur mais on ne vous le dira pas !!

Sinon, on va aussi vendre GDF-Suez… gazier de tout le pays. Préparez-vous, vous allez vous faire libéraliser ! C’est bien de se faire libéraliser. Nous on va payer plus cher et vous, vous allez perdre votre boulot ! Potager, poêle à bois et PEBC (plan épargne boîtes de conserve) de rigueur !!

Réformer la justice du travail (page 47)

Rendre la justice prud’homale plus rapide, plus simple, plus lisible et plus efficace, car elle est aujourd’hui une épreuve pour trop de salariés et de dirigeants de PME… Ha, comment ne pas être d’accord !!

« La loi pour la croissance et l’activité réformera la justice prud’homale, pour la rendre plus simple, plus rapide, plus prévisible et plus efficace… » Vu comme cela, on pourrait croire que tout va mieux que bien mais rendre une justice plus prévisible, il n’y a qu’un seul moyen pour cela : la mise en place de barèmes et non plus de l’appréciation au cas par cas d’une situation par un juge…

« Les délais seront considérablement raccourcis et encadrés dès la phase de conciliation – le bureau de jugement en formation restreinte devra ainsi statuer sous trois mois ; par ailleurs, la procédure pourra être notablement accélérée, en allant directement de la phase de conciliation à la formation de jugement présidée par un juge professionnel… » Allez hop ! tout le monde devant le juge pro qui fera de l’abattage selon un barème fixé d’avance pour être prévisible et n’y revenez plus…

« Le regroupement des contentieux sera mis en œuvre, lorsqu’il est de l’intérêt d’une bonne justice que des litiges pendants devant plusieurs conseils des prud’hommes situés dans le ressort d’une même cour d’appel soient jugés ensemble… » Ben oui quoi, multiplier les contentieux cela coûte cher au grand capital, on va donc regrouper toutes les procédures en une seule. Le patron aura un seul avocat mais nous, les sans-dents, nous devront avoir chacun le nôtre, et puis le jugement sera global selon un barème… Et hop ! ni vu ni connu le sans-dents a encore quelques dents en moins… C’est beau le prôôôgrèès à la sauce socialo. J’adore.

Renforcer la protection des procédures collectives (c’est l’un de mes passages préférés, à lire page 49)

« Tout mettre en œuvre pour permettre la poursuite de l’activité des entreprises en difficulté, de manière à sauvegarder le plus d’emplois possible. Rationaliser le traitement par la justice commerciale des dossiers concernant les plus grosses entreprises… » Évidemment, comment être contre le fait de sauver le soldat Ryan, ou le soldat entreprise et ses emplois ? Je suis pour… mais je lis le texte (un sale défaut appris à l’école de la République où les maîtres nous disaient et répétaient de bien lire le sujet) et là je tombe ni plus ni moins de ma chaise (heureusement que je ne suis pas très haut, je me serais fait mal sinon).

« Le projet de loi pour la croissance et l’activité donne la possibilité au juge, en ultime recours, d’obliger la vente des actions des personnes qui contrôlent une entreprise en difficulté au profit de personnes présentant un plan crédible de sauvetage de l’entreprise et de maintien d’emplois… »

Obliger la vente d’actions, hahahahahahahahahaha cela porte juste un nom : celui de vol en bande organisé. Je vous explique, vous êtes par exemple la Banque Orman Socks – comme je ne peux pas risquer un procès avec la banque Goldman Sachs qui est beaucoup plus riche que moi, vous comprendrez bien que je ne peux pas la prendre pour exemple – donc la banque Orman Socks veut racheter une boîte qui se porte mal, super, le propriétaire veut pas vendre (c’est son droit aussi de tout  perdre mais pas forcément son intérêt). Le juge va forcer le propriétaire à revendre ses actions à la banque en lui indiquant en plus le prix… Je pense que je vais postuler à un boulot de juge aux redressements judiciaires parce qu’il va y avoir un paquet de fric à se faire si on est gentil et bienveillant avec les banques… En Grèce, ils ont fait passer aussi ce genre de loi permettant la légalisation de la spoliation. Patrons, sachez que vous n’avez pas intérêt à être en difficulté car les charognes rôdent et vont désormais avoir les outils légaux pour nous dépouiller… Hallucinant !

Évidemment ce n’est pas pour voler certains au profit des autres, non, on est dirigé par de gentils socialos, c’est pour not’bien ma brave dame, vous comprenez, il faut sauver l’emploi…

Requalifier le délit d’entrave (page 51)

« Conformément à l’annonce faite par le Président de la République le 19 octobre dernier devant le Conseil stratégique de l’attractivité, les sanctions pénales associées au délit d’entrave au fonctionnement des instances représentatives du personnel seront remplacées par des sanctions financières… » Bon, si vous n’avez rien compris à cette phrase, c’est normal, vous êtes normal, un peu comme le Président, donc pas d’inquiétude.

Explications simples à l’usage de tous les citoyens libres de notre beau pays. « Le délit d’entrave est, pour un employeur, le fait de porter atteinte à l’exercice du droit syndical… » En clair, quand patron méchant et patron pas appliquer la loi concernant le droit syndical, patron pouvoir y en a être mis en tôle comme Nabilla. C’est simple dit comme ça non ? Eh bien le délit d’entrave c’est aussi simple que ce que je viens de vous dire. Maintenant que vous avez compris ce que c’est vous avez compris, qu’en réalité cette mesure c’est protéger les patrons (qui ne sont pas tous méchants pour les petits mais pas vraiment très sympas non plus pour les plus gros) contre les syndicats… Et réduire les syndicats à un rôle de « pisse dans un violon »…

Actuellement, le délit d’entrave est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 €… Franchement, aller en prison pour si peu…

La Loi Macron va donc « supprimer la peine d’emprisonnement associée au délit d’entrave. Cette peine n’est quasiment jamais appliquée, mais est susceptible de dissuader les sociétés étrangères d’investir dans les entreprises françaises ; d’y substituer des sanctions financières qui aient un effet dissuasif suffisant »…
Voilà qui va être de nature, il en est certain, à créer des millions d’emplois dans notre pays.

Le totalitarisme marchand…

… Est un totalitarisme comme les autres. Aussi dangereux, aussi antidémocratique. Et que constate-t-on ? Loi après loi, gouvernement après gouvernement, gauche comme droite, en France comme ailleurs en Europe, en Grèce comme en Espagne, en Italie comme en Allemagne, c’est le même programme qui est consciencieusement appliqué par des élites qui ne dirigent pas selon le bien commun et les intérêts de leurs peuples respectifs mais qui légifèrent en faveur des profits des grandes multinationales. Ce constat est implacable, car c’est sous nos yeux la réalité, ce sont les faits que nous voyons tous les jours.

Je ne suis ni de gauche, ni de droite, bien au contraire ! J’observe et je pense que les clivages politiques n’ont qu’une seule utilité désormais : diviser les peuples qui auraient besoin d’unité. Mais je vois, je vois que l’on retire tous les contrepouvoirs au totalitarisme marchand, toutes les digues tombent les unes après les autres. Or par définition, il ne peut pas y avoir de démocratie et de liberté sans séparation des pouvoirs et sans contre-pouvoirs. Ce qui se passe est donc très grave.


Euronews : Iran: Washington et Paris se méfient l’un de l’autre sur le nucléaire

http://fr.euronews.com/depeches/2839792-iran-washington-et-paris-se-mefient-lun-de-lautre-sur-le-nucleaire/


Frappes aériennes israéliennes près de l’aéroport international de Damas
Publié le 7 décembre 2014

 <http://strategika51.wordpress.com/2014/12/07/frappes-aeriennes-israeliennes-pres-de-laeroport-international-de-damas/>

Les médias d’Etat syriens viennent de rapporter des frappes aériennes menées par l’aviation israélienne près de l’aéroport international de Damas et à Dimas près de la frontière avec la Liban.

Aucune autre information n’a été donnée sur ces raids aériens israéliens mais des habitants ont fait état de très fortes explosions.

Ce n’est pas la première fois qu’Israël, le principal et véritable belligérant dans la guerre en cours en Syrie, envoie ses F-15 Sufa modifiés procéder à des raids aériens contre des installations et des unités de l’armée syrienne ainsi que des convois supposés appartenir au Hezbollah libanais, allié déclaré de Damas.

Ces frappes interviennent très peu de temps après qu’une mission de l’ONU a reconnu pour la première fois l’existence de « liens » entre l’armée israélienne et les factions les plus radicales de la rébellion syrienne, en l’occurrence le Front Ennosra et DAECH (Etat Islamique en Irak et au Levant)

Officiellement, Israël justifie ses bombardements sur la Syrie par sa hantise de voir Damas livrer des armes sophistiqués dont des missiles au Hezbollah libanais ou pour empêcher la
Syrie acquérir des armes spéciales. En 2007, l’aviation israélienne a bombardé un centre de recherches syrien au motif que celui-ci poursuivait un programme nucléaire avec l’aide d’experts nord-coréens.

L’aviation israélienne est entrée en action à plusieurs reprises au cours de la guerre civile syrienne, souvent en offrant un appui aérien tactique direct aux rebelles ou pour couvrir le retrait de ses conseillers militaires infiltrés auprès des islamistes armés. Cet activisme israélien en Syrie a déplu aux plus proches alliés de Tel-Aviv, puisque il entravait la mise en place d’une stratégie cohérente et donnait raison à la thèse officielle syrienne selon laquelle la Syrie subissait une agression israélienne par proxy.



Une cargaison de 130 tonnes  !  Cette fois ça ne sera pas du bidon, mais pas avant 2028 !

Soit 70 ans après les prétendues soi-disant missions Apollo à l’époque techniquement impossible

La Chine prépare sa fusée lourde Longue Marche 9 avec pour objectif une mission habitée sur la Lune

 8 décembre 2014

<http://strategika51.wordpress.com/2014/12/08/la-chine-prepare-sa-fusee-lourde-longue-marche-9-avec-pour-objectif-une-mission-habitee-sur-la-lune/>

Les chinois travaillent dur sur un lanceur spatial lourd ayant la capacité d’emporter sur orbite une cargaison de 130 tonnes sur la base d’une fusée Longue Marche 5.  Objectif affiché: l’envoi d’une mission habitée chinoise sur la lune.

La Fusée Longue Marche 9 dont le lancement est prévu en 2028 selon les médias chinois (très prudents par ailleurs vu la sensibilité excessive des Etats-Unis à ce sujet précis) aura un poids de 3000 tonnes.

Les chinois tentent de résoudre des problèmes techniques relatifs à la propulsion d’un tel lanceur et reconnaissent qu’ils n’ont aucun autre choix que de travailler sur de nouveaux moteurs. Mais aucun détail n’a filtré sur les modules orbitaux ou encore le très fameux module lunaire dont des rumeurs affirment qu’il serait à un stade de développement avancé.

De toute évidence et c’est devenue une habitude avec la Chine, les chinois laissent paraître qu’ils sont toujours à un stade moins avancé mais il est patent qu’ils tentent d’ajourner au maximum une éventuelle mission habitée ou pas sur la lune afin d’éviter d’heurter frontalement les Etats-Unis sur un sujet tabou depuis plus de 40 ans.

Une certaine thèse circulant au sein des milieux officiels à Pékin souscrit (partiellement) à une certaine théorie du complot concernant la lune et appréhende une violente réaction US.


La Transcaucasie, avant-poste des USA contre la Russie et l’Iran

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=106153

Malgré l’adhésion de l’Arménie à l’Union économique eurasiatique (UEE), le rapprochement entre l’Azerbaïdjan et la Russie, ou encore le changement de gouvernement en Géorgie, les USA et les membres de l’Otan continuent de courtiser Erevan, Bakou et Tbilissi. Washington et Bruxelles veulent toujours faire de la Transcaucasie un avant-poste contre la Russie et l’Iran.

Les États-Unis et l’Otan s’activent en Transcaucasie, par Washington et Bruxelles directement mais aussi par le biais de certains membres de l’Alliance.

Le Royaume-Uni a notamment signé avec les pays de Transcaucasie des plans de coopération militaire pour 2015-2016. Inutile d’analyser les initiatives britanniques indépendamment de l’activité intensive des USA et de l’Otan : Londres ne mène pas son propre jeu en Transcaucasie – ses actions sont seulement une composante de la pression américaine.

Le Royaume-Uni adopte des sanctions contre l’Iran et la Russie avec moins d’enthousiasme que les États-Unis.

Les tentatives américaines de mettre en place dans la région un bloc militaro-politique dirigé contre la Russie et l’Iran ne datent pas d’hier. Il ne faut pas non plus considérer la Turquie comme un acteur autonome. Quels que soient les efforts d’Ankara pour prouver qu’elle n’est guidée que par ses propres intérêts, son statut de membre de l’Otan ne permet pas de la considérer comme un État autonome à part entière en termes de guerre et de sécurité, comme on a pu le voir avec l’exemple de l’Irak et de la Syrie. Sans oublier le GUAM, alliance de la Géorgie, de l’Ukraine, de l’Azerbaïdjan et de la Moldavie sur initiative américaine, la tentative de former une sorte de “contingent de maintien de la paix“ par l’Ukraine, ou encore les intentions d’élargir cette structure en intégrant l’Arménie et l’Ouzbékistan. Les ambassadeurs américains en Arménie Michael Lemmon (1998-2001) et John Ordway (2001-2004) ont tenté de persuader les autorités de la république d’annoncer, au moins, la possibilité d’une adhésion du pays au GUAM.

Parfaitement conscients de la réticence de la Russie et de l’Iran à une éventuelle apparition de troupes ou de bases de l’Otan à proximité de leurs frontières, les USA ont initié la “distribution“ des Plans d’action individuels pour le partenariat avec l’Otan (IPAP) à la Géorgie, à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie. Objectif : les intégrer de facto dans les rangs de l’Alliance, comme en témoignent les allusions insistantes du représentant spécial du secrétaire général de l’Otan pour le Caucase du Sud et l’Asie centrale Robert Simmons en 2000-2010, les déclarations au sujet de la nécessité de déployer des “casques bleus“ dans la région, ou encore les tentatives de briser et de revoir les formats de maintien de la paix en Ossétie du Sud et en Abkhazie. La guerre d’août 2008 a mis un terme à ces intentions mais les événements en Ukraine prouvent que ces plans reviennent aujourd’hui au premier plan.

Ankara a montré son activité cet été en initiant des réunions entre les ministres de la Défense de la Turquie, de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie à Nakhitchevan (Azerbaïdjan) le 19 août, ainsi qu’en organisant des exercices communs en Transcaucasie. Il faudrait être naïf pour croire qu’Ankara n’était poussé que par ses propres intérêts et préoccupations : la Turquie n’est pas simplement membre de l’Otan, elle dispose de la deuxième plus grande armée de l’Alliance. Le thème des réunions des ministres de la Défense était “la protection des oléoducs dans la région“, ce qui est assez éloquent après l’abandon des projets de construction du gazoduc irano-syrien et du gazoduc russe South Stream. Ces réunions ont été suivies des visites du secrétaire américain à la Défense à Tbilissi et du ministre israélien de la Défense à Bakou. Le président français François Hollande a annoncé que la France était prête à louer à l’Azerbaïdjan un satellite militaire français…

Par ailleurs, il ne faut pas croire que l’activité des USA et de l’Otan ne touche pas l’Arménie. Une place spéciale est impartie à Erevan dans la stratégie régionale des USA et de l’Otan, qui continuent de faire pression sur le pays.

Une nouvelle “Semaine de l’Otan“ s’est déroulée en Arménie en novembre…

Certains ambassadeurs occidentaux et le ministre britannique des Affaires européennes David Lidington ont exprimé leur regret après l’adhésion de l’Arménie à l’Union économique eurasiatique…

Le programme Couloir de la Mer Noire de la Route de la Soie a démarré dans ce pays en novembre sous l’égide de l’ambassade des USA…

Le 28 novembre, un entretien à huis clos s’est tenu au parlement arménien entre les membres de la commission parlementaire pour les affaires étrangères, les membres du groupe parlementaire d’amitié Arménie-USA et l’ambassadeur des USA en Arménie John Heffern…

Tout cela porte à croire qu’en dépit de son statut de membre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), de la CEI et de son adhésion à l’UEE, l’Arménie est toujours surveillée de près par l’Occident. Ce n’est pas par hasard que le représentant spécial du secrétaire général de l’Otan James Appathurai, qui a commencé son voyage par un entretien à Tbilissi, s’est rendu le 4 décembre dans la région.

Il ne faut pas non plus écarter de ce contexte des plans de l’Otan au Moyen-Orient l’activation des préparations militaires et stratégiques de l’Occident en Transcaucasie. La récente attaque de l’armée de l’air israélienne contre des dépôts militaires de Damas, en Syrie, montre que l’Occident et ses alliés dans la région comptent lancer prochainement une nouvelle étape d’escalade militaire. En témoigne également la réticence de l’Occident à aider les Kurdes syriens à libérer la ville d’Aïn al-Arab, occupée par les terroristes de l’Etat islamique (EI).

La coalition occidentale contre l’EI est uniquement censée camoufler la préparation à des événements encore plus dramatiques.

Toute cette activité est mêlée à une activation significative des forces proaméricaines en Géorgie. Selon le rédacteur en chef de l’agence de presse Gruzinform, Arno Khidirbeguichvili, le retour probable au pouvoir des sympathisants de Mikhaïl Saakachvili pourrait être lié aux plans américains d’installer avant la fin de l’année en Géorgie des bases de l’Otan et des systèmes de défense antimissile, de construire un chemin de fer Kars-Akhalkalaki-Bakou débouchant sur l’Iran et la mer Caspienne, ainsi qu’au retrait des troupes occidentales d’Afghanistan via le territoire géorgien. De plus, les partisans de l’ex-ministre géorgien de la Défense Irakli Alassania accusent le Rêve géorgien de vouloir renoncer à la ligne prooccidentale, de changer les conditions de transit du gaz azerbaïdjanais à destination de l’Europe dans le cadre du projet Shah Deniz 2 – par le gazoduc Transanatolien (TANAP) dont la mise en service est prévue pour 2018.

Les USA ont annoncé à plusieurs reprises vouloir transformer la Géorgie en base pour former les “opposants syriens modérés“ et en site de déportation des détenus de la prison de Guantanamo. Tbilissi a donné son accord.

Les USA et l’Otan voyaient et considèrent toujours la Transcaucasie comme un simple avant-poste pour des actes de subversion contre la Russie et l’Iran.

Par Sergueï Chakariants, politologue (Arménie)

http://fr.ria.ru/discussion/20141210/203193490.html


État “juif et démocratique” : deux notions en conflit

Un film  trop peu connu  10’

https://www.youtube.com/watch?v=iIYIGDmVXGg


               December 12, 2014

The US-Iranian negotiations for a nuclear deal are slated to resume on Monday <http://news.yahoo.com/eu-confirms-iran-nuclear-talks-dec-17-175025466.html>  amidst growing optimism that this could be the end of the year-long endgame under way, and an accord is in sight, finally. The US secretary of state John Kerry recently said that the effort will be to reach an accord even before the extended deadline of end-June.

The target is to reach a political agreement by March 1, 2015 and a comprehensive agreement by July 1. To be sure, if there was any disappointment that the deal couldn’t be struck yet after intense talks began an year ago, that has dispelled. The mood in Tehran bazaar is “bullish”, according to New York Times <http://www.nytimes.com/2014/12/13/world/middleeast/anticipating-nuclear-deal-and-end-to-sanctions-iran-awaits-a-business-boom.html?_r=0> , sensing that a deal with the US is in the works.

The main reason for this growing optimism is that the two sides have a good idea by now of each other’s ‘red lines’ and also the grey area where give-and-take is possible. In sum, there is no more a need for brinkmanship or grandstanding.

A first-hand American account captured the increasingly relaxed mood: “At a human level it’s very interesting to watch the evolution of these talks. Slightly more than a year ago, it was impossible to imagine that the parties [US and Iranian diplomats] would mingle with each other in such a relaxed manner and would call each other “Hey Bob” and “Hey Abbas”. They bump into each other at the breakfast buffet and joke about the watery scrambled eggs or the giant chocolate croissants. Obviously the Iranians avoid pork and alcohol, but they share everything else. There may not be trust at the political level but there now is significant trust at a personal level. They’ve spent so many hours with each other that now they are intimately familiar with one another’s body language and mood. In the last days in Vienna, even the U.S. and Iranian foreign ministers were meeting alone, as they no longer felt the need for the EU mediator.”

The respective ‘red lines’ are: a) Iran insists on the right to industrial-scale nuclear enrichment and wants sanctions to be lifted and not merely suspended; b) the US wants the ‘breakout time’ (time needed for Iran to develop one nuclear weapon) to be not less than a year and is eager to retain in some measure the leverage of sanctions to ensure Iran’s commitment to any deal.

Besides, new salients have appeared. For sure, the US and Iran are already working together (without acknowledging so) to ease regional tensions in the Middle East, which in turn instills mutual confidence at the negotiating table.

Second, the US’ ‘partners’ within the P5+1 (European allies, Russia and China) are eager to settle the Iran nuclear issue and move on with Iran’s full integration with the international community.

Third, steadily, an Iranian domestic consensus has formed as regards the imperative need to resolve the nuclear issue. Fourth, there is, possibly, a certain easing of Israeli opposition <http://www.jpost.com/Middle-East/Intel-official-Israel-not-pushing-for-tougher-Iran-sanctions-until-nuke-talks-deadline-384394>  to an Iran deal (that is, any deal that allows Iran’s enrichment program to continue in any form).

Five, and most important, a breakdown of the talks becomes in reality a ‘non-option’. On the one hand, Europeans and Russia and China have had enough of Iran’s sanctions, while on the other hand, the US (and Israel) simply lacks the capacity to stage a military attack against Iran with impunity.

Finally, at least for the present, the Obama administration is not allowing itself to be held hostage by the US’ Gulf Arab allies – Saudi Arabia, in particular – and has not embarked on a direct confrontation with the Syrian regime (which would upset the apple cart.)

See  an excellent round-up  <http://blog.crisisgroup.org/middle-east-north-africa/2014/12/11/iran-nuclear-talks-the-beginning-of-the-endgame/> of the overall state of play by the International Crisis Group’s Iran Senior Analyst Ali Vaez.

Some of this may have begun rubbing on the US Congress, which, according to conventional wisdom, is under the Israeli thumb and/or is itching to somehow deny President Barack Obama a historic foreign-policy legacy.

At any rate, there are incipient signs that the Congress is opting for a pragmatic approach and sidestepping the route of imposing any more sanctions to pressure Iran. The Congress is strengthening its oversight by legislating that there ought to be formalized reporting and information sharing by the Administration regarding the negotiations but, interestingly, not insisting an immediate ‘up-or-down’ vote in the Congress following the negotiation of an accord with Iran.

Equally, there is a groundswell of circumspection among lawmakers regarding new sanctions that would have curtailed the US diplomats’ ability to strike a nuclear deal. At any rate, the 113th Congress is winding up without passing new Iran sanctions. Therefore, in diplomatic terms, as an AP report <http://www.apnewsarchive.com/2014/Despite-outcry-in-Congress-over-Iran-nuke-talks,-veto-proof-majority-for-new-sanctions-unclear/id-6042891b8bc54d4781c98e6fb9a3787d>  assessed last week, the US diplomats would have “a short window to negotiate unimpeded by Congress.”



Rapport de la Commission sénatoriale sur le programme secret de torture de la CIA 

Reprise du programme  MK-Ultra


Les dirigeants de la CIA qui ont autorisé ces expérimentations ont spécifié par écrit que les cobayes humains devaient être incinérés s’ils succombaient durant le conditionnement ou qu’ils devraient rester enfermés à vie s’ils survivaient.


http://www.soueich.info/2014/12/le-rapport-du-congres-sur-la-torture-confirme-qu-al-qaida-n-est-pas-implique-dans-les-attentats-du-11-septembre.html


Non seulement la CIA n’a pas cherché à savoir si al-Qaïda était impliqué ou non dans les attentats, mais son action n’a eu d’autre but que de fabriquer de faux témoignages attestant mensongèrement de l’implication d’al-Qaïda dans les attentats du 11-Septembre.

La Commission n’écrit pas que les informations sur al-Qaïda contenus dans ces aveux sont des fabrications, mais elle note que tout ce qui était vérifiable était faux

En octobre 2009, Martin Seligman a été mis en cause par la revue russe Odnako qui l’accusait de diriger des expériences sur les détenus de Guantánamo. [Même  terreau culturel que Sidney Gottlieb : http://www.jinfo.org/Psychologists.html]

Selon l’article, cette base militaire n’était pas un centre d’interrogatoire, mais de conditionnement. En mai 2010, des psychologues qui avaient eu connaissance de l’article de la revue manifestèrent contre lui lors d’un Congrès de psychologie. Martin Seligman accusa alors Odnako de diffamation et entrepris des poursuites judiciaires à Paris et à Beyrouth contre l’auteur de l’article, un Français résidant au Liban.

Cependant, il cessa son action lorsque l’auteur, loin de faire amende honorable lui répondit publiquement 8. En octobre 2014, le journaliste James Risen révéla que l’Association des psychologues des Etats-unis, présidée par Martin Seligman, travaillait avec la CIA sur des programmes de torture 9. En décembre 2014, la Commission sénatoriale du Renseignement publia un extrait déclassifié de son rapport sur la torture et la CIA. Cet extrait confirme les accusations d’Odnako 10.

“A letter to the editor by Martin Seligman” and explanatory remarks by Thierry Meyssan [archive], Voltaire Network, 20 June 2010.



www.voltairenet.org/article186182.html <http://www.voltairenet.org/article186182.html>

Dirigé par le Dr Sidney Gottlieb, le projet MK-ULTRA fut lancé sous l’impulsion du directeur de la CIAAllen Dulles le 13avril19532, en réponse à des utilisations supposées de techniques de contrôle mental qui auraient été faites par l’Union soviétique, la Chine et la Corée du Nord sur des prisonniers de guerre américains lors de la guerre de Corée.

Sidney Gottlieb (3août19187mars1999) était un psychiatremilitaire et chimiste de l’armée des États-Unis d’Amérique connu pour avoir été responsable de programmes de recherches sur les possibilités de contrôle mental à la CIA, dont MKULTRA.

Il est né dans le Bronx de parents juifs émigrés de Hongrie et son nom était Joseph Scheider. Il soutint un doctorat en chimie au California Institute of Technology. Il était bègue et obtint une maîtrise en orthophonie. Il avait un pied-bot et pratiqua la danse folklorique toute sa vie.

Il rejoint la CIA en 1951. En tant qu’expert des poisons, il dirigea la branche chimie des services techniques (TSS). Il fut surnommé le « Sorcier Noir » ou le « Sale Escroc ». Il supervisa la préparation de poisons mortels et des expériences de contrôle mental.


L’Opep ne régule plus rien !

l’EIIL vend du brut à moins de 40 USD le baril et les frappes aériennes se sont arrêtées…

Il semble que l’OPEP ne soit plus désormais en mesure d’agir sur les mécanismes fixant les prix du brut et que c’est le marché basé sur l’offre et la demande qui déterminera les prix. Ceci pour le côté cour. Côté jardin, Ryad joue à un jeu de saut à l’élastique à trois temps que très peu d’experts pétroliers seraient en mesure de rationnaliser.

Côté marché, c’est « Daech » (acronyme Arabe de l’Etat Islamique d’Irak et du Levant) qui se met à vendre du brut à moins de 40 dollars US le baril, voire à 37.8 USD le baril cette semaine. Du coup, les frappes aériennes de la coalition dirigée par Washington se sont pratiquement arrêtées et les médias mainstream n’évoquent plus les méchants « Djihadistes » de l’EIIL ni même plus ce dernier.

Belle aubaine pour de nombreux pays. A commencer par la Turquie. La seule mauvaise nouvelle est que l’armée syrienne, de facto et à posteriori la seule force sur le terrain qui combatte réellement l’EIIL et consorts, à dernièrement une fâcheuse tendance à avancer très vite dans la province d’Alep. Mais pour les ennemis de Damas, celui-ci ne paie rien pour attendre et on lui prépare une nouvelle armée dans l’ombre sous des vocables assez étranges comme « financements internationaux de la rébellion modérée »…un drôle de programme en perspective.

Donc il a suffi qu’une organisation comme l’EIIL se mette à vendre du pétrole au rabais pour qu’elle redevienne un élément à prendre en compte dans la stratégie d’endiguement actif visant des pays comme la Chine, l’Iran et la Russie.

La chute des prix du brut sur les marchés internationaux continuent. Au détriment de certains pays producteurs. Mais il est clair qu’il existe une très grande différence d’encaissement entre un pays comme l’Arabie Saoudite et un autre comme le Venezuela dont la descente aux enfers est bien entamée.

La guerre civile et l’anarchie totale en Libye aidant, puisque les combats de rapprochent du croissant pétrolier (Golfe de Syrte), le prix du brut n’est pas prêt à rebondir. Les grosses multinationales US se sont retirés d’Irak et elles ne ressentent plus le besoin de gonfler les prix. Avec ou sans gaz de schiste, une crise pétrolière inversée visant les pays producteurs et des pays donc l’économie surchauffée est fortement dépendante de cette ressource est bel et bien enclenchée.

Certains pays évoquent la fin de l’ère pétrolière. Ceci est pratiquement le cas pour certains pays comme l’Algérie où les gisements sont en fin de vie. La Libye en dispose encore mais les gisements font l’objet d’une véritable guerre tandis que la Chine et la Russie tablent non sans moult difficultés sur le gaz naturel. Reste l’Arabie Saoudite. Cette OPEP dans l’OPEP et dont l’influence sur les prix n’est plus à démontrer.


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