Trois révolutionnaires expliquent pourquoi le monde est à l’envers
17 décembre 2014
Trois révolutionnaires expliquent pourquoi le monde est à l’envers
16/12/2014
Contrairement à Martin L. King, on a fait un très mauvais rêve hier. Nous n’avons pas dormi de la nuit mais ce cauchemar fut une vision, en trois étapes:
1) LENINE disait que l’impérialisme est le stade suprême du capitalisme. Or, que voyons-nous? Que pour la majorité de ceux qui prétendent changer le monde, c’est l’inverse: le capitalisme est le stade suprême de l’impérialisme ! Les altermondialistes ne veulent que réformer le capitalisme (qu’ils appellent d’ailleurs le néolibéralisme dans leur novlangue qu’ils partagent d’ailleurs avec Mme Lagarde…). Ils désirent donc un capitalisme plus humain. Ils jouent donc avec les mots en s’affirmant anti-impérialistes puisque, selon eux, le stade suprême de l’impérialisme sera un capitalisme, à visage humain…
2) CHE GUEVARA ne disait-il pas « Un Vietnam, deux Vietnam, trois Vietnam« ? Or, ceux qui on le mieux compris et appliqué cette devise, ce ne sont pas les anti-impérialistes mais les impérialistes eux-mêmes ! Par exemple, dans les pays du « printemps arabe », les impérialistes ont allumé « un Irak, deux Irak, plusieurs Irak », notamment grâce à Dash et cette dernière demande même maintenant un visa à la Tunisie pour elle et sa famille nombreuse en justifiant de la répression féroce dans son pays d’origine (note: elle est apatride et a plusieurs passeports).
En 1991 et 2003, les Tunisiens, comme de nombreux autres peuples du monde arabe, s’étaient enflammés pour exprimer leur rejet de la guerre contre un seul Irak. Aujourd’hui, il y a des Irak partout, et ils n’ont pas bougé le petit doigt. Le ton avait été donné avec leur passivité quand les impérialistes ont envahi la Libye voisine alors que l’économie de leur pays Tunisie en dépendait au moins à 30% pays (commerce transfrontalier, revenus du tourisme garantis en raison de la stabilité des deux pays, etc.).
3) GADDAFI ne disait-il pas (Livre Vert et aussi comme message de bienvenue à l’aéroport de Tripoli) que les Noirs conduiraient les affaires du monde si simplement ils le voulaient et ne se laissaient pas asservir psychologiquement. Mandela n’ pas manqué une occasion pour toujours remercier Gaddafi pour son soutien indéfectible à la cause pour laquelle il luttait en Afrique du Sud. Or, les événements actuels de Fergusson montrent que c’est la Maison Blanche qui fixe encore la couleur du jeu de cartes de l’impérialisme dans son propre pays.
Enfin, la devise « diviser pour régner » est mieux appliquée dans le camp anti-impérialiste lui-même (avec des gourous bien connus) que par l’impérialisme lui-même.