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19 avril 2024

LE RETOUR DES DJIHADISTES. AUX RACINES DE L’ÉTAT ISLAMIQUE


LE RETOUR DES DJIHADISTES. AUX RACINES DE L’ÉTAT ISLAMIQUE

 

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# LE RETOUR DES DJIHADISTES. AUX RACINES DE L’ÉTAT ISLAMIQUE

 

Editeur: Éditions des Équateurs

Auteur: Patrick Cockburn

 

Le 10 juin 2014, l’État islamique de l’Irak et du Levant (l’EILL ou encore DA’ECH selon son acronyme arabe), dirigé par le sunnite Abu Bakr al Baghdaoui, prend la capitale nord de l’Irak, Mossoul. 350.000 soldats de l’armée irakienne contre 1.300 combattants du côté des insurgés. C’est l’une des plus grandes débâcles militaires de tous les temps. Et une date cruciale qui marque la fin d’une période commencée avec la mort de Saddam Hussein en 2003.

 

Cet événement est un véritable choc pour l’Occident qui n’a rien vu venir. D’abord parce que la plupart des observateurs occidentaux ont dû quitter la région et parce que la soi-disant « guerre contre la terreur » s’était focalisée essentiellement sur Al Qaeda, trop longtemps considérée comme une organisation unique et structurée et non comme la « base » d’où ont émergé une pluralité de groupes armés. Ces combattants ont rallié dans la région l’Etat islamique de l’Irak et du Levant qui contrôle maintenant le nord et l’ouest de l’Irak et le nord et l’est de la Syrie. Soit un état de la taille de l’Angleterre ou du Michigan.

 

Patrick Cockburn, grand reporter spécialiste du Moyen-Orient, souvent iconoclaste, retrace la montée en puissance de ce Djihad, qu’il compare avec raison à la montée des fascismes dans les années 1930. Il montre que ce mouvement, au départ peu important et affaibli par l’intervention américaine en 2001, s’est nourri de la politique de l’Occident. Aux lendemains du 11 septembre notamment, les alliances avec l’Arabie Saoudite et le Pakistan n’ont jamais été remises en causes alors que ces deux pays sont aujourd’hui les principaux bailleurs de fonds du Djihad. Par ailleurs la vente d’armes aux rebelles syriens aujourd’hui dominés par des combattants sunnites — qui ont peu à peu relégués au second plan les autres mouvements opposés à Bachar el Assad, marginaux dès le départ — ont contribué à renforcer le mouvement.

Loin de tout manichéisme, fort de son expérience sur le terrain, Cockburn nous livre une analyse extrêmement fine de la situation au Moyen Orient. Démontant une à une les idées reçues véhiculées notamment par la presse internationale, il expose de manière claire la superposition de différents niveaux de conflits dans cette région. Enjeu stratégique des grandes puissances et terre de rivalités historiques entre différents courants religieux, notamment chiites et sunnites. Il explique aussi comment ces conflits, parallèlement à la montée du wahhabisme dans la communauté sunnite mondiale affectent les 1, 6 milliards de musulmans dans le monde, un quart de la population mondiale. Et redéfinit tous les enjeux de la politique mondiale.

 

L’AUTEUR:

 

Correspondant au Moyen-Orient du quotidien The Independent, Patrick Cockburn a publié trois livres sur l’histoire récente de l’Irak , une autobiographie, The Broken Boy, et un ouvrage sur la schizophrénie, Henry’s Demons, écrit avec son fils et sélectionné pour le Prix Costa. Il a reçu le prix Martha Gellhorn en 2005, le prix James Cameron en 2006 et le prix Orwell du journalisme en 2009. En 2013, il est élu correspondant étranger de l’année.

 

EODE / 2015 02 05 /

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