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19 avril 2024

Boko Haram : les discussions sur financement de la Force multinationale renvoyées à une date ultérieure.


Boko Haram : les discussions sur financement de la Force multinationale renvoyées à une
date ultérieure.
8700 hommes. C’est le nombre total de militaires, policiers et civils que le Cameroun, le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Bénin vont déployer pour lutter contre la secte islamiste
Boko Haram.  Contrairement aux 7500 militaires annoncés pour la Force multinationale mixte
destinée à la lutte contre Boko Haram selon le Conseil de sécurité de l’Union africaine et entérinée par les chefs d’Etat africains le 31 janvier dernier, les experts militaires et juridiques de ces pays et de l’Union africaine réunis à Yaoundé au Cameroun du 5 au 7 février 2015 ont revu à la hausse leurs ambitions.
Comment sera financée cette force ? Les experts n’ont pas pu s’entendre. Des chiffres n’ont pas été avancés, encore moins les contenus des discussions et la date
d’opérationnalisation de la force, tous gardés secret-défense par la majorité des participants.
Néanmoins, précise le communiqué final de cette rencontre rendu public ce 7 janvier 2015, « un groupe restreint » définira dans les jours qui suivent un budget initial de la force avant de transmettre le Concept d’opérations de la Force au CPS (Conseil de paix et de sécurité de l’UA) pour approbation et transmission au Conseil de sécurité des Nations Unies.
D’après les informations glanées auprès des experts présents, un montant fixe n’a pas été imposé aux pays, parce que de nombreux experts penchaient plutôt sur une implication financière au prorata de la mobilisation de chaque pays et des moyens dont il dispose.
Les autres organisations régionales africaines (CEDEAO, CEEAC) et les bailleurs bilatéraux et multilatéraux (ONU, Union européenne et l’Organisation de la coopération islamique) présents à la rencontre de Yaoundé auront sans doute encore leur mot à dire dans ce groupe restreint qui se mettra en place.
Autre décision de Yaoundé, les experts ont également validé la décision des ministres des
Affaires étrangères et des ministres de la Défense prise à Niamey en janvier dernier et entériné il y a quelques jours lors du 24esommet de l’UA à Addis-Abeba. Décision
selon laquelle le quartier général de la Force multinationale mixte sera basé à Ndjamena au Tchad.
Il a également été créé un «commandement central militaire et un mécanisme conjoint de
coordination sous l’autorité desquels opéreront les troupes contribuées par les Etats membres
de la CBLT et le Bénin. »
Le communiqué final ne précise pas celui qui prendra le commandement central militaire de la force, mais plusieurs participants à cette
réunion confient qu’il a été décidé que le commandement de la Force multinationale mixte revienne au Nigeria.

Boko Haram : les discussions sur<br />
financement de la Force multinationale renvoyées à une<br />
date ultérieure.<br />
8700 hommes. C'est le nombre total de militaires, policiers et civils que le Cameroun, le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Bénin vont déployer pour lutter contre la secte islamiste<br />
Boko Haram. Contrairement aux 7500 militaires annoncés pour la Force multinationale mixte<br />
destinée à la lutte contre Boko Haram selon le Conseil de sécurité de l'Union africaine et entérinée par les chefs d'Etat africains le 31<br />
janvier dernier, les experts militaires et juridiques de ces pays et de l'Union africaine réunis à Yaoundé au Cameroun du 5 au 7 février 2015 ont revu à la hausse leurs<br />
ambitions.<br />
Comment sera financée cette force ? Les experts n'ont pas pu s'entendre. Des chiffres n'ont pas été avancés, encore moins les contenus des discussions et la date<br />
d'opérationnalisation de la force, tous gardés secret-défense par la majorité des participants.<br />
Néanmoins, précise le communiqué final de cette rencontre rendu public ce 7 janvier 2015, « un groupe restreint » définira dans les jours<br />
qui suivent un budget initial de la force avant de transmettre le Concept d'opérations de la<br />
Force au CPS (Conseil de paix et de sécurité de l'UA) pour approbation et transmission au Conseil de sécurité des Nations Unies.<br />
D'après les informations glanées auprès des experts présents, un montant fixe n'a pas été imposé aux pays, parce que de nombreux<br />
experts penchaient plutôt sur une implication financière au prorata de la mobilisation de chaque pays et des moyens dont il dispose.<br />
Les autres organisations régionales africaines (CEDEAO, CEEAC) et les bailleurs bilatéraux et multilatéraux (ONU, Union européenne et<br />
l'Organisation de la coopération islamique) présents à la rencontre de Yaoundé auront sans doute encore leur mot à dire dans ce groupe restreint qui se mettra en place.<br />
Autre décision de Yaoundé, les experts ont également validé la décision des ministres des<br />
Affaires étrangères et des ministres de la Défense prise à Niamey en janvier dernier et entériné il y a quelques jours lors du 24esommet de l'UA à Addis-Abeba. Décision<br />
selon laquelle le quartier général de la Force multinationale mixte sera basé à Ndjamena au Tchad.<br />
Il a également été créé un «commandement central militaire et un mécanisme conjoint de<br />
coordination sous l'autorité desquels opéreront les troupes contribuées par les Etats membres<br />
de la CBLT et le Bénin. »<br />
Le communiqué final ne précise pas celui qui prendra le commandement central militaire de la force, mais plusieurs participants à cette<br />
réunion confient qu'il a été décidé que le commandement de la Force multinationale mixte revienne au Nigeria.

. 8700 hommes. C’est le nombre total de militaires, policiers et civils que le Cameroun, le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Bénin vont déployer pour lutter contre la secte islamiste
Boko Haram. Contrairement aux 7500 militaires annoncés pour la Force multinationale mixte
destinée à la lutte contre Boko Haram selon le Conseil de sécurité de l’Union africaine et entérinée par les chefs d’Etat africains le 31 janvier dernier, les experts militaires et juridiques de ces pays et de l’Union africaine réunis à Yaoundé au Cameroun du 5 au 7 février 2015 ont revu à la hausse leurs ambitions.
Comment sera financée cette force ? Les experts n’ont pas pu s’entendre. Des chiffres n’ont pas été avancés, encore moins les contenus des discussions et la date
d’opérationnalisation de la force, tous gardés secret-défense par la majorité des participants.
Néanmoins, précise le communiqué final de cette rencontre rendu public ce 7 janvier 2015, « un groupe restreint » définira dans les jours qui suivent un budget initial de la force avant de transmettre le Concept d’opérations de la Force au CPS (Conseil de paix et de sécurité de l’UA) pour approbation et transmission au Conseil de sécurité des Nations Unies.
D’après les informations glanées auprès des experts présents, un montant fixe n’a pas été imposé aux pays, parce que de nombreux experts penchaient plutôt sur une implication financière au prorata de la mobilisation de chaque pays et des moyens dont il dispose.

Les autres organisations régionales africaines (CEDEAO, CEEAC) et les bailleurs bilatéraux et multilatéraux (ONU, Union européenne et l’Organisation de la coopération islamique) présents à la rencontre de Yaoundé auront sans doute encore leur mot à dire dans ce groupe restreint qui se mettra en place.
Autre décision de Yaoundé, les experts ont également validé la décision des ministres des
Affaires étrangères et des ministres de la Défense prise à Niamey en janvier dernier et entériné il y a quelques jours lors du 24esommet de l’UA à Addis-Abeba.

Décision selon laquelle le quartier général de la Force multinationale mixte sera basé à Ndjamena au Tchad.
Il a également été créé un «commandement central militaire et un mécanisme conjoint de
coordination sous l’autorité desquels opéreront les troupes contribuées par les Etats membres
de la CBLT et le Bénin. »
Le communiqué final ne précise pas celui qui prendra le commandement central militaire de la force, mais plusieurs participants à cette réunion confient qu’il a été décidé que le commandement de la Force multinationale mixte revienne au Nigeria.

Boko Haram : les discussions sur<br />
financement de la Force multinationale renvoyées à une<br />
date ultérieure.<br />
8700 hommes. C'est le nombre total de militaires, policiers et civils que le Cameroun, le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Bénin vont déployer pour lutter contre la secte islamiste<br />
Boko Haram. Contrairement aux 7500 militaires annoncés pour la Force multinationale mixte<br />
destinée à la lutte contre Boko Haram selon le Conseil de sécurité de l'Union africaine et entérinée par les chefs d'Etat africains le 31<br />
janvier dernier, les experts militaires et juridiques de ces pays et de l'Union africaine réunis à Yaoundé au Cameroun du 5 au 7 février 2015 ont revu à la hausse leurs<br />
ambitions.<br />
Comment sera financée cette force ? Les experts n'ont pas pu s'entendre. Des chiffres n'ont pas été avancés, encore moins les contenus des discussions et la date<br />
d'opérationnalisation de la force, tous gardés secret-défense par la majorité des participants.<br />
Néanmoins, précise le communiqué final de cette rencontre rendu public ce 7 janvier 2015, « un groupe restreint » définira dans les jours<br />
qui suivent un budget initial de la force avant de transmettre le Concept d'opérations de la<br />
Force au CPS (Conseil de paix et de sécurité de l'UA) pour approbation et transmission au Conseil de sécurité des Nations Unies.<br />
D'après les informations glanées auprès des experts présents, un montant fixe n'a pas été imposé aux pays, parce que de nombreux<br />
experts penchaient plutôt sur une implication financière au prorata de la mobilisation de chaque pays et des moyens dont il dispose.<br />
Les autres organisations régionales africaines (CEDEAO, CEEAC) et les bailleurs bilatéraux et multilatéraux (ONU, Union européenne et<br />
l'Organisation de la coopération islamique) présents à la rencontre de Yaoundé auront sans doute encore leur mot à dire dans ce groupe restreint qui se mettra en place.<br />
Autre décision de Yaoundé, les experts ont également validé la décision des ministres des<br />
Affaires étrangères et des ministres de la Défense prise à Niamey en janvier dernier et entériné il y a quelques jours lors du 24esommet de l'UA à Addis-Abeba. Décision<br />
selon laquelle le quartier général de la Force multinationale mixte sera basé à Ndjamena au Tchad.<br />
Il a également été créé un «commandement central militaire et un mécanisme conjoint de<br />
coordination sous l'autorité desquels opéreront les troupes contribuées par les Etats membres<br />
de la CBLT et le Bénin. »<br />
Le communiqué final ne précise pas celui qui prendra le commandement central militaire de la force, mais plusieurs participants à cette<br />
réunion confient qu'il a été décidé que le commandement de la Force multinationale mixte revienne au Nigeria.
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