Le petit journal de JMV
24 février 2015
Énorme – Message de la maison Mère ! À consommer sans restriction
De quel côté êtes-vous ? 0’56’’
https://www.youtube.com/watch?v=zBPi126eihw
Inside ISIS (DAESH)
The Independent, Adam Withnall, <http://www.independent.co.uk/biography/adam-withnall> Sunday 21 December 2014
http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/inside-isis-the-first-western-journalist-ever-given-access-to-the-islamic-state-has-just-returned–and-this-is-what-he-discovered-9938438.html
The German author Juergen Todenhöfer, first Western journalist ever to be given access to the ‘Islamic State’, has just returned. He says the reality on the ground is different from what anyone in the West realizes and that DAESH (IS) is much stronger and much more dangerous than we can imagine. This is what he discovered.
Téléchargements
1er lien 45 pages : « L’échec de la Réforme Monétaire Internationale » ( N°3 de décembre 2010)
Cliquer pour télécharger <https://www.icloud.com/attachment/?u=https%3A%2F%2Fs3-eu-irl-107-prod.digitalhub.com%2FB%2FAZr_DJhZDpjTRrDG_z8IjnSqwZLUAdfXCYFVkd9vV8OOIxVBDUy6bj6c%2F%24%7Bf%7D%3Fo%3DAmGx-_sxxUmMltjzhAdnCfNwp8mnJtAXnKXCk5rHEnmz%26v%3D1%26x%3D3%26a%3DBWLlfW6_m2SeA3ObKQ%26e%3D1425910254%26k%3D%24%7Buk%7D%26r%3D32A7FAD9-C62D-47FC-8548-3385A9135A72-1%26ckc%3Dcom.apple.largeattachment%26ckz%3D02829D65-2569-4D2D-AD12-2C8A19E6AF53%26z%3Dhttps%253A%252F%252Fp16-content.icloud.com%253A443%26s%3D-QXER4nX2wmXXlTXkwVuE0B-N4I%26hs%3DzndQkqSuDEWP4dLYl_C0T7AWrOg&uk=njsmzj5nCWf2q-iCAQj3vQ&f=Liesi3Bre%CC%80vesRel201012.pdf&sz=25566125>
Liesi3BrèvesRel201012.pdf – 25,6 Mo – Pièce jointe disponible jusqu’au 968 mars 2015
2ème lien 43 pages : « La Crimée, le Sarajevo du XXIème siècle » ( mars 2014)
Cliquer pour télécharger <https://www.icloud.com/attachment/?u=https%3A%2F%2Fms-eu-ams-107-prod.digitalhub.com%2FB%2FAfwJZ6Ll1ZYkeLVTK0Ks-SuEzAUbAV6HDFiniJsTs_S490N4q0n8Y8ye%2F%24%7Bf%7D%3Fo%3DAh0n98qhsPKszYxTOg6A7RAJ8KU6OtTA6kIYR48JcNSp%26v%3D1%26x%3D3%26a%3DBQxvfvA1qkL6A0SaKQ%26e%3D1425892023%26k%3D%24%7Buk%7D%26r%3D34BA2FE8-5C38-44C3-87B4-C7252D9130AA-1%26ckc%3Dcom.apple.largeattachment%26ckz%3D02829D65-2569-4D2D-AD12-2C8A19E6AF53%26z%3Dhttps%253A%252F%252Fp16-content.icloud.com%253A443%26s%3DwsPLZGjk4IDYkfb0vpNpS2H_dh4%26hs%3D0uOqRcdwHqSXr2BozznXoVV3mXY&uk=7MX-nhvgpGCfmUFyE0Be-A&f=LiesiCrime%CC%81e.pdf&sz=25001180>
LiesiCrimée.pdf – 25 Mo
Objet : FW: Le nouveau suprématisme juif (par Jacob Cohen)
Si ce n’etait pas signe Jacob Cohen, je n’aurais jamais ose le diffuser. Mais un Cohen ne peut pas etre antisemite et il ne l’est pas. Il previent du danger qu’Israel cree pour ses correligionnaires par sa maniere de gouverner le monde et de ne pas tenir compte de ses lois.
Roger Akl
Le nouveau suprématisme juif
L’Histoire connaît parfois de ces retournements qu’on pourrait qualifier de comiques s’ils ne
traînaient leurs doses de tragédies, surtout celles qui s’annoncent et qu’on s’aveugle pour ne pas les
affronter.
Mais n’est-ce pas ainsi que l’Humanité a toujours fonctionné ? Depuis quand les sociétés humaines
règleraient-elles leurs problèmes de manière rationnelle et avec un minimum de justice ?
Ces éléments prennent une dimension particulièrement dramatique s’agissant du peuple juif, si on
veut intégrer dans cette entité tous ceux qui, chacun à sa manière et à son niveau, s’y rattachent.
Les juifs ont connu un rétablissement fantastique, inespéré. Après 10 siècles de soumissions, de
harcèlements, de bannissements, d’interdictions, d’expulsions, d’assassinats, les voici soudain au
faîte de leur puissance.
Tout en ne représentant que 0,2% de la population mondiale, on peut dire qu’ils influencent
grandement les politiques de tous les pays qui comptent. Rien ou presque ne peut se faire qui aille
contre leurs intérêts. Les politiques de tous bords, en dehors de quelques extrêmes qui comptent
peu, leur déroulent le tapis rouge, les caressent dans le sens du poil, les mettent au pinacle,
devancent leurs moindres désirs, au mépris parfois de leurs principes fondamentaux et de leurs
intérêts nationaux.
L’idéal d’Attali serait quasiment près d’être atteint : un gouvernement mondial dont la capitale
serait à Jérusalem.
Grâce à ses dizaines de milliers de Sayanim implantés aux plus hauts niveaux et dans les secteurs
clé de la plupart des États, Israël peut plus ou moins contrôler la politique des pays occidentaux.
Jamais dans l’histoire de l’humanité un pays de taille modeste n’était arrivé à étendre ainsi son
influence.
Le basculement s’est fait autour de la guerre de juin 1967. Les nations arabes, qui sortaient du
colonialisme, ont été laminées par une nouvelle puissance militaire stupéfiante. Israël a conquis des
territoires énormes. Un nouvel empire était né. Avec cette incroyable manipulation universelle qui a
fait passer Israël pour la victime et permis de resserrer les liens avec la diaspora.
Le sionisme venait de réussir la vampirisation des communautés juives de par le monde.
Jusqu’alors, l’idéologie sioniste ne fascinait pas les masses juives. Désormais, il y aura une force de
frappe judéo-sioniste de par le monde d’une redoutable efficacité.
Israël est devenu intouchable. C’est le seul État au monde qui depuis plus de 60 ans viole
impunément le droit international, occupe et annexe des territoires conquis par la force, se torche
avec les résolutions internationales. Même les Etats-Unis arrêtent leurs agressions au bout de
quelques années.
Depuis cette époque, le monde juif a imposé la religion de la Shoah. Journée internationale. Visites
obligées des sites. Constructions de mémoriaux. Enseignement de la Shoah jusqu’en Afrique et en
Chine. Lois mémorielles. Harcèlements, diabolisations en condamnations des «contestataires ».
Les élites juives ont connu une transformation radicale. Connues de tous temps pour porter les
valeurs de progrès et de l’humanisme ; toujours mêlées à toutes les révolutions politiques, sociales,
culturelles et philosophiques qui ont ébranlé le monde.
Aujourd’hui elles sont du côté du pouvoir, du pouvoir le plus réactionnaire et impérial comme aux
États-Unis (11 septembre, Irak, Iran, etc.).
La France n’échappe pas à la règle.
Les historiens pourront se délecter de cette transformation fascinante. D’un « peuple du livre » en
une puissance colossale, cynique, impitoyable, avide, satanique, infernale, dominatrice, cruelle.
Géniale tant elle fait preuve de qualités manipulatrices exceptionnelles. Ou le génie du Mal.
Le jour où les médias se libéreront de l’emprise juive, on découvrira avec quelle cruauté et quelle
maestria ces juifs venus des ghettos ont détruit systématiquement une société, un peuple, une
culture, une économie, des traditions, des bâtiments, des fermes, des villages, des lieux de cultes,
des cimetières, des commerces, de tout un peuple pacifique qui a eu le malheur de se retrouver sur
leur « terre promise ».
Et les Palestiniens continuent à payer dans leur chair, leur quotidien, les humiliations, les
dépossessions, les enfermements, la domination coloniale, de juifs qui se croient tout permis parce
qu’ils sont en liaison directe avec Dieu et parce qu’ils tiennent le monde par les couilles.
Un jour on écrira le livre noir du sionisme et de la domination juive. Et je crois que même la Shoah
n’y survivrait pas.
Enivrés par leur puissance sans égale, les juifs en veulent plus, ne laissent rien passer, exigent même
qu’on réhabilite Israël (BHL) et qu’on le sanctifie comme au bon vieux temps.
Pendant ce temps, le sentiment de rejet monte de partout dans le monde et envahit jusqu’aux classes
éclairées en Occident. Israël est sur la voie inéluctable de la délégitimation. Mais au lieu d’un
examen de conscience, les juifs hurlent à l’antisémitisme. Toute attitude critique est rejetée comme
antisémite.
On me demande parfois, comment un peuple aussi intelligent peut ne pas voir cette dangereuse
dérive. D’une part, le pouvoir et la puissance rendent aveugle à la raison. D’autre part, il y aurait là
un sentiment de revanche sur l’Histoire. Et l’idée que le malheur serait consubstantiel à leur
existence. Pourtant des voix s’élèvent ici et là pour mettre en garde, de grandes voix autorisées,
mais elles sont étouffées par ce gang qui veut aller de l’avant coûte que coûte. Jusqu’à la fin.
Jusqu’à Massada.
La France est certainement le pays qui s’est laissé soumettre à la domination juive et sioniste. C’est
une France enjuivée et sionisée.
L’industrie du cinéma est contrôlée par des juifs. De même que le secteur publicitaire qui veut déjà
nous imposer le parfait larbin du CRIF: Manuel Valls. Ainsi que l’industrie du spectacle. La «
Justice » (sic) frappe tous ceux qui osent se lever contre eux.
Et que dire des médias ? Infiltrés, influencés, dominés, manipulés, possédés par des juifs au service
du sionisme.
Les hommes politiques sont des carpettes à leur service. Ils servent de paillassons sur lesquels les
dirigeants sionistes viennent essuyer leurs bottes maculées du sang de leurs victimes.
Le monde n’aime pas plus les juifs aujourd’hui qu’avant la seconde guerre et la création d’Israël. Et
il les aimera de moins en moins. Mais on applique la dissuasion nucléaire qu’est « l’antisémitisme »
pour imposer le silence.
À défaut de se faire aimer, les juifs se font craindre.
Par Jacob Cohen : Né en 1944 dans le Mellah de Meknès.
Licence en Droit à la Fac de Casa. Sciences-Po à Paris.
Emigration à Montréal et à Berlin.
Retour au Maroc en 1978. Maître-assistant à la Faculté de Droit de Casablanca jusqu’en 87. Période
riche et heureuse. Redécouverte de mon pays et de mes compatriotes.
Installation à Paris.
Liban : Justice pour Michel Samaha (homme politique libanais, proche de la Syrie et jete en prison sans jugement depuis des annees, le gouvernement francais est accuse de participer a ce complot)
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5624
Au sujet des ambigüités qui entourent la notion de réformisme religieux
par Majid Kayali
Souria-Houria, 10 février 2015
traduit de l’arabe par Marcel Charbonnier
http://souriahouria.com/%d8%b4%d8%a8%d9%87%d8%a7%d8%aa-%d8%ad%d9%88%d9%84-%d9%81%d9%83%d8%b1%d8%a9-%d8%a7%d9%84%d8%a5%d8%b5%d9%84%d8%a7%d8%ad-%d8%a7%d9%84%d8%af%d9%8a%d9%86%d9%8a-%d9%85%d8%a7%d8%ac%d8%af-%d9%83%d9%8a%d8%a7/ <http://souriahouria.com/%d8%b4%d8%a8%d9%87%d8%a7%d8%aa-%d8%ad%d9%88%d9%84-%d9%81%d9%83%d8%b1%d8%a9-%d8%a7%d9%84%d8%a5%d8%b5%d9%84%d8%a7%d8%ad-%d8%a7%d9%84%d8%af%d9%8a%d9%86%d9%8a-%d9%85%d8%a7%d8%ac%d8%af-%d9%83%d9%8a%d8%a7/>
La notion de réforme religieuse a toujours été davantage entourée d’ambigüité et de controverse dans le domaine des courants politiques tant religieux que séculiers (qui se fondent sur la domination, le diktat et le contrôle) que cela n’est le cas dans le cadre des débats culturels qui visent à mettre en action la pensée, à soulever les problèmes et à poser des questions. Il est tout aussi frappant que ces ambigüités et ces controverses aient concerné pratiquement tous les courants politico-religieux, qu’il s’agisse du soufisme, du salafisme, du prosélytisme, du djihadisme, tant dans leur version modérée que dans leur version extrémiste, qui apparaissent divisés sur la question des contenus de la réforme religieuse.
Ce que nous entendons faire en abordant cette question, c’est attirer l’attention sur l’ambigüité autour de la compréhension du sens de l’expression « réforme religieuse », de son contenu, de ses limites et de ses buts, une croyance répandue étant que nous serions confrontés en réalité à une opération susceptible d’aboutir à la négation de la religion, à sa marginalisation ou à l’introduction de modifications dans la religion. Mais c’est là une impression sans fondement, expédiente et biaisée, de la part de ceux qui tentent d’entraîner cette opération dans ce sens, parmi lesquels on compte les partisans d’un laïcisme extrémiste ou de courants religieux sclérosés ou extrémistes prétendant exercer leur tutelle sur la religion et sur les choses du monde, c’est-à-dire autant sur l’Islam que sur les musulmans.
Assurément, il est impossible d’exclure l’existence d’une controverse autour de l’idée de réforme religieuse dans un camp quelconque, car ainsi vont les choses dans le domaine de la pratique politique, comme l’a montré par exemple l’expérience historique européenne. Le christianisme a assisté au début du Seizième siècle au lancement, par Martin Luther, de ce qui a été connu sous le nom de la Réforme. A l’époque, la question ne tournait pas autour d’une quelconque modification de la religion ni d’une volonté de désacraliser celle-ci, ni d’introduire de nouveaux préceptes dans les Evangiles.
En effet, Martin Luther était avant tout un religieux qui voulait seulement libérer le sacré de l’exploitation qu’en faisaient les papes, qui représentaient en quelque sorte un pouvoir séculier – à tel point qu’ils avaient eu l’audace de concurrencer Dieu lui-même en prétendant avoir le droit de délivrer aux fidèles des « indulgences », qui étaient des sortes de documents leur accordant la rémission de leurs péchés et qui leur garantissait une place au Paradis (en contrepartie d’une certaine somme d’argent). En cela, Luther avait ouvert la voie à la libération des fidèles de la tyranne de deux puissances alliées entre elles, la puissance spirituelle et la puissance séculière, c’est-à-dire de la tyrannie des hommes d’Eglise (le pouvoir spirituel) qui prétendaient être des intermédiaires entre les hommes et le Seigneur et de celle des rois (le pouvoir temporel) qui prétendaient représenter le pouvoir de Dieu sur la Terre. Aux yeux de Luther, la relation entre l’homme et son Seigneur n’avait nul besoin d’un quelconque intermédiaire. De son temps, le pouvoir des prélats reposait en grande partie sur le fait qu’ils maîtrisaient le latin et qu’ils avaient le monopole de l’exégèse du Livre Saint, lequel était rédigé en cette langue. Luther entrepris donc de traduire celui-ci en allemand, à le faire imprimer et à le diffuser parmi le populaire, si bien que tout un chacun fut en mesure de le lire et de l’étudier, en cassant de fait le monopole des religieux en matière d’exégèse et de pouvoir théologique. Tel était le sens de la Réforme, de cette réforme religieuse, et ce fut l’apparition des idées de liberté intellectuelle et de rationalité, ainsi que celle d’une distinction à faire entre le domaine spirituel et le domaine profane.
Ayant rappelé ce qui précède, l’on voit que la réforme religieuse ne vise en rien la négation de la religion ni sa déformation, et qu’elle ne cache pas plus une quelconque volonté de s’en affranchir totalement. Il s’agit uniquement de débarrasser la religion de visées politiques, d’intérêts particuliers, de passions et de sectarismes. Autrement dit, le but est de libérer la religion de l’exploitation qui peut en être faite – une exploitation humaine et politique autoritaire – afin qu’elle demeure dans le cercle du sacré. Par conséquent, il s’agit de réformer la condition des fidèles qui adhèrent à cette religion et qui lui confèrent leur caractère propre, ce qui a pour effet de libérer la religion de l’histoire et de soumettre l’expérience historique humaine au libre examen, à la critique et aux questionnements dans le but de libérer les esprits des hommes, et au final de libérer ceux-ci dans tous les domaines.
Les objectifs fondamentaux de cette pensée réformiste s’incarnent sans doute principalement dans la distinction entre la religion en tant que texte sacré, rite et symboles et ce qui y a été introduit au cours des siècles par des théologiens, des juristes et des prélats en fonction de leurs propres tendances, de leurs propres intérêts et de leurs propres particularismes. Il en va de même de la distinction entre les valeurs de la religion, qui appellent au bon comportement, à la clémence, à la justice, à la modération, au bien et à l’égalité entre tous les hommes et les relations interpersonnelles qui sont, elles aussi, soumises aux passions, aux intérêts, aux rapports de force, aux inégalités de statut et à la détention de plus ou moins de pouvoir.
Vient aussi s’inscrire dans ce même cadre la distinction entre l’Islam et les musulmans, toute identité entre les deux étant impossible en raison des différences entre les conceptions culturelles, les civilisations, les langues vernaculaires et les expériences historiques différentes entre les différentes sociétés musulmanes (nous rappellerons à ce propos que les Arabes, pour prendre leur exemple, ne représentent qu’entre vingt et vingt-cinq pourcents de la totalité des musulmans).
En plus des différences entre les divers islams arabes eux-mêmes, par exemple entre l’islam du Maghreb, l’islam du Mashreq et l’islam de la Péninsule arabique, il y a des différences entre les Arabes musulmans pris dans leur ensemble et les Islams pratiqués par les musulmans indonésiens, indiens ou d’Asie centrale, et ainsi de suite.
Bien entendu, ces différences sont naturelles : elles ne sont issues ni de relations politiques ni de rapports de force, et il n’en ressort aucun particularisme identitaire ni aucun conflit autour du statut ou du pouvoir de tel ou tel fidèle, si bien qu’il s’agit de différences avec lesquelles on peut aisément composer et que l’on peut intégrer sans problème, car l’Islam, dans sa pratique, dépend des musulmans eux-mêmes, dans chaque pays, conformément à la culture de leur groupe ethnique, à leurs expériences personnelles et à leurs traditions respectives – à la seule exception du texte sacré (le Coran), qui est quant à lui unique.
Cela signifie que l’on ne saurait déduire de l’idée de réforme religieuse une quelconque volonté de changer quoi que ce soit (à ce texte sacré), de le modifier, de l’écarter ou de s’en affranchir totalement. En effet, cela serait impossible et inutile, car, ce faisant, nous serions en face d’une autre opération, qui serait autre chose qu’une réforme.
Il convient sans doute, parvenus à ce point dans notre réflexion, de rappeler que les courants politico-religieux ont précisément fait cela (c’est-à-dire, changer des choses au texte sacré, le modifier, l’écarter ou s’en affranchir totalement).
En effet, au fil du temps, ces courants politico-religieux (islamistes, ndt) ont écarté le texte sacré coranique au profit du « hadîth », après quoi ces courants ont écarté le « hadîth » (y compris les hadîths faisant l’objet d’un ’isnâd unanimement attesté) au profit des fatwas de théologiens et d’imams qui se sont mis à formuler des interdits (tahrîm) et à déclarer des licités (tahlîl) en fonction de leurs propres cultures, de leurs propres penchants, de leurs propres intérêts et de leurs propres accointances et particularismes – si bien que nous retrouvons en quelque sorte en face d’une religion autre (qui n’est plus l’Islam), une religion dans laquelle les récits oraux, les événements historiques remontant à l’époque des Compagnons du Prophète, puis les décrets religieux (fatâwî) d’Ibn Taïmiyya, d’Al-Mawdûdî ou de Sayyid Qutb devenaient l’arbitrage ou la règle à suivre – en lieu et place du texte sacré originel (le Coran).
Enfin, la véritable compréhension de ce qu’est la réforme religieuse n’est pas liée aux seuls courants de pensée laïcs. Elle englobe aussi les courants de la pensée musulmane, y compris leurs conceptions visant à libérer l’histoire de la religion, et inversement à libérer la religion de l’histoire (et de tout ce que celle-ci comporte en fait de légendes et d’immixtion des pouvoirs). Cela englobe également la conciliation mutuelle entre la religion et le réel, entre la religion et le siècle, entre la religion et le monde, en se débarrassant de toutes ces notions de « prescriptions » (hudûd), de « califat » (khilâfa), de légitimité temporelle (hâkimiyya), d’allégeance et d’ostracisme (walâ’ wa barâ’), des deux capitales terrestre et céleste (al-fustâtân) et du djihâd jusqu’à l’avènement du jour dernier, car chacune d’entre elles ne correspond à rien d’autre qu’à telle ou telle circonstance historique. Toutes sont filles des circonstances qui ont entouré leur naissance, de leur contexte, de leur époque. Toutes sont les fruits des luttes autour du pouvoir ou autour des positions de prestige.
Surtout, tous ces concepts sont mobilisés (par les courants salafistes extrémistes, ndt) moins afin de prodiguer le bien aux fidèles, afin de respecter les valeurs de compassion, d’équité et de justice auxquelles appellent les religions et qui en constituent l’essence et la raison d’être qu’afin de pérenniser l’arriération, la corruption et la tyrannie.
Cela s’était déjà produit en Europe, qui a dû payer ces errements d’un prix exorbitant.
Et il semble que ce soit cela qui est en train de se produire chez nous, mutatis mutandis, là encore à un prix extrêmement élevé.
En effet, malheureusement, chacun ne voit l’heure qu’à son propre clocher, et il semble que personne n’apprenne rien ou ne retienne aucune leçon des expériences vécues par d’autres.
Mais c’est là le drame hélas trop bien connu qui est commun à toutes les expériences historiques.
Pegasus fait taire la poudre
le 11 février 2015
La France a effectué avec succès le premier tir de son canon électrique, baptisé Pegasus.
Une technologie en rupture avec l’armement conventionnel : à la différence d’un canon classique qui utilise l’explosion d’une poudre, Pegasus propulse des projectiles d’un calibre de 30 à 50 mm grâce à l’électricité. En théorie, la force propulsive n’a pas de limite puisqu’elle est liée à la simple variation de l’intensité du courant.
Huit fois la vitesse du son.
Lors de l’essai,le 10 décembre à l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (ISL), en Alsace, l’équipe est toutefois tendue. La voix dans le haut-parleur égrène la montée en tension progressive des condensateurs : « 5,6,7 kilovolts… ». Une alarme stridente retentit, suivie d’une ultime annonce : « Attention, Pegasus prêt à tirer ! » Dans les secondes qui suivent, le canon libère une violente détonation qui fait vibrer tout le bâtiment.
« Le projectile a atteint la vitesse de 2,98 km/s, soit plus de Mach 8, huit fois la vitesse du son ! Les chiffres semblent même indiquer un record », confirme Stephan Hundertmark, spécialiste en accélération électromagnétique à l’ISL.
Ces performances expliquent la fascination exercée par cette arme issue de la science-fiction : une vitesse de projectile hypersonique, de l’ordre de 2,5 km/s, et une portée supérieure à 200 km, voire 400 km, quand un canon conventionnel atteint lui, une quarantaine de kilomètres.
Made in France
La France est l’un des rares pays, avec les Etats-Unis, à travailler sur cette technologie destinée aux navires de guerre. La première mise en service pourrait intervenir à l’horizon 2030-2035.
Usinenouvelle.com
Publié le 24 septembre 1998 | L’Usine Nouvelle n° 2656
Le développement d’un lanceur électrique par une équipe franco-allemande devrait avoir des retombées civiles.
Onze ans après le début de leurs travaux sur le lanceur électrique – un canon du futur – les chercheurs de l’ISL, Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (Haut-Rhin), se dotent d’un prototype grandeur nature. » Cette installation de 10 mégajoules va nous permettre d’étudier à une échelle représentative les phénomènes qui se produisent quand on accélère un projectile « , explique Francis Jamet, directeur de la division » lanceurs et projectiles » de l’ISL et responsable de Pegasus (Programme of an Electric Gun Arrangement to Study the Utilization in Systems). La mise au point du prototype a pris trois ans et demi et coûté 48 millions de francs aux ministères de la Défense des deux pays dont dépend l’ISL depuis sa création, en 1958. L’installation se présente sous la forme d’un tube lanceur de 6 mètres de long et 50 millimètres de calibre en résine renforcée de fibres de carbone et de verre. Fabriqué par l’entreprise française Lerc, il porte deux rails de cuivre sur sa face interne. L’énergie, distribuée par une série d’anneaux disposés le long du tube, passe d’un rail à l’autre via le projectile, qui est propulsé par l’interaction entre le courant électrique et le champ magnétique ainsi créé. L’alimentation est fournie par un banc d’énergie qui réunit deux cents condensateurs de 50 kilojoules délivrant une puissance totale de 12 à 15 gigawatts. Grâce à un rendement qui atteint 40 à 50 %, cette énergie permet de propulser à 2 600 mètres par seconde une charge de 1 kilogramme. Pour une application militaire, le canon électrique offre l’avantage d’une plus grande sécurité, d’un moindre recul et d’une vitesse balistique plus intéressante que les 1 800 mètres par seconde atteints par les charges à poudre. La vitesse est, en outre, modulable selon l’effet recherché.
Des innovations pour gagner en compacité en en fiabilité
» Atteindre 10 000 mètres par seconde n’est pas un problème « , précise Francis Jamet, tout en nuançant son propos : une telle vitesse n’est accessible qu’avec de petites masses, de l’ordre de 1 gramme. Le lancement de charges lourdes à grande vitesse se heurte au problème du stockage de l’énergie requise, qui est beaucoup plus importante. Le banc d’énergie conçu par l’ISL forme ainsi un ensemble d’environ 10 mètres de long sur 2,50 mètres de haut. Des solutions innovantes ont été apportées pour gagner en compacité, mais aussi en fiabilité. Ainsi, pour la commutation, les éclateurs à gaz ont été remplacés par des semi-conducteurs à thyristors et à diodes. Développés par ABB Semiconductors, en Suisse, pour supporter des décharges impulsionnelles de grande puissance, ils suppriment du même coup les problèmes d’arc électrique. Les condensateurs de décharge rapide ont été mis au point par Thomson Passive Components, et la commande de puissance par l’institut de recherche allemand TZN. » Avec ces modules, on peut espérer des taux de fiabilité très élevés « , estime Jean-Pierre Brasile, responsable des technologies émergentes au sein de Thomson Short Systems, qui a réalisé l’intégration du système. Des avancées qui pourraient intéresser l’industrie des véhicules électriques, et notamment du TGV. C’est toutefois du côté des applications faisant appel aux impulsions électriques de puissance qu’apparais- sent les perspectives les plus intéressantes : le perçage de certains matériaux, les études d’impact ou encore les lasers, mais aussi le concassage de matériaux, le formage de plaques ou la magnétostriction, qui consiste à utiliser le champ magnétique pour le formage de pièces.
Un projet relancé par la guerre des étoiles
L’idée du canon électrique n’est pas neuve. La Norvège en 1901, la France en 1914, l’Allemagne en 1940 s’y sont intéressées. Les études furent à chaque fois abandonnées devant le problème, jugé insoluble, du stockage de l’énergie. C’est à Ronald Reagan et au programme américain de guerre des étoiles que l’on doit la relance de ces recherches, au début des années 80. Le canon électrique apparaît alors comme l’arme antimissile idéale, capable de propulser une charge à 20 kilomètres par seconde. Bien que la guerre des étoiles n’ait pas survécu à la chute du rideau de fer, le canon électrique intéresse de nouveau les programmes de recherche sur les armements classiques. Aux Etats-Unis toujours, mais aussi en Australie, en Grande-Bretagne et au sein de l’Institut franco-allemand de recherche de Saint-Louis.
Cf. 20 minutes du vendredi 30 janvier 2015, p.8
Libye
Bernard Lugan
Au mois de mars 2011, à l’issue d’une campagne médiatique d’une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d’entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.
Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973 [*] au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce qui permit d’ouvrir les hostilités.
Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2h30 au dessus de la Libye. L’incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano-libyenne, venait de débuter.
Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu’une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses. A l’époque, l’Elysée avança l’argument d’une action humanitaire destinée à « sauver la population de Benghazi ». Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu’en entrant en guerre en Libye : » l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint« .
Quoiqu’il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre « pour la démocratie et les droits de l’homme », est catastrophique :
– Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe.
– Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.
– L’Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières.
– Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe…d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules « dormantes » au sein de l’ « espace Schengen ».
Face à ce désastre, comme s’ils étaient étrangers au chaos qu’ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l’Etat français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions…
Notes
[*] Voir à ce sujet le texte de la conférence de presse d’Alain Juppé à New York (www.ambafrance-at.org).
La Russie accuse les États-Unis de semer « le chaos » au Moyen-Orient
NATIONS UNIES (Etats-Unis), 23 fév 2015 (AFP) – Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé lundi à mots couverts les Etats-Unis de plonger le Moyen-Orient dans « le chaos » et d’y alimenter la montée des extrémismes afin d’assouvir leur volonté de diriger le monde.
Sergueï Lavrov, qui n’a jamais nommément parlé des Etats-Unis, se contentant de faire des références très claires à la politique étrangère américaine, s’exprimait lors d’une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l’ONU à New York sur la paix et la sécurité dans le monde.
Le ministre des Affaires étrangères russes a cité la campagne de frappes internationales sur la Syrie dirigée par les Etats-Unis, l’invasion américaine de l’Irak en 2003 ou encore l’intervention militaire de 2011 en Libye comme autant d’exemples de « violations des principes fondamentaux des Nations unies ».
« Tout cela est le résultat de tentatives pour diriger la marche du monde, pour tout régir partout et pour utiliser la force militaire de manière unilatérale afin de servir ses propres intérêts », a lancé M. Lavrov au 15 membres du Conseil.
« Tout cela a plongé le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord dans l’instabilité et le chaos et, dans une large mesure, a créé le terrain propice au développement des extrémistes », a-t-il encore dit.
Moscou et Washington sont à couteaux tirés sur plusieurs questions de politique étrangère, notamment sur la question de la Syrie, la Russie soutenant le président Bachar al-Assad et s’élevant contre les frappes aériennes américaines contre le groupe Etat islamique.
Sur un autre front, la Russie n’a cessé d’accuser les Etats-Unis d’avoir orchestré la destitution du chef d’Etat pro-russe Viktor Ianoukovitch, ce qui, selon eux a déclenché le soulèvement séparatiste en Crimée et dans l’est de l’Ukraine.
M. Lavrov n’a pas non plus épargné le Conseil de sécurité qu’il a qualifié de « chambre d’enregistrement » des décisions prises à Washington, l’accusant de s’éloigner de son rôle premier de garantir le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde.
Les Frères en tournée américaine !
Les Frères musulmans ont révélé avoir envoyé une délégation visiter 23 pays pour leur demander de cesser tout soutien au gouvernement d’Abdel Fattah al-Sissi, en Égypte. Sur le compte Facebook d’un membre de cette délégation, une photographie a été postée, attestant d’une rencontre au département d’État, en janvier 2015.
La délégation (photo) représentait officiellement le Conseil de la Révolution égyptienne (ERC), un organe entièrement contrôlé la Confrérie. Elle comprenait le juge Waleed Sharaby, le Dr. Gamal Heshmat (ancien parlementaire, prochain président de l’Assemblée nationale égyptienne en exil en Turquie), Dr. ’Abd Al-Mawgood Dardery (ancien parlementaire du parti de la Justice et de la Liberté), Tharwat Nafea (ancien parlementaire, également responsable de l’Assemblée nationale égyptienne en exil) et Maha ’Azzam (chercheuse appointée à Chatham House et actuelle présidente de l’Assemblée nationale égyptienne en exil).
La presse égyptienne s’est indignée de la réception à Washington d’une délégation d’une organisation terroriste et a demandé que le président al-Sissi boycotte le sommet anti-terroriste de la Maison-Blanche, le 18 février. Mais celui-ci y a finalement participé.
Le département d’État a reconnu la visite, mais a prétendu que la délégation avait été reçue avec d’autres anciens parlementaires égyptien, et non pas en tant que Frères musulmans. Cependant, cette version ne rend pas compte de la tournée internationale de la délégation et le département d’État n’a pas été en mesure d’indiquer qui étaient les anciens parlementaires non-membres des Frères qui les auraient accompagnés.
Les Frères musulmans sont une société secrète notoirement liée au MI6 britannique. Ils ont tenté de nombreux coups d’État dans les pays arabes durant les soixante dernières années, mais sont parvenus pacifiquement au pouvoir en Turquie (Recep Tayyip Erdoğan), en Tunisie (Rached Ghannouchi), et en Libye (gouvernement de Tripoli, non-reconnu par la Communauté internationale). Le théoricien de la Confrérie, Saïd Qotb, est la principale référence intellectuelle des mouvements terroristes actuels. La plupart des officiers d’al-Qaïda sont d’anciens membres des Frères musulmans.
Manuel Valls, israélomane « sous influence »
https://www.youtube.com/watch?v=Q2S2NIx2mbY
Le peuple sans pouvoir et qui n’existe pas
Quand le simple fait de “penser” devient une activité pédo-pornographique !
Il serait grand temps de bazarder tous ces aspirants tyrans… non ?
Un projet de loi sur le renseignement sera présenté le 18 mars en Conseil des ministres
23/02/2015
http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0204180049029-un-projet-de-loi-sur-le-renseignement-presente-le-19-mars-en-conseil-desministres-1096039.php?EQOC17SJAys4iouL.99#
« Quand des sites de partage de vidéos en ligne diffusent des harangues antisémites, quand en un clic sur un moteur de recherche on trouve des pages et des pages où se déploient impunément le négationnisme, alors l’indifférence devient complicité », a-t-il souligné.
Pour ne pas être « les complices du mal », les grands groupes comme Facebook, Google, Apple ou Twitter « doivent participer à la régulation du numérique », a-t-il insisté. Le président a annoncé qu’il espérait réunir en
avril les dirigeants de ces groupes pour « conclure un accord » visant à combattre le racisme, l’antisémitisme et le négationnisme à l’image de ce qui a été fait par le passé contre la pédophilie.
AFP
Le Président Égyptien Al-Sissi à Al-Azhar – 2’47
“Nous Devons Changer Radicalement Notre Religion”
https://www.youtube.com/watch?v=NJfnquV7MHM