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25 avril 2024

Golan : Daesh détourne le pétrole syrien pour Israël


 Golan : Daesh détourne le pétrole syrien pour Israël
lundi, 23 février 2015 09:05

Golan : Daesh détourne le pétrole syrien pour Israël

IRIB- Tel-Aviv a commencé les forages, sur les hauteurs du Golan syrien, et se sert des services que Daesh rend au régime sioniste, pour transférer le pétrole de la Syrie vers la Palestine occupée.
La semaine dernière, la société américaine «Genie Energy» a annoncé que la situation est devenue favorable, pour lancer les opérations de forages pétroliers, sur les hauteurs du Golan syrien, occupés par le régime sioniste.Tel-Aviv a signé un contrat avec cette société américaine, pour le forage de dix puits de pétrole, au Golan, pendant les trois prochaines années.
Ces dernières années, le régime sioniste a foré des centaines de puits, dans les territoires occupés palestiniens et arabes, mais les dirigeants sionistes semblent avoir un appétit insatiable, pour les ressources énergétiques de la région. Les travaux de forage, sur les hauteurs du Golan, devaient commencer, en janvier 2015, mais le projet a été reporté, en raison des protestations des habitants palestiniens et syriens de la région, ainsi que les avertissements lancés par les écologistes, quant aux risques que ces opérations peuvent créer pour toute la région.
Finalement, malgré toutes ces protestations, la Cour suprême du régime sioniste a donné l’autorisation au cabinet israélien de lancer les travaux de forage pétrolier, dans cette zone occupée. Les hauteurs du Golan syrien ont été occupées par le régime sioniste, lors de la guerre de six jours, en 1967. A présent, tandis que la guerre civile fait rage, en Syrie, Tel-Aviv saisit l’occasion, pour déployer ses forces militaires, dans cette région, et prendre, entièrement, en main le contrôle du Golan, sous prétexte de défendre les frontières. Le site d’information «Middle East Eye» a écrit : «Tout le monde sait qu’Israël veut étendre sa présence et son influence, en Syrie. De nombreux indices confirment que l’intensification des activités des terroristes, sur les hauteurs du Golan, est le résultat direct du soutien secret que Tel-Aviv accorde aux rebelles, dans cette région». Selon un rapport des observateurs de l’ONU, en 2014, il existe un modèle dangereux et préoccupant de coopération entre le régime sioniste, d’une part, et des rebelles armés et les terroristes, de l’autre, depuis trois ans. Depuis mars 2013, jusqu’en été 2014, Tel-Aviv a offert un maximum d’aides financières et hospitalières, (soins médicaux aux terroristes blessés, dans les hôpitaux israéliens), aux terroristes, en Syrie. Le journal israélien, » Haaretz » écrit : «Nos soldats se sont installés à la frontière, pour acheminer des équipements militaires aux opposants au gouvernement de Bachar al-Assad, en Syrie». Dans ce contexte, le Golan joue, pour les Israéliens, le rôle de zone tampon entre la Syrie et la Palestine occupée.
Ce qui permet, aussi, aux terroristes du Front Al-Nosra, d’Al-Qaïda et de Daesh d’y circuler, en toute liberté, pour entrer en Palestine occupée. Le but des terroristes et de leurs amis israéliens est de construire, au Golan, un camp comparable au «Camp Ashraf» des terroristes de l’organisation des Monafeqin, dans l’Irak de Saddam Hussein. Ce camp, situé dans le Golan occupé par les Sionistes, doit abriter les opposants armés au gouvernement de Damas. L’objectif de ce plan est de construire une base permanente, pour déstabiliser davantage la Syrie, et affaiblir la présence et l’influence de l’Iran et du Hezbollah libanais. Selon des sources israéliennes, les conseillers militaires israéliens forment les terroristes takfiris à la frontière entre la Palestine occupée et la Jordanie.
Depuis 2012, les conseillers israéliens et américains forment les terroristes venus du monde entier, dans les camps d’entraînement dressés par les Américains, en Turquie et en Jordanie, notamment, pour apprendre aux terroristes l’usage d’armes sophistiquées, comme les missiles anti-char et les systèmes anti-aériens. En mars 2014, le quotidien « Haaretz » avait révélé un accord conclu entre Israël et les terroristes, en Syrie : «Selon cet accord, en échange d’uniformes, d’armements, de téléphones portables et d’autres outils technologiques, les rebelles armés et les terroristes devaient appliquer une stratégique militaire, conforme aux politiques de Tel-Aviv, dans la guerre contre le gouvernement du Président syrien, Bachar al-Assad. Parmi les buts du régime sioniste, il y a un projet qui porte sur l’occupation des zones stratégiques qui sont dotées d’importantes réserves pétrolières.
Selon certains analystes, le but de Tel-Aviv, en instrumentalisant les groupes terroristes, en Syrie, ne se limite pas au pillage des ressources naturelles de ce pays, car la réoccupation militaire du Golan, par l’armée israélienne, pourrait déclencher des affrontements militaires violents entre Tel-Aviv et Damas, permettant aux Sionistes d’exploiter la situation intérieure de la Syrie, afin d’occuper d’autres parties du territoire syrien. Complicité israélo-américaine, pour piller le pétrole syrien : Dans un entretien accordé à la chaîne Press TV, Steven Kelley, ancien analyste de la CIA, a évoqué le mécanisme du financement des activités des groupes terroristes et des résidus du Parti Baath de Saddam Hussein : «La Turquie, les Etats-Unis et Israël sont les partenaires financiers de Daesh. Ils demandent aux rebelles armés d’extraire le pétrole de l’Irak et de la Syrie et de l’exporter à l’étranger. La CIA et le Mossad y jouent un rôle indéniable». Barack Obama et beaucoup d’autres hommes politiques des deux Partis démocrate et républicain ont beaucoup investi sur les activités des terroristes takfiris, en Syrie. Parallèlement, les monarchies arabes soutiennent, elles aussi, Daesh et le Front Al-Nosra, en Syrie et en Irak. Par ailleurs, Israël convoite, aussi, les ressources naturelles de la Syrie. En 1996, une société israélienne avait estimé que les réserves pétrolières du Golan pourraient être exploitées, pour extraire, chaque jour, près de deux millions de barils de brut.
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