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26 avril 2024

Le petit journal de Chris


O1/04/2015

CHRIS

Chers tous !
Pour les Palestiniens, c’est aujourd’hui le jour de la Terre

voici le texte écrit à cette occasion par Ziad de Gaza :
La journée de la terre en PalestineZiad Medoukh
C’est ici notre terre, nous ne partirons pas, nous resterons attachés à cette terre sacrée de Palestine, nous y poursuivrons notre résistance quelles que soient les mesures de l’occupation ! Nous y poursuivrons notre existence jusqu’à la liberté et l’indépendance, jusqu’à la fin de l’occupation israélienne, jusqu’à l’instauration d’une paix juste et durable …C’est le message  de tout un peuple palestinien  existant et résistant, message adressé au monde entier, et en particulier aux forces de l’occupation israélienne,  chaque année, le 30 mars,  journée de la terre et de la résistance en Palestine.Notre peuple  commémore  cette journée partout où il y existe. C’est  la journée de l’attachement à ses racines et à son histoire, cette histoire profondément marquée par la résistance et l’affrontement à l’occupant qui continue de lui voler ses champs et ses arbres, ses ressources, ses maisons et sa terre.Les Palestiniens qui vivent dans les territoires de 1948, ceux des territoires de 1967, sans oublier ceux de l’exil, montrent par cette commémoration les liens qui les unissent tous.Le 30 mars 1976, des dizaines de Palestiniens, civils et paysans, ont été tués par les forces de l’occupation alors qu’ils manifestaient pacifiquement contre la confiscation de leur terre par l’administration israélienne. Et depuis, pour rendre hommage à ces victimes, pour montrer l’attachement des Palestiniens à cette terre, ceux-ci commémorent chaque année cette répression sanglante. 39 ans après, et dans une conjoncture difficile et instable dans notre  région en général et dans les territoires palestiniens en particulier, marquée par la poursuite de la souffrance des Palestiniens en Cisjordanie , dans la bande de Gaza, et partout en Palestine, avec le mur, la colonisation en Cisjordanie, les attaques et les agressions israéliennes permanentes, le blocus et la fermeture des frontières dans la bande de Gaza, et les lois racistes et discriminatoires  contre les Palestiniens de 1948, mais surtout, devant l’absence de perspectives pour l’avenir, les Palestiniens sont plus que jamais déterminés à faire aboutir leurs revendications nationales.Ils vont poursuivre leur résistance, sous toutes ses formes, afin de vivre libres sur leur terre. Par cette résistance et par cet attachement à leur terre, ils visent  la création d’un Etat libre et indépendant où l’on puisse vivre une paix  juste et durable.A cette occasion, nous confirmons notre attachement à nos racines, et à notre terre. Elle est ici. Elle est ici notre patrie. Nous ne partirons pas, en dépit des mesures atroces de l’occupation, en dépit de toutes les difficultés, de toutes  les souffrances, et en dépit de ce silence d’une communauté internationale officielle complice.  Nous allons continuer à donner  notre sang  pour notre terre de  Palestine.Ici, notre terre, Ici, nos racines,Ici, notre histoire, Ici, notre vie, notre avenir, Et ici, notre Palestine !

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Colonisation de Jérusalem : la triste plaisanterie des « menaces » européennes
Jonathan Cook                               
Il y a quelque chose de profondément hypocrite et lâche dans la manière dont les diplomates européens font rituellement fuiter leur rapport annuel sur Jérusalem. Cette année, ils ont choisi de déposer le rapport « confidentiel » dans les mains du Guardian *.
Il est clair que les Européens – et les Américains – veulent que la nouvelle qu’ils sont très en colère contre Israël soit diffusée aussi largement que possible dans le sillage de la victoire électorale de Netanyahou. « Nous sommes furieux et nous n’en supporterons pas davantage ! » s’égosillent-ils – une fois de plus, exactement comme ils l’ont fait tout au long des quatre ou cinq dernières années.
Lire la suite : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2015/03/colonisation-de-jerusalem-la-triste.html

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Seul Moscou peut les arrêter

Par Mike Whitney le 22 mars 2015

Crises/guerres Désinformation Droit international Etats-Unis Hégémonie Ingérence Russie Ukraine

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« Afin de survivre et de conserver son rôle de chef de file sur la scène internationale, les Etats-Unis ont désespérément besoin de plonger l’Eurasie dans le chaos et de couper les liens économiques entre l’Europe et la région Asie-Pacifique… la Russie est le seul pays à l’intérieur de cette zone d’instabilité à avoir le potentiel d’offrir une résistance. Il s’agit du seul Etat qui est prêt à affronter les Américains. Miner la volonté politique de la Russie à organiser une résistance … est d’une importance vitale pour les Etats-Unis. »
– Nikolaï Starikov [1]

« Notre premier objectif est de prévenir la ré émergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union Soviétique ou ailleurs, ce qui ferait peser une menace identique sur l’ordre [mondial] à celle que posait auparavant l’Union Soviétique. C’est le facteur dominant sous-jacent dans la nouvelle stratégie de défense et cela exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région, dont les ressources, sous son contrôle effectif, seraient suffisantes pour générer une puissance mondiale. »
– La Doctrine Wolfowitz, version originale du Guide de Planification de la Défense, rédigé par le Sous-Secrétaire à la Défense Paul Wolfowitz, et transmis au New York Times le 7 mars 1992

Les Etats-Unis ne veulent pas une guerre avec la Russie; ils pensent simplement qu’ils n’ont pas le choix. Si le Département d’Etat n’avait pas lancé un coup d’état en Ukraine pour renverser le président élu, Viktor Ianoukovitch, il aurait été impossible pour les États-Unis de s’insérer entre la Russie et l’UE, et ainsi, de perturber les routes commerciales vitales qui étaient en train de renforcer les nations sur les deux continents. L’intégration économique de l’Asie et de l’Europe – y compris les plans d’un train à grande vitesse depuis la Chine [La Nouvelle Route de la Soie] jusqu’en UE – pose un danger clair et immédiat pour les Etats-Unis dont la part dans le PIB mondial continue à se réduire et dont l’importance dans l’économie mondiale continue de diminuer. Ignorer ce nouveau rival (UE-Russie) reviendrait pour les Etats-Unis à jeter l’éponge et à accepter un avenir dans lequel ils devraient faire face à une graduelle mais constante érosion de leur pouvoir et de leur influence dans les affaires du monde. Personne à Washington n’est prêt à laisser cela se produire, et c’est pourquoi les Etats-Unis ont lancé leur guerre par procuration en Ukraine.

Les Etats-Unis veulent séparer les continents, « empêcher l’émergence d’un nouveau rival« , installer un péage entre l’Europe et l’Asie, et se positionner comme le garant de la sécurité régionale. À cette fin, les Etats-Unis sont en train de reconstruire un Rideau de Fer le long des centaines de kilomètres qui vont de la Mer Baltique à la Mer Noire. Des chars, des véhicules blindés et de l’artillerie sont envoyés dans la région pour renforcer une zone tampon autour de l’Europe, afin d’isoler la Russie et pour créer un terrain propice à une prochaine agression étasunienne. Des rapports sur l’équipement lourd et le déploiement d’armes apparaissent dans les médias presque quotidiennement, même si ces nouvelles sont généralement omises dans la presse US. Un résumé rapide de quelques-uns des récents titres de presse aidera les lecteurs à saisir l’ampleur du conflit qui se développe dans l’ombre:

« Les USA, la Bulgarie organiseront des exercices militaires dans les Balkans« , « L’OTAN entame des exercices en Mer Noire« , « L’armée a envoyé encore plus de troupes et de chars en Europe », « La Pologne demande une plus grande présence militaire étasunienne« , « Un convoi militaire de l’Armée étasunienne envoyé sur 1.600 kilomètres à travers l’Europe« , « Plus de 120 chars étasuniens et véhicules blindés arrivent en Lettonie », « Les USA et la Pologne organiseront des exercices sur les missiles en mars – Pentagone »

Comprenez-vous? Il y a une guerre, une guerre entre les Etats-Unis et la Russie.

A noter également comment la plupart des titres de presse soulignent l’implication étasunienne et non pas de l’OTAN. En d’autres termes, les provocations contre la Russie proviennent de Washington, et non pas de l’Europe. C’est un point important. L’UE a soutenu les Etats-Unis sur des sanctions économiques, mais elle n’est pas du tout prête à s’engager dans des préparatifs militaires le long de son périmètre. C’est l’idée de Washington, et le coût est assumé par les seuls Etats-Unis. Naturellement, déplacer des chars, des véhicules blindés et de l’artillerie au travers du monde est un projet coûteux, mais les Etats-Unis sont tout à fait disposés à en payer le prix, si cela les aide à atteindre leurs objectifs.

Et quels sont les objectifs de Washington?

Il est intéressant de noter que même les analystes politiques situés à l’extrême droite semblent d’accord sur ce point. Voyez par exemple cette citation du PDG de STRATFOR, George Friedman telle qu’il l’a résumée dans une récente présentation au Conseil des Affaires Étrangère de Chicago :

« L’intérêt primordial des Etats-Unis, pour lequel pendant des siècles nous avons fait la guerre – la Première, la Deuxième, et la Guerre froide – a été la relation entre l’Allemagne et la Russie, parce que unies, ce sont les seules forces qui peuvent nous menacer. De façon à s’assurer que cela ne se produise pas … » [2]

Bingo. L’Ukraine n’a rien à voir avec la souveraineté, la démocratie ou la (prétendue) l’agression russe. Tout cela n’est que de la propagande. C’est une question de pouvoir. Il s’agit de l’expansion impériale. Il s’agit de sphères d’influence. Il s’agit de conjurer l’irréversible déclin économique. Tout cela fait partie du monde géopolitique de la terre brûlée où on ne fait pas-de-prisonniers dans lequel nous vivons, basé sur les rapports de force, et non pas du faux Disneyworld créé par les médias occidentaux. Le Département d’Etat US et la CIA ont renversé le gouvernement élu d’Ukraine et ont ordonné à la nouvelle junte de lancer une guerre désespérée d’extermination à l’encontre de son propre peuple, à l’Est, parce qu’ils estimaient qu’ils n’avaient pas d’autre option. Si le plan ambitieux de Poutine visant à créer une zone de libre-échange entre Lisbonne à Vladivostok était allé de l’avant, où en seraient les Etats-Unis ? Dehors dans le froid, c’est là qu’ils seraient. Les Etats-Unis allaient devenir une île isolée d’importance déclinante dont les énormes déficits de la balance commerciale et le niveau stratosphérique de la dette nationale auraient pavé la voie à une brutale restructuration, à un déclin du niveau de vie, à une inflation galopante et à un essor de l’agitation sociale. Peut-on vraiment croire que Washington aurait laissé cela arriver, alors qu’il dispose d’une « rutilante » machine de guerre d’un billion de dollars?

Diable, non. En outre, Washington estime qu’il a un droit historique à régner sur le monde ; c’est bien ce à quoi il faut s’attendre quand le sentiment de puissance et d’orgueil atteignent leur phase terminale. Voyez par exemple cet extrait d’un article de l’économiste Jack Rasmus publié par CounterPunch :

« Derrière les sanctions, l’objectif des Etats-Unis est que la Russie quitte l’orbite économique européenne. L’Europe était en train de devenir trop intégrée et dépendante de la Russie. Il s’agissait non seulement du gaz et des matières premières, mais aussi des relations commerciales et des flux de capitaux qui allaient s’approfondissant sur de nombreux fronts entre la Russie et l’Europe, avant que la crise ukrainienne ne fournisse le prétexte à l’introduction de sanctions.

L’intégration économique croissante de la Russie avec l’Europe menace à long terme les intérêts économiques des capitalistes étasuniens. Stratégiquement, le coup d’Etat précipité des Etats-Unis en Ukraine peut être vu, par conséquent, comme un moyen de provoquer une intervention militaire russe, ce qui est l’événement nécessaire afin d’approfondir et d’élargir les sanctions économiques qui permettraient finalement d’en finir avec la croissance des relations économiques entre l’Europe et la Russie sur le long terme. Ce qui permettrait non seulement de garantir aux USA que leurs intérêts économiques en Europe demeurent dominants, mais également d’ouvrir de nouvelles perspectives de profit pour les intérêts étasuniens en Europe et aussi en Ukraine…

Quand les règles du jeu de la concurrence entre les capitalistes se brisent totalement, le résultat, c’est la guerre – qui est la forme ultime de la concurrence capitaliste. » [3]

Voyez-vous? Les analystes de droite et de gauche sont d’accord. L’Ukraine n’a rien à voir avec la souveraineté, la démocratie ou l’agression russe. C’est le vieux plan du coupe-gorge géopolitique, où le dernier homme qui reste debout, l’emporte.

Les États-Unis ne peuvent pas permettre à la Russie de récolter les bénéfices de ses vastes ressources. Oh, non. Elle doit être châtiée, elle doit être brutalisée, elle doit être sanctionnée, isolée, menacée et intimidée. C’est comme ça que le système fonctionne. Le truc du marché libre, c’est juste des bobards pour le petit peuple.

La Russie va devoir faire face à des guerres chaotiques et fratricides sur ses frontières et à des « révolutions colorées » turbulentes dans sa capitale. Elle devra résister à des représailles de la part de ses partenaires commerciaux, à des attaques sur sa monnaie et à des complots pour la déposséder de ses recettes (pétrolières). Les Etats-Unis vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour envenimer les choses, diaboliser Poutine, pour retourner Bruxelles contre Moscou, pour saboter l’économie russe.

Diviser et régner, telle est la devise. Qu’ils se prennent tous à la gorge : les Sunnites contre les Chiites, une ethnie ukrainienne contre une autre, les Russes contre les Européens. C’est le plan de Washington, et c’est un plan qui n’échoue jamais.

Les éminences grises étasuniennes sont convaincues que la récession économique aux USA ne peut être arrêtée qu’en revendiquant l’Asie Centrale, en démembrant la Russie, en encerclant la Chine, et en détruisant tous les plans d’intégration économique entre l’UE et l’Asie. Washington est déterminé à l’emporter dans ce conflit existentiel, à affirmer son contrôle hégémonique sur les deux continents, pour conserver sa position en tant que seule superpuissance dans ce monde.

Seule la Russie peut en empêcher les États-Unis et nous pensons qu’elle le fera.

Mike Whitney | 18 mars 2015
Article original: http://www.counterpunch.org/2015/03/18/washingtons-war-on-russia/
Traduit par Thomas /Arrêt sur Info

Notes :
[1] Western Financial System Is Driving It to War, (19.02.2015)

[2] https://www.youtube.com/watch?v=oaL5wCY99l8 (Temps de 1:40 à 1:57)

[3] http://www.counterpunch.org/2015/03/13/the-global-currency-wars/

URL de cet article : http://arretsurinfo.ch/seul-moscou-peut-les-arreter/
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L’armée israélienne reconnait appuyer al-Qaïda en Syrie

Par Asa Winstanley le 23 mars 2015

Un article publié la semaine dernière et qui n’a pourtant pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait a confirmé les soupçons soulevés auparavant et les fortes implications des troupes israéliennes dans l’aide et l’assistance au Front al-Nusra, l’affilié officiel d’Al-Qaeda en Syrie.
lire la suite :http://arretsurinfo.ch/larmee-israelienne-reconnait-appuyer-al-qaida-en-syrie/

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Netanyahu sonne la fin de la « solution à deux États »par Thierry MeyssanLes accords d’Oslo, qu’Yitzhak Rabin et Yasser Arafat avaient imposé à leurs peuples, sont morts durant la campagne électorale israélienne. Benjamin Netanyahu a emmené les colons juifs dans une impasse qui sera nécessairement fatale au régime colonial de Tel-Aviv. De même que la Rhodésie ne vécut que 15 ans, les jours de l’État hébreu sont désormais comptés.Réseau Voltaire International | Damas (Syrie) | 23 mars 2015 Español  italiano  русский  فارسى  Deutsch  Português Benjamin Netanyahu est le seul chef de gouvernement au monde à s’être fait photographier en train de féliciter des terroristes d’al-Qaïda. Ce faisant, il a entraîné son pays dans une voie sans issue.Durant sa campagne électorale, Benjamin Netanyahu a affirmé avec franchise que, lui vivant, jamais les Palestiniens n’auraient d’État à eux. Ce faisant, il a mis fin à un « processus de paix » qui traînait en longueur depuis les accords d’Oslo, il y a plus de 21 ans. Ainsi s’achève le mirage de la « solution à deux États ».M. Netanyahu s’est présenté comme un fier-à-bras, capable d’assurer la sécurité de la colonie juive en écrasant la population autochtone.
Il a apporté son soutien à al-Qaïda en Syrie.
Il a attaqué le Hezbollah à la frontière du Golan, tuant notamment un général des Gardiens de la Révolution et Jihad Moghniyé.
Il est allé défier le président Obama en dénonçant au Congrès les accords que son administration négocie avec l’Iran.Les électeurs ont choisi sa voie, celle de la force.Pourtant, à y regarder de plus près, tout cela n’est pas glorieux et n’a pas d’avenir.M. Netanyahu a remplacé la force d’interposition des Nations unies par la branche locale d’al-Qaïda, le Front al-Nosra. Il lui a offert un soutien logistique transfrontalier et s’est fait photographier avec des chefs terroristes dans un hôpital militaire israélien. Cependant, la guerre contre la Syrie est une défaite pour l’Occident et les pays du Golfe. Selon les Nations unies, la République arabe syrienne ne parvient qu’à sécuriser 60 % de son territoire, mais ce chiffre est trompeur puisque le reste du pays est massivement un désert, par définition incontrôlable. Or, toujours selon les Nations unies, les « révolutionnaires » et les populations qui les soutiennent, qu’il s’agisse de jihadistes ou de « modérés » (c’est-à-dire d’ouvertement pro-Israéliens), ne sont que 212 000 sur les 24 millions de Syriens. C’est-à-dire moins d’1 % de la population.L’attaque contre le Hezbollah a certes tué quelques personnalités, mais il a été immédiatement vengé. Alors que M. Netanyahu affirmait que la Résistance libanaise était embourbée en Syrie et ne pourrait pas répliquer, le Hezbollah avec une froide précision mathématique a tué quelques jours plus tard, à la même heure, le même nombre de soldats israéliens, dans la zone occupée des Fermes de Chebaa. En choisissant les Fermes de Chabaa, la zone la mieux sécurisée par Tsahal, le Hezbollah lançait un message de puissance absolument dissuasif. L’État hébreu a compris qu’il n’était plus le maître du jeu et a encaissé ce rappel à l’ordre sans broncher.Enfin, le défi lancé au président Obama risque de coûter cher à Israël. Les États-Unis négocient avec l’Iran une paix régionale qui leur permette de retirer l’essentiel de leurs troupes. L’idée de Washington, c’est de parier sur le président Rohani pour faire d’un État révolutionnaire une simple puissance régionale. Les États-Unis reconnaîtraient la puissance iranienne en Irak, en Syrie et au Liban, mais aussi à Bahrein et au Yémen, en échange de quoi Téhéran cesserait d’exporter sa Révolution en Afrique et en Amérique latine. L’abandon du projet de l’imam Khomeiny serait garanti par une renonciation à son développement militaire, particulièrement mais pas uniquement, en matière nucléaire (encore une fois, il ne s’agit pas de la bombe atomique, mais des moteurs à propulsion nucléaire). L’exaspération du président Obama est telle que la reconnaissance de l’influence iranienne pourrait aller jusqu’à la Palestine.En 1965, Ian Smith pensa sauver la colonie britannique de Rhodésie en refusant le processus de paix. En réalité, il précipita la chute du projet colonial et, quinze ans plus tard, la Rhodésie devenait le Zimbabwe.Benjamin Netanyahu endosse les habits de Ian Smith qui, en 1965, refusant de reconnaître les droits civiques des noirs de Rhodésie, rompit avec Londres et proclama son indépendance. Mais Ian Smith ne parvint pas à gouverner son État colonial qui fut dévoré par la résistance de l’Union nationale africaine de Robert Mugabe. Quinze ans plus tard, M. Smith devait renoncer tandis que la Rhodésie devenait le Zimbabwe et que la majorité noire arrivait au pouvoir.Les gesticulations de M. Netanyahu, comme jadis celles de Ian Smith, visent à masquer l’impasse dans laquelle il a plongé les colons. En gagnant du temps, durant les six dernières années, au lieu d’appliquer les accords d’Oslo, il n’a fait qu’accroître la frustration de la population indigène. Et en annonçant qu’il a fait patienter l’Autorité palestinienne pour rien, il provoque un cataclysme.D’ores et déjà, Ramallah a annoncé qu’il cesserait toute coopération sécuritaire avec Tel-Aviv si M. Netanyahu était à nouveau nommé Premier ministre et appliquait son nouveau programme. Si une telle rupture a lieu, la population de Cisjordanie, et bien entendu de Gaza, devrait se heurter à nouveau à Tsahal. Ce serait la Troisième Intifada.Tsahal craint tellement cette situation que ses principaux officiers supérieurs à la retraite ont constitué une association, Commanders for Israel’s Security, qui n’a cessé de mettre en garde contre la politique du Premier ministre. Ce dernier s’est avéré incapable de constituer une autre association pour le défendre. En réalité, c’est toute l’armée qui s’oppose à sa politique. Les militaires ont bien compris qu’Israël pourrait encore étendre son hégémonie, comme au Sud-Soudan et au Kurdistan irakien, mais qu’il ne pourrait plus étendre son territoire. Le rêve d’un État colonial du Nil à l’Euphrate est irréalisable et appartient à un siècle révolu.En refusant la « solution à deux États », Benjamin Netanyahu croit ouvrir la voie à une solution à la rhodésienne. Or, cet exemple a montré qu’il n’était pas viable. Le Premier ministre peut célébrer sa victoire, elle sera de courte durée.En réalité, son aveuglement ouvre la voie à deux autres options : soit une solution à l’algérienne, c’est-à-dire l’expulsion de millions de colons juifs dont beaucoup n’ont pas d’autre patrie pour les accueillir, soit une solution à la sud-africaine, c’est-à-dire l’intégration de la majorité palestinienne dans l’État d’Israël selon le principe « un homme, une voix » ; la seule option humainement acceptable.

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TUNISIE

 

ATTENTAT DU BARDOT À TUNIS :

LE TERRORISME,

MEILLEUR ENNEMI DE L’IMPERIALISME

Guillaume Suing

 

http://www.michelcollon.info/Attentat-du-Bardo-a-Tunis-Le.html?lang=fr

 

24 mars 2015

 

« Tout ce qui existe dans l’Univers, disait le philosophe grec Démocrite, est le fruit du hasard et de la nécessité ». On ne peut s’empêcher de penser que ces attentats, après bien d’autres évènements venant construire le nouveau paradigme du « choc des civilisations », s’inscrivent dans cette logique du « hasard dans la nécessité ». Car il n’est pas meilleure opportunité, en Tunisie comme en France ou ailleurs, qu’une tragédie humaine servant les intérêts de la classe dirigeante et des impérialistes à qui cette dernière doit sa place.

 

« Nous serons obligés de prendre des décisions économiques douloureuses » déclarait sur toutes les chaînes le nouveau premier Ministre Habib Essid au début du mois de mars, en réponse aux mouvements sociaux (1) qui s’organisent depuis janvier contre le plan ultra-austéritaire FMI-UE conçu par le gouvernement pro-islamiste et mis en application par l’actuel gouvernement néo-benaliste. Privatisation de services publics, restriction drastique du nombre de fonctionnaires, disqualification des universités publiques au profit des investisseurs privés,… et peut être le plus grave : suppression de la fameuse « caisse de compensation » qui plafonnait par subvention d’Etat le prix des produits de première nécessité (farine, lait, …) dans le contexte dramatique de l’inflation actuelle. 

Au lendemain des attentats du 18 mars dans le musée du Bardo, foyer de la culture nationale tunisienne, Essid ne manquera pas de marquer les esprits : « Cet attentat frappe gravement l’économie nationale déjà en souffrance [le tourisme étant un des axes privilégiés de la stratégie politique gouvernementale, mais aussi tous les « investissements étrangers » sur le territoire / ndlr]. La guerre contre le terrorisme va être longue et il faudra soutenir le gouvernement dans cette guerre ».

« Tout ce qui existe dans l’Univers, disait le philosophe grec Démocrite, est le fruit du hasard et de la nécessité »

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On ne peut s’empêcher de penser que ces attentats, après bien d’autres événements venant construire le nouveau paradigme du « choc des civilisations », s’inscrivent dans cette logique du « hasard dans la nécessité ». Car il n’est pas meilleure opportunité, en Tunisie comme en France ou ailleurs, qu’une tragédie humaine servant les intérêts de la classe dirigeante et des impérialistes à qui cette dernière doit sa place. Celle-ci comme d’autres, de Daech ou d’Al Qaïda, met en jeu des djihadistes pour la plupart ignorant tout de la religion qu’ils prétendent servir et d’autant plus manipulables qu’ils sont sectaires et « coupés du réel » (ce qui ne minimise pas leur responsabilité bien au contraire, un peu comme les commandos fascistes italiens télécommandés par le réseau Gladio pendant les années de plomb). 

La veille de chaque élection l’année dernière, législatives puis présidentielle, des attentats localisés ont coûté la vie à de nombreux policiers et militaires. Attentats qui pour les uns, les « laïcs », faisaient le jeu du parti islamiste Nahdha en sous-main pour faire pression sur un Etat pas encore totalement sous leur coupe ; ou qui pour les autres, pro-islamistes, ne pouvaient qu’être commandités par les réseaux néo-RCDistes (Nidaa Tounes en première ligne) pour disqualifier leurs adversaires et imposer une union sacrée anti-terroriste avec la gauche (2). Pour les Tunisiens dans leur grande majorité, le premier effet de « l’esprit du 11 janvier » version Essebsi sera un report sans broncher de toutes les grèves et manifestations syndicales prévues contre les plans imposés par le FMI et l’UE, ainsi qu’un patriot act à la sauce Ben Ali (3). 

En aucun cas il ne faut prendre au sérieux le cliché européen d’une Tunisie désormais « exemple de démocratie pour le monde arabe, et frappée aujourd’hui par le terrorisme comme nos propres pays pour cette raison ». 

Le terrorisme a toujours servi en Tunisie les intérêts de sections plus ou moins en contradiction de la classe dirigeante, ce réseau de familles de grands propriétaires terriens transformé en bourgeoisie relais de l’impérialisme français et/ou US, en association ou non avec les pétromonarchies islamistes arabes, et qui aujourd’hui, face à un leadership occidental en crise, peut être tenté de sauver ses restes par une diplomatie plus « ouverte » (contre laquelle ces attentats peuvent être une sorte de mise en garde ou de remise au pas).

« Le terrorisme touche aujourd’hui un pays qui représente l’espoir dans le monde arabe. L’espoir de paix, l’espoir de stabilité, l’espoir de démocratie. Cet espoir doit vivre » vient de déclarer Laurent Fabius, ministre français des Affaires Etrangères le 18 mars.

« L’espoir de paix », nous n’espérons pas franchement qu’il y participe, lui qui représente avec ses homologues de l’OTAN, d’Israël et des régimes féodaux intégristes de la péninsule arabique à leur solde, la destruction militaro-djihadiste de pays insoumis comme la Libye et la Syrie. « L’espoir de stabilité », encore moins, lui qui a cautionné la prise de position du mercenaire ultrasioniste à la chemise ouverte BHL menant au chaos actuel à la frontière libyenne. 

« L’espoir de démocratie », c’est sans doute une sorte de blague pour Fabius, qui considérait en 2013 que « le Front Al Nosra [branche syrienne d’Al Qaida] fait du bon boulot sur le terrain » et qu’il ne fallait donc pas le déclarer comme « organisation terroriste » ! 

Ces groupes djihadistes armés, disparates et quelquefois en contradiction (comme toute constellation sectaire), faisant allégeance à qui les manipulent le mieux, gangrènent le pays au-delà du seul Mont Chaambi près de la frontière algérienne. C’est en fait une sorte de pépinière sous surveillance permanente des services secrets d’un Etat bicéphale (structuré dans de nombreux ministères en réseaux d’influence néo-RCDiste et pro-Nahdha et dont on médiatise plus souvent les oppositions que les connivences). 

D’abord, le parti Nahdha, branche tunisienne des Frères Musulmans, entretient avec les djihadistes des liens plus ou moins apparents (4) (à la manière du très « républicain » Front National français vis-à-vis des identitaires, soraliens et autres milices skinheads). Ensuite il faut mettre en lumière le fait que, sous les apparences d’une opposition entre « laïcs » et « islamistes », même si celle-ci est bien sûr fondée jusqu’à un certain point jusqu’au sommet de l’Etat, les réseaux néo-RCDistes mutés en un respectable Nidaa Tounes, ont été à l’œuvre depuis la chute de Ben Ali pour céder le pouvoir sous conditions aux Frères Musulmans plutôt qu’au mouvement syndical et à la gauche à l’issue des révoltes populaires de 2011. Ce fut d’ailleurs B. C. Essebsi lui-même, alors Premier Ministre de transition, qui fit taire dans le sang (5) les manifestations populaires anti-RCD après la chute du dictateur (les mouvements de Qasba 1 puis Qasba 2), et dans lesquelles aucun islamiste n’avait pris part, du propre aveu de Nahdha. Lui encore qui ouvrit tous les plateaux télé à ces derniers, leur permettant d’occuper le terrain de « l’opposition » dans le dos d’une gauche tunisienne pourtant expérimentée et active (même si elle fut prise de court et divisée dans ses tactiques en 2011). 

 
Sur la photo, un cadre dirigeant de l’UGTE (syndicat islamiste affilié au parti Nahdha) en compagnie de R. Ghannouchi, dirigeant de Ennahdha, finit armé d’une kalachnikov sur le front syrien… Un cas parmi tant d’autres. 

Aujourd’hui encore, c’est en concertation avec le parti Nahdha qu’un accord vient d’être négocié, par-dessus le Front Populaire à nouveau trahi et mise à l’écart, que le nouveau président Essebsi pour la désignation du Premier Ministre. Plusieurs conseillers d’Etat du parti Nahdha viennent d’être nommés dans plusieurs ministères pour coopérer avec les ministres dits « laïcs »… 

On voit donc que le jeu du pouvoir tunisien, toujours soumis aux diktats européens et US sur le plan économique comme sur celui de la stratégie du chaos international orchestrée par un Occident fragilisé dans son leadership, est plus complexe qu’une illusoire lutte du « monde civilisé » contre un chaos dont il est au moins le père, sinon le complice actif, dans cet attentat comme dans tous ceux qui suivront, pour mettre le couteau du terrorisme sur la gorge du peuple, quand celui-ci ne montre plus les signes d’allégeance nécessaires. 

C’est ainsi qu’il faut bien sûr comprendre l’assassinat des deux dirigeants de la gauche tunisienne Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013, premier acte terroriste ayant permis de « ré-orienter » les évènements post-2011 sur la voie d’une dédiabolisation des réseaux RCD en un parti « démocratique, stable et fiable », Nidaa Tounes avec l’assentiment des organisations dites de gauche elles-mêmes, favorables à une unité nationale anti-terroriste. 

Le peuple tunisien ne sortira de ce piège cyclique et cynique qu’en démasquant l’unité profonde des « laïcs » et des islamistes scellée dans son dos pour appliquer les plans impérialistes sur son sol et par extension dans tout le monde arabe. 

L’Etat tunisien qui faisait mine d’entrer dans un tournant géopolitique, réchauffant quelque peu ses relations avec la Syrie et la Russie, vient de d’officialiser le statut privilégié d’ « allié majeur non membre de l’OTAN » pour les USA… Un premier résultat de ces attentats du Bardo.

 

Notes :

(1) Grèves étudiantes, dans l’Education Nationale, dans le prolétariat des centres d’appel, à la poste, dans l’industrie textile, … La tension sociale monte malgré les « pauses forcées » des périodes électorales qui ont jalonné l’année 2014.

(2) Il s’agit de l’épisode du Front de Salut, réunissant la direction de l’UGTT et des partis de la gauche officielle avec la droite et le grand syndicat patronal UTICA.

(3) Ben Ali arrivant au pouvoir devint populaire dans les premières années de son règne par un « esprit d’ouverture » en s’associant avec les Frères Musulmans et en permettant une certaine liberté de la presse… avant de tout verrouiller pour des années en profitant des pressions et attentats pilotés par ces mêmes Frères Musulmans. Rappelons que c’est durant cette période que l’actuel président Essebsi, alors cadre du RCD, dirigeait l’Assemblée Nationale.

(4) Sur la photo, un cadre dirigeant de l’UGET (syndicat islamiste affilié au parti Nahdha) en compagnie de R. Ghannouchi, dirigeant de Ennahdha, finit armé d’une kalachnikov sur le front syrien… Un cas parmi tant d’autres.

(5) Manifestation du 15 août 2011, faisant de nombreux blessés graves sous les coups de matraque. 

Source : Investig’Action

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TUNISIE  :  ATTENTAT TERRORISTE = RESULTAT DU REFUS TUNISIEN DE CONSTRUIRE UNE BASE U.S. ?Thierry Meyssanhttp://www.palestine-solidarite.org/analyses.mikhail_gamandiy-egorov.230315.htm

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Cuba : LES Etats-Unis AFFIRMENT AVOIR SUPPRIME DE LA LISTE DES SANCTIONS DES ENTITES LIEES A Cubapar Paula Martínez Alonso (Granma  24 mars 2015)traduction Françoise LopezDes médias internationaux se sont faits l’écho, à son de trompes exagéré, de ce qui est un procédé routinier de révision par le Département du Trésor de ce qu’on appelle la liste des « Nationaux spécialement nommés », révision effectuée habituellement pour exclure de celle-ci les entités qui ont disparu ou les individus qui sont morts.Qu’est-ce que la liste des « Nationaux spécialement nommés »?Il s’agit d’une « liste noire » qui comprend des individus, des compagnies et des institutions qui opèrent au nom de pays soumis à des sanctions économiques de la part des Etats-Unis comme le blocus de Cuba et avec lesquels aucune personne naturelle ou juridique sous juridiction étasunienne ne peut réaliser de transactions économiques, commerciales ou financières. Les biens et les comptes bancaires de ces sujets aux Etats-Unis sont gelés.Selon les informations publiées, suite à cette révision, le Département du Trésor a décidé d’exclure de cette liste 45 entités cubaines ou liées à Cuba parmi lesquelles 28 entreprises, 11 bateaux et 6 personnes, majoritairement liés à l’industrie du tourisme. Les médias qui ont rapporté cette information n’ont pas pris la peine de vérifier si ces entités existent ou non et si les personnes mentionnées sont vivantes ou non.Ce qui ont pensé qu’on est en présence d’une décision de longue portée enr elation avec la politique des Etats-Unis envers Cuba et en particulier, face à une modification substantielle du blocus doivent lire attentivement ce qui est dit par une fonctionnaire non identifiée du Département du Trésor à l’agence de presse étasunienne AP. Celle-ci a, en effet, assuré que la révocation est due à une révision interne des désignations anciennes en relation avec cuba et non liée aux récentes modifications annoncées par le président Obama.Ce que n’a pas dit cette fonctionnaire, ni les médias, c’est que le blocus contre Cuba reste intact, continue à affecter plus de 11 millions de Cubains et des milliers d’entreprises et d’institutions de notre pays, et continue à châtier, suite à son application extra-territoriale, des entités de pays tiers.L’amende annoncée le 12 mars dernier concernant la banque allemande Commerzbank, du montant astronomique de 1 710 millions de dollars, la seconde plus importante imposée par les Etats-Unis, pour avoir violé les sanctions contre cuba, l’Iran, le Soudan et Myanmar est l’exemple le plus récent que cette politique est toujours en vigueur.Source en espagnol:http://www.granma.cu/mundo/2015-03-24/eeuu-afirma-que-excluye-a-entidades-vinculadas-con-cuba-de-lista-de-sancionesURL de cet article:http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/03/cuba-les-etats-unis-affirment-avoir-supprime-de-la-liste-des-sanctions-des-entites-liees-a-cuba.html
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Banque mondiale : Cuba est le pays au monde qui investit le plus dans l’éducationpar Salim Lamrani le 26 mars 2015Selon l’institution internationale, aucun pays, y compris les plus riches, ne dédie une part aussi élevée de son budget national à l’éducation que Cuba. Les résultats sont exceptionnels.Lire l’article de Salim Lamrani :http://s147752339.onlinehome.fr/cubacoop/spip.php?page=article&id_article=2081
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VENEZUELA : 
Rarement un président états-unien a fait une telle unanimité contre lui. Après l’UNASUR soit les douze gouvernements sud-américains, la CELAC qui regroupe les 33 états d’Amérique Latine et des Caraïbes, l’ALBA, PetroCaribe, les 134 membres du G-77 + la Chine… bref, tout le sud de la planète a rejeté le décret Obama parce qu’”il viole […]LIRE LA SUITE :https://venezuelainfos.wordpress.com/2015/03/30/photos-mille-tambours-contre-les-medias/

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GRECE : 
L’ASSERVISSEMENT PAR LA DETTE

http://arretsurinfo.ch/grece-lasservissement-par-la-dette/

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UN ARTICLE VRAIMENT TRES INTERESSANT MALGRE SA LONGUEUR ET SON TITRE « DE CANIVO » :

Pourquoi l’Occident hait-il Poutine ? La raison secrète

Par Australianvoice le 8 mars 2015

[Message tronqué]  Afficher l’intégralité du message5 pièces jointes

À Chris
Mille tambours contre les médias

by Venezuela infos

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