Merci de souligner que le mot « dictateur » est répété 57 fois en 77 minutes dans le commentaire, soit 1,35 fois par minute… Cela a suffi à nous dissuader de consulter le document… dont la fonction est d’ailleurs connue: laver les crimes de l’impérialisme (ici la France en particulier) en donnant l’impression au public sous opium de servir la cause du « journalisme » grâce à des « révélations ».

Après quatre ans, et après l’avoir fait disparaître, le spectre de GADDAFI leur fait donc encore toujours très peur, n’est-ce pas?

Nous avons remarqué que les nouvelles formes de guerre sont basées sur l’emploi répété d’un tel mot lequel qui s’oppose à leur « norme » sacralisée,  la « démocratie ».

Il ont apparemment inauguré cette méthode de l’emploi répété jusqu’à la nausée du mot « dictateur » en 1989 avec la guerre contre la Roumanie et CEAUSESCU. Nous nous demandions à l’époque ce qui se passait avec l’emploi soudain de ce mot par tous les médias. C’était en plus sans l’omniprésence d’Internet et du téléphone à l’époque.

Nous croyions même qu’il y avait des journaux qui respectaient quand même une certaine « déontologie » de la profession comme Le Monde. Or, nous avons vite compris que, sous des apparences de sérieux et d' »éthique, ce titre était immonde. Puis en 1991 et surtout en 2003 avec l’Irak, nous avons vu le Monde Diplomatique qui employait de temps en temps le mot « dictateur » au sujet de SADDAM HUSEIN…. C’était, disons, « acceptable », dans la mesure où il s’opposait à la guerre.

Enfin, en 2011 vint la Libye et là, le monde est revenu (internet et son effet démultiplicateur aidant) à cette technique inaugurée contre CEAUCESCU. Jamais auparavant le mot « dictateur » n’avait autant été répété, y compris au sein du camp dit « anti-impérialiste » (dont l’Immonde Diplomatique trouvant la guerre de l’OTAN « désirable »).

Certains pensent que ce n’est qu’un « détail ». C’est méconnaître  l’effet psychique d’un mantra (voir les techniques de yoga) ou encore pourquoi tant de centaines de millions de musulmans qui ne connaissent pas l’arabe restent chevillés à leur religion, malgré toute la propagande de l’Empire. L’explication se trouve dans l’effet psychique et physiologique de mots comme « Allah » par exemple, qui induisent un rythme respiratoire particulier.

A notre avis, tous les marteaux piqueurs du monde crachant simultanément le mot « dictateur »  visaient l’image de GADDAFI, guide révolutionnaire africain, arabe et musulman.

Pire, comme le dit un jour le Pr CHARVIN, on ne lui a pas pardonné d’employer des méthodes réservées aux « Grands » connus, par exemple, pour soudoyer des hommes d’Etat en Asie ou en Afrique. Or, voilà un Che Guevara africain qui, non seulement allumait des Vietnam partout mais qui ose faire l’inverse: soudoyer un chef d’Etat français…

A ce sujet, c’est aussi l’une des raisons qui explique que le débat pseudo-scientifique sur l’ « esclavagisme » musulman revient régulièrement sur la scène. En effet, l’Oxydant ne pardonnera jamais aux Musulmans d’avoir, au cours de leur expansion des premiers siècles, capturé des hommes et femmes  sans distinction de leur couleur de peau et de les avoir soumis à une condition sociale inférieure (traités humainement et très rarement de manière criminelle, contrairement à l’esclavagisme européen) sans discrimination à l’égard de leur peau.

Par Les Pacifistes de Tunis