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28 mars 2024

ASSAWRA le site du mouvement démocratique arabe


« Extirper le sionisme de Palestine » (Al Faraby)

mercredi 22 avril 2015

Syrie: nouvelle visite de touristes français

Un groupe de 17 touristes français effectue cette semaine une visite de sept jours en Syrie, où les autorités multiplient les initiatives pour favoriser ces voyages en dépit de l’opposition du gouvernement français.
La délégation comprend dans sa grande majorité des franco-syriens désireux de manifester leur « solidarité » avec le gouvernement de Damas au cours de ce voyage organisé par la communauté syrienne à Paris avec le soutien du ministère syrien du Tourisme.
Florine Maarouf, une jeune Franco-syrienne a déclaré à l’AFP que les voyageurs allaient « voir de leurs propres yeux que ce que montrent les médias occidentaux n’est pas la réalité ».
« Nous sommes venus rencontrer les Syriens, voir la situation et visiter des zones accessibles », a précisé un autre voyageur, Christian Vanderbrouch.
Le ministre du Tourisme syrien Bichr Yazigi a rencontré les voyageurs. « Nous apprécions la détermination des Français à briser la barrière psychologique érigée par leur gouvernement et leur volonté de connaître la vérité », a-t-il déclaré à l’AFP. « Ces visiteurs sont les ambassadeurs de la vérité », a-t-il ajouté.
Après Damas, les touristes se rendront à Lattaquié (ouest), à Homs (centre) et visiteront le krak des chevaliers, un château fort datant de l’époque des Croisades, avant un retour en France lundi.
La France n’a plus de relations diplomatiques avec Damas depuis 2012 et a pour ligne officielle de ne pas parler avec le président Bachar al-Assad, qu’elle considère comme le principal responsable des 220.000 morts en quatre ans de guerre.
Début avril, une trentaine de Français de l’association SOS Chrétiens s’étaient rendus en Syrie où ils avaient visité des lieux emblématiques de la présence chrétienne.
La visite de quatre parlementaires français en février à Damas, où trois d’entre eux ont rencontré M. Assad, avait été condamnée par le gouvernement français.

(22-04-2015 – Avec les agences de presse)

«Liberté pour A’bdelaziz Khayyer et tous les détenus d’opinion Syriens»

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Future force arabe: première réunion des chefs d’état-major au Caire

Les chefs d’état-major des pays membres de la Ligue arabe ont entamé mercredi au Caire leurs travaux destinés à mettre sur pied une force arabe conjointe pour combattre notamment les groupes jihadistes, en particulier le groupe Etat islamique (EI), a constaté un journaliste de l’AFP.
Les chefs d’Etat de l’organisation panarabe avaient annoncé fin mars lors de leur sommet annuel la création de cette force commune, que l’Egypte réclame avec insistance depuis des mois. La Ligue avait alors donné quatre mois à ses Etats membres pour s’entendre sur sa composition et ses règles d’engagement.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi avait signifié à plusieurs reprises que l’un des objectifs majeurs était de combattre l’EI qui est actif en Irak et en Syrie mais aussi dans le Sinaï égyptien et en Libye.
Cette annonce ayant coïncidé avec le début des bombardements de la coalition arabe emmenée par l’Arabie saoudite contre les rebelles chiites au Yémen, les chefs d’Etat avaient assuré que la force serait aussi mise en place pour intervenir dans des conflits au Moyen-Orient en cas de besoin.
La commission rassemblant les chefs d’état-major des pays membres s’est réunie mercredi au siège de la Ligue arabe au Caire sous la présidence du chef d’état-major égyptien, le général Mahmoud Hegazy, en présence de M. Arabi.
Elle aura pour objectif de faire des propositions aux chefs d’Etat arabes sur la composition, les règles d’engagement et le budget de la future force, selon la Ligue. Ses recommandations devront d’abord être entérinées dans les trois mois par le Conseil de défense de la Ligue, qui regroupe les ministres de la Défense et des Affaires étrangères.
« La création d’une Force arabe conjointe n’a en aucun cas pour objectif de former une nouvelle alliance ou armée hostiles à un quelconque pays, mais une force destinée à lutter contre le terrorisme et à maintenir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région », a déclaré mercredi M. Arabi dans son discours d’ouverture.
Le général Hegazy a également parlé de la nécessité de « combattre le terrorisme » mais il a insisté sur la possibilité d’intervenir dans des conflits internes, comme le fait la coalition arabe au Yémen. « On ne peut pas ignorer les conflits internes et la progression des organisations terroristes dans tel ou tel pays arabe, on a tort de penser que ces conflits n’auront pas de répercussions dans les autres pays arabes », a-t-il martelé.
L’Egypte, le plus peuplé des pays arabes et l’un des mieux armés, s’affiche comme le futur fer de lance de la force arabe si elle voit le jour. Le Caire estime en particulier impératif d’intervenir en Libye contre la branche locale de l’EI qui gagne du terrain, en raison de la porosité de sa longue frontière avec ce pays. Le 16 février, les avions de combat égyptien ont bombardé les positions de l’EI en Libye après que l’organisation jihadiste y eut décapité 20 coptes égyptiens.

(22-04-2015 – Avec les agences de presse)

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Yémen: les Saoudiens stoppent les raids mais les combats continuent

L’Arabie saoudite a proclamé la fin de sa campagne aérienne au Yémen, assurant avoir éliminé la menace de rebelles chiites soutenus par l’Iran, mais le conflit n’est pas pour autant réglé, comme en témoignent de nouveaux combats mercredi dans le sud.
L’arrêt des bombardements de l’aviation de la coalition dirigée par Ryad a été salué aussi bien par Téhéran que par Washington, qui ont appelé séparément à la relance de négociations pour une solution politique.
Cependant, en dépit du succès revendiqué par Ryad pour la campagne aérienne de quatre semaines visant à restaurer l’autorité du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, la capitale Sanaa reste aux mains des rebelles et de violents affrontements continuent de secouer le sud du pays.
Les raids aériens sur les positions des insurgés chiites Houthis aux alentours de Sanaa et de plusieurs villes du sud se sont arrêtés peu avant minuit, ont rapporté des habitants.
Mais les combats opposant les rebelles aux partisans du président Hadi se poursuivaient mercredi à Taëz (sud-ouest) et dans les villes sudistes d’Aden, de Dhaleh et de Houta, selon des résidents.
A Taëz, les rebelles se sont même emparés du camp d’une brigade loyaliste à l’issue de violents affrontements ayant fait « des dizaines de morts et de blessés » de part et d’autre, a indiqué à l’AFP un officier.
Les Etats-Unis se sont félicités de la décision de la coalition emmenée par leurs alliés saoudiens d’arrêter la campagne aérienne et ont appelé à une relance du processus politique.
« Les Etats-Unis saluent l’annonce par le gouvernement d’Arabie saoudite et ses partenaires de la coalition de la fin de l’opération +Tempête décisive+ », a déclaré à l’AFP Alistair Baskey, porte-parole du Conseil de sécurité nationale. « Nous continuons à soutenir la reprise d’un processus politique avec l’aide de l’ONU et la facilitation de l’aide humanitaire », a-t-il poursuivi.
Simultanément à l’arrêt des raids, la coalition a annoncé le début d’une nouvelle phase, baptisée « Redonner l’espoir », en vue de la reprise du processus politique au Yémen, la fourniture d’une aide humanitaire et la « lutte contre le terrorisme » dans un pays où Al-Qaïda reste très actif.
La situation humanitaire a atteint un niveau alarmant. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde mardi contre un effondrement imminent des systèmes de santé, en raison de pénuries de médicaments et de coupures permanentes d’électricité. L’OMS a fait état d’un bilan de 944 morts et 3.487 blessés –civils et militaires– au Yémen entre le 19 mars et le 17 avril.
A Ryad, le porte-parole de la coalition, le général Ahmed al-Assiri, n’a pas exclu que la coalition intervienne de nouveau militairement pour empêcher les mouvements des rebelles, soulignant en outre que le blocus maritime serait maintenu.
Il a assuré que la fin de l’opération aérienne lancée le 26 mars a été décidée « à la demande du gouvernement et du président du Yémen ».
Selon le ministère saoudien de la Défense, les frappes aériennes sont parvenues « avec succès à éliminer les menaces pesant sur la sécurité de l’Arabie saoudite et des pays voisins ». Il a fait état de la « destruction d’armes lourdes et de missiles balistiques qui avaient été saisis par la milice Houthie et les forces de (l’ex-président) Ali Abdallah Saleh dans des bases et camps de l’armée ».
Dans un discours retransmis à la télévision depuis Ryad, où il est réfugié, le président Hadi a promis « la victoire ». « Nous allons bientôt retourner dans notre patrie, à Aden et à Sanaa », a-t-il asusré.
L’Iran, accusé depuis le début par Ryad de soutenir militairement les rebelles (ce que ce pays dément), a salué la fin de la campagne aérienne, estimant que c’était un « pas en avant » vers un réglement politique.
Il n’y a « pas de solution militaire » au conflit yéménite, a déclaré la porte-parole de la diplomatie, Marzieh Afkham. Elle a dit espérer que des mesures rapides seront prises pour l’acheminement de l’aide humanitaire et que les conditions seront réunies pour l’établissement d’un dialogue entre les factions yéménites en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
L’annonce de la fin de la campagne aérienne est intervenue après des mouvements de l’US Navy qui a rapproché un porte-avions du Yémen pour surveiller un convoi de navires iraniens soupçonnés de se diriger vers ce pays. Ce déploiement permet aux Etats-Unis de « préserver leurs options », selon le Pentagone.
Par ailleurs, six membres présumés d’Al-Qaïda ont été tués dans la nuit dans une attaque de drone américain contre leur voiture à Moukalla, capitale de la province du Hadramout (sud-est) contrôlée depuis début avril par le réseau, ont rapporté des témoins.

***

Reprise des raids aériens de la coalition sur des rebelles à Taëz
La coalition arabe a effectué mercredi des raids aériens à Taëz, dans le sud-ouest du Yémen, où les rebelles se sont emparés d’un camp de l’armée, au lendemain de l’annonce par Ryad de l’arrêt des opérations aériennes, a indiqué à l’AFP un officier loyaliste.
Les raids ont eu lieu au nord de la ville sur le camp de la Brigade 35 blindée, restée fidèle au président Abd Rabbo Mansour Hadi mais que les rebelles chiites Houthis ont investi mercredi, et au sud-ouest de Taëz sur un lieu de rassemblement des Houthis et de leurs alliés, selon cette source.

***

L’ex-président allié des rebelles salue l’arrêt des raids
L’ex-président du Yémen Ali Abdallah Saleh, allié aux rebelles chiites Houthis, a accueilli favorablement mercredi l’annonce la veille par l’Arabie saoudite de l’arrêt des frappes aériennes contre les insurgés dans son pays.
« De même que la décision de déclencher l’agression contre le Yémen avait été dénoncée, celle d’arrêter (…) l’agression est la bienvenue », a déclaré M. Saleh, cité par son parti, ajoutant « espérer » que toutes les factions politiques « coopèrent pour un retour au dialogue ».

***

Les rebelles libèrent un ministre et un frère du président
Les rebelles chiites au Yémen ont libéré le ministre de la Défense, un frère du président Abd Rabbo Mansour Hadi et un officier de l’armée qu’ils avaient capturés le 25 mars dans le sud du pays, a annoncé une source proche du médiateur.
« Le ministre de la Défense, Mahmoud el-Soubeihi, le général Nasser Mansour Hadi (frère du président) et le général Fayçal Rajab ont été libérés », a affirmé cette source à l’AFP.

(22-04-2015 – Avec les agences de presse)

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Prendre la mer

« Dis papy… »
« oui fiston? »
« pourquoi ne peut-on pas prendre la mer? »
« pour aller où? … ne sommes-nous pas bien ici? »
« pas du tout »
« oui mais c’est chez nous »
« tu dis ça à cause du blocus »
« …!? »

Al Faraby
Mercredi, 22 avril 2015

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Méditerranée: pour les migrants rescapés, l’ennui mortel du centre d’accueil

Seize des survivants du naufrage de dimanche en Méditerranée ont été conduits dans un immense centre d’accueil pour demandeurs d’asile au coeur de la Sicile, où des milliers de rescapés attendent, désoeuvrés, leur visa pour une nouvelle vie.
Le site ressemble à un quartier résidentiel suburbain, avec ses maisons presque proprettes alignées le long de rues toutes identiques. Mais l’ensemble est situé au milieu de nulle part, entre prés et champs d’orangers, et entouré de grillages et de soldats.
Le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cara selon l’acronyme italien) de Mineo, dans l’est de la Sicile, accueille quelque 3.200 migrants, soit plus de 15% de toute la population actuellement hébergée en Cara à travers l’Italie.
Selon le directeur du centre, Sebastiano Maccarrone, ils restent en moyenne 13 mois, jusqu’à ce qu’une décision définitive soit prise sur leur situation: statut de réfugié, permis de séjour humanitaire ou procédure d’expulsion.
La diversité est extrême: 35 nationalités — essentiellement d’Afrique mais aussi du Bangladesh ou de l’Afghanistan –, qui cohabitent tant bien que mal grâce à un intense effort des médiateurs culturels et un système de représentants élus au sein de chaque communauté.
Tous ont en commun d’être arrivés sur des embarcations de fortune surchargées, comme celle dont le naufrage a coûté la vie à environ 800 personnes dimanche.
Pour Mamadou Dialo, jeune Guinéen, c’était il y a cinq jours. Et la traversée à plus de 100 personnes sur un canot pneumatique a été éprouvante. « Je savais que c’était loin mais je pensais que ce serait un grand bateau. Mais on n’a pas le choix, on ne peut pas repartir en arrière, il faut foncer en avant, vers la mer », raconte-t-il.
Le voyage a duré cinq jours, pendant lesquels les esprits se sont échauffés autour des 5 kg de dattes fournis par les trafiquants pour toute nourriture, ainsi que sur des divergences de tradition religieuses.
« Ce qui pose le plus de problème, c’est la mauvaise entente entre les passagers. Et quand le grand bateau (des garde-côtes) arrive, c’est chacun pour soi, tout le monde veut être secouru en premier », ajoute le jeune homme, visiblement encore secoué. « Maintenant je suis bien reposé, je veux reprendre mes études », assure-t-il cependant.
A côté de lui, un groupe de jeunes Gambiens s’énervent. « Cela fait 10 mois et 26 jours que je suis ici. On n’a pas d’école, pas de papiers, rien… Et macaronis tous les jours. C’est comme une prison ! », s’exclame l’un d’eux.
Yaya, 35 ans, qui a laissé femme et enfants en 2010 en Gambie pour aller travailler en Libye et s’est retrouvé trois ans dans une prison rebelle, s’amuse de la comparaison. Il est ici depuis 14 mois et même si le portail du camp reste ouvert toute la journée, « 14 mois sans pouvoir travailler, c’est difficile ».
A l’intérieur du camp, l’oisiveté semble en effet peser sur les résidents, pour la très grande majorité de jeunes hommes qui ont vite fait le tour des terrains de sport, des cours d’italien et des promenades à pied ou à vélo dans la campagne environnante.
« Ce devait être un centre d’urgence, et c’est devenu la normalité », se lamente M. Maccarrone. Entre les Cara, les structures tenues par des organisations religieuses et les hôtels ou résidences reconvertis en centre d’accueil, l’Italie héberge ainsi plus de 80.000 personnes en attente d’une décision, selon des statistiques officielles antérieures à la vague d’arrivées d’avril.
Beaucoup de leurs camarades de voyage, deux sur trois en moyenne, ont poursuivi leur route, malgré la réglementation européenne, vers les pays d’Europe du Nord. Ceux-là ont fait le choix de rester et de patienter jusqu’à ce que l’Italie veuille bien d’eux.
« La vie ici est bonne, on mange trois fois par jour, mais c’est dur. On attend, on attend… Dans mon pays, il n’y a pas de liberté, pas de paix, pas d’argent. Je veux la liberté, je veux une vraie vie », lance Ali, Somalien de 23 ans.

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