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26 avril 2024

Interrogations et rôle de la politique internationale de la France


Interrogations et rôle de la politique internationale de la France

Daniel Martin

29/04/2015

Combien sont-ils ? Des centaines, des milliers ? Comment peuvent-ils franchir aussi aisément les frontières du pays, y compris des adolescents qui ont 15 ans, voire moins ? Où trouvent-ils l’argent et qui leur procure ? La politique internationale du gouvernement Français d’aide aux Islamistes Syrien ne contribue t-elle pas à encourager et favoriser ces ballades criminelles, faites au nom du Djihad ? Messieurs HOLLANDE, VALLS et FABIUS, sous la bienveillance du Gouvernement Israélien, en aidant les Islamistes Syriens, amis de Daech égorgeurs de Chrétiens et destructeur de patrimoines culturels, ont pris une lourde responsabilité en intervenant, dans le conflit Syrien auprès de l’Arabie Saoudite, du Qatar et d’autres dictatures Arabo -Pétrolière Sunnites contre le régime de Bachard AL ASSAD. Incontestablement, par sa politique internationale collaborationniste au service des intérêts Arabo- Israélo- Américains, la politique internationale de la Présidence HOLLANDE est la pire qu’un Gouvernement Français ait pu avoir depuis Vichy. Comment s’étonner dès lors qu’une partie de la jeunesse Musulmane Française en totale déshérence se croit encouragée pour aller accomplir une « mission divine » en combattant et assassinant les « mécréants » en Syrie, en Irak et ailleurs avant de revenir, avec de nouvelles relations et des armes, poursuivre leur tâche en France…

Des jeunes Musulmans Radicalisés qui pervertissent l’Islam ? Ou sont-ils simplement respectueux des versets guerriers et belliqueux de l’époque Médinoise qui sont partie intégrante du coran ?…

La conversion à un soi-disant Islam radical ne fait que se référer à des ouvrages de droit musulman qui prescrivent de tuer ceux qui critiquent Mahomet et le coran … Le coran qui ordonne de mentir, tromper ou tuer les non musulmans… Sourate 4, verset 89 n’est-il pas écrit : « Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d’alliés parmi eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent dans le sentier d’Allah. Mais s’ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur » L’islam qui classe le monde en deux parties : Une « Maison de l’Islam » (Dar-el-islam) et une « Maison de la guerre » (Dar-el-harb) ? Les Maisons de l’Islam sont tous les pays où l’islam est majoritaire. La charia dictatoriale est instaurée de force et toute opposition est interdite. Les Maisons de la Guerre sont tous les pays dans lesquels vivent des musulmans, minoritaires en nombre, et qui doivent agir par tous les moyens légaux et illégaux pour faire triompher indirectement l’islam. De nombreux pays sont actuellement des « Maisons de la Guerre », dont l’Europe et la France. Dans ces pays où les musulmans sont minoritaires, l’islam autorise « la taquia » (ou takiya), un comportement qui permet aux musulmans d’œuvrer en cachette à l’instauration de l’islam par les moyens du mensonge, de la ruse, de la peur (attentats aveugles). C’est ainsi que les versets bénéfiques de la Mecque sont utilisés pour rassurer et détourner l’attention des autorités et des populations du pays, alors que les versets de Médine, guerriers et belliqueux qui abrogent les précédents sont soigneusement tus. Or ce sont bien les versets de Médine, guerriers et belliqueux qui guident les décisions que vont prendre ces jeunes musulmans Français, dont l’endoctrinement se fait via la prison, certains Imans dans des mosquées ou internet.

La France doit mettre un terme à sa politique collaborationniste avec l’Arabie Saoudite et les dictatures Arabo-pétrolières Sunnites en Syrie

Les puissances occidentales ont lancé des frappes aériennes en Libye, la France de SARKOZY soutenue par l’immense majorité du PS, dont François HOLLANDE, alors député de Corrèze, a même outrepassé la résolution de l’ONU en aidant l’opposition Islamiste pour renverser et assassiner Mouammar KADHAFI poussant le pays vers la guerre civile, dont on peut aujourd’hui mesurer l’étendue des dégats… Avec des milliers de migrants, dont pour de nombreux d’entre eux la Méditerranée devient leur cercueil. Quand Bernard-Henri LEVY (BHL) déclare Dimanche 26 Avril 2015 à BFM TV : « la situation aujourd’hui en Libye n’est pas pire qu’au temps de KADHAFI »  autrement dit elle est meilleure pour la population, c’est proprement SCANDALEUX !… D’autant que cet individu continue de jouer un rôle de « père Joseph * » auprès de HOLLANDE, tant pour la Syrie que pour l’Ukraine. Rôle qu’il avait jouer auprès de SARKOZY pour la Libye… On peut donc s’attendre au pire … (*Joseph François LECLERC du TREMBLAY dit aussi le Père Joseph (1577 – 1638) capucin de son état était conseiller occulte de RICHELIEU)

Actuellement, plus d’un million de Syriens ont également fui leur pays à cause d’une guerre meurtrière qui dure depuis plusieurs années et ne devrait pas s’arrêter de sitôt. Malgré les massacres et le chaos provoqués par les actions des pays occidentaux, en particulier la France qui tente, comme pour la Libye de faire croire que c’est pour promouvoir la liberté et la démocratie, le bien-être de l’humanité dans un pays qui serait sous le joug d’un horrible dictateur des plus sanguinaire, le tout relayé par des médias « mainstream »…

Comme pour la Libye, La vérité de la situation Syrienne n’est pas celle que l’on veut nous faire croire. La vérité est toute autre. Dans la crise syrienne, l’énergie est un enjeu à deux échelles géographiques.

– Au niveau de la Syrie d’abord, il s’agit pour les différents acteurs en conflit de s’assurer le contrôle des sites de production pétroliers, situés principalement au nord-est du pays, afin d’en tirer des avantages économiques. La Syrie dispose de réserves s’élevant à 2,5 milliards de barils, selon une note de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), datée de février dernier. « Ce n’est pas l’eldorado, souligne Agnès Levallois, consultante spécialiste du Proche-Orient. Ce n’est pas comparable avec l’Irak par exemple. Ces ressources permettent au pays d’assurer une partie de ses besoins ». Situés essentiellement dans le centre et l’est du pays, près de la frontière irakienne, les champs pétroliers syriens cachent un pétrole lourd, dont le raffinage est difficile et cher. la Syrie reste très loin de l’Arabie Saoudite, de l’Iran ou de l’Irak, membres de l’OPEP dont la production tourne autour de 3 à 10 millions de barils par jours (bpj). Au plus fort de son activité, à la fin des années 1990, le pays produisait près de 610.000 bpj, selon une fiche du Trésor français, datée de 2011. Depuis, la production d’or noir n’a cessé de décliner. Après avoir atteint 400.000 bpj en moyenne pendant la période 2008/2010, la production a reculé à 380.000 barils de brut par jour au début de la crise en mars 2011, avant de chuter à 153.000 bpj en octobre 2012. Début août, après plus de deux ans de guerre civile, ce chiffre est tombé à 39.000 barils par jour. Avant les sanctions européennes, ce pétrole était essentiellement exporté vers l’Europe grâce à trois terminaux installés sur la Méditerranée. (Source : Le blog A Lupus un regard hagard sur lécocomics et ses finances)

Au niveau régional ensuite, les enjeux sont davantage liés au rôle que peut jouer la Syrie dans le transport de l’énergie et permettent de comprendre, en partie, le positionnement des pays voisins dans la crise actuelle. La Syrie, frontalière à l’Irak, à la Turquie et disposant d’une large façade maritime, est un couloir énergétique idéal pour le transit de gaz du Moyen-Orient vers l’Europe. Avant le début de la crise syrienne, l’Iran et le Qatar avaient chacun envisagé la construction d’un gazoduc pour exporter les ressources d’un méga gisement gazier qu’ils ont en commun (NorthDome). Celui Qatari transitait par ses alliés saoudien et jordanien tandis que celui iranien passait par l’Irak. C’est finalement le projet de Téhéran qui avait emporté les faveurs de Damas en 2011, au grand dam de Doha. Cette rivalité énergétique se retrouve dans le positionnement politique de la guerre civile Syrienne, puisque l’Iran reste un allié du gouvernement de Damas tandis que le Qatar finance les groupes Islamistes rebelles contre le régime. Ne pas oublier que le fait religieux est également un élément, sinon déterminant, du moins à prendre en compte, L’Arabie Saoudite, le Qatar et les autres dictatures Arabo -pétrolière qui soutiennent les Djihadites et terroristes Islamistes contre Bachard AL ASSAD sont Sunnites, alors que l’Iran est à plus de 90 % Chiite. Les membres du clan de Bachar Al ASSAD, qui gouverne la Syrie depuis 1970, sont pour la plupart de confession Alaouite (environ 10 % de la population du pays). Considérée comme une branche du chiisme, les alaouites appartiennent à un courant religieux musulman chiite hétérodoxe (qui s’écarte de la doctrine). Courant religieux au sens où on l’entend pour d’autres minorités religieuses : Ismaéliens, Druzes… Comme les chiites, ses adeptes vouent un culte à la figure d’Ali, gendre du prophète Mohammad.

La Syrie, petit pays certes, mais reste un verrou essentiel de l’ambition Israélo – US, dont la situation actuelle résulte d’un scénario écrit depuis longtemps

Il ne faut pas s’y tromper, le scénario est écrit depuis longtemps si on se réfère à un membre influent des proches de BUSH en 2002 : … « D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite …Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » (The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael LEDEEN, membre du groupe des néo conservateurs de Georges Bush.)

Il faut également se souvenir que dans ce scénario, écrit de longue date et qu’il ne faut cesser de rappeler, le plan israélien de remodelage du Proche Orient, dit : plan Oded YINON, (nom de l’analyste du ministère israélien des Affaires étrangères) préconisait, en 1982, le démantèlement pur et simple des Etats arabes. Le plan passe en revue dix-neuf Etats arabes en répertoriant leurs principaux facteurs centrifuges, annonciateurs de désintégration. Après une ultime recommandation qui invite Israël à « agir directement ou indirectement pour reprendre le Sinaï en tant que réserve stratégique, économique et énergétique », YINON concluait : « Avec la chute du régime de Bachard EL ASSAD et sous la pression Américaine, La Syrie va inévitablement se diviser en plusieurs Etats, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat alaouite chiite ; la région d’Alep, un Etat sunnite ; à Damas, un autre Etat sunnite hostile à son voisin du nord verra le jour ; les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan, dans le Hourane et en Jordanie du Nord  ».

Les motifs majeurs de la volonté de contrôle par les USA et Israël de cette région peuvent être découplés ainsi :

– Conquête impériale de type « classique », agrandissement de la zone d’influence  

– Conquête économique, contrôle des zones pétrolifères afin d’entraver le développement de l’économie chinoise avec la dimension énergétique

Si on considère que d’après une étude de « l’US Geological Servey « publiée en 2010, le bassin levantin (subdivision du bassin oriental de la mer Méditerranée qui correspond à sa partie la plus à l’est. Délimité au nord-ouest par la partie orientale de la Crête et les îles de Karpathos et Rhodes, au nord, par les côtes Turques, à l’est, par celles de la Syrie, du Liban, d’Israël et de la Palestine par Gaza, puis au sud par les côtes Egyptiennes et Libyennes) renfermerait 1,7 milliard de barils de pétrole, mais surtout près de 3500 milliards de mètres cubes de gaz naturel. À l’échelle planétaire, ces ressources ne représentent que 1% des réserves, loin derrière les réserves de pays comme l’Iran (18,2%), la Russie (16,8%) ou le Qatar (13,3%). En revanche, pour les Etats qui bordent la Méditerranée orientale, ces ressources sont importantes, car elles sont susceptibles de favoriser leur indépendance énergétique, voire d’en faire des exportateurs d’énergie. C’est le cas d’Israël. Les deux plus grands gisements découverts par le pays, Tamar et Léviathan, mis au jour respectivement en 2009 et 2010, renfermeraient plus de 900 milliards de m3. L’île de Chypre détiendrait, quant à elle, près de 200 milliards de m3 au large de ses côtes grâce au gisement Aphrodite découvert en 2012. Mais tout cela est aléatoire et malgré ces quelques réserves fossiles supplémentaires, si l’on considère les problèmes de surpopulation et les besoins sans cesse croissant en énergie, tant dans la région que pour l’ensemble de la planète, ce n’est pas ce petit plus qui prolongera la durée du pétrole dont l’épuisement, au rythme actuel de consommation, interviendra dans quelques dizaines de décennies, avec des conflits très violents en perspectives.

L’aide de la France aux Islamistes Syrien doit cesser immédiatement, mais avec HOLLANDE VALLS et FABIUS est-ce possible ?…

Quand la meute se déchaîne contre le Président Syrien

Dans le cadre de sa mission d’information, Il suffit que le journaliste David PUJADAS se rende auprès de Bachard AL ASSAD pour un entretien télévisé et la meute Socialiste avec certains ses larbins Verts se déchaîne, n’hésitant pas à travestir la vérité et les responsabilités. Nous assistons à un véritable délire…

Alors que le Président Syrien s’est défendu d’utiliser des armes chimiques et a accusé la France de soutenir les terroristes Islamistes, lui reprochant notamment d’avoir « appuyé l’infiltration de terroristes en Syrie ». Un entretien et des critiques très peu goûtés par une partie de la gauche, qui s’est immédiatement élevée sur Twitter contre le dirigeant Syrien, mais aussi contre la chaîne nationale, allant jusqu’à dénoncer un procédé « honteux » et « déshonorant ». Ainsi le député PS des Hauts-de-Seine, Alexis BACHELAY s’est-il interrogé sur l’intérêt de « cet entretien honteux avec le sanglant dictateur Bachard AL ASSAD » C’est à croire que pour Monsieur BACHELAY le Président Syrien est un horrible égorgeur Islamiste et que les djihadistes de Al Nosra, de l’E.I. et d’autres qui le combattent sont de sympathiques citoyens respectueux de la vie Humaine et soucieux des droits de l’homme. Pour Madame Karine BERGER députée PS « On n’interviewe pas un dictateur responsable du massacre de sa propre population comme on interview une star de cinéma ». Certes, il vaut mieux aider et armer Al Nosra branche d’Al Qaïda en Syrie « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot contre Bachard Al ASSAD » comme l’affirmait Laurent FABIUS dans un échange verbal à l’Assemblée Nationale. De même, le député socialiste de l’Essonne, ancien ministre et proche de Martine AUBRY, François LAMY a pour sa part jugé « cette interview déshonorante pour le service public ». Il est vrai que lorsque dans un journal de 20 h le même David PUJADAS consacrait une partie de ce journal aux »fausses ongles », c’était une information essentielle particulièrement honorant pour le service public … Elisabeth GUIGOU, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, n’hésite pas à affirmer que Bachar AL ASSAD avait « réprimé avec férocité » des manifestations pacifistes et « bombardé son peuple avec des barils d’explosifs ». Alors que parmi ces « manifestants pacifistes », certains avec des armes n’hésitaient pas à en faire usage contre les forces de polices et concernant les bombardements avec les barils d’explosifs, il fut démontré que cela provenait des Islamistes, mais on est pas à une contre vérité près … La secrétaire nationale des Verts, Emmanuelle CAUSSE pour ne pas être en reste relaye le message d’une internaute s’étonnant que Bachar el-Assad soit « tranquille au JT de France 2, assis sur les plus de 200 000 morts de son pays en guerre » là, à l’image de la secrétaire Nationale des Verts, c’est vraiment le niveau zéro de l’argumentation politique …

Une interview télévisée qui provoque un tel déchaînement d’une partie de la gauche démontre bien l’impossibilité de la Présidence HOLLANDE de changer de cap dans sa politique internationale à l’égard de la Syrie, pour laquelle, un soutien à l’organisation Al Nosra au prétexte «  que, sur le terrain, ils font un bon boulot contre Bachard Al ASSAD » est non seulement un signal d’encouragement au « djihad » de jeunes musulmans Français, mais contribue indirectement à renforcer Al Qaïda et les égorgeurs de Daech. François HOLLANDE devra payer électoralement pour sa politique internationale qui risque fort de coûter très cher, tant sur le plan économique, qu’en nombres de vies Humaines en France, à cause des risques d’attentats Islamistes…

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