Par Gilles Munier /
Les informations de The Guardian selon lesquelles le calife Ibrahim – Abou Bakr al-Baghdadi – avait été grièvement blessé, le 18 mars dernier, lors d’un bombardement de la coalition américaine, qu’il était dans l’incapacité d’exercer sa fonction, puis qu’il avait été remplacé provisoirement par Abou Alaa, son n°2, étaient à prendre avec des pincettes.
Dans un message audio, diffusé le 14 mai, le calife Ibrahim a déclaré que l’Etat islamique « allait bien », que la marche des moudjahidine se poursuivrait « jusqu’à ce qu’ils atteignent Rome » et que « les juifs et les Croisés seront contraints de descendre au sol et d’envoyer leurs forces terrestres à la mort et la destruction ».
Le calife a également appelé « chaque musulman dans n’importe quel endroit à émigrer dans l’Etat islamique ou combattre sur sa terre où qu’il soit ».
Le texte intégral de son intervention, traduit en plusieurs langues – dont le français – étant sous embargo médiatique – sans doute au nom de la « liberté d’expression » – on n’en sait pour l’instant guère plus.
Reste à savoir, par ailleurs, si Abou Alaa qui, selon le régime de Bagdad, aurait été tué dans le bombardement d’une mosquée à Tel Afar, est toujours en vie. Le Centcom (commandement militaire américain au Moyen-Orient) a démenti être l’auteur du raid aérien, A supposé qu’il y en ait eu un….
Photo : Le calife Ibrahim