mes réflexions à propos des attentats d’hier
28 juin 2015
mes réflexions à propos des attentats d’hier
Bon trouvé ce bouquin à la bibliothèque et que j’ai lu mais, après quelque chapitres, en diagonale : l’auteur est un jeune Saoudien Mohammed Hassan Alwan le titre : « le castor « et c’est chez un éditeur connu mais pas la peine d’acheter ! Son personnage : un Saoudien au prénom de Ghâled raconte sa » Saoudie quand il s’est installé à Portland pour la fuir (on le comprend) et pour échapper à l’inanité de sa famille, de son passé de quarante ans de « rien » , de la complexité de relations entre Saoudiens » nuls et vides » et de ses proches ineptes, et pingre pour son père et tous « assez affreux, et sans valeurs humaines valables « , et , et de son pays et de Ryad tout aussi invivables ! Mais si je vous parle de roman, c’est parce que ce non-héros qui traîne sa vie compare tout ce tas de « rien » à des castors et au castor qu’il observe dans son exil voulu car somme toute confortable et sans soucis d’argent comme il doit convenir à tous ces Golfiens (sauf que pour ces Saoudiens il dépeint aussi une société où les milliards de pétrodollars ne vont pas à tous même si, ils leur assurent une vie protégée) ….Alors j’ai bien aimé la comparaison qu’il fait du Saoudien au castor même si c’est pas gentil pour les castors : d’ailleurs il reconnaît à l’animal un tas de qualités qui ferait de la bête et pour tous ces nuls qu’on ne voudrait même pas connaître ni rencontrer, un prof de vie « debout et qui s’assume » !
mais donc je vous livre la comparaison qu’il fait du castor et du saoudien : le castor supposé devenu apprivoisé, en résidence en » Saoudie » et arpentant les couloirs de la grande maison de Ryad :
« … nous comprendrions à quel point nous lui ressemblions. Avec nos grosses têtes, nos mâchoires épaisses, nos cous trop courts, alors que lui, indifférent à ces choses là, marchait fièrement avec ces dents, ces poils, et ce postérieur »
Et un peu plus loin : « …C’est ainsi que nous étions devenue une famille anxieuse, méfiante, rustre et froide…Quand l’angoisse nous rongeait le foie, nous faisions exactement ce que font les castors. Nous rongions tout le reste autour de nous…quand les étrangers se prenaient d’affection pour nous, nous leur volions leurs dattes et leur casse–croûte. la seule chose que nous ne savions pas faire comm eux, c’était de nous intéresser les uns aux autres !..cela avait toujours était notre tare … »
:
No more comment ! et tout le reste sur son pays à l’avenant humour cruel et lucide !