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19 avril 2024

Le petit journal de JMV


Grèce, Iran, Chine, Ukraine, Syrie : la crise des crises

http://www.medias-presse.info/grece-iran-chine-ukraine-syrie-la-crise-des-crises-jean-michel-vernochet/35186

MPI-TV / ON 13 JUILLET 2015 AT 15 H 35 MIN /

Pour sa dernière émission de désintox avant les vacances d’été, Jean-Michel Vernochet est interviewé par Maria Poumier, journaliste et écrivain dont on doit rappeler qu’elle a été à l’origine de la publication en France du fameux ouvrage « Le plan sioniste pour le Moyen-Orient » (Plan ODDED YINON).
Ils passent en revue les crises internationales en cours: Grèce, Iran, Chine, Ukraine, Syrie…

Allemagne – Die Linke – Superbe plaidoirie de Sahra

Face à ces points sur les i, la mère Merkel affiche la tronche d’une vache en train de digérer ses farines animales.

Toutefois, elle a la morgue et l’insolence muette de cette troïka qui sait détenir le pouvoir, et le mandat US. Cause toujours, tu m’intéresses.

https://www.youtube.com/watch?v=3xbI4anc5NU

A noter qu’elle appartient au camp socialiste, on peut alors comparer avec Valls et Hollande, deux ultra-libéraux parfaitement alignés sur les US et sur Merkel, et incapables d’asséner de telles vérités. Ultra-libéraux… sauf pour perpétuer (tout comme Sarko) le tonneau des Danaïdes du « social » français, au contraire de l’Allemagne. Et sauf pour se soucier des entreprises, comme le fait Sahra.

Avant la crise, les Allemands étaient plus de 80% à partir régulièrement en vacances (alors que chez nous, malgré les bons de la CAF et les jeunes de banlieues envoyés sur les plages de Méditerranée tous frais payés, comptant donc dans les stats de l’INSEE, il y a toujours eu 50% ne partant pas) – ça fait donc mal d’entendre que 3 millions d’Allemands ne peuvent même plus se chauffer, tout simplement. Encore moins partir en vacances.

Dans une vidéo précédente, elle cite carrément Brzezinski ! Ce ne sont ni Valls ni Hollande, parfaits vassaux d’Obama, qui auraient l’audace de citer Brzezinski, pourtant à l’origine de la politique internationale des US, que les républicains ou les démocrates soient au pouvoir :

https://www.youtube.com/watch?v=spkanC8c8xA

Bravo, Sahra. J’espère qu’Angela ne fera pas en sorte qu’il lui arrive un accident.

En prime, la vidéo qui vient en automatique après cette deuxième vidéo, aveux de Xavier Moreau en plein journal télévisé et spot sur les « pères fondateurs » de l’UE…

« En pleine émission sur les sanctions russes, Xavier MOREAU entrepreneur et rédacteur pour Realpolitik TV balance un secret de polichinelle que très peu de médias ont osé dévoiler au grand public: la construction européenne a été officiellement financée par… les Etats-Unis » :

https://www.youtube.com/watch?v=107m0UN7P-c



Thierry Meyssan à Damas

Dix ans de résistance – Histoire secrète de la guerre contre la Syrie – Thierry Meyssan Mai 2014 – 5 heures

https://www.youtube.com/watch?v=sWtrvEooaMY

Big Brother et le quart d’heure de haine de soi

Les Céfrans sont des cons il importe de le leur rappeler aussi souvent que possible

http://www.bvoltaire.fr/janyleroy/kim-jong-sors-de-france-televisions,189073?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=be469c9cc0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-be469c9cc0-30458189&mc_cid=be469c9cc0&mc_eid=e5ebcee830

De la servitude volontaire

Les mots étant interdits par la loi, utilisons le choc des images

http://www.medias-presse.info/nargumentez-plus-contre-lhomosexualite–utilisez-le-choc-des-photos/34961

La « Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans », ou Gay Pride, avait lieu à Paris le 27 juin 2015. L’équipe d’ERTV a enquêté sur les motivations mystérieuses des participants.

Rumeurs et racontars

http://www.bvoltaire.fr/josemeidinger/leglise-grecque-bequille-sociale-dun-etat-chancelant,188755?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=be469c9cc0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-be469c9cc0-30458189&mc_cid=be469c9cc0&mc_eid=e5ebcee830

L’Église grecque, béquille sociale d’un État chancelant

Certes, l’Église grecque n’est pas à plaindre. Les amis de M. Mélenchon ont sans doute été surpris et déçus que l’Église grecque échappe aux rigueurs des nouvelles mesures fiscales annoncées pour renflouer les caisses de l’État. On a même pu lire, ici ou là, que l’Église orthodoxe serait dispensée de payer des impôts. Et qui plus est, que les popes grecs seraient « riches comme Crésus ». Ces derniers sont certes, comme le clergé en Alsace-Moselle, rémunérés par l’État (entre 700 et 1.000 euros selon leur ancienneté) mais n’échappent pas à l’impôt. Pas plus que l’Église orthodoxe grecque qui, par exemple en 2011, avait versé au fisc 12,5 millions d’euros pour l’ensemble des revenus de ses évêchés, monastères et paroisses.

L’Église a même annoncé, en avril dernier, contribuer à aider le pays à sortir de la crise : « Si l’État a besoin de nous, nous sommes là », a ainsi déclaré l’archevêque Hiéronyme II d’Athènes. « Nous pouvons utiliser les fonds issus de nos propriétés pour contribuer à rembourser une partie de la dette. » L’objectif, déjà avancé pendant le gouvernement précédent, serait de constituer une société commune avec le ministère des Finances pour la gestion des biens du clergé dont les revenus seraient répartis entre l’État et l’Église. Pourquoi ne pas l’avoir repris dans les propositions envoyées à Bruxelles ? Puisse-t-il, comme souvent en Grèce, ne pas s’agir que d’un vœu pieux…

Il est vrai que les Grecs eux-mêmes entretiennent des relations souvent passionnelles avec leur Église, où se mêlent des sentiments souvent contradictoires entre vénération et envie. Mais ils n’oublient pas que l’Église orthodoxe reste étroitement liée à leur libération du joug ottoman en 1827, et à l’idée même de la création de la nation grecque. Les biens immobiliers de l’Église ont notamment servi d’hypothèques à l’État grec pour l’émission de ses bons du Trésor. C’est encore elle qui a tenu lieu de garantie pour les emprunts de 1845 auprès de la Banque centrale d’Angleterre.

Certes, l’Église grecque n’est pas à plaindre. Elle reste même, après l’État, le plus grand propriétaire foncier du pays. Mais comme dirait Mgr Antonios, numéro 2 dans la hiérarchie cléricale grecque : « Il est normal que notre Église soit en possession de certains biens puisqu’elle existe depuis 1.700 ans… Elle est bien plus ancienne que l’État grec. »

Un État grec chancelant dont l’Église orthodoxe reste la béquille indispensable encore aujourd’hui, assurant le soutien social en ces temps de pénurie, distribuant des dizaines de milliers de repas par jour, payant les factures d’eau et d’électricité, les loyers et les impôts de familles dans le besoin.

José Meidinger

« Exécutions » de l’État islamique : le making-of ?

  • samedi 11 juillet

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Executions-de-l-Etat-islamique-le-making-of-33952.html

Des hackers du groupe CyberBerkut ont publié une vidéo de l’exécution de prisonniers de l’État islamique (EI), organisation armée terroriste islamiste, qui, d’après les images, a été filmée dans un studio d’enregistrement.

Les hackers ont expliqué qu’ils ont trouvé la vidéo sur un support électronique d’un collaborateur du sénateur américain John McCain.

« Nous, le groupe CyberBerkut, avons eu à notre disposition un fichier dont il est difficile de sous-estimer l’importance ! Cher sénateur McCain, nous vous recommandons de ne plus prendre avec vous des documents secrets dans des voyager à l’étranger, surtout en Ukraine. »

D’après ce qu’on voit dans la vidéo, un « prisonnier » est « exécuté » devant plusieurs caméras, sous un éclairage bien choisi. Un acteur, habillé en bourreau du groupement de l’État islamique, met un couteau près de la gorge du « séquestré », qui fait mine d’en souffrir.

Rappelons que depuis août 2014, les terroristes de l’État islamique ont publié plusieurs vidéos d’exécutions. Leurs victimes étaient pourtant miraculeusement calmes, prononçaient leurs derniers mots et mourraient dans les bras des terroristes. De nombreux internautes ont considéré ces vidéos comme étant fictives, notamment à cause des réactions des torturés et de la qualité des vidéos.

Les Américains ont été plusieurs fois blâmés pour avoir fabriqué des vidéos du groupement l’État islamique. Ainsi, une étudiante de l’Université de Nevada Ivy Zidrich a affirmé à Jeb Bush que son frère, l’ex président US Georges Bush, avait créé l’organisation de l’EI.

Un “assassin financier” s’exprime en connaissance de cause !

John Perkins explique comment la Grèce a été victime des «assassins financiers»

http://lesakerfrancophone.net/un-assassin-financier-parle-john-perkins-explique-comment-la-grece-a-ete-victime-des-assassins-financiers/

Cet article, publié en septembre 2014, a été exhumé le 2 juillet par ZeroHedge <http://www.zerohedge.com/news/2015-07-02/how-greece-has-fallen-victim-economic-hit-men> , puis repris le lendemain par le Saker original <http://www.zerohedge.com/news/2015-07-02/how-greece-has-fallen-victim-economic-hit-men> . Il garde toute son actualité – même après la victoire du non au référendum grec le 5 juillet 2015.


Par Michael Nevradakis <http://www.truth-out.org/author/itemlist/user/48720>  – Le 11 septembre 2014 – Source Truthout <http://www.truth-out.org/news/item/26112-an-economic-hit-man-speaks-out-john-perkins-on-how-greece-has-fallen-victim-to-economic-hit-men>

John Perkins, auteur des Confessions of an Economic Hit Man [Confessions d’un assassin financier], explique comment la Grèce et d’autres pays de l’eurozone sont devenus les nouvelles victimes des assassins financiers.

John Perkins est un habitué des confessions. Son célèbre livre,Confessions of an Economic Hit Man, a révélé comment les organisations internationales, telles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, tout en prétendant publiquementsauver les pays et les économies en souffrance, leurrent plutôt leurs gouvernements en les appâtant : en promettant une croissance surprenante, de superbes infrastructures et un avenir de prospérité économique – tout ce qui arriverait si ces pays empruntaient des sommes énormes à ces organisations. Loin d’atteindre une croissance économique galopante et le succès, ces pays au contraire s’effondrent sous le poids de dettes écrasantes et insoutenables.

C’est ici que les assassins financiers entrent en scène : des hommes apparemment ordinaires, dont la situation est ordinaire, se rendent dans ces pays et y imposent les sévères politiques d’austérité prescrites par le FMI et la Banque mondiale comme solutions aux difficultés économiques qu’ils connaissent maintenant. Les hommes comme Perkins ont été formés à presser chaque dernière goutte de richesse et de ressources de ces économies malades, et continuent à le faire à ce jour. Dans cette interview, diffusée sur Dialogos Radio, Perkins explique comment la Grèce et l’eurozone sont devenus les nouvelles victimes de ces assassins économiques.

Michael Nevradakis – Dans votre livre, vous décrivez comment vous avez été pendant de nombreuses années ce qu’on appelle un assassin financier. Qui sont ces tueurs à gage économiques et que font-ils?

John Perkins – Pour l’essentiel, mon boulot consistait à identifier les pays détenant des ressources qui intéressent nos multinationales, et qui pouvaient être des choses comme du pétrole, ou des marchés prometteurs, des systèmes de transport. Il y a tant de choses différentes. Une fois que nous avions identifié ces pays, nous organisions des prêts énormes pour eux, mais l’argent n’arriverait jamais réellement à ces pays; au contraire, il irait à nos propres multinationales pour réaliser des projets d’infrastructures dans ces pays, des choses comme des centrales électriques et des autoroutes qui bénéficiaient à un petit nombre de gens riches ainsi qu’à nos propres entreprises. Mais pas à la majorité des gens qui ne pouvaient se permettre d’acheter ces choses, et pourtant ce sont eux qui ployaient sous le fardeau d’une dette énorme, très semblable à celle de la Grèce actuellement, une dette phénoménale.

Et une fois [qu’ils étaient] liés par cette dette, nous revenions, sous la forme du FMI – et dans le cas de la Grèce aujourd’hui, c’est le FMI et l’Union européenne – et posions des exigences énormes au pays : augmenter les impôts, réduire les dépenses, vendre les services publics aux entreprises privées, des choses comme les compagnies d’électricité et les systèmes de distribution de l’eau, les transports, les privatiser, et devenir au fond un esclave pour nous, pour les sociétés, pour le FMI, dans votre cas pour l’Union européenne. Fondamentalement, des organisations comme la Banque mondiale, le FMI, l’UE sont les outils des grandes sociétés multinationales, ce que j’appelle la corporatocratie.

– Avant de considérer le cas spécifique de la Grèce, parlons un peu plus de la manière dont opèrent ces tueurs à gage économiques et ces organisations, comme le FMI. Vous avez expliqué, bien sûr, comment elles entrent dans ces pays et travaillent pour les endetter massivement, avec l’argent qui entre puis repart directement. Vous avez aussi mentionné dans votre livre ces pronostics de croissance optimistes, qui sont vendus aux hommes politiques de ces pays, mais qui n’ont en réalité aucun rapport avec la réalité.

– Exactement. Nous avons montré que si ces investissements étaient placés dans des choses comme les systèmes d’énergie électrique, l’économie croîtrait dans des proportions phénoménales. Le nœud du problème est toutefois que lorsque vous investissez dans ces grandes infrastructures, la plus grande partie de cette croissance reflète le fait que le riche devient plus riche et encore plus riche ; elle ne reflète pas la situation de la majorité du peuple, et nous le voyons aux États-Unis aujourd’hui.

Par exemple, là où nous pouvions montrer une croissance économique, la croissance du PIB, le chômage peut en même temps augmenter ou rester au même niveau, et les saisies de maisons peuvent augmenter ou rester stables. Ces chiffres tendent à refléter la position des très riches, puisqu’ils possèdent un énorme pourcentage de l’économie, statistiquement parlant. Néanmoins, nous devions démontrer que lorsque vous investissez dans ces projets d’infrastructures, votre économie se développe, et nous voulions encore prouver que sa croissance serait beaucoup plus rapide que prévue, et c’était seulement utilisé pour justifier ces prêts épouvantables et incroyablement affaiblissants.

– Y a-t-il des points communs entre les pays généralement ciblés ? Sont-ils, par exemple, riches en ressources ou jouissent-ils de quelque autre importance stratégique pour les pouvoirs en place ?

–  Oui, tous. Les ressources peuvent prendre différentes formes : certaines sont matérielles, comme les minéraux ou le pétrole ; une autre est l’emplacement stratégique ; une autre encore est un grand marché ou un faible coût du travail. Ainsi, différents pays ont des obligations différentes. Je pense que ce que nous voyons en Europe aujourd’hui n’est pas différent, et cela inclut la Grèce.

– Que se passe-t-il lorsque ces pays ciblés sont endettés ? Comment ces grandes puissances, ces tueurs économiques, ces organisations internationales reviennent-elles et obtiennent-elles leur livre de chair des pays qui sont lourdement endettés ?

– En insistant pour que les pays adoptent des politiques qui vendront leurs entreprises étatiques de service public aux grandes sociétés. L’eau et les systèmes d’épuration, peut-être les écoles, les transports, même les prisons. Privatiser, privatiser. Permettez-nous de construire des bases militaires sur votre sol. Beaucoup de choses peuvent être faites, mais à la base, ils deviennent les serviteurs de ce que j’appelle la corporatocratie. Vous devez vous rappeler qu’aujourd’hui, nous avons un Empire mondial, et ce n’est pas un empire américain. Ce n’est pas un empire national. Il n’aide pas beaucoup le peuple américain. C’est un empire industriel, et les grandes entreprises gouvernent. Elles contrôlent la politique des États-Unis et, dans une large mesure, elles contrôlent une grande partie des politiques de pays comme la Chine, partout dans le monde.

– John, considérons maintenant le cas spécifique de la Grèce ; bien sûr vous avez dit que vous croyiez que ce pays est devenu la victime de tueurs économiques et de ces organisations internationales… Quelle a été votre réaction quand vous avez entendu parler pour la première fois de la crise en Grèce et des mesures à mettre en œuvre dans le pays ?

– Je suis la situation de la Grèce depuis longtemps. J’ai été à la télévision grecque. Une société de production grecque a réalisé un documentaire intitulé Apology of an Economic Hit Man [Apologie d’un tueur économique] et j’ai aussi passé beaucoup de temps en Islande et en Irlande. J’ai été invité en Islande pour aider à encourager les gens à voter pour un référendum visant à ne pas rembourser leurs dettes, et je l’ai fait et j’ai encouragé les gens à ne pas le faire, et le résultat, c’est que l’Islande se porte plutôt bien maintenant économiquement, comparée au reste de l’Europe. L’Irlande, d’autre part : j’ai essayé de faire la même chose là-bas, mais les Irlandais ont manifestement voté contre le référendum, malgré qu’il y avait de nombreux rapports faisant état d’une importante corruption.

Dans le cas de la Grèce, ma réaction a été : «La Grèce est touchée». Il n’y a aucun doute à ce sujet. Bien sûr, la Grèce a commis des erreurs, vos dirigeants ont fait quelques erreurs, mais le peuple n’en a vraiment pas fait, et maintenant on demande aux gens de payer pour les erreurs commises par leurs dirigeants, souvent de mèche avec les grandes banques. Donc des gens font d’énormes quantités d’argent de ces prétendues erreurs, et maintenant, on demande au peuple qui n’en a pas fait d’en payer le prix. C’est une constante dans le monde entier : nous l’avons vu en Amérique latine. Nous l’avons vu en Asie. Nous l’avons vu dans tellement d’endroits dans le monde.

– Cela m’amène directement à la question suivante : d’après mes observations, en Grèce au moins, la crise a été accompagnée par une montée de l’auto-accusation ou du dégoût de soi ; il y a ce sentiment en Grèce partagé par beaucoup de gens que le pays a échoué, que les gens ont échoué… Il n’y a quasiment plus de protestation en Grèce, et évidemment il y a une énorme fuite des cerveaux – beaucoup de gens quittent le pays. Cela vous semble-t-il familier lorsque l’on compare à d’autres pays dans lesquels vous avez une expérience personnelle ?

– Bien sûr, cela fait partie du jeu : convaincre les gens qu’ils ont tort, qu’ils sont inférieurs. La corporatocratie est incroyablement bonne là-dedans, par exemple la guerre au Vietnam, pour convaincre le monde que les Nord-Vietnamiens étaient mauvais ; aujourd’hui, ce sont les musulmans. C’est une politique antagoniste : nous sommes bons. Nous avons raison. Nous faisons tout juste. Vous avez tort. Et dans ce cas, toute cette énergie a été dirigée contre le peuple grec pour dire : «Vous êtes paresseux, vous n’avez pas fait pas ce qu’il fallait, vous n’avez pas mené les bonnes politiques», alors qu’en réalité, c’est contre la communauté financière, qui a encouragé la Grèce à prendre cette voie, qu’il faut porter une énorme montagne d’accusations. Et je voudrais dire qu’il se passe quelque chose de très semblable aux États-Unis, où les gens sont amenés à croire qu’ils étaient stupides parce que leurs maisons ont été saisies, qu’ils ont acheté les mauvaises maisons, qu’ils ont dépensé au-delà de leurs moyens.

Le fait est que leurs banquiers leur ont dit de le faire, et dans le monde entier, nous en sommes venus à faire confiance à des banquiers – ou nous avions l’habitude de le faire. Aux États-Unis, nous n’avons jamais cru qu’un banquier nous dirait d’acheter une maison à 300 000 dollars. Nous pensions que c’était dans l’intérêt des banques de ne pas la saisir. Mais cela a changé il y a quelques années, et les banquiers ont dit aux gens qui savaient ne pouvoir se permettre qu’une maison à 300 000 dollars d’en acheter une à 500 000 dollars.

«Serrez-vous la ceinture, dans quelques années, cette maison vaudra plus d’un million de dollars ; vous gagnerez beaucoup d’argent»… En fait, la valeur des maisons a baissé, le marché s’est effondré, les banques ont saisi ces maisons, les ont transformées et les ont revendues. Double coup dur. On a dit aux gens : «Vous avez été stupides, vous avez été cupides, pourquoi avez-vous acheté une maison si chère ?» Mais en réalité, ce sont les banquiers qui leur ont dit de le faire, et nous avons été éduqués à croire que nous pouvons faire confiance à nos banquiers. Quelque chose de très semblable à grande échelle est arrivé dans tellement de pays dans le monde, y compris en Grèce.

– En Grèce, les grands partis traditionnels sont, évidemment, majoritairement en faveur des dures mesures d’austérité qui ont été imposées, mais nous voyons aussi que les grands intérêts économiques et des médias les soutiennent massivement. Cela vous surprend-il au moins un peu ?

– Non, cela ne me surprend pas, et pourtant c’est ridicule, parce que l’austérité ne fonctionne pas. Nous l’avons prouvé encore et encore, et peut-être la plus grande preuve est l’inverse, aux États-Unis pendant la Grande dépression, lorsque le président Roosevelt a lancé toutes ces politiques pour remettre les gens au travail, pour injecter de l’argent dans l’économie. C’est cela qui fonctionne. Nous savons que l’austérité ne marche pas dans ces situations.

Nous devons aussi comprendre que, par exemple aux États-Unis, au cours des 40 dernières années, la classe moyenne a décliné en terme de pouvoir d’achat réel, tandis que la croissance économique a augmenté. En fait, c’est précisément ce qui est arrivé dans le monde entier. A l’échelle mondiale, la classe moyenne décline. Les grandes entreprises doivent reconnaître – elles ne l’ont pas encore fait, mais elles doivent le reconnaître – que cela ne sert les intérêts de personne à long terme, que la classe moyenne est le marché. Et si la classe moyenne continue à décliner, que ce soit en Grèce ou aux États-Unis, ou mondialement, ce sont les entreprises qui en paieront le prix pour finir ; elles n’auront plus de consommateurs. Henry Ford a dit un jour: «Je veux payer tous mes ouvriers suffisamment afin qu’ils puissent sortir et acheter des voitures Ford.» C’est une très bonne politique. C’est sage. Ces programmes d’austérité vont dans le sens contraire et c’est une politique stupide.

– Dans votre livre, écrit en 2004, vous avez exprimé l’espoir que l’euro servirait de contrepoids à l’hégémonie américaine mondiale, à l’hégémonie du dollar US. Vous étiez-vous jamais attendu à voir dans l’Union européenne ce que nous voyons aujourd’hui, avec l’austérité qui ne sévit pas seulement en Grèce, mais aussi en Espagne, au Portugal, en Irlande, en Italie et dans plusieurs autres pays ?

– Ce que je n’avais pas réalisé durant toute cette période est à quel point lacorporatocratie ne veut pas d’Europe unie. Nous devons comprendre cela. Ils peuvent être assez satisfaits avec l’euro, avec une monnaie – ils sont satisfaits à un certain point qu’elle soit unique, de façon à ce que les marchés soient ouverts – mais ils ne veulent pas de règles et de régulations standardisées. Avouons-le, les grandes sociétés, la corporatocratie, tirent un avantage du fait que certains pays en Europe ont des lois fiscales beaucoup plus clémentes, certains ont des lois sociales et environnementales beaucoup plus indulgentes, et elles peuvent les monter les uns contre les autres.

Que se passerait-il pour les grandes sociétés si elles n’avaient pas leurs paradis fiscaux dans des endroits comme Malte ou ailleurs? Je pense que nous devons reconnaître ce que la corporatocratie a vu en premier, l’euro solide, une Union européenne qui semblait une très bonne chose ; mais lorsque celle-ci a évolué, ils ont aussi vu que ce qui allait arriver étaient ces lois sociales et environnementales et que les régulations seraient standardisées. Ils ne le voulaient pas, donc dans une certaine mesure, ce qui s’est passé en Europe est arrivé parce que la corporatocratieveut que l’Europe échoue, au moins à un certain niveau.

– Vous avez écrit sur les exemples de l’Équateur et d’autre pays, qui après l’effondrement des prix du pétrole à la fin des années 1980, se sont retrouvés avec des dettes énormes et ce qui a conduit, bien sûr, à des mesures d’austérité massives… Tout cela sonne de manière très semblable à ce que nous voyons aujourd’hui en Grèce. Comment les peuples de l’Équateur et d’autres pays qui se sont retrouvés dans des situations similaires ont-ils finalement résisté ?

– L’Équateur a élu un président assez remarquable, Rafael Correa, qui a un doctorat en économie d’une université états-unienne. Il comprend le système, et il a compris que l’Équateur acceptait de rembourser ses dettes lorsque j’étais un assassin économique et que le pays était dirigé par une junte militaire qui était sous le contrôle de la CIA et des États-Unis. Il a compris que la junte acceptait ces dettes immenses, et endettait profondément l’Équateur. Lorsque Rafael Correa a été démocratiquement élu, il a dit immédiatement : «Nous ne payerons pas ces dettes, le peuple ne les a pas approuvées ; peut-être le FMI devrait-il les payer, ou peut-être la junte, qui bien sûr avait disparu depuis longtemps – enfuie à Miami ou ailleurs – peut-être John Perkins et les autres tueurs à gage financiers devraient-ils payer les dettes, mais le peuple ne devrait pas les payer.»

Et depuis lors, il a renégocié et fait baisser les dettes, en disant: «Nous pourrions être disposés à en payer certaines.» C’était un geste très intelligent. Il reflétait différentes choses qui avaient été faites à différents moments dans différents endroits, comme le Brésil et l’Argentine et, plus récemment, en suivant le modèle de l’Islande, avec beaucoup de succès. Je dois dire que Correa a connu quelques véritables revers depuis lors… Lui, comme tant d’autres présidents, doit être conscient que si vous vous opposez trop fortement au système, si les assassins économiques ne sont pas contents, s’ils ne parviennent pas à leurs fins, alors les chacals arriveront et vous assassineront ou vous renverseront par un coup d’État. Il y a eu une tentative de coup d’État contre lui ; il y a eu un coup d’État réussi dans un pays pas très éloigné du sien, le Honduras, parce que ces présidents se sont dressés contre le système.

Nous devons prendre conscience que ces présidents sont dans des positions très très vulnérables; et à la fin, nous, les gens, nous devons les soutenir, parce que les dirigeants peuvent faire seulement un certain nombre de choses. Aujourd’hui, en de nombreux endroits, les dirigeants ne sont pas seulement vulnérables ; il n’est plus nécessaire d’utiliser une balle pour faire tomber un dirigeant. Un scandale – un scandale sexuel, un scandale de drogue – peut le faire. Nous avons vu ce qui est arrivé à Bill Clinton, à Strauss-Kahn au FMI ; nous avons vu cela se passer un grand nombre de fois. Ces dirigeants sont tout à faits conscients qu’ils sont dans des positions très vulnérables : s’ils s’opposent ou vont trop fermement à l’encontre du statu quo, ils seront éliminés, d’une manière ou d’une autre. Ils en sont conscients et il incombe aux peuples de se dresser vraiment pour nos propres droits.

Vous avez mentionné l’exemple récent de l’Islande… A part le référendum qui a eu lieu, quelles autres mesures le pays a-t-il adopté pour sortir de cette spirale de l’austérité et pour retourner à la croissance et à une perspective beaucoup plus positive pour le pays ?

– L’Islande a investi dans des programmes pour remettre les gens au travail et a aussi traîné en justice quelques-uns des banquiers qui ont causé les problèmes, ce qui a beaucoup amélioré la situation pour les gens, moralement parlant. Donc l’Islande a lancé certains programmes qui disent : «Non, nous n’irons pas dans l’austérité, nous ne rembourserons pas ces prêts ; nous mettrons de l’argent dans des mesures permettant aux gens de retourner travailler», et en fin de compte, c’est ce qui stimule l’économie, des gens qui travaillent. Si vous avez un taux de chômage élevé, comme la Grèce aujourd’hui, un chômage extrêmement élevé, le pays sera toujours en difficulté. Vous devez donc faire baisser le chômage, vous devez embaucher des gens. C’est si important que les gens puissent de nouveau travailler. Votre chômage atteint environ 28% ; il est stupéfiant et le revenu disponible a chuté de 40% et il va continuer à baisser si vous avez un taux de chômage élevé. Donc la chose importante pour une économie est de faire augmenter le taux d’emploi et, en retour, d’obtenir un revenu disponible tel que les gens investiront dans votre pays et dans des biens et des services.

– Pour conclure, quel message voudriez-vous partager avec le peuple grec, puisqu’ils continuent à expérimenter et à vivre les conséquences terribles des politiques d’austérité appliquées dans le pays ces trois dernières années ?

– Je m’appuierai sur l’histoire de la Grèce. Vous êtes un pays fier, fort, un pays de guerriers. Le mythe du guerrier vient en quelque sorte de la Grèce, tout comme la démocratie ! Et réaliser que le marché est une démocratie aujourd’hui, et comment nous dépensons notre argent et que nous exerçons ce droit en votant. La plupart des démocraties politiques sont corrompues, y compris celle des États-Unis. La démocratie ne travaille pas vraiment sur une base gouvernementale parce que les grandes sociétés s’en occupent. Mais elle travaille sur la base du marché. J’encouragerais le peuple grec à faire front : ne payez pas ces dettes, organisez vos propres référendums, refusez de les payer, descendez dans la rue et mettez-vous en grève.

Et donc je voudrais encourager le peuple grec à continuer à le faire. N’acceptez pas les critiques soutenant que c’est de votre faute, que vous êtes à blâmer, que vous avez mérité de subir l’austérité, l’austérité, l’austérité. Cela ne marche que pour les gens riches ; cela ne marche pas pour la personne moyenne de la classe moyenne. Reconstruisez cette classe moyenne ; ramenez l’emploi ; ramenez un revenu disponible pour les citoyens moyens en Grèce. Luttez pour cela, faites-le advenir ; défendez vos droits ; respectez votre Histoire de combattants et de leaders dans la démocratie, et montrez-le au monde !

Les mails adressés à Hillary Clinton le révèlent :
l’assassinat de Mouammar Kadhafi était programmé par la France

juil 2, 2015 – Ikram GHIOUA

La France de Sarkozy a bénéficié de la complicité d’un des proches de Kadhafi pour localiser la position de ce dernier et mettre fin à sa vie.

C’est au moment où elle s’est déclarée candidate à la prochaine élection présidentielle et au moment même où la France et les États-Unis ne font plus bon ménage depuis la découverte des opérations d’espionnage de la NSA à l’égard de trois présidents français dont Sarkozy, que des mails, semble-t-il appartenant à Hillary Clinton, « révèlent les dessous de l’intervention française en Libye », rapporte le site d’investigation français Mediapart. Pourquoi maintenant ?

A qui profite la médiatisation des courriels destinés à l’ancienne secrétaire d’État des États-Unis ? En tout cas on aborde « les intérêts économiques, le rôle controversé de Bernard-Henri Lévy (BHL), l’intervention des services secrets français et l’assassinat du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.

Décryptage des principaux enseignements : en apparence la France souhaitait protéger la population notamment à Benghazi, qu’on considère comme le coeur de la révolution contre Kadhafi, mais les enjeux étaient beaucoup plus importants que la survie d’une population qui ne signifie rien pour la France, ni pour ses alliés d’ailleurs, comme la Grande-Bretagne et les EU. Il est clair que les EU cherchaient à se faire blanchir de leur complicité dans ce qui s’est passé en Libye.

Un pays complètement détruit aujourd’hui sur tous les plans. Dans ces correspondances électroniques, l’ancien président français Nicolas Sarkozy « voulait redorer le blason et restaurer le prestige de l’armée française », rapporte le site Médiapart qui ajoute : « C’était une occasion pour réaffirmer la place de puissance militaire…et tirer des avantages économiques ». Quand on sait aussi que Kadhafi avait, semble-t-il, financé la campagne électorale de Sarkozy, cela devenait à l’évidence une raison pour l’ancien chef de la France de lui ôter la vie.

En même temps, « l’intervention militaire donnera ainsi des avantages économiques et des contrats pour les entreprises françaises ». C’est peut-être là tout l’intérêt de la France de Sarkozy qui a effectivement réussi grâce à une complicité d’un des proches de Kadhafi de localiser la position de ce dernier pour mettre fin à sa vie et jouir des richesses énergétiques d’un pays qui n’existe désormais que par le nom.

Le même site et dans ce contexte précis, souligne que la visite de certains grands patrons français de l’industrie pétrolière traduit parfaitement cette volonté de tirer un maximum de profits économiques.

Médiapart évoque aussi « ces chefs d’entreprises, réputés proches de Sarkozy, qui arrivaient en avion puis repartaient « discrètement » par route vers l’Égypte, escortés par des éléments paramilitaires de la Direction générale de la sécurité extérieure, (DGSE) ». Selon un courriel adressé à Hillary Clinton, le fameux CNT a été crée par la France qui nommera ses pions Mustapha Jalil et le général Abdelfattah Younès.
La France prendra sur elle le financement du CNT, qu’elle dirigera de façon indirecte. Soutenu par Bernard-Henry Lévy, qu’on présente comme un philosophe et un grand militant des libertés, le CNT va suivre les conseils et les instructions de la France sans discussion, rapporte le site, en ajoutant que le sort du leader libyen était déjà scellé et que ce n’était qu’une question de temps.

Les Etats-Unis, par ces emails qu’on ne dévoile qu’aujourd’hui, deviennent complice dans l’exécution du colonel Mouammar Kadhafi. Il ne serait pas étonnant que dans la situation actuelle de la Libye, qui vit au rythme des violences, permettront à la France de mettre en marche la partition de la Libye. Là où Sarkozy a échoué, Hollande pourrait réussir.

Les EU ne bougeront pas le petit doigt, même s’ils détiennent beaucoup plus que ce qui a été « volontairement » dévoilé, pour des raisons d’influence.

Rien n’excuse le silence des EU qui a été partie prenante dans la destruction d’un pays et de son peuple et notamment l’assassinat d’un chef d’Etat.

Source : http://malijet.com/actualite_internationale/132133-les-emails-adresses-a-hilary-clinton-le-devoilent-l-assassinat-d.html

Tikoun Olam- תיקון עולם
Promouvoir la démocratie israélienne, exposant les secrets de l’état de la sécurité nationale

http://www.richardsilverstein.com/2015/07/09/breaking-second-israeli-captive-in-gaza-identified/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+richardsilverstein%2FZOfh+%28+Tikun+Olam-%D7%AA%D7%A7%D7%95%D7%9F+%D7%A2%D7%95%D7%9C%D7%9D%3A+Make+the+World+a+Better+Place%29

DIRECTIVE HANNIBAL…
ou comment Israël tue ses propres soldats (quand ils sont falashas ou bédouins), afin qu’il ne soient pas faits prisonniers par l’ennemi palestinien !

La Grèce creuse le fossé entre la France et l’Allemagne

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Fabrice Nodé-Langlois   – Publié le 13/07/2015 à 00:04

http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/13/01003-20150713ARTFIG00001-la-grece-creuse-le-fosse-entre-la-france-et-l-allemagne.php

S’il ne devait y avoir qu’un seul point d’accord entre tous les participants de ce nouveau week-end d’intenses négociations bruxelloises sur le sort de la Grèce, c’est que les échanges auront été «extrêmement durs, voire extrêmement violents», selon un participant du huis clos ministériel de samedi. Les chefs d’État et de gouvernement des dix-neuf pays membres de la zone euro poursuivaient leurs discussions tard dimanche soir après avoir pris le relais de leurs ministres des Finances. Ces derniers avaient disputé un Eurogroupe marathon de quatorze heures, suspendu par la nuit. Pratiquement six mois après la victoire électorale du chef de la gauche radicale grecque Syriza, Alexis Tsipras, la confrontation entre Athènes et ses créanciers devait parvenir à un épilogue. L’enjeu était de sauver la Grèce d’une faillite imminente ou de la laisser sortir de la zone euro – le fameux Grexit – et plonger dans l’inconnu.

François Hollande a prévenu en arrivant à Bruxelles: «L’enjeu, ce n’est pas seulement la Grèce, l’enjeu, c’est l’Europe.» «La France va tout faire pour trouver un accord ce soir», s’est engagé le chef de l’État. En face, Angela Merkel émettait un autre son de cloche: «Il y aura des discussions dures, et il n’y aura pas d’accord à tout prix.»
La séquence avait pourtant commencé sous de bons auspices. Après l’adoption des dernières propositions de réformes grecques par le Parlement à Athènes, vendredi, les institutions (l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) les avaient accueillies de façon «positive». En toute logique, puisque ces réformes visant à assainir le budget grec (hausse de TVA, allongement de la retraite, création d’une autorité fiscale indépendante, entre autres) reprenaient très largement les demandes européennes du 25 juin, prescription austère précisément rejetée par 61,3 % des électeurs grecs le 5 juillet.

Mais samedi, l’Eurogroupe a tourné à la «confrontation», pour reprendre le terme de Martin Schulz, le président du Parlement européen, invité au sommet. En première ligne sur le front des durs, l’Allemagne et la Finlande. Berlin estimait insuffisantes les mesures d’Athènes, arguant notamment que la situation économique de la Grèce s’est «considérablement détériorée depuis plusieurs mois». Quant au gouvernement finlandais, il s’opposait à un nouveau plan d’aide financière, lequel ne passerait pas le barrage de son Parlement. En réalité, «une partie des ministres avaient clairement en tête l’idée que la meilleure solution était une sortie de l’euro», observe un participant de cet affrontement. Mario Draghi n’a, selon cette source, pas apprécié que l’avis des institutions soit piétiné.

«Très mauvais» plan, estiment les Grecs

Emmenée par le nouveau ministre des Finances, le très policé Euclide Tsakalotos, la délégation grecque à l’Eurogroupe a multiplié les efforts pour donner des gages de sérieux. Il s’agissait de restaurer la confiance et la crédibilité, durablement abîmées entre les partenaires. La Grèce s’est engagée à faire voter des lois dans un délai record – avant le 15 juillet! – imposé par les créanciers, sur les réformes clés (TVA, retraite, collecte des impôts).

L’Eurogroupe a finalement produit un texte dont les chefs d’État devaient trancher les derniers points de divergence. Une mesure, parmi les offres sur la table, est désormais considérée comme indispensable par l’Allemagne. Il s’agit d’un fonds qui gérerait les actifs grecs à privatiser. Le projet d’accord évoque 50 milliards d’euros. Un chiffre très exagéré selon Martin Schulz, vu la valeur des biens susceptibles d’être privatisés. Ces actifs seraient mis sous séquestre par les créanciers afin de renflouer la dette. Une perspective humiliante pour le gouvernement Tsipras, qui s’était fait élire en promettant d’échapper à la tutelle de la Troïka. Vers 22 heures dimanche, un délégué grec qualifiait de «très mauvaises» les mesures de l’Eurogroupe. Les chefs d’État tentaient de trouver un compromis, notamment sur la question très sensible de ce fonds.

En échange de ces gages tangibles, les chefs d’État espéraient donner mandat à la Commission et à l’Eurogroupe pour que des négociations s’ouvrent sur un troisième plan d’aide. Ce signal politique fort permettrait à la BCE d’augmenter sa perfusion financière aux banques grecques dès lundi. La Grèce bataillait pour que soit mentionnée une restructuration de sa dette dans le document final.

La négociation du nouveau plan d’aide, dont le montant est chiffré par l’Eurogroupe entre 74 et 86 milliards d’euros (dont une partie pour renflouer les banques), pourrait durer jusqu’à fin juillet, explique une source proche des négociations. Plusieurs Parlements, dont ceux de l’Allemagne et de la Finlande, devront donner leur feu vert à ces négociations. Un délai trop long, estime une source grecque, compte tenu de la situation critique des banques et du Trésor. Un «pont» financier était à l’étude afin de permettre à la Grèce d’échapper au défaut de paiement vis-à-vis de la BCE le 20 juillet.

Dimanche en fin de soirée, la possibilité d’un échec n’était toujours pas écartée. Le document de l’Eurogroupe prévoyait explicitement la «mauvaise fin», à savoir le Grexit.

Wikileaks : la dynastie des Saoud se prépare à affronter le pire

 lundi 13 juillet 2015

<http://oumma.com/221037/wikileaks-dynastie-saoud-se-prepare-a-affronter-pire#>

Wikileaks a déjà publié 61 000 documents fuités (dépêches, e-mails et autres communications numériques) et il aurait encore en réserve un demi-million de documents secrets.

Wikileaks n’a pas dit comment il s’était procuré ces documents, mais on sait que les réseaux informatiques du gouvernement saoudien ont été piratés en mai et que cette intrusion a été revendiquée par « la Cyber armée​yéménite ».

Les documents ont été écrits et envoyés par une grande variété de personnes appartenant, entre autres, aux ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur, à l’Intel saoudien et aux ambassades saoudiennes. Ils contiennent beaucoup de secrets et ils sortent à un moment particulièrement difficile pour Riyad qui doit gérer en même temps sa guerre contre le Yémen, sa guerre par procuration contre la Syrie, l’escalade de la rivalité régionale avec l’Iran et le problème croissant que posent les extrémistes violents de l’État islamique et d’al-Qaïda.

Les médias du monde entier ont parlé des documents secrets que détient Wikileaks et cela embarrasse énormément le Royaume qui a recommandé à ses citoyens de les « ignorer ». Le régime affirme que ces documents sont frauduleux et ont probablement été forgés par les Israéliens ou les Iraniens pour nuire au pays, et qu’il ne faut surtout pas les lire.

Il serait sans doute possible de falsifier ou de forger une centaine de documents, mais un demi-million ? Rappelez-vous, quand Wikileaks a publié sa précédente série de documents, dont la plupart étaient très embarrassants pour les gouvernements américain et britannique, ni la Maison Blanche ni le 10 Downing Street n’ont prétendu qu’ils étaient faux, ils ont juste pris des mesures juridiques contre Julian Assange, la tête de Wikileaks, et l’ont forcé de se réfugier à l’ambassade d’Équateur à Londres pour ne pas être extradé vers les États-Unis où un châtiment sévère l’attendait.

Tout cela est-il une « conspiration » pour salir l’Arabie Saoudite ? La réponse est « oui » et cela ne devrait pas surprendre Riyad qui ne cesser d’interférer dans les affaires intérieures d’autres pays, de mener à des guerres de l’information et de fomenter des machinations politiques. Il n’est donc pas étonnant que quelqu’un, quelque part, ait décidé de riposter.

L’Arabie saoudite
n’est pas un Etat insignifiant, il est l’un des plus puissants et influents du monde musulman. Il se distingue par un total manque de transparence doublé de la terreur de voir ses zones d’ombre exposées à la lumière. C’est le plus grand exportateur de pétrole au monde, il abrite les deux sites les plus sacrés de l’Islam et il est le patron incontesté de l’OPEP, de la Ligue arabe et de l’OCI.

Il devrait surtout s’inquiéter de la facilité avec laquelle ses ordinateurs ont été piratés. On aurait pu croire que le régime avait installé toute la cyber-sécurité nécessaire à la suite de la première série de révélations de Wikileaks et de l’affaire Christopher Snowdon.

Qui sait, les hackers ont peut-être été aidés par quelqu’un qui connaissait les procédures de sécurité entourant l’infrastructure numérique du Royaume. On se rappelle que le ministre des Affaires étrangères, le Prince Saud Al-Faisal a démissionné il y a quelques mois, après avoir été en poste pendant plus de 40 ans.

Raialyoum <http://www.raialyoum.com/?p=275459>

Pour info et pas plus !

Facebook is extremely Zionist…Facebook, un réseau très sioniste

Techniquement, les couleurs bichromatiques (blanc-bleu) utilisés par Facebook sont exactement celles du drapeau israélien.
Officiellement, Facebook est un réseau social populaire, crée en février 2004. En réalité, c’est l’un des plus vastes outils d’espionnage jamais crées. Il n’est pas neutre: toute tentative sérieuse visant à critiquer le sionisme international est susceptible d’entraîner la censure. Dans des cas bien documentés, les « modérateurs » de Facebook ont totalement perdu leur sang-froid et se sont mis à menacer des utilisateurs avec des messages très arrogants et ethnocentistes avant de leur interdire l’accès à leurs comptes.

Le journal Israélien « Haaretz » (la Terre) a souligné que « Facebook a été fondé par Mark Zuckerberg, un ancien étudiant juif de Harvard ». Cette histoire est un mythe.

Selon une équipe d’investigation iranienne, Facebook a été crée par les unités 8001, 8002 et 8003 de la branche du renseignement électronique du Mossad israélien. Marc Zuckerberg étant l’écran de fumée en matière de relations publiques de cette opération.

Marc Zuckerberg et les deux cofondateurs de Facebook, Dustin Msokowitz et Eduardo Saverin, étaient tous membres de Alpha Epsilon Pi, une fraternité de Harvard. Officiellement, ce club fermé a été fondée pour « offrir des opportunités aux hommes juifs cherchant les meilleurs facultés et l’expérience d’une fraternité ». Cependant, ce club possède une très longue et riche expérience avec les organisations zionistes et le soutien à Israël en Amérique du Nord.

Par dessus tout, Alpha Epsilon Pi est également le partenaire officiel de Bnai Brith, un ordre maçonnique juif, lequel est derrière la très hystérique et virulente Ligue de l’anti-difamation juive (ADL)

L’idée de Facebook a  été volée à d’autres personnes non-juives, qui ont été menacés d’assassinat ou de liquidation physique. Le petit gang officiellement derrière Facebook ont reçu leur premier financement d’un Sioniste notoire né en Allemagne, Peter Thiel, qui est aussi l’un des fondateurs de PayPal.

Youri Milner, un juif russe milliardaire, considéré comme ennemi public dans la Russie de Vladimir Poutine, a investi depuis l’année 2009 dans Facebook (et également Twitter). Milner est connu pour avoir des rapports étroit avec l’oligarque russe Archi-sioniste et multimilliardaire Mikhail Khodorkovsky, l’ennemi public numéo 1 en Fédération  de Russie et l’un des responsables du chaos qui s’était abattu sur ce pays du temps de la présidence de Boris Eltsine.

Tous les oligarques russes sont soit de fervents supporters du sionisme ou carrément des israéliens travaillant à l’étranger comme des éléments de cellules dormantes oeuvrant pour les intérêts stratégiques d’Israël. Leur mission première: ruiner et détruire les économies des autres Etats-Nations et la création d’Etats en faillite.

En 2014, Facebook a procédé à l’acquisition de Whatsapp, un influent service de messagerie Internet pour les utilisateurs de Smartphones. L’un des fondateurs de Whatsapp est le juif ukrainien Jan Koum, qui finance et soutient activement le régime de Kiev contre les républiques populaires de Novorossia et pousse à la guerre globale contre la Russie.

Bien que les forces armées israéliennes ont crée Viber et essayé de cacher les liens qui lient cette application pour téléphones mobiles avec Israël, en déclarant que les trois officiers israéliens qui ont conçu Viber ont quitté l’armée et vendu leur produit à une compagnie basée à Chypre (pas très loin de Tel-Aviv au demeurant), Israël a encore besoin d’autres applications pour étendre son réseau d’espionnage électronique sur de vastes zones.

Depuis 6 mois, Facebook agit très bizarrement avec ses utilisateurs. Il s’avère que Facebook devient de plus en plus « nerveux » et même hystérique quand il s’agit de certains sujets comme l’utilisation de pseudonymes au lieu de vrais patronymes et à l’égard de critique envers le sionisme international.

Ce comportement erratique peut être considéré comme antisocial. Bien ironique quand il s’agit d’un réseau social qui s’est transformé en un véritable cauchemar pour toute personne qui s’est retrouvée dedans. Mais le problème n’est pas là. Le véritable problème est comment un réseau social en vient à exiger de vous de lui soumettre des preuves physiques de votre identification sous peine de suspendre ou de supprimer votre compte. Ceci est un comportement sioniste typique caractérisé par la menace et l’espionnage hystérique.

Voulez-vous devenir amis avec les extrémistes sionistes d’Israël? Vous n’avez qu’à rejoindre Facebook. Ce réseau pourri considère les gens comme des moutons générant de l’information et de l’argent (chaque « j’aime » génère de l’argent qui sert à financer les soit-disant forces d’auto-défense d’Israël et même l’organisation de l’Etat Islamique)

Alors êtes-vous encore sur Fessebouc ?

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