La diplomatie, c’est d’appliquer avec talent les positions politiques. Or, en France, la diplomatie a foutu le camp. Le président américain Barack Obama a estimé hier mercredi, à Washington, que l’Iran avait un rôle à jouer pour mettre fin au conflit syrien. Souvenez-vous des salmigondis du 14 juillet du président Hollande, ou même du refus français d’accepter l’Iran comme médiateur pour résoudre le conflit syrien. Obama ne cite même pas la France, mais fait une petite crème hypocrite au pays du Golfe et aux Turcs, vrais acteurs du chaos en Syrie…
« Ce ne sera pas gagné sur le champ de bataille »
« Pour que nous puissions résoudre (le conflit), il faudra que les grandes puissances intéressées par la Syrie s’accordent pour dire que ce ne sera pas gagné sur le champ de bataille, et l’Iran est l’un de ces acteurs, et il est important qu’ils participent à cette conversation », a déclaré Barack Obama.
Coopération avec l’Iran
Le président américain était interrogé sur d’éventuelles nouvelles coopérations régionales entre l’Iran et les Etats-Unis, au lendemain de la conclusion à Vienne d’un accord nucléaire entre les grandes puissances et la République islamique. Barack Obama a évoqué la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak, où les Iraniens coopèrent avec le Premier ministre Haider al-Abadi et soutiennent des milices chiites, notamment par la présence de conseillers militaires.
Relations diplomatiques
« Nous n’avons pas rétabli, et je n’anticipe pas que nous allons restaurer à court terme des relations diplomatiques normales avec l’Iran, et je ne prévois pas de séries d’accords formels avec l’Iran sur la manière dont nous conduisons notre campagne contre l’EI, mais il est évident que l’Iran a de l’influence en Irak », a relevé Barack Obama.
Posted on juil 16, 2015 @ 9:22
Allain Jules