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19 avril 2024

Nisman – Israël battus à plate couture dans leur guerre contre l’Argentine


ENTRE LA PLUME ET L’ENCLUME

Nisman – Israël battus à plate couture dans leur guerre contre l’Argentine

Publié le 10/07/2015

Depuis 1992, l’attentat contre l’ambassade d’israël à Buenos Aires, jusqu’à l’accord historique Iran – USA, tout s’est passé, pour l’Argentine, comme si Israël avait conçu des plans terroristes pour s’emparer de l’Argentine à peu de frais, mais avait vu ses coups de force machiavéliques déjoués l’un après l’autre.

– L’Israël convoitait la Patagonie, c’est la Chine qui y a décroché des contrats d’exploitation et de peuplement exceptionnels, en 2015.

– Le banquier Paul Singer a voulu mettre l’Argentine en faillite, en manipulant des « fonds vautour », et menace maintenant les congressistes US s’ils entérinent l’accord Iran – US: la guerre financière qu’il avait déclenchée était une rétorsion pour les accords de coopération avec l’Iran: or le président Obama a basculé dans la logique iranienne!

– Pour les actions terroristes en elles-mêmes, en 1992,Israël n’a pas pu exploiter l’attentat contre son ambassade, au-delà de la rhétorique sur l’antisémitisme. Les faits, les experts, les journalistes et les magistrats ont démenti la version israélienne au point que depuis 1999, les autorités israéliennes ne poursuivent plus personne devant les tribunaux, et ont tout fait pour enterrer l’affaire.

– En 1994, une imitation grossière du schéma de 1992 n’a pas donné de meilleurs résultats: suspects innocentés, magistrats corrompus et corrupteurs traduits en jugement, mode opératoire frauduleux et criminel parvenu à la connaissance du congrès US, de la classe politique argentine tout entière, journalistes et ministres juifs démasquant l’ingérence israélienne et la rejetant..

–  Le procureur Nisman, entièrement dévoué à Israël, était parvenu à bloquer toute enquête réelle depuis dix ans. Mais sa position était devenue intenable, il a semblé plus utile en tant que « martyr juif », d’où sa disparition retentissante dans la foulée des attentats « musulmans » contre Charlie Hebdo et un supermarché parisien. Mais les journalistes honnêtes et l’internet, ont ramené le personnage à sa dimension réelle: jouisseur corrompu, et simple marionnette, incapable même de gérer son avenir personnel.

– Et la présidente est sortie grandie du torrent de calomnies dont elle a été l’objet. Il y a six mois, son parti était donné perdant à 80% pour les élections présidentielles. La situation est complètement inversée maintenant. Le 21° anniversaire de l’attentat de l’AMIA a tout d’un triomphe de la justice, enfin possible pour les responsbles iraniens faussement accusés de l’avoir conçu et perpétré.

– La révolution de couleur n’a pas eu lieu à Buenos Aires . C’est un exemple pour Vénézuéliens, Nicas et Equatoriens harcelés par les mêmes manigances. Jean-Luc Mélenchon avait personnellement fait avorter le projet de 5° Internationale souhaité par le président Chavez. Mais l’Amérique latine n’a plus aucune raison d’attendre la bénédiction de Mélenchon pour se fortifier dans ses relations avec la Russie, l’Iran ou la Chine: Israël ne pourra plus faire chanter la vraie gauche, l’iran n’est pas un Etat terroriste, Obama l’a confirmé,c’est Israël qui va devoir rendre des comptes. Le ministre argentin des Affaires étrangères Hector Timerman voulait que les accords pour une enquête conjointe Iran-Argentine soient consignés dans l’accord du 14 juillet; il ne l’a pas obtenu, Mais déjà d’autres initiatives judiciaires vont continuer à ébranler le terrorisme israélien, telle celle de l’avocat Juan Gabriel Labaké, qui accuse Nisman et ses soutiens de haute trahison au profit d’Israël, http://www.clarin.com/politica/Juan-Labake-Longobardi-Nisman-CIA_0_1349265253.html

Argentine, le dossier de la sombre affaire Nisman 

Le site Les Crises en a fait une mise à jour le 28 mai, ici :

https://www.les-crises.fr/tag/affaire-nisman/ et là :

https://www.les-crises.fr/laffaire-nisman-ce-que-vous-ne-trouverez-pas-dans-les-media/

 

Dossier Nisman:

18 janvier-18 juillet 2015: Six mois après la mort sensationnelle du procureur censé depuis 10 ans enquêter sur l’attentat contre l’AMIA de 1994, le dossier récapitulatif du site plumenclume.net,  en ordre chronologique inversé, ci-dessous :

 

Le roman israélien sur le procureur Nisman

http://web.archive.org/web/20150314234520/http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1687

Le site Debka vient de sortir un document qui raconte concrètement comment l’Etat irainen aurait fait assassiner le procureur Nisman, avec étapes bien détaillées, localisation précise de celles-ci, noms et prénoms à l’appui. Un superbe roman, qui ne peut qu’avoir été inspiré par un modèle bien réel, et à lire avec admiration ici.Un modèle pourrait nous être fourni par le scénario bien connu de l’attentat de Dubaï, le 20 janvier 2015, où 11 agents du Mossad combinèrent minutieusement les opérations complexes débouchant sur la mort du dirigeant du Hamas Mahmoud Al-Mabbouh http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Actualite/Des-agents-pas-si-secrets-a-Dubai-173483

Mais on peut aussi penser que le récit est tout simplement décalqué sur ce qui a été réellement planifié puis exécuté par le Mossad, en utilisant un soi-disant agent iranien; le scénario reflète une longue expérience en la matière, chapeau!

Ne pas oublier qu’Israël avait tout intérêt à faire disparaître Nisman juste à ce moment, parce que celui-ci s’égosillait depuis plus de dix ans sur le thème « j’ai les preuves », mais dès qu’il avait laissé examiner son plus volumineux dossier, concernant le diplomate iranien Soleimanpour, LES TRIBUNAUX BRITANNIQUES l’avaient déclaré parfaitement creux!!!!! et avaient refusé de procéder à l’extradition du suspect. Jamais Nisman n’avait osé laisser voir à quiconque le contenu de ses autres dossiers, tout se limitait au bluff, correctement relayé et amplifié par la presse israélienne mondiale.

L’assassinat de Mahmoud Al Mambbouh avait déclenché un véritable Dubaïgate en Israel même.

Nous attendons maintenant sereinement l’explosion du Nismangate qui ne saurait tarder, car les organes anti-Netanyahu juifs argentins et argentino-israéliens sont aguerris et nombreux; une frange résistante solide et bien réelle qui n’a rien à voir avec les naïfs et sanglotants « je suis nisman » qui sont descendus bêler, comme les moutons de Paris, dans les rues de Buenos Aires. C’est le journaliste argentino-israélien Meir Margalit qui le premier, dans Haaretz, a crié au complot d’extrême droite israélien pour renverser la présidente argentine, voir ici.

Le plan israélien était très simple:
synchroniser l’opération Nisman avec l’opération « je suis charlie » pour forcer la main à US et Grande Bretagne en vue d’une offensive finale pour briser définitivement l’Argentine, au moyen d’un putsch coloré, d’un printemps argentin sous faux drapeau.

Mais un homme a d’ores et déjà brisé le plan israélien: le ministre des Affaires étrangères Hector Timerman, dans une lettre à ses homologues israélien et USien, les priant de façon tout à fait impolie d’arrêter d’utiliser l’Argentine comme terrain de wargames délocalisé, et de déstabiliser des Etats démocratiques pour mettre le grappin dessus. Dans sa ]lettre , se glisse un missile tout à fait précis : le rappel de l’attentat contre l’ambassade israélienne de Buenos Aires en 1992 (22 morts), véritable maquette de celui qui fit suite, contre l’AMIA, en 1994 (85 morts); même falsification de la scène du crime, même corruption d’enquêteurs, même technologie, même timing, mêmes acteurs, mêmes usages de propagande, même obsession: accuser l’Iran. Sauf que… ISRAEL N’A PAS PORTE PLAINTE pour cet attentat, parce que le maquillage des faits était par trop rudimentaire et voyant!!!!! Et l’affaire a été enterrée après enlisement dans de vagues impasses, par la cour suprême argentine, en 2009.

Hector Timerman a très exactement pointé ce qu’Israël veut éviter à tout prix: une reprise de l’enquête sur les deux attentats, qui ne saurait déboucher que sur une conclusion: il y a bien eu terrorisme d’Etat, mais ce n’était pas l’Iran. Au moment où se multiplient les révélations ET DECLASSIFICATIONS sur les complicités israéliennes dans la planification, exécution et utilisation des attentats du 11 septembre, le réexamen des préliminaires argentins peut être fatal pour Israël.On comprend, dès lors, pourquoi Hector Timerman exige que l’affaire AMIA fasse partie des sujets intervenant dans les négociations des 5+1 avec l’Iran sur la question NUCLEAIRE. Le même Timerman est à juste titre honni par Israël et ses relais, voir ici.

Rappelons les grands objectifs d’un putsch conjoint Israel-USA-Grande Bretagne

– Le plan d’invasion de la Patagone est ancien et bien avancé, par l’acquisition « pour investissement » d’immenses propriétés en Patagonie, par des multinationales et diverses firmes, ou des prête-noms pour des étrangers non résidents, ou encore à titre de remboursement de dettes contre territoires. Il a même eu, dans les années 1960, un plan de déportation de Palestiniens là-bas, comme travailleurs agricoles, dans des latifundia israéliens!

– Le remplacement du gouvernement élu par un gouvernement aux ordres. D’où l’importance de l’affaire Nisman, dans le cadre d’une bien réelle crise économique, touchant les couches populaires.

Rappelons les grandes manoeuvres de la présidente Cristina Kirchner:

– Réformes des lois sur la presse, pour favoirser l’émergence d’une presse moins servile face aux intérêts USraéliens
– Résistance au chantage financier des « Fonds Vautour », dirigés par Paul Singer GRAND PROPAGANDISTE de NISMAN
– Alliances avec les pays altino-américains sur une base « chaviste »
– Soutien au mouvement populaire nationaliste de reprise de possession des ïles Malouines
– Voyage à Pékin en urgence pour négocier une protection militaire efficace

En Argentine, les caricaturistes s’en donnent à cour joie. Ici, « Nisman, la capote de l’opposition », censée libérer celle-ci de tout souci dans la conquête par la séduction.

 Affaire Nisman-AMIA, le prétexte pour un changement de régime en Argentinehttp://web.archive.org/web/20150315030143/http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1679
L’affaire du suicide du procureur Nisman s’avère pièce d’un plan bien préparé, multidemensionnel, pour plonger l’Argentine dans le chaos, au profit d’Israël. ci-dessous, un excellent aperçu de l’écheveau politique.L’Histoire se répète d’étrange manière. L’Argentine a passé par un processus semblable aux années post-1999, après que Boris Eltsine a démissionné et que Vladimir Poutine a pris sa place au Kremlin en tant que président de la Fédération de Russie. Tandis qu’il luttait pour se libérer du joug de l’étranger, le gouvernement fédéral argentin a consolidé son pouvoir économique et politique.
Diverses fractions de l’ancien régime et des oligarques collaborant avec les Etats-Unis se sont toutefois opposés au nouveau pouvoir à Buenos Aires. Ces forces ont combattu de grands projets nationaux, la renationalisation de grandes compagnies et le renforcement de l’Exécutif du gouvernement. A cet égard, les confrontations de la présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, avec ses opposants sont similaires à celles qui ont opposé Vladimir Poutine aux oligarques et aux politiciens russes qui voulaient subordonner la Russie à Wall Street et Washington, ainsi qu’au capitalisme et aux centres financiers ouest-européens.
Toutes les occasions sont saisies pour affaiblir le gouvernement argentin. La présidente Fernández de Kirchner a même accusé publiquement ses opposants en Argentine de collaborer avec les Etats-Unis pour parvenir à un changement de régime. Lorsque Daesh et l’ISIS ont menacé de la tuer en 2014, elle a fait allusion à la menace comme étant Washington qui était l’entité qui voulait la tuer et celui qui tire les ficelles derrière les brigades terroristes de Daesh en Syrie et en Irak. [1]
La mort d’Alberto Nisman
Le dernier chapitre de la lutte du gouvernement argentin a commencé en janvier 2015. Le même jour que celui où Mohammed Allahdadi, le général de la Garde révolutionnaire iranienne, a été tué par Israël en Syrie, le 18 janvier, l’ancien procureur Alberto Nisman a été trouvé mort d’une blessure de balle dans la tête dans la salle de bain de son appartement verrouillé. [2] Nisman avait enquêté pendant dix ans sur l’attentat perpétré en 1994, contre les locaux appartenant à l’Association culturelle israélite argentine (AMIA) . Il avait été chargé de cette tâche en 2003 par le président Nestor Kirchner, le défunt mari de l’actuelle présidente de l’Argentine.
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Quelques jours auparavant, le procureur avait proféré des accusations contre la présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner et le ministre des Affaires étrangères Héctor Timerman, qui est lui-même juif. Selon le New York Times, Nisman «a formulé des accusations graves» [3], disant «que les responsables iraniens avaient planifié et financé l’attentat; que le Hezbollah, l’allié de l’Iran au Liban, l’avait exécuté; et que la présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, et ses principaux collaborateurs avait conspiré pour couvrir l’implication de l’Iran dans le cadre d’un contrat de fourniture de pétrole iranien à l’Argentine.»[4]

Le journaliste juif Damian Pachter, qui a fui l’Argentine après la mort de Nisman, a remis de l’huile sur le feu depuis Israël. Il a même écrit un article pour Haaretz, largement cité mais mais pas étayé, qui polémique contre le gouvernement argentin. L’article de Pachter fait apparaître l’Argentine comme se mouvant dans l’ombre de l’Allemagne nazie ou d’un régime fasciste. Voici quelques-uns de ses commentaires:
« Je ne sais absolument pas quand je retournerai en Argentine. Je ne sais même pas si je le veux. Ce que je sais, c’est que le pays où je suis né n’est pas l’endroit heureux sur lequel mes grands-parents juifs me racontaient des histoires.»
« L’Argentine est devenue un endroit sombre dirigé par un système politique corrompu. Je n’ai toujours pas compris ce qui m’est arrivé au cours des dernières 48 heures. Je n’avais jamais imaginé que mon retour en Israël ressemblerait à ça. »[5]
Avant d’aller plus loin, il convient d’ajouter qu’au cours de ses dix années d’enquête, Alberto Nisman n’a pas pu inculper l’Iran ou le Hezbollah. En outre, il a été révélé que Nisman a consulté fréquemment les Etats-Unis sur l’affaire AMIA et qu’il a été accusé par Roland Noble, l’ancien chef de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), d’être un menteur sur nombre de ses accusations dans l’affaire AMIA. [6]
La mort d’Alberto Nisman a été attribuée à un suicide. Toutefois, le moment de la mort est très suspect. Il est mort à peine quelques heures avant la date prévue de son témoignage devant le Congrès argentin. Le gouvernement a déclaré que sa mort était un assassinat visant à atteindre le gouvernement. [7] Cette affirmation est correcte et a eu des répercussions, la mort d’Alberto Nisman étant utilisée comme argument politique pour exiger la démission du gouvernement argentin.
La cinquième colonne en Argentine
The Guardian a publié un article le 27 janvier 2015, où il est affirmé que la mort d’Alberto Nisman «fait suite à une longue lutte» entre le gouvernement argentin et la principale «agence de renseignement argentine qui est apparue en pleine lumière après la mort suspecte de Nisman, dont la présidente dénonce les espions voyous qui essaient de l’ébranler.» [8] Quelques points importants méritent d’être relevés dans cet article:
Les représentants du gouvernement ont désigné certains espions dont ils disent qu’ils travaillaient avec Nisman et lui fournissaient des informations tirées d’écoutes téléphoniques.
Leur chef est Antonio Stiuso qui, jusqu’au mois dernier, était le directeur général des opérations et écoutait les opposants politiques de la présidente. Il a été congédié quand Fernández a découvert qu’il avait travaillé avec Nisman à monter un dossier contre elle. Il est soupçonné d’être aux États-Unis.
Dans son allocution télévisée – qu’elle a prononcée assise en fauteuil roulant après un accident récent – Fernández a également critiqué Diego Lagomarsino, accusé lundi d’avoir prêté illégalement une arme à feu à Nisman. [9]
Les points ci-dessus font référence au fait que la sécurité intérieure et les agents secrets argentins ont travaillé pour renverser leur propre gouvernement. En outre, Antonio Stiuso et Nisman travaillaient secrètement à monter un dossier afin d’éliminer Kirchner du pouvoir.
Une cinquième colonne existe en Argentine. Il convient de noter que certaines des personnes impliquées dans cette affaire sont des gens provenant de la période de la dictature militaire en Argentine, qui a collaboré étroitement avec les États-Unis. C’est ce qui pourrait expliquer pourquoi Antonio Stiuso est soupçonné d’avoir fui dans ce pays. En outre, c’est la raison pour laquelle le gouvernement argentin a ouvert une enquête sur les activités de plusieurs agents de la police fédérale, qui surveillaient Nisman, et pourquoi il a décidé de remplacer le Secrétariat du renseignement (SI, anciennement Secrétariat d’État au renseignement, ou SIDE) par une nouvelle agence de renseignement. [10] «C’est pourquoi j’ai décidé de retirer les agents qui étaient en exercice avant l’avènement de la démocratie», a déclaré Kirchner. [11
Parlant des réformes nécessaires, la présidente a déclaré : «Nous devons commencer à travailler à un projet de réforme du système de renseignements argentin, avec l’objectif de supprimer un système qui n’a pas servi les intérêts nationaux ». [12] Cristina Kirchner a révélé que le SI oeuvrait pour saper son gouvernement et pour annuler ce que l’Argentine avait fait avec l’Iran. Le Buenos Aires Herald a écrit que la présidente Kirchner avait « affirmé que dès le moment où le protocole d’accord avec l’Iran sur les attentats contre l’AMIA a été signé, vous avez pu voir que le SI l’a bombardé.» [13]
AMIA est un prétexte et l’Argentine est un front dans une guerre mondiale à multiples facettes
L’affaire de l’AMIA a été politisée sur deux fronts. L’un est une lutte intérieure, l’autre se déroule sur le plan des relations internationales. Un groupe d’oligarques argentins instrumentalise le cas de l’AMIA pour reprendre le contrôle du pays, tandis que les Etats-Unis l’utilisent comme un instrument de pression – comme dans l’affaire des fonds vautours contre l’Argentine – sur le gouvernement argentin et pour interférer dans les affaires intérieures du pays.
Les opinions sont survoltées en Argentine et les lignes se sont durcies. La mort d’Alberto Nisman est utilisée par les opposants politiques pour diaboliser le gouvernement. L’opposition parle même de Nisman comme d’un martyr tombé dans la lutte pour la démocratie et la liberté dans un pays dirigé par un régime de plus en plus autoritaire.
Les positions politiques en Argentine sur l’attaque de l’AMIA, et les enquêtes menées, reflètent quelque chose de beaucoup plus important. L’Iran n’est pas la seule cible dans la polarisation autour du cas de l’AMIA. Il ne s’agit pas non plus de rechercher réellement la justice pour les victimes des bombes sur l’AMIA. La Chine, la Russie, Cuba, le Brésil, le Venezuela, l’Equateur, la Bolivie, et une série de pays indépendants, sont aussi des cibles dans ce qui est en réalité une bataille mondiale entre les Etats-Unis et une coalition de pays indépendants qui résistent à l’influence nord-américaine.
Les objectifs ultimes des Etats-Unis sont de regagner l’influence perdue sur l’Argentine, de réorienter ses relations commerciales et contrôler sa politique étrangère. Cela comprend la fin des mesures prises par Buenos Aires pour reprendre aux Britanniques le contrôle sur les Malouines (les Falklands), une zone riche en énergie dans l’Atlantique Sud.
En plus de la guerre pour les ressources incluant les réserves énergétiques, la guerre mondiale à multiples facettes menée par les Etats-Unis contre ses rivaux passe aussi par la préparation d’un assaut sur l’agriculture, qui se traduira par la déstabilisation des prix alimentaires et même la provocation de famines. A part ses réserves inexploitées de pétrole et de gaz naturel, l’Argentine est une grande puissance agricole. Contrôler Buenos Aires serait utile aux États-Unis.
Mahdi Darius Nazemroaya | 09.02.2015
Article original: http://m.strategic-culture.org/news/2015/02/09/politicization-amia-investigation-pretext-for-regime-change-argentina.html
Traduit par Diane pour Arrêt sur Info
NOTES
[1] Mahdi Darius Nazemroaya, «Eagles of Empire and economic terrorism: Are vulture funds instruments of US policy?» RT, October 24, 2014.
[2] Almudena Calatrava, «Supporters doubt Argentine prosecutor killed self», Associated Press, Janaury 20, 2015; Jonathan Watts, «Argentinian government moves to dissolve domestic intelligence agency», Guardian, January 27, 2015.
[3-4] Isabel Kershner, «Journalist Who Reported on Argentine Prosecutor’s Death Flees to Israel», New York Times, January 26, 2015.
[5] Damian Pachter, «Why I fled Argentina after breaking the story of Alberto Nisman’s death», Haaretz, January 25, 2015.
[6] «Ex Interpol head Roland Noble: What prosecutor Nisman says is false», Buenos Aires Herald, January 18, 2015.
[7-10] Jonathan Watts, Argentinian governments moves», op. cit.
[11-13] «CFK announces plan to dissolve SI intelligence service», Buenos Aires Herald, Janaury 26, 2015.
Source: http://arretsurinfo.ch/pretexte-au-changement-de-regime-en-argentine/

http://arretsurinfo.ch/pretexte-au-changement-de-regime-en-argentine/

The Politicization of the AMIA Investigation: Pretext for Regime Change in Argentina

By Mahdi Darius Nazemroaya

History has a strange way of replicating itself. Argentina has been going through a process similar to the post-1999 years, after Boris Yeltsin stepped down and Vladimir Putin took his place in the Kremlin as the president of the Russian Federation. While it has been struggling to throw off the foreign yoke, the Argentine federal government in Buenos Aires has been consolidating its economic and political power.

Buenos Aires, however, has been opposed by a cross-section of the old regime and oligarchs collaborating with the United States. These forces have opposed major national projects, the re-nationalization of large companies, and the strengthening of the executive branch of government. In this regard, Argentine President Cristina Fernández de Kirchner’s showdowns with her opponents are similar to Vladimir Putin’s showdowns with Russian oligarchs and politicians that wanted to subordinate Russia to Wall Street and Washington, as well as Western Europe’s capitals and financial hubs.

All opportunities are being used to weaken the Argentine government. President Fernández de Kirchner has even publicly accused her domestic opponents and the US of collaborating for regime change. When DAESH or the ISIL threatened to kill her in 2014 she alluded to the threat as really being Washington that was the entity that wanted to kill her and the one pulling the strings behind DAESH’s terrorist brigades in Syria and Iraq. [1]
The Death of Alberto Nisman

The latest chapter of the Argentina government’s struggle started in January 2015. On the same day the Israel’s killed Iranian Revolutionary Guard General Mohammed Allahdadi inside Syria, former special prosecutor Alberto Nisman was found dead with a gunshot wound to the side of his head in the bathroom of his locked apartment on January 18, 2015. [2] Nisman had been investigating the 1994 bombing of a building belonging to the Argentine Israelite Mutual Association (Asociación Mutual Israelita Argentina; AMIA) for ten years after. In 2003, he was appointed the task by President Nestor Kirchner, the dead husband of Argentina’s current president.

A few days earlier, he had made claims against Argentine President Cristina Fernández de Kirchner and Foreign Minister Héctor Timerman, who himself is Jewish. In the words of the New York Times, Nisman «had leveled serious accusations.» [3] claimed «that Iranian officials had planned and financed the attack; that Hezbollah, Iran’s ally in Lebanon, had carried it out; and that the president of Argentina, Cristina Fernández de Kirchner, and her top aides had conspired to cover up Iran’s involvement as part of a deal to supply Iranian oil to Argentina.» [4]

The Jewish journalist Damian Pachter, who fled Argentina after Nisman’s death, has added fuel to the fire from inside Israel and even written a widely quoted, but unsupported, article for Haaretz that uses polemics against Argentine’s government. Pachter’s article makes Argentina appear like it is moving in the shadows of Nazi Germany or some fascist regime. Here are some of his comments:

•I have no idea when I’ll be back in Argentina; I don’t even know if I want to. What I do know is that the country where I was born is not the happy place my Jewish grandparents used to tell me stories about.

•Argentina has become a dark place led by a corrupt political system. I still haven’t figured out everything that has happened to me over the past 48 hours. I never imagined my return to Israel would be like this. [5]

Before moving forward, it should be added that in the ten years of Alberto Nisman’s investigation, he could not indict Iran or Hezbollah. Additionally, it has been revealed that Nisman consulted the US frequently about the AMIA case and that he was accused by Roland Noble, the former head of International Criminal Police Organization (Interpol), of being a liar about a lot of the accusations he had made about the AMIA case. [6]

Alberto Nisman’s death was reported as a suicide. The timing of Nisman’s death, however, was very suspicious. He died merely a matter of hours before he was due to give a testimony to the Argentinean Congress. The Argentina government has said that his death was a murder aimed at hurting the government. [7] This claim is correct and has come into fruition as Alberto Nisman’s death is being used for political ammunition demanding the removal of the Argentine government.
The Fifth Column in Argentina

The Guardian published an article on January 27, 2015, which reported that Alberto Nisman’s death «follows a protracted struggle» between the Argentinean government and Argentina’s key «intelligence agency that has come to light after the suspicious death of Nisman, which the president blames on rogue spies who are trying to undermine her.» [8] Some key points to be noted from the report include the following:

•Government officials have pointed the finger of blame at spies whom they say were working with Nisman and feeding him wiretap information.

•Chief among them is Antonio Stiuso, who until last month was the general director of operations and eavesdropped on the president’s political opponents. He was fired when Fernández discovered he was working with Nisman to build a case against her. He is believed to be in the US.

•In her televised address – which she made in a wheelchair after a recent accident – Fernández also criticised Diego Lagomarsino, who was charged on Monday with illegally lending a firearm to Nisman. [9]

What the above points allude to is that Argentine internal security and intelligence operatives have been working to topple their own government. Additionally, Antonio Stiuso and Nisman were secretly working on establishing a case to remove Kirchner from power.

A fifth column exists in Argentina. It should be noted that some of the individuals involved in this case are leftovers elements from the period of the military dictatorship in Argentina that collaborated closely with the US. This is could explain why Antonio Stiuso is believed to have fled to the US. Moreover, this is why the Argentine government has begun an investigation into the activities several federal police agents that were monitoring Nisman and why it has decided to replace the Secretariate of Intelligence (SI; formerly the Secretariate of State Intelligence or SIDE) with a new federal intelligence agency. [10] «This led me to the decision to remove agents that had been there since before the coming of democracy», Kirchner says herself. [11]

«We must start to work on a project to reform the Argentine intelligence system, in order to clear up a system that has not served national interests», President Kirchner has declared about the reforms. [12] Kirchner has revealed that the SI was working to undermine her government and to annul that Argentina had made with Iran. The Buenos Aires Herald has written that President Kirchner has «asserted that from the moment the Memorandum of Understanding with Iran over the AMIA bombings in 1994 was signed, ‘you could see that the agreement was being bombarded from the [Secretariate of Intelligence].» [13]
AMIA is a Pretext and Argentina is a Front in a Global Multi-Spectrum War

The AMIA case has been politicized on two fronts. One front is a domestic struggle and the other is in the realm of international relations. A group of Argentinean oligarchs are using the AMIA case to regain control over the country, while the US is using the AMIA case as another tool—like the vulture funds case against Argentina—to put pressure on the Argentine government and interfere in Argentina’s internal affairs.

Opinions are being galvanized inside Argentina as the lines are being hardened. Alberto Nisman’s death is being used by the Argentine government’s political opponents to demonize it. The opposition is even referring to Nisman as a martyr in a fight for democracy and liberty in a country run by an increasingly authoritarian regime.

The political jockeying in Argentina over the AMIA attack and its investigation reflects something much bigger. Iran is not the only target in the polarization of the AMIA case. Nor is the case really about seeking justice for the victims of the AMIA bombing. China, Russia, Cuba, Brazil, Venezuela, Ecuador, Bolivia, and a series of different independent countries are also targets in what is really a global struggle between the US and a coalition of independent states that are resisting US influence.

The ultimate objectives of the US are to regain its lost influence in Argentina and redirect Argentinean trade relations and control its foreign policy. This includes ending the measures Buenos Aires has started taking to regain control of the Malvinas (Falklands) from the British, which is situated in an energy-rich area in the South Atlantic.

In addition to a resource war that includes energy reserves, the multi-spectrum war being waged by the US against its rivals has been preparing for an agricultural assault that will result in destabilizing food prices and even creating starvation. Aside from its untapped oil and natural gas reserves, Argentina is a major agricultural power. Controlling Buenos Aires would be useful to the US.

NOTES
[1] Mahdi Darius Nazemroaya, «Eagles of Empire and economic terrorism: Are vulture funds instruments of US policy?» RT, October 24, 2014.
[2] Almudena Calatrava, «Supporters doubt Argentine prosecutor killed self», Associated Press, Janaury 20, 2015; Jonathan Watts, «Argentinian government moves to dissolve domestic intelligence agency», Guardian, January 27, 2015.
[3-4] Isabel Kershner, «Journalist Who Reported on Argentine Prosecutor’s Death Flees to Israel», New York Times, January 26, 2015.
[5] Damian Pachter, «Why I fled Argentina after breaking the story of Alberto Nisman’s death», Haaretz, January 25, 2015.
[6] «Ex Interpol head Roland Noble: What prosecutor Nisman says is false», Buenos Aires Herald, January 18, 2015.
[7-10] Jonathan Watts, Argentinian governments moves», op. cit.

[11-13] «CFK announces plan to dissolve SI intelligence service», Buenos Aires Herald, Janaury 26, 2015.

Related:
Argentina: CIA vs. Cristina Fernandez

https://libya360.wordpress.com/2015/02/09/the-politicization-of-the-amia-investigation-pretext-for-regime-change-in-argentina/

Voir aussi : http://www.buenosairesherald.com/article/181748/nismans-dead-being-used-to-attack-government–timerman-

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Attentat-de-l-AMIA-en-Argentine-la-mort-du-procureur-general-Nisman-et-la-connexion-israelienne-30954.html 

– voir aussi L’Argentine desserre l’étreinte etatsunienne ([url]http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Argentine-desserre-l-etreinte-etasunienne-31063.htm[/url)

… « La récente visite de Cristina Kirchner à Pékin donne à cette coopération une dimension militaire importante. L’Argentine va acheter à la République populaire, ou construire avec des accords de transfert technologique, des corvettes, des véhicules blindés et des hélicoptères.

Ces acquisitions prennent place dans un programme d’ensemble signé par les deux pays le 29 octobre 2014, couvrant brise-glaces, véhicules amphibies, remorqueurs de haute mer, et d’autres navires de guerre, mortiers de divers calibres, hôpitaux de campagne. Les observateurs militaires n’excluent pas l’achat de chasseurs chinois FC1.

Dans le monde multipolaire actuel, il est aujourd’hui possible de desserrer l’étreinte impérialiste étasunienne et de trouver dans d’autres pays : Chine populaire, Russie… les moyens concrets de parer les coups revanchards que les États-Unis ont toujours porté contre les gouvernements manifestant de l’indépendance dans leur « arrière-cour » latino-américaine. »

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Dernière modification le : 14/02/2015 @ 14:03

Putsch mondial à deux volets, une première mais c’est ratéhttp://web.archive.org/web/20150315025745/http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1676
L’enquête autour du suicide assisté du procureur Nisman à Buenos Aires commence à dissiper le brouillardJuan Bautista « Tata » Yofre, CHEF DE LA SIDE à l’époque des attentats, en particulier de celui de 1992 contre l’ambassade israélienne à Buenos Aires. C’est sous ses ordres qu’agissait Jaime Stiusso, le marionnettiste qui gérait le procureur Nisman (enterré bien sûr au cimetière juif de Buenos Aires, en martyr, faut-il le préciser?).

Nouvelles découvertes, juste un mois après le Charlie whow

– C’est un journaliste argentin, Walter Goobar, excellent spécialiste de l’affaire AMIA, qui le premier a dit: le bien réel massacre de Charlie est un show, une psy-ops, et rédige « Chronique d’un attentat annoncé« ; ce qu’il renifle recoupe les premières déclarations de Paul Craig Roberts, ancien secrétaire d’Etat au Tresor US. Il répand en espagnol son enquête sur David Drugeon.

– On découvre que le procureur avait bel et bien prévu dès le 31 décembre un voyage éclair à Buenos Aires, en mentant à sa famille, alors qu’il partait pour l’Europe en vacances.

– La présidente argentine, découvrant les 300 pages d’accusation que devait révéler Nisman le lendemain de sa disparition, est formelle: ce n’est pas sa prose. D’ailleurs, pas plus que toutes les annonces de preuves de l’implication de l’Iran dans l’attentat de 1994 contre l’AMIA, claironnées par Nisman pendant 10 ans (voir affaire Soleimanpour), ce document ne contient aucune preuve de quoi que ce soit.

– La justice argentine lance un avis de recherche contre le patron secret de Nisman, l’espion de la CIA Jaime Stiusso, dont personne n’a jamais vu qu’une seule et unique photo. Il est introuvable, depuis qu’il a été révoqué de ses fonctions dans le service d’intelligence SI, au mois de novembre.

– La présidente argentine accuse Stiusso d’avoir organisé une vengeance contre elle en poussant Nisman au suicide.

– Rapport avec l’affaire Charlie? La synchronisation, la manipulation de ceux qui appuient sur la gâchette.

Reconstitution du scénario prévu:

a) fusillade Charlie + attaque du supermarché KOSHER (Koulibaly a été piloté par son pote, lui-même piloté par sa fiancée gendarmette). Effet recherché: relancer la guerre contre l’islam sunnite. A noter: il ne suffisait pas d’abattre quelques idiots utiles, les dessinateurs de Charlie fidèles au slogan d’Harakiri, « bêtes et méchants », il fallait absolument compléter par une attaque à un « modeste petit commerce de juifs innocents » (la ritournelle des agents sionistes pour accuser n’importe qui d’antisémitisme; bizarrement, les plus féroces antisémites n’ont jamais l’idée de se faire exploser devant un centre de POUVOIR juif).

b) démarrer dans les jours suivants, en pleine commotion sentimentale post-charlie un printemps argentin avec une mobilisation populaire contre la présidente (résistant remarquablement aux injonctions israéliennes, mais aux prises avec des difficultés économiques bien réelles), associée à l’Iran « terroriste ».

MAIS… l’internet est une mine mondiale de grains de sable, l’opération Charlie avait été préparée, Nisman n’était que le dindon de la farce, que la CIA engraissait depuis des années, jusqu’au grand jour où il allait découvrir son vrai rôle et logiquement, inévitablement, jouer sa dernière scène, conformément à un scénario secret dont nous avons reçu copie à l’occasion de l’affaire Grégory Chelli « Ulcan », extrêmement éclairante sur des méthodes israéliennes récurrentes.

Le Monde est bien obligé de rendre compte de ce qui fait la une en Argentine, ici.

Voir aussi un récapitulatif précis et simple ici, article de Julie Carriat, la correspondante du Monde à Buenos Aires est Christine Legrand.

On ne s’étonnera pas d’apprendre que le sénateur bushiste de Floride Marco Rubio, ainsi que toute la racaille anti-castriste de Miami, la prétenduement cubaine Ileana Ros-Lehtinen et consorts, veut une « enquête internationale », pour empêcher l’enquête nationale argentine de découvrir plein de pots aux roses. Mais le premier ministre argentin, Capitanich, riposte en termes sans équivoque: c’est une ingérence impérialiste, il n’en est pas question. En espagnol, c’est ici.

Gareth Porter pose dans Middle East Eye une question de bon sens: pourquoi Cristina Fernandez de Kirchner aurait-elle eu intérêt à faire assassiner Nisman, puisque son rapport de 300 pages ne contient que du vent, et qu’elle l’aurait facilement réfuté? . Interpol lui a confirmé que la présidence argentine n’avait jamais montré la moindre complaisance envers les suspects iraniens, ici.

Jim Fetzer, spécialiste des manipulations autour du 11 septembre, écrit sur Veterans to day (version espagnole ici): « le Mossad suicide un procureur un peu spécial pour briser les reins à la présidente argentine. » Depuis 20 ans, Israël répète « Iran did it », pour l’attentat de 1994, MAIS bloque toute enquête, quellle qu’elle soit, par tous ses relais locaux et les médias internationaux.

L’Iran regarde passer les cadavres israéliens, sereinement. L’agence IRIB confrime que le suicidé Nisman recevait bien ses ordres directement des USA, ici.

C’est sur yahoo, ça vient de Reuters:

Dead prosecutor was a ‘soldier’ of ex-Argentine spy boss

By Sarah Marsh and Eliana Raszewski 13 hours ago

BUENOS AIRES (Reuters) – The Argentine prosecutor found dead last month was the unwitting « soldier » of former counterintelligence chief Antonio Stiusso, who was seeking revenge for his firing, President Cristina Fernandez’s chief of staff said.

Anibal Fernandez, who is not related to the president, told Reuters late on Thursday that it was clear years ago that Stiusso called the shots in his relationship with prosecutor Alberto Nisman, who had been investigating the deadly 1994 bombing of a Jewish community center.

Nisman was found slumped in a pool of blood, a single bullet to the head, on Jan. 18, days after filing a 300-page document accusing the president of plotting to whitewash his findings that Iran had backed the attack.

But the president’s chief of staff said it was clear the document had not been written by a legal expert.

« I am convinced Nisman did not write the charges, » Fernandez said in an interview in his wood-paneled office inside the Casa Rosada, the seat of government, late on Thursday. « In his role as a soldier in Stiusso’s army, he ended up signing them. »

Fernandez recalled a 2006 meeting with Nisman over the prosecutor’s reluctance to travel to a meeting with Interpol. Stiusso was also present.

« You realized who was the commander and who was the commanded, » Fernandez said.

Stiusso was one of the Intelligence Secretariat’s most powerful yet enigmatic operatives. Although his career spanned 42 years, only one photograph of the divorced father-of-two is publicly known.

In December, he was fired. Sources close to the agency and the government say President Fernandez has been in open conflict with factions of her own spy agency for two years after a shift in relations with Iran that followed a deal in which she enlisted that country’s help to investigate the 1994 attack.

REVENGE

Iran has vigorously denied involvement in the bombing, and President Fernandez has dismissed Nisman’s findings as absurd. She said Nisman was duped by rogue agents and killed when he was no longer of value to them.

Sitting in front of a bank of eight television screens, Chief of Staff Fernandez said: « I have no doubt this is part of Stiusso’s revenge for having been removed from the intelligence agency … an organization he thought belonged to him. »

Investigators confirmed this week they found a draft request for the arrest of the president written by Nisman months ago, suggesting he had been convinced she had plotted to thwart his investigations long before Stiusso’s firing.

Prosecutors failed on Thursday to track Stiusso down for questioning. Senior officials acknowledge they have no idea if he is in the country.

The Argentine government has taken the unusual step of lifting secrecy laws to allow investigators to question Stiusso fully.

« He should talk and tell everything he wants to, » Fernandez said. « If it damages someone, so be it. »

A staunch defender of the president during one of her worst political crises, the chief of staff has a collection of framed photographs of Cristina Fernandez and her late husband and predecessor, Nestor Kirchner, behind his desk.

Conspiracy theories over the prosecutor’s death abound, some pointing directly at the president. Polls show the government’s credibility has been dented.

Even so, Fernandez said the president was unconcerned.

« Nisman’s accusation hasn’t given her a moment’s worry. »

(Editing by Richard Lough and Lisa Von Ahn)

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Dernière modification le : 08/02/2015 @ 05:24

Affaire Nisman, une tentative de putsch global
La disparition brutale du procureur Nisman est une opération montée par Israël, ciblée contre la présidente argentine, affirment les spécialistes des opérations sous faux drapeau Jim Fetzer et Adrian Salbuchi. A l’unanimité, dès le 19 janvier où éclate la nouvelle du suicide du procureur, la presse sous contrôle israélien, dans le monde entier, accuse la présidente d’avoir fait disparaître le personnage. Mais les faits disent autre chose.

Il est intéressant de constater le retard de la gauche à transmettre ces faits, et à applaudir à la capacité de rebondissement remarquable de la présidente, pourtant adorée par la base des militants de gauche du monde entier. Avec l’affaire AMIA, le boulet crypto-sioniste pèse particulièrement lourd…

Coïncidences classiques:

Jim Fetzer signale: le suicide de Nisman s’inscrit dans une série de disparitions liées à des attentats douteusement imputés à des « islamistes radicaux »:
-Affaire Charlie, le suicide du commissaire Eric Fredou
Le 20 janvier
– Affaire du marathon de Boston: le producteur d’Hollywood Nathan Folks dénonce une opération sous faux-drapeau, et subit une tentative d’empoisonnement dont il réchappe.
– Affaire Sandy Hooks: william Podgorski, commissaire enquêteur de 49 ans, meurt brusquement alors qu’il était en parfaite santé.

Qui était Nisman?

-Le procureur Nisman, depuis plus de dix ans, répètait sur tous les tons qu’il avait les preuves que l’Iran est responsable de l’attentat de 1994 ontre l’AMIA à Buenos Aires (centre culturel juif, 85 morts), mais n’a jamais apporté l’ombre d’une preuve.
– Quand il a accusé nommément un Libanais d’avoir rojeté une voiture suicide contre le bâtiment,en 2003, la famille a apporté les preuves qu’il ne pouvait matériellement l’avoir fait, puisqu’il était en vie, au Liban, plusieurs mois après.
– Quand il a obtenu d’Interpol l’arrestation du chargé d’affaires iranien Soleimanpour, à Londres, en 2005, la justice anglaise a refusé de l’extrader, faute de preuves.
– Depuis, il brandissait une liste variable de suspects, et refusait de souscrire à l’accord Iran Argentine pour une enquête conjointe.
– En novembre 2014, l’avocat Juan Gabriel Labaké porte plainte contre Nisman pour haute trahison contre la nation argentine.

Nisman était en vacances à Amsterdam, le 17 janvier, avec sa fille. Il rentre brusquement à Buenos Aires, laissant sa fille à Madrid, pour annoncer à grands fracas qu’il a la preuve de la collusion de la présidente avec l’Iran, afin de protéger les coupables de l’attentat de 1994.Il va présenter cela à l’assemblée le lundi 19 janvier
Le 18 janvier, il est retrouvé mort d’une balle dans la tête, devant sa glace, dans sa salle de bain.


Pourquoi l’empire veut la peau de Kristina Kirchner?

La présidente argentine a réussi à tenir tête aux fonds vautour qui voulaient étrangler financièrement l’Argentine, en décembre 2914. Elle s’est battue pour limiter l’hégémonie de la presse aux ordres d’israël. Elle a accusé publiquement à l’ONU, en septembre 2014, les USA d’être responsables du terrorisme international.
Le 27 janvier, le président bolivien Evo Morales déclare publiquement sur Telesur que l’empire veut la peau de Cristine Kirchner.Qui en douterait?

Israël ne peut pas laisser Nisman prendre la parole et se ridiculiser, alors que tout le monde en Argentine, y compris les organisations de indépendants et les associations de victimes, accuse le CRIF local d’entraver toute enquête sur l’attentat de l’AMIa. La disparition de Nisman est donc indispensable. mais il est indispensable aussi d’accuser la présidente d’avoir induit ou maquilllé en suicide la disparition du procureur…

– La présidente avait limogé Jaime Stiuso, patron de Nisman aux services d’intelligence, réputé espion pour le compte de la CIA. Elle annonce maintenant la dissolution de ces services, la SI, héritière de la SIDE, crée dans les années 1970, sous le régime militaire, entièrement aux ordres de la CIA.

La Russie contribue à anéantir la propagande israélienne

Russia To day relaye les articles de Jim Fetzer et Adrian Salbuchi qui explique pour une audience internationale la logique imparable qui se dégage des faits.

Russia To day publie dans la foulée les images de la façade ravagée de l’AMIA: les décombres ont envahi la rue, l’explosion n’a pu venir que de l’intérieur du bâtiment. Cela, les experts argentins l’ont dit, mais les médias ont installé, contre toute évidence, dès le premier jour, la version israélienne: c’est une voiture piégée pilotée par un kamikaze du Hezbollah qui l’aurait fait (ni voiture ni kamikaze n’ont jamais été identifiés, bien sûr)

Ci-dessous l’article de Russia Today, et les références de l’article du Réseau Voltaire qui a donné une large audience, en 2009, à l’hypothèse false-flag.

Cristina of Argentina: Target of Israeli “false flag” attack

by Jim Fetzer and Adrian Salbuchi
Adrian Salbuchi, an expert on the twin Buenos Aires bombings of the Israeli Embassy (in 1992) and of the Jewish Community Center (in 1994) has now been featured by Russia Today for his analysis of the latest development, the murder/suicide of Alberto Nisman, Argentine Public Prosecutor in the case of the 1994 AMIA Jewish Mutual Building terror bombing, ostensively as he was about to make public “high-power evidence” against Argentina’s President Cristina Kirchner and her Foreign Minister Hector Timerman for covering up Iran’s role in the attack.
The bombings were done to punish Argentina for cooperating with Iran in the development of the peaceful use of atomic energy, where the attacks were blamed on Iran but the evidence proved it was a “false flag” attack. Both were blamed on car bombs but, as Salbuchi explains, things are not as they have been presented. In January 2013, the Republic of Argentina announced that it would “start talking” to the Iranians (after a seven years hiatis), where a “Memorandum of Understanding” was signed which became local law in March 2013. A “Commission for Truth” was to be established, where Nisman and his Mossad and CIA controllers, who claimed to have “damning truth and evidence against Iran”, were superseded:
Neocons in the US and Israelis went ballistic with rage. To add insult to injury, last December President Kirchner cleaned out the top brass at the local SI Intelligence Agency, specifically throwing out US/UK/Israeli operator-agent Jaime Stiusso.
Mr. Nisman was supposed to be on holidays touring Europe with his 15-year-old daughter during all of this month of January. However, suddenly whilst visiting Amsterdam “somebody there” seems to have ordered him to fly back immediately to Argentina. So fast that he asked his wife to pick up their daughter at Madrid Airport where he dropped her off and flew on to Buenos Aires.
Upon arriving, he produced out of his hat as if by magic, a 350 page dossier case accusing President Kirchner and her (also Jewish) Foreign Minister Hector Timerman of “covering-up” Iran. He was about to present this during a special emergency summer session in Argentina’s Congress at 3 pm on Monday, January 19, but he may have realized that his case was still-born and had no chance whatsoever of holding up.
But he died on Sunday, January 18, before he could present his case–which created the impression that the President of Argentina might have had a hand in bringing about his death to prevent him from presenting his dossier. That has brought about a furor in Argentina, because many of its citizens are unaware of the proof that both events were classic Israeli “false flag” attacks. The evidence is clear cut and a 350-page report was not going to overcome it.

Israel was not going to benefit from reopening the case, but it would benefit if the prosecutor died in a fashion that would raise suspicions about Cristina as a way to punish her (and Argentina) for cooperating with Iran in the past. Because I have interviewed Adrian about both attacks on my radio show, “The Real Deal”, and he and I published it on voltairenet.org, I am republishing an earlier article to explain that this is a classic Mossad attack for which President Kirchner bears no responsibility. She is the target, not the assailant.The pattern of taking out key investigators has emerged in other “false flag” attacks,including Sandy Hook, Charlie Hebdo and the Boston bombing. William Podgorski, 49, a CT State Police Commander who was the lead investigator in the Sandy Hook case, for example, died mysterious although he appeared to be in perfect health.The prosecutor in the Charlie Hebdo event in Paris, Helric Fredou, 45, allegedly killed himself in his office while preparing his report. And Nathan Folks, the Hollywood producer and director who blew the whistle on the Boston bombing, suffered serious food poisoning. He survived; others have not been so lucky.

Source : http://www.intifada-palestine.com/category/news-and-analysis/

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Dernière modification le : 03/02/2015 @ 11:25

Face à une tentative de coup d’Etat israélien, la présidente argentine dissout les services secrets
L’affaire Charliie a montré comme il était facile de désorienter et de mobiliser CONTRE LEURS PROPRES SENTIMENTS* des foules immenses de Français; dans la foulée -mais probablement le complot avait été bricolé bien à l’avance en Israël- les cerveaux du Mossad ont voulu refaire à Buenos Aires le coup ukrainien (lui-même inspiré du programme contre Bachar al Assad): chasser un gouvernement élu et légitime, sous prétexte d’indignation populaire.La presse main stream unanime a fait descendre dans la rue des foules agitant des pancartes « Je suis Nisman », le procureur suicidé la semaine dernière; il s’agissait de déboulonner le gouvernement en place, de plus en plus ouvertement en guerre contre le sionisme. Mais la présidente se défend avec talent, et contre-attaque habilement.

La présidente argentine multiplie les actes courageux et audacieux. Ne pas oublier qu’elle a su réconcilier la gauche de toute l’Amérique latine avec le pape (et donc les chrétiens du monde entier), dont chaque allocution en faveur des pauvres est une accusation directe à l’oligarchie mondiale, qui ne s’y trompe pas.

Nouvelle étape dans les attaques frontales de la présidente contre le sionisme qui se croyait en pays conquis: la dissolution des services secrets, après en avoir chassé l’agent Jaime Siusso, patron immédiat du procureur Nisman, qui lui obéissait comme un jeune chiot.

Ci-dessous, un excellent dossier émanant de la gauche argentine, montrant le formidable élan de contestation des manigances sionistes en Argentine. voir aussi: « Argentine, le suicide du procureur Nisman ouvre une nouvelle étape », et les nouvelles (en page d’acceuil de ce site): Meir Margalit, héroïque Israélien : AMIA: déconstruction du complot contre la présidente argentine.

* Les millions de Français qui sont descendus dans la rue le 11 janvier le faisaient pour défendre deux idées: la liberté de la presse, et la nation, leur pays, les plus nobles idéaux qui doivent se combiner dans chaque peuple. Avec la publication du numéro posthume de Charlie, ils découvrent qu’on s’est foutu de leur âme, en les associant à la glorification de la pornogfaphie et de la méchanceté pure (contre une sainte comme soeur Emmanuelle, comme jadis les mêmes agents israéliens avaient voulu ruiner la popularité de l’abbé Pierre, et au milieu d’attaques systématiques à la religion chrétienne) et tout cela pour faire passer un max de lois liberticides. Nul doute que ces millions de Français ont maintenant compris la leçon, et compris qui sont les provocateurs qui manipulent leur gouvernement: Netanyahu paradait, ses agents jubilaient.

RESUMEN LATINOAMERICANO

Director: CARLOS AZNAREZ
Redacción: Leandro Albani, Facundo Guillén, Ana Guillermina Roca, Antonela Di Candia, Marina Pérez Damil, Waldemar Sarli, Gladys Quiroga

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LA CONTRAINFORMACIÓN AL DÍA

Información, opinión y denuncia de Latinoamérica y el Tercer Mundo

26 de enero 2015
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CASO NISMAN
Cristina Kirchner anunció la disolución de la Secretaría de Inteligencia

La presidenta, además, envío al Congreso un proyecto de Ley para crear la Agencia Federal de Inteligencia. « Es necesario transparentar los servicios porque no sirvieron a los intereses del país”, dijo.
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En un mensaje transmitido en Cadena Nacional, la Presidenta también se refirió a la muerte del fiscal Alberto Nisman y remarcó que Diego Lagomarsino, ahora imputado por suministrar el arma que provocó la muerte del funcionario, “es un feroz opositor al gobierno y hermano de un socio del estudio Sáenz Valiente, del grupo Clarín ».

Respecto al proyecto, para cuyo tratamiento parlamentario la mandataria anunció que convocará a sesiones extraordinarias, afirmó que propondrá « la transferencia del sistema de escuchas al Ministerio Público Fiscal », indicando que “se establece la transferencia al Ministerio Público Fiscal del sistema de observaciones judiciales”.

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