BHL n’est jamais sobre.

Cela se sait dans les rédactions qu’il « parle » sous l’effet de « substances ».

Cela s’écrit maintenant. Mais cela passe comme une lettre à la poste.

« Quand je vois son regard extraordinairement fixe comme ça, il y a une espèce de chose avec un horizon très lointain et dur… Je me dis : ‘Ah, là, il y a de la chimie qui est passée par là’ » aurait dit Arielle Dombasle. Puis à la question de savoir si Bernard-Henri Lévy se drogue elle aurait rétorqué (1) :

«  « Il a recours, je vous le dis, à des armes », laissant entendre qu’il s’agit bel et bien de substances illicites ».

N’est-il pas inquiétant de savoir que des chefs d’Etats se sont laissés approcher et persuader d’intervenir militairement dans de nombreux pays par ce dangereux chef de guerre qui parle, agit, sous l’effet de produits illicites?

N’est-il pas ahurissant d’entendre son ami Kouchner déclarer que des chefs d’Etat cèdent au « talent persuasif », à la « puissance d’attraction […] aiment, peut-être même souhaitent, travailler au côté de Bernard-Henri Lévy […] à un moment donné dans une crise particulière. C’est un grand talent qu’il a d’être persuasif au sommet des États » (2) ?

Des dizaines de milliers de Libyens ont été tués, blessés, n’ont plus d’Etat, à cause de ce sinistre personnage, qui depuis plus de trente ans occupe la scène politique, diplomatique et médiatique.

Fuyons…

Silvia Cattori | 8 juillet 2015

(1) http://www.non-stop-people.com/actu/tv/bernard-henri-levy-drogue-arielle-dombasle-balance-85130

(2) Idem

http://arretsurinfo.ch/les-armes-de-bhl/