le petit journal de JMV
12 août 2015
http://anagogie.free.fr/nombres/nb13.htm Pour les kabbalistes, le nombre 13 est la signification du Serpent, du dragon
PARIS, 10 août 2015 (AFP) – La conseillère de Paris Danielle Simonnet (Parti de Gauche), qui a dénoncé ce week-end « l’indécence » de la journée « Tel Aviv sur Seine » organisée le 13 août dans le cadre de l’opération Paris Plages, a déclaré lundi craindre « que ça se passe très mal ».
« Tel Aviv, c’est pas Copacabana. Tel Aviv, c’est la capitale d’Israël« , a lancé Mme Simonnet, affirmant que « cette opération, pour le gouvernement israélien, est une belle opération de com que la ville (de Paris) lui sert sur un plateau ». Il ne faudrait en effet pas l’oublier !
« Je crains beaucoup que ça se passe très mal et puis je pense que c’est un très mauvais message qui est envoyé », a-t-elle dit.Mme Simonnet a réitéré sa demande à la ville de Paris, soit d' »annuler », soit « de réorganiser la manifestation », pour en faire « une manifestation en faveur de la paix, en faveur de la fraternité, en faveur de la lutte contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme, et en faveur vraiment de la reconnaissance de l’Etat palestinien ». »Que l’événement s’intitule +Paris Plages pour la paix+ et là il n’y aura pas d’ambiguïté », a-t-elle ajouté.
Le premier adjoint de la mairie de Paris, Bruno Julliard, a répondu dimanche à la polémique née d’une journée mettant Tel Aviv à l’honneur à Paris Plages, appelant notamment à ne pas faire « l’amalgame entre la politique brutale du gouvernement israélien et Tel Aviv, ville progressiste ».
Se revendiquant « militante engagée contre toutes formes de racisme et l’antisémitisme, Mme Simonnet a également jugé « hallucinant (…) qu’à partir du moment où vous exprimez une critique sur le gouvernement de l’Etat d’Israël, tout de suite vous vous faites taxer d’antisémitisme ».
Pétition à la mairesse de Paris, Anne Hidalgo: Annulation de « Tel-Aviv Sur Seine » !
Chaque personne qui signe renforce notre mobilisation. Merci de prendre une minute pour partager ce lien avec tous vos contacts:
https://secure.avaaz.org/fr/petition/La_maire_de_Paris_Anne_Hidalgo_Annulation_de_Tel_Aviv_Sur_Seine/?tsxYQab
Shoah biz – Après les excuses le tiroir caisse
On comprendra mieux l’article qui suit si l’on se souvient que les Pays-Bas font partie de ces 5 pays d’Europe qui n’ont pas de loi antirévisionniste
(les 4 autres étant la Grande-Bretagne, l’Irlande, le Danemark et la Suède):
http://fr.timesofisrael.com/pays-bas-un-rabbin-appelle-le-premier-ministre-a-sexcuser-pour-la-collaboration-avec-les-nazis/
Pays-Bas : Un rabbin appelle le Premier ministre à s’excuser pour la collaboration avec les nazis
Pour le rabbin Binyomin Jacobs, le temps est venu de présenter des « excuses complètes » pour la collaboration policière dans la traque des Juifs
9 août 2015
Le Grand Rabbin néerlandais Binyomin Jacobs a appelé le premier ministre des Pays-Bas à présenter des excuses officielles pour la collaboration des
autorités avec l’Allemagne nazie dans l’assassinat des Juifs pendant l’Holocauste.
S’invitant dans un débat polarisant sur cette question dans le royaume, alors que les pays voisins ont tous offert de telles excuses, Jacobs a déclaré dans une interview avec JTA la semaine dernière que, suite à des expressions de regret de certaines unités de l’armée et de la police et d’autres institutions, « il est temps que le chef d’Etat néerlandais présente des excuses complètes ».
Environ 75% des 140.000 Juifs qui vivaient aux Pays-Bas avant l’Holocauste ont été assassinés par les nazis allemands et leurs
collaborateurs locaux dans le génocide : il s’agit du taux de mortalité le plus élevé dans toute l’Europe occidentale occupée par les nazis. La police néerlandaise sous l’occupation nazie et la compagnie nationale de chemin de fer ont été largement complices dans la traque des Juifs et dans leur transport vers les camps de la mort et de concentration.
Dans le même temps, les Pays-Bas ont abrité un important mouvement de résistance et possèdent le deuxième plus grand nombre mondial de Justes parmi les nations, une appellation réservée pour les non-Juifs qui ont été reconnus par Israël comme ayant risqué leur vie pour sauver des Juifs de l’Holocauste. Le pays avec le plus grand nombre de Justes est la Pologne, qui comptait
30 millions de citoyens et plus de trois millions de Juifs pendant l’Holocauste. Mais le grand nombre de Néerlandais Justes « pourrait tout simplement venir d’une meilleure documentation de ces actions aux Pays-Bas par rapport à d’autres pays », a minimisé Jacobs dans une interview tenue avant une cérémonie organisée ce mois et honorant ses 40 ans de service de la communauté.
La France, la Belgique et le Luxembourg ont officiellement présenté des excuses pour la participation de leurs autorités dans l’anéantissement
systémique des Juifs, à l’occasion de déclarations émises respectivement et 1995, 2012 et 2015. Mais les Pays-Bas, sous le premier ministre Mark Rutte, ont résisté aux
incitations à présenter des excuses, y compris à l’appel du politicien néerlandais Geert Wilders du Parti pour la liberté. Rutte a cité en 2012 l’absence d’ « informations largement partagées ou
objectives » qui mériteraient des excuses.
Un débat public sur la question a commencé avec la publication en 2012 d’un livre de Manfred Gerstenfeld, un chercheur israélien néerlandais né à
Vienne travaillant sur l’antisémitisme, et intitulé « Juger les Pays-Bas : le renouveau du processus de restitution de l’Holocauste ».
Vladimir Poutine contre l’universalisme occidental
Samedi 08 Août 2015 http://www.marianne.net/agora-vladimir-poutine-contre-universalisme-occidental-100235985.html
Selon l’analyste Mathieu Slama, ce qui se joue entre Vladimir Poutine et les dirigeants européens, ne se situe pas simplement autour de la question ukrainienne mais au niveau des idées, « sur quelque chose de bien plus fondamental et décisif ». Deux visions du monde qui s’entrechoquent, » la démocratie libérale et universaliste » côté européen et « la nation souveraine et traditionaliste, de l’autre « , côté Poutine.
Nous rejetons l’universalisme du modèle occidental et affirmons la pluralité des civilisations et des cultures. Pour nous, les droits de l’homme, la démocratie libérale, le libéralisme économique et le capitalisme sont seulement des valeurs occidentales, en aucun cas des valeurs universelles. » L’homme qui a prononcé ces mots est Alexandre Douguine, intellectuel néo-eurasiste de la droite radicale russe, dans un entretien accordé à la revue Politique internationale en 2014. Au fil des années, il s’est lié d’amitié avec un certain nombre de dignitaires du Kremlin et de la Douma. Depuis le déclenchement de la crise ukrainienne, il est omniprésent dans les médias, appelant ni plus ni moins à « la prise de Kiev » et à la guerre frontale avec l’Ukraine. « L’Ukraine de l’Est sera russe », assure-t-il. Contrairement à ce qu’affirment certains intellectuels anti-Poutine en France (Bernard-Henri Lévy notamment), Douguine n’est pas « le penseur de Poutine », la relation directe entre les deux hommes étant difficile à établir. Cependant, force est de constater qu’on retrouve, dans certains discours du président russe, une même vision du monde qui est celle d’un monde multipolaire, où la dimension cardinale est la souveraineté nationale et où « universalisme » est l’autre mot pour désigner l’ambition hégémonique occidentale…/…
Syrie: l’armée porte un coup dur à l’Etat islamique
11.08.2015 – http://fr.sputniknews.com/international/20150811/1017472081.html
Les militaires syriens ont abattu plus de 200 combattants de l’Etat islamique en repoussant l’assaut du groupe terroriste contre une base aérienne dans la zone d’Alep.
Selon des sources au sein de l’armée syrienne, un millier de djihadistes au total ont pris part à la récente attaque contre la base aérienne de Kowaires (nord).
© REUTERS/ AMER ALMOHIBANY
Ankara se prépare à combattre l’Etat islamique en Syrie <http://fr.sputniknews.com/international/20150805/1017378932.html>
Les militaires ont également réussi à détruire cinq chars appartenant aux combattants de l’EI, ainsi qu’à capturer plusieurs islamistes. Dans les rangs de l’armée, une centaine de morts, dont un général et deux autres officiers haut gradés, sont à déplorer.
Auparavant, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) basé à Londres a rapporté que 26 terroristes et 18 membres des forces gouvernementales avaient trouvé la mort dans les combats aux environs de l’aérodrome.
Le siège de Kowaires se poursuit jusqu’à l’heure actuelle. Répondant à l’appel du gouverneur de la province de Lattaquié, le président syrien Bachar el-Assad a promis d’envoyer des renforts dans la région pour épauler les défenseurs de la base aérienne.
© REUTERS/ AMMAR ABDULLAH
Moscou met en garde contre des frappes visant les forces syriennes <http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017447511.html>
L’Etat islamique continue d’étendre son emprise de la Syrie, ou il contrôle déjà de vastes territoires. La semaine dernière, la Turquie a autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes se trouvant près de la frontière syrienne pour effectuer des frappes contre l’EI en Syrie. Dimanche, les Etats-Unis ont déployé leurs six premiers avions chasseurs F16 Fighting Falcon sur la base turque d’Incirlik.
Auparavant, le président US Barack Obama a autorisé l’aviation américaine à effectuer des frappes en vue de protéger les forces d’opposition syrienne face aux djihadistes de l’Etat islamique aussi bien qu’aux troupes gouvernementales.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150811/1017472081.html#ixzz3iXb2z44z
BEYROUTH, 7 août 2015 (AFP) – Le groupe jihadiste Etat islamique a frappé au cœur d’une localité syrienne symbole de la coexistence islamo-chrétienne, en y enlevant 230 civils musulmans et chrétiens.
L’EI « a kidnappé à Al-Qaryataïne 170 sunnites et plus de 60 chrétiens accusés de ‘collaboration avec le régime’ lors de perquisitions menées dans la ville » qu’ils ont conquise dans la nuit de mercredi à jeudi, a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’évêque Matta al-Khoury, secrétaire du patriarcat syriaque orthodoxe à Damas, a indiqué à l’AFP ne pas pouvoir confirmer ce qui s’est passé « car c’est très difficile de joindre les habitants ».
« Mais nous savons qu’à leur entrée dans la ville, ils (les jihadistes) ont interdit aux habitants de sortir de chez eux afin de les utiliser comme boucliers humains » contre des raids du régime, a-t-il ajouté.
Avant le début du conflit en Syrie il y a quatre ans, il y avait 18.000 sunnites et environ 2.000 syriaques catholiques et orthodoxes à Al-Qaryataïne. Mais selon l’évêque al-Khoury il ne restait plus que 180 chrétiens après l’assaut de l’EI.
Des centaines de chrétiens de quatre villages proches ont à leur tour quitté la région face à l’avancée de l’EI, a indiqué l’OSDH.
Selon Rami Abdel Rahmane, l’EI possédait une liste de personnes à arrêter mais les jihadistes ont parfois intercepté des familles entières qui tentaient de s’enfuir. Le responsable syriaque orthodoxe a appelé les jihadistes à laisser partir ceux qui le souhaitaient.
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Dans cette ville bordée par le désert, les relations entre chrétiens et musulmans ont toujours été excellentes, a affirmé à l’AFP une femme originaire de Al-Qaryataïne, citant en exemple la cérémonie marquant la fin de la rénovation d’une église du 6e siècle, Saint (Mar) Elian, le 9 septembre 2009.
« Ce jour-là, il y avait le nonce apostolique, l’imam, et les deux communautés ont assisté à la messe. Il y avait aussi deux religieux chrétiens apôtres de la coexistence islamo-chrétienne, le père Paolo (Dall’Oglio) et le père Jacques Mourad, qui ont tous deux été enlevés », a-t-elle ajouté.
Jacques Mourad, prêtre syriaque catholique du monastère Mar Elian d’Al-Qaryataïne, a été enlevé en mai par trois hommes masqués, au lendemain de la prise par l’EI de la ville antique de Palmyre, non loin. Paolo Dall’Oglio, un jésuite, a été enlevé en juillet 2013 par l’EI.
Le nom même de la localité est un symbole de coexistence, Al-Qaryataïne signifiant les « deux villages » en arabe.
Lors des invasions arabes du VIIe siècle, les habitants chrétiens ont pris une décision inédite: la moitié de chaque famille s’est convertie à l’islam afin de protéger les autres membres. « C’est pour cela que souvent les gens portent le même patronyme mais sont de religions différentes », explique la femme originaire d’Al-Qaryataïne.
En pleine guerre, il y a deux ans, près de 700 musulmans de Homs ont trouvé refuge dans le monastère adjacent à l’église, ajoute-t-elle.
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Al-Qaryataïne est un carrefour important qui relie la périphérie de la province de Homs et l’est de celle Qalamoun, près de la frontière libanaise, deux régions où l’EI est présent.
La conquête de la ville va permettre à l’EI de transférer des troupes et du ravitaillement entre ces deux zones, selon l’OSDH, basé en Grande-Bretagne mais qui s’appuie sur un important réseau de militants en Syrie.
Le conflit en Syrie a fait en quatre ans plus de 240.000 morts, dont 12.000 enfants, selon un dernier bilan de l’OSDH.
Il a été déclenché en mars 2011 par la répression sanglante de manifestations antigouvernementales pacifiques qui ont dégénéré en révolte armée puis en guerre civile brutale au bilan humanitaire dramatique.
Les combats opposent désormais régime, rebelles, Kurdes et jihadistes qui s’affrontent sur un territoire de plus en plus morcelé, et plus de la moitié de la population est déplacée ou réfugiée.
La guerre a pris un caractère particulièrement dramatique avec l’usage d’armes chimiques. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit adopter vendredi une résolution prévoyant la formation d’un groupe d’experts chargé d’identifier les responsables de récentes attaques chimiques au chlore.
L’Ukraine va-t-elle s’effondrer?
13:07 06.08.2015
http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150806/1017399257.html#ixzz3i2cK5KIf
Alors que l’été 2015 se dirige vers son mois le plus chaud, un grand pays d’Europe semble inévitablement se diriger vers une forme de chaos dont on a du mal à imaginer ce qu’il pourrait en résulter.
La guerre civile qui n’en finit pas devrait vraisemblablement se terminer par un nouveau conflit gelé au cœur de l’Europe, transformant l’Ukraine en Etat littéralement enclavé entre la zone grise qu’est la Transnistrie à l’Ouest et le Donbass à l’Est.
© FLICKR/ OSCE_SMMU <https://flic.kr/p/qxwxYq>
Ukraine: l’OSCE constate des mobilisations forcées <http://fr.sputniknews.com/international/20150805/1017389116.html>
Pour autant, cette situation qui semble se profiler pourrait être la moins pire des solutions pour Kiev qui n’est désormais plus menacé que par un conflit ouest-est mais bel et bien par des secousses systémiques et identitaires attisées par la fragilité de l’Etat Ukrainien actuel et le risque d’effondrement économique plus réel que jamais.
Ces secousses frappent tant le sud que l’ouest du pays ou encore la capitale et montrent parfaitement l’Etat de névrose qui est en train de gagner le pays.
A l’ouest du pays, à proximité de la frontière polonaise, des manifestants réclament: « le départ de la fraternité juive qui occupe le pouvoir <http://korrespondent.net/ukraine/3542723-vo-lvove-proshel-antysemytskyi-mytynh> » et souhaitent un pouvoir d’authentiques Ukrainiens. Dans l’ouest du pays toujours, mais vers la frontière slovaque/hongroise, des incidents armés ont eu lieu <http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/ukraine-des-scenes-de-guerre-dans-l-ouest-illustrent-la-faiblesse-du-gouvernement_1698537.html> et des milliers de volontaires de groupes radicaux y remplacent les autorités légales du pays, inexistantes. Une situation qui pourrait avoir pour objectif de déplacer, dans une zone avec de fortes minorités, un conflit jusque-là cantonné à l’est du pays.
© SPUTNIK. IRINA GERASHENKO
Ukraine: douze heures de négociations pour rien <http://fr.sputniknews.com/presse/20150805/1017375583.html>
Conséquence de cette dégradation de la situation, à Kiev, ce sont des milliers de militants de Secteur Droit qui ont manifesté <http://francais.rt.com/international/4664-secteur-droit-kiev-maidan> en cette fin du mois de juillet 2015 en appelant à la défiance du gouvernement de Kiev et à la destitution du ministre de l’Intérieur.
Dans la région d’Odessa, les nouveaux dirigeants régionaux dont Mikhaïl Saakachvili, récemment nommé gouverneur de la région, ont considérablement accru la répression sur des leaders d’une minorité mal connue en Europe de l’ouest: les Gagaouzes <https://fr.wikipedia.org/wiki/Gagaouzes> , suspectés de velléités séparatistes. Les Gagaouzes, présents entre l’Ukraine, la Bulgarie et la Moldavie, ont réussi à fédérer contre eux un axe Kiev-Bucarest-Sofia hostile à une minorité surtout suspecte de fortes sympathies avec Moscou. La situation en Bessarabie ukrainienne est d’autant plus complexe que certains ressortissants faisaient partie des victimes du terrible massacre du 2 mai 2014, lorsque des dizaines de civils ont été brulés vifs et les survivants massacrés par des activistes pro Kiev.
© AP PHOTO/ MSTYSLAV CHERNOV
Brigade fantôme: l’Ukraine accuse la Russie, puis se rétracte <http://fr.sputniknews.com/international/20150804/1017372767.html>
A l’est du pays la contestation séparatiste ne cesse de s’amplifier et ce sont désormais les mineurs du Donbass <http://www.humanite.fr/ukraine-les-mineurs-du-donbass-vont-au-charbon-contre-kiev-575595> qui s’engagent dans les unités militaires fédéralistes et contre le pouvoir central de Kiev qu’ils accusent de vouloir procéder à un génocide à leur encontre sur le modèle du génocide des serbes de Krajina en 1995, il y a tout juste 20 ans.
Sur le plan économique, le pays va faire face cet hiver à une nouvelle crise énergétique <http://francais.rt.com/international/5216-lhiver-arrive-lukraine-traverse-crise> qui sera vraisemblablement effroyable, les autorités se préparant à rationner l’énergie et n’alimenter le pays que selon des plages horaires définies.
Sur le plan démographique, le pays a en 18 mois perdu plus d’un million d’habitants, surtout des jeunes en âge de travailler qui sont partis très majoritairement en Russie (800.000 migrants) ou en Europe de l’ouest (Allemagne et Pologne…), tandis que le pays semble d’enfoncer dans une crise démographique <http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150611/1016522445.html> qui rappelle les pires années de la Russie post-soviétique, lorsque le pays était au bord de l’implosion.
Dans le même temps, INTERPOL vient de suspendre <http://www.rfi.fr/europe/20150722-ukraine-interpol-suspend-avis-recherche-contre-viktor-ianoukovitch-ancien-president/> son avis de recherche contre le président putsché Victor Ianoukovich et l’ancien premier ministre Nikolaï Azarov, lui aussi exilé et qui vient d’annoncer la constitution d’une sorte de comité en exil destiné à sauver l’Ukraine <http://www.45enord.ca/2015/08/exile-en-russie-lex-premier-ministre-ukrainien-cree-un-comite-pour-sauver-lukraine/> .
© SPUTNIK. STRINGER
Times: Pravy Sektor se vante de violer le cessez-le-feu <http://fr.sputniknews.com/international/20150804/1017366948.html>
Alors que le pays se prépare à des élections locales durant l’automne, le dernier parti d’opposition, le parti communiste, vient d’être interdit <http://www.humanite.fr/ukraine-le-parti-communiste-interdit-de-se-presenter-aux-futures-elections-580256> d’y participer, accentuant les chances de la chancelante coalition au pouvoir actuellement d’y rester malgré le faible taux de popularité du président Poroshenko qui flirterait avec les 15% <http://fr.sputniknews.com/international/20150801/1017330748.html> alors que ce dernier était élu il y a un an avec 57% des suffrages.
Celui-ci, visiblement au bord de l’effondrement, a récemment multiplié les déclarations les plus fantaisistes, accusant la Russie de vouloir « envahir la Finlande et les pays baltes <http://fr.sputniknews.com/international/20150803/1017346220.html> « , de vouloir « toute l’Europe <http://www.rfi.fr/emission/20150803-ukraine-interview-president-petro-porochenko-russie-poutine?&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2015-08-03&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2015-08-03> « , « que l’Ukraine avait en un an bâti une des meilleurs et plus puissantes armées d’Europe <http://www.rfi.fr/emission/20150803-ukraine-interview-president-petro-porochenko-russie-poutine?&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2015-08-03&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2015-08-03> » ou prenant la défense du groupe Pravy Sektor qui serait un « élément de la démocratie <http://www.rfi.fr/emission/20150803-ukraine-interview-president-petro-porochenko-russie-poutine?&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2015-08-03&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2015-08-03> ukrainienne ».
On pourrait en rire si ce n’étaient pas près de 10.000 civils, dont des centaines d’enfants, qui étaient déjà morts dans l’est du pays, selon la présidente du comité contre la guerreViktoria Shilova <http://alexandrelatsa.ru/2015/07/anti-maidan-ukrainian-viktoria-shilova-confronts-ukrainian-propagandists-with-their-victim/> .
© SPUTNIK. SERGUEI GOUNEEV
5 mesures pour sauver l’Ukraine <http://fr.sputniknews.com/international/20150804/1017365506.html>
Apres une révolution ayant abouti à un coup d’Etat, 18 mois de conflit dans le Donbass, l’Ukraine est aujourd’hui au bord du défaut de paiement et se dirige vers une crise énergétique, politique et démographique qui pourrait mettre en péril son existence en tant qu’Etat et ce à très court terme.
Est-on bien sûr que les sanctions contre la Russie, qui poussent Moscou vers l’Asie et laisse Kiev face à une UE sans ressources financières ni volonté politique claire, sont la meilleure façon de se préparer au potentiel effondrement de l’Ukraine?
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20150806/1017399257.html#ixzz3iJouifks
A la prochaine crise, ce seront des nations entières qui tomberont
Le 10 août 2015 http://www.businessbourse.com/2015/08/10/a-la-prochaine-crise-ce-seront-des-nations-entieres-qui-tomberont/
Six années durant, le monde a fonctionné dans l’idée complètement absurde que les banques centrales avaient pu remédier à la crise de 2008.
Tous les arguments venus défendre cette idée ont défié tout bon sens. Un enfant pourrait deviner tout seul qu’il est impossible de résoudre le problème de la dette en en émettant davantage. De la même manière, toute personne dotée d’un cerveau pourrait vous dire qu’une poignée d’intellectuels sans aucune expérience du monde réel et qui n’ont jamais monté une entreprise ou créé un emploi n’est pas en mesure de sauver l’économie.
Mais beaucoup d’argent dépend de notre croyance en cet amas de mensonges. C’est pourquoi les médias, les banques et les politiciens se font une joie de nous les répéter. Nous pourrions facilement aller jusqu’à dire que le capital et le pouvoir que détiennent ceux qui se trouvent au plus haut de la pyramide découlent de cette fiction.
Il n’est donc pas surprenant qu’aucun d’entre eux daigne admettre les faits : la Fed et les autres banques centrales n’ont pas seulement aucune idée de quelle solution apporter au problème, elles n’ont aussi aucune raison de le faire. Mais penchons-nous sur les faits :
1) Le VRAI problème du système financier est la bulle sur les obligations. En 2008, au début de la crise, elle représentait 80 000 milliards de dollars. Elle représente aujourd’hui plus de 100 000 milliards de dollars.
2) Le marché des produits dérivés qui utilise ces obligations en tant que collatéral représente plus de 555 000 milliards de dollars.
3) Une majorité des grosses corporations internationales, des gouvernements souverains et des municipalités ont eu recours aux produits dérivés pour dissimuler leurs revenus et leurs dettes. Personne ne sait jusqu’à quel degré ils ont pu aller, mais puisque 20% des directeurs financiers de corporations ont admis avoir manipulé les revenus de leur entreprise par le passé, il se peut que cette pratique soit extrêmement répandue.
4) L’effet de levier des corporations est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’était en 2007. Comme l’a récemment soulevé Stanley Druckenmiller, en 2007, les obligations des corporations représentaient 3 500 milliards de dollars… Aujourd’hui, elles représentent 7 000 de dollars, ou près de la moitié du PIB des Etats-Unis.
5) L’effet de levier des banques centrales est aujourd’hui supérieur ou égal à celui de Lehman Brothers juste avant son implosion. La Fed a un effet de levier de 78 pour un. Celui de la BCE est de plus de 26 pour un. Celui de Lehman Brothers était de 30 pour un.
6) Les banques centrales n’ont aucune idée de la manière dont mettre fin à leurs stratégies. Janet Yellen était inquiète de ne pouvoir y mettre fin alors que les bilans de la Fed s’élevaient à 1 300 milliards de dollars. Ils sont aujourd’hui de plus de 4 500 milliards de dollars.
Aujourd’hui, les banquiers centraux sont occupés à punir les déposants et les propriétaires d’obligations au travers des taux d’intérêt négatifs. A l’échelle globale, plus de 5 000 milliards de dollars de dette ont des rendements négatifs en termes nominaux, ce qui signifie que ces obligations s’échangent littéralement à taux négatif. En termes clairs, les investisseurs paient pour en posséder.
Les obligations ne sont pas uniques en ce sens. La Suisse, le Danemark et d’autres pays font désormais payer les dépôts bancaires. En France et en Italie, il n’est plus autorisé d’effectuer des transactions de plus de 1.000 euros en liquide. Si vous en avez assez et voulez retirer votre agent des banques, vous ne pouvez pas le faire.
Les mensonges se multiplieront jusqu’à ce que quelque chose cède. Nous ne recevrons aucun avertissement, et il sera trop tard pour sauver notre argent.
Penchons-nous sur ces points un par un.
Tout d’abord, le bail-in des banques de Chypre n’a pas été un évènement soudain. Le pays a d’abord demandé un plan de refinancement en juin 2012. Voici comment se sont déroulés les évènements :
– 25 juin 2012 : Chypre fait une demande formelle de refinancement à l’Union européenne.
– 24 novembre 2012 : Chypre annonce avoir trouvé un accord avec l’Union européenne, et le démarrage du processus de refinancement dès l’examen des banques chypriotes par les fonctionnaires de l’Union européenne (le capital nécessaire était alors estimé à 17,5 milliards d’euros).
Entre la fin juin 2012 et le mois de novembre 2012, les problèmes de Chypre ont été évalués. Sur la période, personne, au sein de la sphère politique et de pouvoir, n’a suggéré que les citoyens de Chypre et d’ailleurs qui disposaient de comptes ouverts auprès de banques chypriotes verraient un jour leurs dépôts leur être volés.
Un certain nombre de bureaucrates ont même assuré au public que la situation était sous contrôle, et que les risques présentés par les banques chypriotes seraient évalués avec la plus grande attention.
Après quoi, en une semaine, un jour férié a été déclaré, les comptes bancaires gelés, et les dépôts volés.
Voici comment les évènements se sont succédé :
– 16 mars 2013 : Chypre rend publics les termes de son plan de bail-in : un prélèvement de 6,75% sur les comptes de moins de 100.000 euros, et de 9,9% pour les comptes de plus de 100.000 euros. Un jour férié bancaire est annoncé.
– 17 mars 2013 : La session d’urgence ouverte par le Parlement pour le vote du plan de refinancement est suspendue.
– 18 mars 2013 : La période fériée est étendue jusqu’au 21 mars.
– 19 mars 2013 : Le Parlement chypriote rejette le projet de bail-in.
– 20 mars 2013 : La période fériée est étendue jusqu’au 26 mars.
– 24 mars 2013 : Les retraits auprès des plus grosses banques du pays sont limités à 100 euros.
– 25 mars 2013 : Les accords de refinancement sont signés. Les déposants qui disposent de plus de 100.000 perdent 40% de leur argent déposé auprès de la Banque de Chypre, et 60% de leur argent déposé auprès de Laiki.
Ceux qui savaient quelque chose de la situation sont soit des incompétents soit des menteurs. Quoi qu’il en soit, ceux dont l’argent est en danger (les déposants) sont ceux qui l’ont eu dans l’os.
Une autre crise approche. Les dépôts bancaires ne seraient pas saisis si le gouvernement n’était pas en banqueroute et était encore en mesure de rembourser son plan de sauvetage.
Plusieurs pays d’Europe sont désormais dans cette situation. Mais le problème se répandra tout autour du globe ainsi qu’aux Etats-Unis au cours de ces prochains mois.
Source: 24hgold <http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-prochaine-fois-ce-seront-des-nations-entieres-qui-tomberont.aspx?article=7248958542H11690>