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23 avril 2024

Propagation du SIDA au sein de Daech


ALGÉRIE1.COM

Propagation du SIDA au sein de Daech

Par Djamil Mesrer | 21/08/2015 | 12:24

DAECHfemmesLe groupe terroriste Daesh, qui a fait du jihad al-Niqah (jihad sexuel), une pratique courante, lui donnant même une plus grande impulsion en instituant les femmes esclaves sexuelles, qu’ils gardaient d’abord pour eux avant de les vendre, se trouve aujourd’hui confrontée à une réalité qu’il n’a pas prévue, l’apparition dans ses rangs du SIDA.

En effet, l’arrivée massive en Syrie de milliers d’étrangers, hommes et femmes, dont beaucoup étaient des délinquants, des drogués… pour soi-disant faire le jihad, a eu comme conséquences, à travers ce brassage de populations et les pratiques sexuelles dépravées, de développer des maladies sexuelles transmissibles (MST) dont le SIDA provoqué par le virus VIH.

Il est évident que la pratique sexuelle démentielle, érigée en seconde religion par les membres de Daech, peu ou pas du tout enclins à se protéger et à protéger leurs proies sexuelles, a inévitablement entrainé l’apparition d’une épidémie de SIDA dans un pays ravagé par la guerre.

En effet, la propagation de cette maladie a mis en émoi la direction de Daech qui a décidé de se débarrasser au plus vite de ces combattants infectés, en les transformant en  kamikazes en vue d’attaques suicides contre les positions adverses.

16 combattants, atteints du VIH sont en quarantaine à l’hôpital de la ville de Mayadeen située à l’est de la Syrie. La plupart des infectés sont des combattants étrangers qui ont eu des rapports sexuels avec deux femmes marocaines qui leur ont transmis leur maladie avant de découvrir qu’elles étaient infectées par le virus.

«La direction locale du groupe Daech nous a ordonné de les transporter au centre de quarantaine de la ville», a déclaré un médecin syrien cité par l’agence d’information kurde ARA. Le docteur a confié que les deux femmes se sont enfuies en Turquie de peur d’être exécutées pour avoir transmis la maladie aux combattants de Daesh.

Selon un rapport de l’agence, les dirigeants du groupe ont ordonné des tests spéciaux, pour détecter le VIH parmi leurs combattants dans la province, et envisagent de se débarrasser de ceux qui sont infectés en les planifiant pour des attaques suicides.

Le rapport dit que la même épidémie s’était propagée dans la ville de Shaddadi, dans la province d’ Hasakah, au printemps, après qu’un combattant indonésien avait transmis la maladie à une esclave sexuelle qui a ensuite été vendue. L’homme qui avait aussi donné son sang pour des transfusions aurait été exécuté en juin.

Un guide sur la façon de traiter une femme esclave

Pour rappel, un document publié le 3 décembre 2014, par le « Département des prisonniers et des affaires de la femme » du groupe terroriste Daech, explique à travers des détails, ce qu’il faut faire à une femme esclave sexuelle, quand la battre, dans quelles circonstances son viol est justifié ou combien elle coûte.

Le document explique également les « règles politiques » à suivre pour se procurer une esclave. Définies par le Conseil Choura, ces règles stipulent que ces femmes peuvent être emprisonnées et violées sur une base quotidienne, par des militants qui les achètent comme esclaves. Autre détail : « les polythéistes, chrétiennes et juives sont autorisées à devenir esclaves. »

Le document affirme que le viol d’une femme captive est parfaitement acceptable, même pour les hommes mariés.

Un des passages frappant du texte explique que « les filles vierges peuvent être violées immédiatement après avoir été achetées par leur propriétaire. Celles qui ont déjà eu des rapports sexuels doivent avoir leur utérus ‘purifié’ en premier. » Une autre ligne précise également qu’ »il est légal d’avoir des relations sexuelles avec une enfant pré-pubère », sans pour autant expliquer les raisons qui le justifient.

Peu avant la publication de ce guide, un précédent document avait été distribué, indiquant « la liste des prix » pour se procurer une esclave sexuelle. Selon ce document, publié par le site Iraqinews.com, il faut débourser l’équivalent de 34 euros pour avoir une femme yézidi ou chrétienne âgée de 40 à 50 ans. Plus terrifiant, pour avoir un enfant de 1 à 9 ans, cela coûte 4 fois plus cher. Et si la femme a des yeux bleus et est belle, le tarif augmente…

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