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19 avril 2024

20 aout 2011: en souvenir d’ALLENDE et GADDAFI


20 aout 2011: en souvenir d’ALLENDE et GADDAFI

Les Pacifistes de Tunis

Jeudi dernier, c’était le 20 août, anniversaire d’un événement majeur du printemps « arabe »: la chute de Tripoli: de sa place forte (Bab Al ‘Aziziya) en particulier et de la Place Verte en général. Cette dernière était devenue, depuis 4 décennies, la Mecque de tous les mouvements révolutionnaires du monde entier: des communistes Cubains aux indépendantistes Kanaks ou Irlandais et des souverainistes africains aux combattants anti-apartheid d’Africains du Sud.

Suite à la haute trahison du général chargé de veiller sur la capitale de la Jamahiriya, une horde d’hélicoptères « Apache » survolaient la ville en identifiant, par la puissance de leur technologie, tout groupe de résistants au sol.

Des commandos qataris, anglais et français se trouvaient déjà là, à la faveur des 6 mois de bombardements par l’aviation de l’OTAN et ceux des chaînes de télévision et agences de presse mondiales. Al-Jazeera s’était particulièrement distinguée en mettant en scène, avant l’heure, la chute de Tripoli. Les habitants de la ville furent également soumis à la propagande déversée sur leurs téléphones mobiles et qui annonçait, comme la chaîne qatarie, que « Tripoli est tombée ».

Malgré tout, le peuple en armes, femmes et hommes de la Jamahiriya, défendirent vaillamment, au moyen d’armes légères (on pouvait les voir s’échanger des munitions aux coins de rue, entre deux appartements ou immeubles) celle qu’ils appelaient, et appellent encore, « notre place forte », « notre capitale » (‘asimatna).

A la télévision, HALA MISRATI, qui allait devenir l’héroïne mondiale du journalisme, et à l’image de SALVADOR ALLENDE assiégé par les révolutionnaires de la CIA, brandissait alors en direct un pistolet et lançait aux téléspectateurs: « Ya Qatel Ya Maqtul! » (A la Vie, à la Mort!), au moment où elle annonçait qu’un groupe de barbus, armés de sabres, était en train de forcer les portes du studio.

Aujourd’hui, Tripoli, est l’une des villes les plus quadrillées au monde, surveillée par les révolutionnaires de l’OTAN (jouissant toujours des renseignements de leurs satellites) depuis qu’ils ont constaté que, malgré quatre années de leur terreur quotidienne, le peuple est récemment descendu dans plusieurs villes (dont Bengazi, théâtre des premières mises en scène de révolution, et Tarhuna près de Tripoli). Les citoyens  ont alors brandi des bannières vertes, parfois très longues, et entonné des chants révolutionnaires à la gloire de la Jamahiriya et de son retour qu’ils considèrent comme imminent.

Par Les Pacifistes de Tunis (écrit sur le vif et dans la douleur de la remémoration  de cet événement tragique et majeur du printemps « arabe »).

PS: Si l’OTAN n’avait pas été autorisé à détruire la Jamahiriya suite à la trahison des Russes (L’Eltsinien MEDVEDEV était alors au pouvoir – voir la réaction outrée de POUTINE) et de l’appui tacite d’une frange du camp dit « anti-impérialiste » mais de fait subjectivement vindicatif (du Parti de Dieu au Liban, de l’Iran et de ses marionnettes à l’ineffable « gauche » « altermondialiste » et prétendument « communiste »):

-la lessive impérialiste DASH n’aurait pas fait autant de mousse macabre en Irak, Syrie, Egypte, Libye et Tunisie.

-la poussée vers la sortie des Frères « Musulmans » en Egypte aurait été plus rapide.

-le Yémen serait resté l’Arabia Felix

-le Mali, l’Algérie, la Tunisie, etc…

ALORS, une révolution réelle aurait eu lieu grâce au pont naturel, géographique, culturel et anti-impérialiste (42 ans d’expérience unique au monde) représenté par la Jamahiriya à mi-chemin entre la Tunisie et l’Egypte.

 

Citation: Le rouge et le noir chez Hala Misrati, héroïne mondiale du journalisme. 8 mars 2012 (Journée mondiale de la femme…)

http://www.mathaba.net/news/?x=629992

 

 

 

 

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