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25 avril 2024

Hollande repart en guerre ?


Hollande repart en guerre ?

par Cpt Anderson – mercredi 26 août 2015

Notre inénarrable président, tout juste auréolé des médailles décernées aux héros du Thalys veut reprendre cette croisade névrotique et compulsive en Syrie. Oubliant sa dernière déconvenue belliciste contre Bachar Al-Assad, Hollande rappelle au monde que la crise syrienne ne peut être circonvenue que par le départ du président alaouite.

Déjà, après la crise du 21 août 2013 concernant l’usage de l’arme chimique, il avait failli engager la France dans une attaque directe contre le régime syrien alors que le parlement britannique avait infligé un camouflet à David Cameron en refusant d’intervenir. Malgré ce désistement, il se disait prêt à passer outre le conseil de sécurité de l’ONU et même à engager la France en vertu de l’article 35 de la Constitution sur sa seule détermination. Quand on connait l’état de nos armées et la considération que nos politiques ont pour eux, il y a de fortes chances que l’ont assiste avec « guimauve le conquérant » au même spectacle affligeant que nous avait offert Sarkoléon 1er devant les cercueils de nos militaires, morts pour… on ne sait pas qui !

Nos chers amis terroristes

Il n’aura échappé à personne que toutes les attaques terroristes survenues en France, depuis l’affaire Merah, ont été le fait de personnages nébuleux mais qui sont tous allés faire du « tourisme » chez ces gentils révolutionnaires qui mettent actuellement le Moyen-Orient à feux et à sang ; largement soutenus par tous les services secrets occidentaux, nos trafiquants d’armes, nos généreux donateurs, à la sauce Soros, harangués par le non moins brillant philosophe BHL. Sans aucun parti pris, heureusement que le président Al-Assad tient encore sa place et occupe ces « gentils terroristes » sous peine de voir la Syrie subir le même sort que les Libyens qui sont les acteurs d’un drame encore jamais vu en Méditerranée. Même du temps des grandes invasions Vandales en Afrique du nord, au Ve siècle, jamais les autochtones ne se jetèrent de désespoir à la mer ainsi.
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L’effet Thalys

Pourquoi la première personne qui se soit jeté sur Ayoub El-Khazzani n’a pas eu droit aux éloges planétaires ? Pourquoi la presse a tout juste évoqué cette personne ? Pourquoi dans son discours de remise de médaille, Hollande l’a discrètement occulté ? Peut-être parce qu’il était français et qu’il a préféré garder l’anonymat.

François Hollande a salué le courage et l’héroïsme des trois Américains et du Britannique, qui incarnent « le bien » de « l’humanité » face au « mal qui est le terrorisme » lors de la cérémonie de remise de légion d’honneur. Ils « ont, par leur courage, permis d’éviter un carnage » a estimé François Hollande. « Face au mal du terrorisme, il y a un bien, vous l’incarnez ».

Ce discours, digne d’un George W Bush Jr, résume à lui seul la dépendance idéologique, ainsi que ses conséquences, à la diplomatie américaine. Il ne faut pas s’étonner que dans la droite ligne de ses propos soit évoquée de nouveau une intervention française en Syrie au nom des « forces du bien ».

Cette hyper dépendance de nos « zélites » aux doctrines économiques étasuniennes comme le démontre la loi Macron, transfrontalières comme le traité transatlantique que nos « zélus » nous imposeront sans aucun moratoire et belliciste qui ne nous a rapporté que des déboires depuis l’accession au pouvoir d’un certain Sarkozy, ne s’explique que dans cette France américaine qui se renie et nous détruit.

Ces destructeurs de l’identité française se retrouvent de droite comme de gauche dans ces cercles discrets mais ô combien puissants et consanguins que sont les Young Leaders et la Franc-maçonnerie. Quoi qu’ils en disent, ils forment l’ossature de nos gouvernements et de nos parlements. Certains bien connus en arrivent même, comme Louis Sarkozy, à déclarer « Je suis plus fier d’être un patriote américain et pas français ». Malheureusement pour le vrai héros de cette aventure, il avait le mauvais goût d’être français et humble car le vrai courage c’est de passer devant, comme le signalait Henri IV. Dans cette affaire, Hollande avait besoin de héros « pipolisés » pour redorer son blason et rappeler combien nous sommes éternellement redevable à nos chers amis américains.

www.agenceinfolibre.fr

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