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29 mars 2024

VLADIMIR POUTINE. Matteo Renzi : «Bâtir l’Europe sans la Russie est une erreur»


VLADIMIR POUTINE. Matteo Renzi : «Bâtir l’Europe sans la Russie est une erreur»

 
 

Ils disent avoir peur de Vladimir Poutine. N’ont-ils pas peur simplement de leur propre ombre ? Les professionnels de l’agit-prop ne savent plus à quels saints se vouer. Malgré leur propagande malsaine, certains dirigeants européens ne se laissent pas bercer par le mensonge. Le chef du gouvernement italien a jugé mardi «tragique», la volonté de certains pays européens de faire l’Europe, sans tenir compte de la Russie.

Quand on voit le drame que vivent les agriculteurs européens à cause des sanctions russes, on peut se dire que ces gens sont complètement fous d’exclure la Russie sous injonction américaine. Une vraie bande de lâches ! «Bâtir l’Europe sans la Russie, comme le fait un pays récemment entré dans notre communauté (l’Union européenne), est une erreur tragique», a déclaré Matteo Renzi, dans un discours à Rimini, devant le mouvement catholique Communion et Libération. Le chef du gouvernement italien n’a pas nommé le pays qu’il visait dans ses propos, mais plusieurs pays de l’est ou du nord de l’Europe, dont la Pologne ou les États baltes, sont très critiques à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine, qu’ils accusent de fomenter la guerre en Ukraine.

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Dans ce long discours de rentrée, M. Renzi a également évoqué l’immigration en critiquant les populistes qui jettent de l’huile sur le feu dans l’espoir d’augmenter leur poids électoral. «Le provincialisme de la peur ne vaincra pas. Nous perdrons peut-être deux ou trois voix, mais d’abord nous sauvons des vies», a-t-il déclaré soulignant qu’il s’agissait là d’une question de « civilisation ».

Il n’a en revanche fait aucun commentaire sur les déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande, qui ont appelé lundi à Berlin les pays européens à mettre en œuvre «le plus rapidement possible» la règlementation européenne sur le droit d’asile.

Conformément à la législation en vigueur, les pays européens où arrivent les migrants, essentiellement en Grèce et en Italie, doivent les identifier avant de décider de leur accorder l’asile ou de les renvoyer. Mais les pays du nord de l’Europe, Allemagne en tête, accusent régulièrement ceux du sud, essentiellement l’Italie et la Grèce, de permettre à des dizaines de milliers de migrants de quitter leur territoire sans avoir été identifiés, leur laissant ainsi la possibilité de déposer ailleurs leur demande d’asile.

 
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