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23 avril 2024

ALLO BHL – BOTUL & CIE ! Cet enfant syrien, c’est nous qui l’avons tué


ALLO BHL – BOTUL & CIE ! Cet enfant syrien, c’est nous qui l’avons tué

 

Une plage de la Méditerranée, notre mer, vers Bodrum en Turquie. Ce cadavre rejeté par la mer, c’est celui d’un enfant syrien de 3 ans. Tee-shirt rouge, short bleu, petites baskets,… la mort l’a saisi. L’enfant est couché face contre terre, et les vagues s’échouent sur son visage livide. Dans la nuit, deux bateaux étaient partis des côtes turques pour tenter d’atteindre l’île grecque de Kos. L’un d’eux a chaviré. Des sauveteurs ont pu sauver 15 personnes, mais douze autres sont mortes noyées. Parmi elles, ce bambin que la mer a finalement rejeté sur la plage.

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Quelle a été la vie de cet enfant, originaire de Kobane ? La guerre, la destruction de son pays, les camps de réfugiés, la mort par noyade… Quelle faute lui a-t-on fait payer ?

Ses parents ont voulu tout faire pour lui, se ruinant pour payer les mafieux. S’extirper de la misère, des camps, du pays détruit… Le rêve devenu vital de pouvoir poser leur enfant sur le sol de l’Europe, ce berceau de civilisation, la plus grande zone de prospérité du monde, et ensuite rejoindre le Canada, où des membres de la famille pouvaient accueillir tout le monde. Il allait encore rester bien des murs à passer, mais les parents auraient tout enduré pour un jour voir le visage de leur enfant illuminé par la joie simple, celle de l’insouciance qui parle du bonheur. Hélas, les mafieux avaient installé trop de personnes dans l’embarcation. Les parents étaient paralysés par la peur et l’immense espoir, serrant bien fort l’enfant. Soudain, l’eau froide a tout envahi : le bateau s’était retourné. Le petit a glissé des bras de ses parents. On voudrait croire que la mort l’a surpris dans son sommeil, mais il n’y a pas de repos dans ces embarcations, et la mort se vit en direct.

Cet enfant syrien, c’est nous qui l’avons tué. C’est horrible ce que nous avons fait. Il s’appelait Aylan Kurdi. Son frère Galip et sa mère Rihan sont morts aussi. Il ne nous reste qu’à pleurer…

(les actualités du droit)

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