La «Bataille de Damas» et les commérages de l`astrologue Thierry Meyssan
22 septembre 2015
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Thierry MEYSSAN dit n`importe quoi [1]. Il parle, « sur place« , de «Bataille de Damas» alors qu`aucun des médias syriens ne l`évoque (« Ma`rakat Dimashq » en arabe). L’expression ««Bataille de Damas»» est d’ailleurs calquée sur celle de « Bataille de Tripoli » (voir BBC, Al-Jazeera, etc.) avec l’effet désiré que tout le monde connaît. Encore une fois, le modèle d’«inspiration» de Thierry MEYSSAN est Al-Jazeera comme dans le cas de la rumeur au sujet de Gaddafi demandant « 50 000 mercenaires africains »(sic) à Israël – qu’il avait saisie au vol comme un «scoop» pour son «journalisme d’investigation»[2]. Avec la tragédie syrienne, nous n’avons désormais plus aucun doute sur l’arrivisme de ce personnage et son « journalisme d’investigation » à la gomme arabique. Il se dit sur place et pose de manière indécente (voir son apparition sur ADDOUNIA TV il y a quelques jours), comme PATRICK POIVRE D’ARVOR en Arabie Saoudite (1991), en direct du journal de 20 heures (France), afin de montrer, en arrière-plan, le feu d’artifice des inévitables tirs de missiles SCUD programmés par l’armée irakienne pour cette heure. Et voyez, par exemple, son souci de la vérification de l’information quand il affirme, par exemple: « Comme prévu, ArabSat et NileSat ont déconnecté le signal de la télévision Ad-Dounia en milieu d’après-midi.”. Or, c’est faux. ADDOUNIA TV continue à fonctionner sur NileSat. Elle a simplement changé de fréquence et chacun peut le vérifier. De qui se moque-t-il : des Français et francophones qui ne peuvent pas vérifier ce qu’il dit, comme dans le cas de sa « prestation » sur la Libye ? Des Syriens qui, comme les Libyens, sont très peu francophones et n’iront pas non plus contrôler l’exactitude de ses propos ? Avec tout cela, il a réussi à « se vendre au plus offrant » et, comme les visiteurs de son site peuvent le noter, il a maintenant été nommé « professeur » au Centre d’Etudes Stratégiques de Damas. Des dégâts irréparables sont à prévoir, comme en Libye où, paraît-il, il fut nommé « Coordinateur interministériel » (sic) de la Jamahiriya [2]. S’il lui était resté quelque honneur, il aurait rendu l’argent que ses hôtes lui avaient généreusement versé en espérant qu’il défendrait leur cause, non le contraire. Vraiment, ne s’agit-il pas de narcissisme avec une claire volonté de « gonfler » un Curriculum Vitae à coups de publi-reportages indécents [2 et 3]? Finalement, à quoi sert ce personnage qui nous apparaît de plus en plus (nous devions être aveugles auparavant) comme une commère et un bouffon? Vraiment, pour qui sait regarder de près, il apparaît de plus en plus comme un Bernard Henri LEVY II et, en se qualifiant désormais d’«intellectuel français» et non plus de «journaliste»[1], il ne serait pas étonnant qu’il cherche tout simplement à ravir la place de ce dernier criminel. Quelle belle époque… SOURCES: [1] « La bataille de Damas a commencé ». Par Thierry Meyssan. http://www.voltairenet.org/La-bataille-de-Damas-a-commence [2] L’effroyable imposture libyenne de Thierry Meyssan, fossoyeur de l’anti-impérialisme. Les Pacifistes de Tunis, 22 juin 2012 http://www.mathaba.net/news/?x=630673 [3] «DLC». Qui est Thierry Meyssan ? 10 juin 2012 http://www.alterinfo.net/Qui-est-Thierry-Meyssan_a77519.html
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