Philippe Verdier et la dictature de la pensée écologique
21 octobre 2015
Philippe Verdier et la dictature de la pensée écologique
« Je dénonce les liens financiers entre les gouvernements, le politique, l’économique, les organisations écologistes, les ce qu’on appelle ONG environnementales, les religions », confie le journaliste Philippe Verdier dans un entretien à Sputnik.
Dans un entretien à Sputnik, le journaliste français de radio et de télévision Philippe Verdier, spécialisé dans la météorologie, parle de son livre « Climat Investigation », en raison duquel il est interdit de travailler.
M. Verdier estime qu’il est difficile de parler calmement du thème du climat car « dès que l’on parle, ce sont des thèmes guerriers qui reviennent: on parle de luttes contre le changement climatique, de mobilisations, ou de thèmes religieux, on est sceptique quand on ne croit pas… »
« Des effets positifs du changement climatique »
Dans son livre, M. Verider donne la parole aux climato-sceptiques. Il s’agit là d' »un mot nouveau », « un mot horrible » car, selon l’opinion publique, le changement climatique est là, ce n’est pas discutable, explique l’auteur.
« Je défends la liberté d’expression des gens d’avis différents qui veulent démontrer le contraire. C’est ce que je fais dans le livre, en leur donnant la parole pour qu’ils puissent s’exprimer à la télévision, à la radio, dans les journaux. Aujourd’hui, ces gens-là sont stigmatisés, sont discriminés », souligne le journaliste.
M. Verdier cite aussi des éléments positifs du changement climatique. Il y a en effet aussi quelques effets positifs, au-delà des effets bien sûr négatifs que tout le monde connaît parce qu’ils sont cités partout dans les journaux.
« Mais si on a un peu d’honnêteté quand on parle de ce qui se passe, il y a aussi pour l’instant des effets positifs. Et comme c’est un tabou, comme personne n’en parle pas, j’ai dépassé ce tabou, je l’ai brisé. Effectivement, là, le livre est critiqué et moi, je suis classé dans le rang des gens qui sont climato-sceptiques », poursuit-il.
« Pas de lien entre le bruit politique et le changement climatique »
C’est pour cet acte de liberté d’expression qu’il a perdu son travail, à cause de la publication de « Climat Investigation ». « J’étais en congé lors des jours qui entouraient la sortie du livre. Et depuis quelques jours, je ne peux pas retourner faire mon travail, comme c’était prévu, parce que j’ai une décision de France Télévisions qui m’a demandé de rester chez moi et de ne pas retourner au travail. Je n’en sais pas plus sur les détails, mais je sais que c’est concrètement lié avec le livre », raconte-t-il.
Selon M. Verdier, le livre fait beaucoup parler de lui depuis qu’il est sorti, au début du mois d’octobre, en France. Le livre est axé sur une enquête qui montre qu’aujourd’hui, entre le bruit politique qui est fait sur le changement climatique et ce qu’il est réellement, concrètement, il n’y a plus vraiment de lien. Bien sûr, le fait qu’il y ait à la fin de l’année, au mois de décembre, la conférence des Nations Unies sur le climat, qui se déroule à Paris, cela a une incidence politique. Et comme elle a lieu à Paris, le thème du changement climatique a pris en France une place soudaine et énorme dans les médias et dans le discours politique depuis quelques mois, explique l’auteur.
« Ce que je dénonce dans le livre, à travers l’enquête, ce sont les liens financiers entre les gouvernements, le politique, l’économique, les organisations écologistes, les ce qu’on appelle ONG environnementales, les religions. Il y a donc des conflits d’intérêts qui sont dans le livre, qui sont dénoncés clairement », souligne M. Verdier.
Selon lui, il y a des flux financiers, il y a toute une porosité entre sections et groupes, entre la science très politisée qui dépend des Nations Unies, des gouvernements, des économies, où les scientifiques parlent au nom des politiques.