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26 avril 2024

FALSIFICATION & HÉRÉSIE. « Bachar doit partir » ou la contradiction avec le droit international


FALSIFICATION & HÉRÉSIE. « Bachar doit partir » ou la contradiction avec le droit international

MAMAFRIKA TV

MamAfrika TV | Par Allain Jules

La demande de mise à l’écart du président syrien Bachar al-Assad n’est basée sur aucun acte juridique, encore moins logique. Cette demande artificielle est un harcèlement de l’Empire qui sait que sur le plan militaire et diplomatique, il a perdu. En effet, le départ d’Assad est leur seul but. Nous l’avons vu en Irak avec Saddam Hussein, puis en Libye avec le frère Guide Mouammar Kadhafi. Le sort des Syriens est donc le dernier des soucis de l’Empire.

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En effet, si le président Assad part, l’Empire aura gagné. Mais s’il reste, la défaite sera encore plus humiliante. Faire partir le président légitimement élu par son peuple est une hérésie. D’ailleurs, sans parler trivialement, eux qui aiment si bien évoquer le droit international, la démission forcée du président syrien Bachar al-Assad va même à l’encontre du droit international et de la démocratie. En installant le chaos en Libye, ils ont institué la « démocratie d’exclusion ». Ils veulent rééditer leur exploit en Syrie.

« Bachar doit partir » est une admonestation dictatoriale. C’est se substituer au peuple syrien qui est, faut-il le rappeler, souverain, c’est à dire avoir le droit droit de décider de son avenir, de celui de la Syrie. Si Bachar al-Assad est un « dictateur », alors que personne n’a apporté de preuves factuelles, pourquoi l’empêcher de participer à une élection présidentielle future ?  Simplement parce que le but est d’installer un homme-lige à la tête de la Syrie. Vœu pieux.

Ils ont financé la guerre sans succès, arguant, lors du début des affrontements, que le président Assad tombera dans 6 mois. Nous étions en 2011. En 2015, il est toujours là, et plus fort que jamais.  Maintenant qu’un processus politique se met en place, ils veulent toujours insister sur son départ, qui sera leur victoire à la Pyrrhus. Les Russes ne doivent pas l’accepter…

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