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28 mars 2024

Arab Al-Kaabina : une école en fer-blanc défie l’arrogance sioniste ! CPI


Rapport

Arab Al-Kaabina :
une école en fer-blanc défie l’arrogance sioniste !

CPI


Photo: CPI

Vendredi 18 décembre 2015

Vallée du Jourdain – CPI

Entre des dizaines de maisons, ou des semblants de maisons, fabriquées en fer-blanc, en bas de la route, connue sous l’appellation « Al-Moarajat », reliant la ville de Ramallah, au centre de la Cisjordanie, et la ville d’Ariha (Jéricho), à l’est, un semblant d’école relève la tête contre les menaces sionistes.

Plusieurs constructions en fer-blanc constituent une école, abritant soixante-cinq élèves, filles et garçons. Les habitants de la zone l’appellent l’école d’Arab Al-Kaabina. C’est la seule école de la zone. Les élèves font leurs études élémentaires jusqu’à la neuvième année.

Menace de destruction

Ces élèves pourraient bientôt perdre leur école. En fait, les autorités de l’occupation sioniste ont délivré à l’école une notification la menaçant de destruction, ainsi que plusieurs maternelles, sous prétexte de « construction sans autorisation ».

Mahmoud Al-Ajrami est le directeur de l’école Arab Al-Kaabina. Il confirme à l’agence de presse turque Anadolu que les autorités de l’occupation sioniste avaient ordonné de démolir l’école, sous prétexte du manque d’autorisation, dans cette zone classée C selon l’accord d’Oslo, signé entre l’OLP et « Israël » en 1993.

A plusieurs reprises, les autorités de l’occupation sioniste ont ordonné la destruction de l’école. En fait, ces autorités veulent chasser les Palestiniens de ces zones, au profit de la construction coloniale et des fermes israéliennes.

Les bédouins arabes

Arab Al-Kaabina est le nom des bédouins qui vivent dans cette région de la Vallée du Jourdain, avant son occupation par les Israéliens en 1967. Ils habitaient des tentes en laine, avant de les changer en maisons en fer-blanc.

Les Palestiniens avaient monté l’école, en 1968, en tente. En 1987, une première classe en fer-blanc a été construite. Aujourd’hui, l’école est constituée de plusieurs caravanes.

Non loin de l’école, de grandes réserves d’eau narguent les Palestiniens. Les occupants sionistes interdisent aux Palestiniens d’en profiter.

Même si les occupants sionistes détruisent l’école, la population et les maîtres ne partent pas ; ils y restent pour aider les élèves.

Le directeur de l’école pointe un arbre, au milieu de l’école. Il dit que les occupants sionistes leur ont ordonnés de déraciner même cet arbre. « Ils ne veulent aucun aspect de vie ici », dit-il, le mal au cœur.

Des routes cassées

Pour atteindre l’école Arab Al-Kaabina, les élèves devront passer par des routes en terre très cahoteuses, des routes entre maisons de bédouins élévateurs de chèvres.

Quelque dix mille Palestiniens survivent dans des maisons en fer-blanc et des tentes ; les occupants sionistes leur interdisent de construire en dur, en pierre et en ciment.

Un jour meilleur

Pendant leur récréation, les élèves jouent avec les moyens du bord, tout en rêvant d’un jour meilleur.

L’élève Hocham Solayman rêve d’être ingénieur pour pouvoir construire des maisons sur les flans des montagnes de la région, pour rendre son village des plus beaux.

Nous y restons

La fillette Assia, élève en huitième année, ne partira pas. « Cette école est tout ce que nous possédons. S’ils la détruisent, nous la reconstruirons », dit-elle.

L’école Arab Al-Kaabina profite du soleil pour avoir un peu d’électricité. Mais ce n’est pas suffisant. On ne peut même pas allumer un ordinateur avec ce peu d’énergie.

Le directeur Dragma utilise finalement son ordinateur portable pour répondre aux besoins des élèves, très partiellement.

Le dossier soulèvement octobre 2015
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Source : CPI
http://french.palinfo.com/…
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