Lorsque  les gouvernants aux ordres de l’Empire trichent et désinforment, difficile de séparer le bon grain de l’ivraie. Essayons malgré tout. Pour ce faire, voici ce que j’ai copié dans le blog de Lucien Pons, salué ici avec respect. De quoi nous faire réfléchir. Et si nous comprenons, de quoi nous faire vomir !

Cette année, encore plus que la précédente, le rôle de Vladimir Poutine a été si capital dans la préservation de la paix et l’édification d’une « multipolarité », malgré toutes les provocations à son encontre, que le choix de Personnalité de l’Année devrait lui revenir !…  Mais, pour  ne pas l’ élire deux fois de suite , nous plaçons « Hors Concours » cet homme éminent qui marquera l’Histoire. Ce sera donc, à défaut, une autre personnalité : une femme.

Madame Asma al-Assad, épouse du président Bachar al-Assad

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Evidemment. Vociférations des tâcherons fanatisés du lavage de cerveaux…

Dans la propagande occidentale, celle de l’oligarchie de notre pays étant l’une des plus acharnées, le président syrien Bachar al-Assad est diabolisé en épouvantail nazi.  Au point de lui dénier « le droit de vivre sur cette terre »…

Car seuls, dans la région, « ont le droit de prospérer les pétromonarchies intronisés par les castes au pouvoir. Normal, nos oligarques y confortent l’inépuisable fontaine de jouvence de leurs niveaux de vie, de leurs richesses personnelles et de l’avenir de leurs progénitures… L’épouse du président syrien n’a pas été épargnée. Elle a été la première visée.

Je séjournais à Londres, quand avait commencé une campagne de diffamation contre elle, The Guardian la faisant passer pour une Messaline mégalomane et dépensière, ivre de luxe et d’argent jeté par les fenêtres —  aux antipodes en fait de ce qu’elle est dans la vie courante.

À l’opposé des courtisanes, corrompues et putassières qui encombrent couloirs, moquettes, canapés et strapontins ministériels de  républiques agonisant sous les Lois et Décrets d’Exception, et réduites à de pitoyables colonies bananières à la botte des milliardaires dépravés des USA, de l’Arabie Saoudite et du Qatar.

Asma 2

De février à mars 2012, les clichés de cette campagne apparurent simultanément dans tous les pays de l’OTAN.

Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais c’est à ce moment-là que furent édités à grands roulements de tambour des livres sur les « femmes de dictateurs »…   Asma al-Assad se retrouva ainsi carbonisée  en horrible créature sortant de l’Enfer de Jérôme BoschAssociée donc à Hitler !… La célèbre journaliste américaine Joan Juliet Buck alla ainsi jusqu’à conclure, dans un article de Newsweek, de juillet 2012, qu’Asma al-Assad était  
« The « First Lady of Hell » », « La Première Dame de l’Enfer »… Alors qu’un an auparavant, reçue comme une sœur au sein même de la famille présidentielle, avec le sens de l’hospitalité que l’Orient réserve à ses hôtes, cette journaliste avait écrit un article particulièrement admiratif à l’égard d’Asma  : « Une Rose dans le Désert ».

De l’éloge à la calomnie, admirons la souplesse d’échine des professionnels de l’information…

Asma 3

 

Les « observateurs éveillés » comprirent alors  que le « top chrono » de la destruction de la Syrie venait d’être donné.

La Lybie enfin plongée dans le chaos après l’Irak et la partition du Soudan, le plan Oded Yinon énonçant son démembrement dès 1982 démarrait officiellement. Avec pour première cible, son symbole le plus aimé et le plus respecté : l’épouse du président de syrien.

C’était aussi un signe cyniquement adressé à Bachar : il ne serait pas épargné. Ni lui, ni sa femme, ni ses enfants. On lui promettait à mots  à peine couverts le sort  infligé à Kadhafi et sa famille.

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Dès le début des agressions armées, afin de provoquer la panique dans le pays, la propagande occidentale affirmait que le président et son épouse s’étaient réfugiés à Moscou. Car nos propagandistes ont pour fonction de présenter les désirs de nos oligarchies pour la réalité. Qui n’est pas celle des nations qu’elles saccagent et souhaitent asservir.

 

Menaces, intimidations, n’auront aucune prise sur des personnalités de la trempe d’Asma El Assad. Car c’est ignorer  sa solide éducation familiale et son brillant parcours professionnel avant qu’elle ne devint l’épouse d’un homme alors étudiant en ophtalmologie quand elle l’a connu à Londres. Londres, sa ville de naissance. Après avoir terminé ses études en sciences informatiques et littérature française, elle y travaillait dans la banque d’investissements internationaux, .

 

Ses parents, sa famille, sont originaires de Homs, une des villes martyrs de la Syrie. Comme tous les patriotes syriens, elle fait front et se dépense sans compter pour donner l’exemple de la solidarité,  entretenir l’espoir, réconforter les orphelins et les veuve des soldats, des cadres et des enseignants  particulièrement visés par les prédateurs occidentaux…

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Les dévastations infligées par les pays occidentaux ont provoqué jusqu’à présent 300.000 morts, un million de  blessés et de traumatisés, plus dix  millions de déplacés et de sans abris. Pillage des ressources pétrolières, pillages des usines. Des milliers d’entre elles ont été démontées et expédiées par camions en pièces détachées pour être vendues en Turquie… En sus, comme en Irak, comme en lybie, pillage des trésors historiques…

Immenses destructions et ruines, colossales déprédations et tueries…… Et, ce n’est pas terminé.

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Deir er-Zour, Le Stalingrad Syrien 

Les enfants étant une da cible privilégié des guerres coloniales occidentales, ceci afin d’annihiler toute future résistance des pays à spolier, la première préoccupation d’Asma est la scolarisation des enfants.

Aveuglés par la volonté de s’emparer  du potentiel de la région, des pipelines et gazoducs actuels et futurs, des espaces aériens, des voies navigables et des domaines côtiers, sans mandat de l’ONU ni accord du gouvernement légitime, et tentant d’en rendre responsable la Russie,  les pays de l’OTAN, bombardent actuellement la Syrie pour soutenir leurs mercenaires en débandade.  Ils n’y arriveront pas. Les derniers rêves coloniaux se briseront en ce siècle.

L’espoir est là.

Poutine et al-Assad ne sont-ils pas ce que nous aimerions qu’ils soient ? Qu’importe ! Nous devons les soutenir. Il y va de notre liberté, de notre évolution face au Nouvel Ordre Mondial.

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