Botul-BHL en a marre de ses bides à répétiton, aussi bien littéraires que cinématographiques ; aussi, a-t-il acheté l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier du samedi 13 février 2016. Mais, comme à son habitude, il s’est planté. Comme quoi, être milliardaire ne fait pas tout. On peut se payer une super publicité en achetant une émission de télévision, mais l’intelligence ne s’achète pas. Il en a trop fait. Tous ceux qui ont prix la parole dans cette émission ont systématiquement commencé par faire l’apologie de Botul-BHL ! Après ça, quand des critiques suivaient, elles ne pouvaient porter que sur des points de détail ou sur la stratégie que prônait BHL pour parvenir à son but, jamais sur le but lui-même, ou alors seulement pour l’atténuer un tout petit peu. Le but ? faire le panégyrique du judaïsme, des juifs et d’Israël ; et descendre en flamme l’antisionisme en l’assimilant à l’antisémitisme. Trop, c’est trop !
Son apologie des Juifs me fait marrer : d’après les nazis les allemands étaient la race supérieure, et d’après BHL les Juifs sont le peuple élu ! Après ça, bien sûr, il s’insurge qu’on mette la croix nazie sur les drapeaux d’Israël, pays que le pouvoir a construit en volant la Palestine aux Palestiniens au prix d’un terrible nettoyage ethnique qui continue au moment-même où j’écris ces lignes. Personne n’a rappelé ce fait au cours de l’émission ; et c’est bien normal, car, ça, ce n’est pas un point de détail !
Quant au fait que le milliardaire Botul-BHL prenne la défense du sionisme, c’est dans la logique du système, puisque le sionisme est l’idéologie de la classe dominante juive :
http://mai68.org/spip/spip.php?article4974
BHL n’a pas pu s’empêcher, tout en faisant semblant de s’interdire toute comparaison dans les malheurs subis par les peuples, d’oser prétendre que le génocide des Juifs était le pire de tous les temps, au point d’en faire l’instrument de mesure du malheur, le « paradigme », a-t-il précisé. Mais c’est tout simplement un mensonge, le génocide des Indiens des USA a été infiniment pire : les nazis ont tué 6 000 000 de juifs, c’est-à-dire les deux tiers des Juifs d’Europe, certes ; mais les cow-boys, eux, ont exterminé 99% des Indiens. En l’an 1800 la plupart des Indiens des futurs USA avaient déjà été tués, mais il en restait tout de même encore entre 7 et 8 000 000. Et il n’en restait plus que 350 000 en l’an 1900 !
Il faut aussi remarquer qu’en bon sioniste, BHL n’utilise pas le mot « génocide », mais le mot « shoah ». « Génocide » est le terme adéquat. BHL utilise « shoah » parcequ’on ne peut pas utiliser ce terme pour les autres génocides, et qu’il tient à la prétendue « singularité » du génocide des Juifs.
BHL a osé prétendre que le génocide des Juifs était le seul où l’on ait vraiment voulu tuer tout le monde. C’est faux ! Le génocide des Indiens a voulu être total. Il était lui aussi prémédité, et les Buffalo Bill étaient payés pour exterminer les bisons afin que les Indiens meurent de faim au sens littéral de cette expression : si le génocide des Juifs a été industriel, celui des Indiens a été agricole. Par ailleurs, aux USA, une récompense était donnée à tout Blanc qui ramenait un scalp d’Indien aux autorités. Cette pratique en rappelle une autre qui avait cours en France encore au début du XXe siècle, consistant à récompenser toute personne ramenant à sa mairie une paire de pattes de corbeau. Ce n’est donc pas les Indiens qui ont lancé la mode du scalpage ! c’est seulement pour se venger qu’ils se sont mis à rendre la monnaie de leur pièce aux cow-boys en les scalpant eux aussi !
Le désastre en Libye ? BHL ne regrette rien ! Normal, car il ne pouvait pas prévoir ce qui arriverait en s’alliant avec al-Qaïda !
L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre
BHL et la Libye
Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo ironique.
Enregistré sur France 2 mon oeil le 26 mars 2011
Franchement, puisque les Benghazistes applaudissent Sarko, ne comptez pas sur moi pour applaudir les Benghazistes.
Où l’on se moque de Guéant nous dévoilant qu’il s’agit d’une croisade.
Et : que le sioniste BHL soit son ministre de la guerre prouve bien que la politique extérieure de la fRANCE (petit « f » et grand « RANCE ») ne se décide pas à l’Élisée mais à Tel Aviv.