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29 mars 2024

LE PETIT JOURNAL DE CHRIS


LE PETIT JOURNAL DE CHRIS
L’empire agonise et ne réussit à survivre encore un peu qu’en augmentant sans cesse la barbarie dans une sorte de diagonale du fou à lier !
le drâme c’est que ça mène tout droit à la guerre généralisée, et, à moins d’une invention décisive du côté sino-russe, par exemple un rayonnement qui déconnecte instantannément tous les système électroniques.. de mise à feu, de décollage des bombardiers, des sous-marins, etc. etc.
Sinon, l’empire a de grandes chances de détruire le monde. Les plus grandes chances.. toutes les chances, pour ainsi dire.
Si tu crois aux probabilités, tu n’as plus rien à espérer.. tu peux tirer le rideau sans le moindre regret.
moi qui ne crois à rien, je cherche toujours comment participer au miracle dont nous avons tous besoin.. mais dont personne ne peut garantir la venue..
et en attendant, je fais circuler un peu d’information.
j’en profite pour attirer ton attention sur un livre extraordinaire, du coup introuvable mais qui par chance est téléchargeable, imprimable et donc distribuable  (voir ci-dessous, juste après Chris)
sans oublier la bise intifadiste
Chris
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VOICI UN LIVRE ON NE PEUT PLUS INTERESSANT. DU COUP IL EST INTROUVABLE ET SUREMENT INTERDIT. MAIS VOICI LES RÉFÉRENCES, JE VOUS SUGGÈRE DE LE TÉLÉCHARGER ET DE L’IMPRIMER (ET MÊME EN PLUSIEURS EXEMPLAIRES SI VOUS VOULEZ FAIRE UNE BONNE ACTION. OUVRIR LES YEUX A CERTAINS AMIS SUR LA VERITABLE NATURE DU SIONISME, ENNEMI DE L’ÊTRE HUMAIN :
remet au centre la nature et le rôle de l

L’anticommunisme, Profession des sionistes  

(Livre introuvable d’URSS 1972)

vous pouvez le télécharger à cette adresse : 
 

Voici ce livre au format PDF :

http://mai68.org/spip/IMG/pdf/L-ant…

(Faire un clic droit sur le lien, puis « Enregistrer sous »)

Téléchargez ce livre et mettez-le physiquement sur vos sites (ne vous contentez pas de mettre un lien vers ce livre sur mon site) pour qu’il ne puisse plus jamais disparaître !

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Selon l’associationWord Wild Fund for Nature, la plus importante organisation de défense de la nature au monde avec 5 millions d’adhérents et une présence dans plus de 100 pays, Cuba est la seule nation au monde à avoir atteint un développement durable. D’après l’entité, « le développement durable est un engagement à améliorer la qualité de vie humaine tout en vivant dans les limites de la capacité de charge des écosystèmes qui nous font vivre. 
 
 
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PALESTINE :
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ci-dessous la nouvelle ruse israélienne en vue d’obtenir l’impunité automatique :

les tueurs font appel à un expertise psychiatrique !

Si le fait qu’ils soient fous en fait des innocents, c’est bon pour tous les colons et soldats israéliens.

Ils peuvent tuer qui ils veulent et quand ils veulent puisqu’ils sont tous cinglés

Pas besoin d’expert pour savoir ça.

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Israël : L’arrogance d’une puissance coloniale

Julien Salingue                  
 
Où s’arrêtera l’État d’Israël ? Et surtout, qui osera l’arrêter ? On est en droit de se poser une fois de plus la question au vu de l’actualité de ces dernières semaines, durant lesquelles Israël a multiplié les exactions contre les Palestiniens et les déclarations arrogantes vis-à-vis, notamment, de l’ONU.
 

L’information ne fait plus la « une » des journaux, mais le soulèvement silencieux de la jeunesse palestinienne se poursuit.

Lire la suite : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2016/02/israel-larrogance-dune-puissance.html

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L’armement atomique israélien : un secret de polichinelle et une menace à l’échelle mondiale

Hilary Wise              

Pendant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou continue de tempêter et de prendre ses grands airs au sujet de la menace existentielle posée par un Iran détenteur – peut-être, un jour – de l’arme nucléaire, Israël a pris livraison du dernier de ses sous-marins de pointe allemands capables de transporter des ogives nucléaires.


Le coût de ces sous-marins est lourdement subventionné par le contribuable allemand dans le cadre de l’aide militaire constante de l’Allemagne à Israël. Selon les révélations du journal Der Spiegel, Angela Merkel aurait tenté de conditionner la livraison des sous-marins à diverses contraintes… 

Lire la suite : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2016/02/larmement-atomique-israelien-un-secret.html

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100 jours de punition collective à Hébron-AlKhalil


ISM                 
 
Les résidents des quartiers de Tel Rumeida et de la rue Shuhada, à Hébron, vivent depuis 100 jours dans une zone militaire fermée imposée par l’armée israélienne. Cela fait désormais 100 jours que l’armée israélienne a déclaré les quartiers de Tel Rumeida et une partie de la rue Shuhada une « zone militaire fermée », imposant aux résidents palestiniens de s’enregistrer auprès des forces israéliennes pour se voir autoriser l’accès à leurs foyers. 
 

Ont également été bannis de la zone tous les autres palestiniens, soit les membres de la famille, les travailleurs sociaux et médicaux ainsi que les activistes et les journalistes. 

Lire la suite : http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2016/02/100-jours-de-punition-collective-hebron.html

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IL FAUT SAUVER LE SOLDAT BOURGET !
 
 
Le 21 octobre 2000, armé d’un fusil d’assaut M-16, un tireur israélien répond aux ordres de sa hiérarchie, loge une balle à haute vitesse dans la poitrine d’un journaliste français alors en reportage à Ramallah, en Palestine occupée. Jacques-Marie Bourget, à cet instant envoyé spécial de Paris-Match, échappe par miracle à la mort. Le projectile est passé près du cœur avant de s’écraser dans l’omoplate. Cohérents dans leur choix, celui de détruire cette « homme-cible », les autorités israéliennes refusent de relever le blessé, de le soigner. Ce sont les sauveteurs et chirurgiens palestiniens qui opèrent et gardent le journaliste à la vie.
 
Après quarante-huit heures passées à l’hôpital du Croissant rouge, l’évacuation du reporter vers Paris par avion spécial est refusée par Israël. Et c’est le président Jacques Chirac qui se met en colère et exige la liberté pour l’envoyé spécial blessé. Aujourd’hui, après toutes ces années où les mois de soins et les nouvelles opérations se sont additionnés, notre confrère reste victime d’un handicap évalué à 42%.
 
Le reporter a déposé une plainte contre X pour « tentative d’assassinat » devant le TGI de Paris. Après une longue paresse, la justice envoyait une Commission rogatoire internationale (CRI) en Israël et sollicitait l’application du traité bilatéral d’assistance judiciaire signé en 1959. Puis le silence a recouvert le dossier. Plus de trois années plus tard, le gouvernement de Tel-Aviv répond enfin. Une réplique très curieuse et contradictoire. « L’armée israélienne a fait une enquête sur le cas Bourget ». « Mais elle est frappée du secret ». Pis « elle a été perdue ». Pour conclure les autorités israéliennes précisent : « de toutes façons le journaliste a été atteint par un tir palestinien »… Voilà pour la coopération et la cohérence.
 
Abandonné par l’ensemble des pouvoirs publics français et tous autres, syndicats ou ONG du type Reporters Sans Frontières, notre confrère n’a d’autre choix que de se retourner devant la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions (CIVI). Laquelle est accouplée à un Fonds de Garantie (FGTI) qui doit, le cas échéant, indemniser les victimes.
 
Dans un premier temps – écoutez bien ! – le TGI de Paris déclare que Jacques-Marie Bourget n’est pas une victime puisque son statut est celui d’un soldat… Et les magistrats ajoutent que « se prononcer sur l’origine de la blessure du journaliste serait s’immiscer dans la politique d’un état étranger et démocratique ». Autrement dit, si un agent israélien a tiré sur le reporter français, c’est qu’il avait de bonnes raisons ! Fermez le ban.
 
En appel les juges du TGI lisent les faits et le droit tout autrement. William Bourdon – l’avocat du reporter – glisse la Convention de Genève et celle d’Athènes sous le nez de la cour : un journaliste en zone de conflit reste un civil qu’il faut protéger, ou pour le moins épargner. Que d’efforts pour atteindre le pic du bon sens. L’envoyé de Paris-Match, (abandonné par sa rédaction), est donc une victime qu’il faut indemniser. Patatras, cette décision – qui par sa jurisprudence est une très bonne nouvelle pour tous les « reporters de guerre » – est frappée d’un recours devant la Cour de cassation !
 
Résumons. Un journaliste français est tiré comme un gibier par un soldat israélien. Personne ne bouge pour demander des comptes à Tel-Aviv, ni pour soutenir le rescapé. Puis, quinze années après le drame, un tribunal reconnait enfin que l’homme de plume est une « victime ». Très bien ! Et là, subitement un Fonds de Garantie, placé sous l’autorité du gouvernement français, conteste cette qualité, à la fois à Jacques-Marie Bourget et, au-delà, à tous les confrères tués ou blessés en  « zone de conflit ». On atteint les sommets de l’indicible !
 
Voilà une histoire bien exemplaire à l’heure même où, selon la doxa, les journalistes doivent être protégé par l’increvable parapluie de « Je suis Charlie ». Finalement, quelle drôle d’idée pour notre confrère de s’être fait blesser par un tireur ami de la France et de la démocratie ?
 
Etienne Pellot
8 février 2016 
 
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Chères amies, Chers amis,
Le gouvernement français met actuellement les bouchées doubles, sous la pression des officines israéliennes, pour tenter de contrecarrer le succès de la campagne internationale de boycott d’Israël (BDS), qui commence à sérieusement gêner l’occupant israélien, tant sur plan économique que culturel et universitaire. (Voir notamment à ce sujet cet article éloquent dans le quotidien Haaretz : http://www.europalestine.com/spip.php?article11505)
Dans un contexte général de tentative pour terroriser l’ensemble de la population et restreindre ses libertés comme ses acquis, sous couvert de lutte contre le terrorisme, le régime colonial israélien essaie d’avancer ses pions. Après les récentes déclarations de Manuel Valls, en présence du CRIF, promettant des sanctions contre les boycotteurs d’Israël, ce sont les élus PS de la Ville de Paris qui viennent de proposer mercredi un « Voeu » dans ce sens.
Ci-dessous notre réponse à ce « voeu » (reproduit plus bas) :

Boycott d’Israël : notre réponse au PS

Après les Républicains c’est au tour du PS de demander à la Ville de Paris de condamner le boycott d’Israël.

Sans surprise, dira-t-on, étant donné la conduite des dirigeants du PS qui sont au gouvernement et qui cautionnent en permanence les crimes commis par l’occupant israélien.

Mais tout de même, réussir à pondre un texte dans lequel toute notion d’occupation et de colonisation a disparu, où occupants et occupés sont placés sur un même plan, il faut le faire !

Pas une seule mention de l’illégalité de l’oppression que fait subir Israël aux Palestiniens depuis des décennies, ni du vol de terres, des massacres répétés, des emprisonnements et tortures d’enfants.

Toutes les résolutions de l’ONU et les Conventions de Genève bafouées en permanence par Israël, le PS n’en a que faire.

Qu’importe si le rapporteur des Nations-Unies a donné sa démission le mois dernier parce qu’Israël ne lui a jamais permis d’entrer dans les territoires palestiniens occupés.

Qu’importe qu’une armée surpuissante et 600.000 colons aient les mains libres pour tuer, emprisonner, démolir les maisons, déraciner les oliviers, chasser les Palestiniens du peu de terres qu’il leur reste.

Le PS émet le « voeu » d’une « solution dite de deux peuples pour deux Etats ». Quelle hypocrisie ! Dans quel Etat, à leur avis, va pouvoir se trouver la Palestine, quand chaque jour Israël annexe davantage de terres sans qu’ils lèvent le petit doigt, eux qui sont si prompts à partir en guerre contre d’autres pays ?

Et il faudrait que les citoyens arrêtent de boycotter Israël dans ces conditions ?

Dans son « voeu », le PS demande à la Ville de Paris de « condamner le boycott d’Israël ». Mais comment faire ? Comment le PS compte-t-il obliger les consommateurs à acheter des produits exportés par Israël et provenant de colonies et de terres volées aux Palestiniens, alors qu’il ne demande même pas l’étiquetage de ces produits en fonction de leur véritable origine ?

Comment espère-t-il les obliger, même si ce « voeu » était accepté, à acheter les médicaments du laboratoire israélien TEVA, qui verse chaque année des centaines de millions qui profitent à l’armée d’occupation israélienne ? Chacun est libre d’acheter les médicaments génériques de son choix, non ?

Comment compte-t-il obliger les citoyens aller voir les spectacles ou équipes sportives qui viennent représenter un Etat criminel en France ?

Le PS va-t-il faire voter une loi disant qu’il est désormais obligatoire de consommer israélien et d’apprécier ce qui vient d’un pays où l’on brûle vifs les bébés, où l’on torture systématiquement les enfants, où on empêche les artistes et les sportifs de circuler et d’exercer leur profession ?

Et peut être aussi une autre loi disant que l’on peut appeler au boycott de tous les pays du monde, comme Mme Aubry pour le Mexique, ou M. Bernard-Henry Lévy pour la Chine et la Corse… sauf Israël ?

Et pendant ce temps, M. François Hollande continuera à aller se recueillir sur la tombe de Gandhi, l’apôtre du boycott ?

Un arrêt de la Cour de cassation en France a, le 20 octobre 2015, condamné l’action BDS de militants de Mulhouse, dans un jugement ahurissant, où les oranges et les patates douces étaient assimilées à des personnes discriminées.

Un jugement scandaleux détournant une loi qui a été conçue pour protéger les personnes qui recherchent un emploi ou un logement contre les discriminations en raison de leur « race, ethnie, religion ou nation ».

C’est ce que le syndicat de la magistrature a qualifié d’« attentat judiciaire » et c’est ce qu’ont refusé de faire d’autres tribunaux en France, y compris des procureurs qui ont choisi de désobéir aux consignes ineptes de leur hiérarchie, y compris cette même Cour de Cassation, saisis de nombreuses fois par le parquet et le lobby israélien.

Alors, cessez de mentir en disant que le boycott est « illégal » en France !

Votez d’abord une loi disant que seul le boycott d’Israël est illégal, avant d’essayer de rouler les gens dans la farine !

Même les dirigeants américains, qui voudraient bien faire plaisir à Israël, ont les cheveux qui se dressent sur la tête quand ils apprennent que l’Etat français réprime des actions d’appel au boycott pacifiques de la part de citoyens.

Vous ne pouvez rien contre l’irrésistible ascension de la campagne internationale Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), tant que vous refuserez de prendre les sanctions qui s’imposent, que vous bafouerez vos propres lois et règlements, comme vous avez ignoré le vote du parlement Européen qui s’est prononcé à la majorité, en avril 2002, pour la suspension de l’accord commercial avec Israël, tant que ce pays ne respectera pas les droits de l’homme, comme vous vous êtes assis sur le jugement de la Cour Internationale de Justice qui a demandé en juillet 2004 le démantèlement du Mur israélien et des colonies construites sur les terres palestiniennes, en raison de leur illégalité.

Nous retiendrons la phrase de Ghandi à propos de l’impérialisme britannique qu’il appelait à boycotter : « Au début, ils nous ignorent ; après ils se moquent de nous ; ensuite ils nous combattent ; et à la fin, on gagne ».

CAPJPO-EuroPalestine

Vœu déposé des élus PS au Conseil de Paris 
Relatif à la condamnation du boycott d’Israël et à la promotion de la paix entre Israéliens et Palestiniens
Considérant que la Ville de Paris et la Maire de Paris ont, de manière constante, affirmé leur opposition au mouvement de boycott d’Israël et dans le même temps leur attachement à la promotion de la paix entre Israéliens et Palestiniens autour de la solution dite de « deux peuples pour deux Etats » ;
Considérant au surplus que l’appel au boycott d’Israël a été déclaré illégal par un arrêt de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation du 20 octobre 2015 qui a ainsi confirmé sa jurisprudence antérieure ;
Considérant que bien qu’illégales, les actions de boycott d’Israël se multiplient en France et dans le monde, sous l’étendard du collectif « Boycott Désinvestissement Sanctions » (BDS) ;
Considérant qu’au-delà des appels au boycott des produits israéliens, BDS appelle de manière constante au boycott de toute forme d’échange et de relations avec Israël, et notamment dans le champ des échanges culturels qui sont, par essence, vecteur de paix et de tolérance ;
Considérant qu’après les appels au boycott du chanteur américain Matisyahu en août 2015, des rassemblements se sont tenus du 4 au 9 décembre 2015 sur la place de l’Opéra afin d’appeler au Boycott d’une troupe de danse contemporaine israélienne se produisant à l’opéra Garnier ;
Considérant qu’au contraire de la démarche d’appel au boycott, la Ville de Paris entend construire des ponts tant avec les villes d’Israël qu’avec celles de Palestine dans le cadre de projets de coopération économique, culturelle et technique, à Ramallah, à Jéricho, à Bethléem, à Tel Aviv ou à Haïfa ;
Considérant l’adoption par le conseil de Paris de novembre 2014 de deux vœux de l’exécutif relatifs à la reconnaissance de la Palestine d’une part et à l’intensification de nos relations avec les villes israéliennes d’autre part ;
Considérant qu’à la suite de ces vœux la ville de Paris a organisé un voyage du Conseil de Paris en Israël et Palestine et qu’à cette occasion un accord d’amitié a notamment été signé à Jérusalem avec l’association des villes et localités d’Israël ;
Considérant que la Ville de Paris a conclu en 2015 des accords innovants avec les incubateurs de Tel-Aviv et de Ramallah ;
Considérant que la Ville de Paris a constamment affirmé son soutien à la solution en deux Etats vivant côte à côte et en sécurité, ce qui suppose de reconnaitre sans équivoque la légitimité des aspirations nationales israéliennes et palestiniennes ;
Sur proposition de l’exécutif, le Conseil de Paris émet le vœu que la ville de Paris :
• Condamne le boycott envers Israël ;
• Condamne les appels au boycott relayés lors de rassemblements sur l’espace public parisien ;
• S’oppose publiquement à toutes les tentatives d’isoler Israël du concert des nations et réaffirme son attachement à la promotion d’une solution pacifique au conflit israélo Palestinien se manifestant par la coexistence paisible de deux états dans des frontières sures et reconnues ;
• Poursuive et renforce ses relations avec les villes israéliennes et palestiniennes dans tous les champs des politiques publiques municipales.
 
NOUS NE CÈDERONS PAS À L’INTIMIDATION : L’ENJEU EST TROP IMPORTANT
Nous vous invitons donc à redoubler de vigilance, en faisant vos courses, afin de ne pas risquer d’acheter des produits des criminels de guerre, et à refuser toutes les tentatives de blanchiment de ces crimes par le biais d’activités culturelles, sportives et autres, tant qu’Israël bafoue les droits de l’homme et le droit international.
 
L’intimidation ne peut tenir place de morale, face à une situation aussi grave et aussi déterminante pour l’avenir non seulement du peuple palestinien, mais aussi de toute l’humanité. Il est clair qu’Israël, et sa persécution constante de tout un peuple qu’il s’agit de déposséder de ses biens, sert de laboratoire au reste des puissants. Jusqu’où peut-on mater, déshumaniser, voler, priver de droits, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants, en toute impunité ?
 
L’enjeu est de taille. C’est pourquoi nous persévèrerons dans notre riposte BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) qui consiste à faire payer le prix de l’occupation jusqu’à ce que celui-ci paraisse trop élevé à l’occupant. C’est l’appel que nous a lancé la société palestinienne, en s’inspirant de l’exemple de l’Afrique du Sud de l’Apartheid. Et le chantage à l’antisémitisme n’y changera rien
 
Et comme nous le proclamons dans cette courte vidéo (3 minutes), nous saluons la résistance de peuple palestinien, ainsi que celle des dissidents israéliens, et des jeunes « refuzniks », actuellement en prison, qui refusent de servir dans une armée d’occupation :
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Les similitudes entre le nettoyage ethnique des Américains autochtones et celui des Arabes palestiniens

Par Adib S. Kawar

Cet article a été publié, en anglais, sur Peacepalestine, le jeudi 8 mars 2007. Adib S. Kawar est un Palestinien en exil, chef d’entreprise à la retraite. Il écrit sur la cause palestinienne et le sionisme. Il est également peintre et traducteur.

 
A CE PROPOS, JE SUIS EN TRAIN DE LIRE BURY MY HEART AT WOUNDED KNEE, DE  DEE BROWN ET C’EST VRAI QUE çA RAPPELLE COMPLÈTEMENT LA PALESTINE. JE TE LE CONSEILLE TRES VIVEMENT ET SI TU VEUX LE LIRE EN FRANçAIS, JE CROIS QUE çA S’APPELLE ENTERRE MON COEUR A WOUNDED KNEE.
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LE PHILISTIN NOUS PARLE DU FESTIVAL DE NAPLOUSE :

Malgré la situation d’occupation en Palestine, la société civile résiste avec ses moyens, entre autres par son activité culturelle.

Sur une initiative de Hakim Sabbah, directeur de l’association Project Hope à Naplouse   http://projecthope.ps/ , la ville de Naplouse sera le théâtre de l’événement culturel de l’année en Palestine du 25 avril au 2 mai 2016.
Des artistes palestiniens mais aussi internationaux célébreront la richesse artistique et l’identité culturelle et patrimoniale d’un peuple en résistance dans l’une des plus belle ville de Palestine, chargée d’histoire, de monuments et de sites prestigieux.
 La musique, la danse, les expos de photos, les arts plastiques et l’art culinaire seront à l’honneur pendant une semaine animée du printemps palestinien.
Amoureux de la Palestine, curieux de cultures, vous êtes attendus pour fêter cette première édition du Festival Culturel de Naplouse.
Vous trouverez des détails pratiques, solutions d’hébergements, etc en consultant le site internet :http://www.nablusguide.com/
Egalement dans la dernière édition du guide de voyage « Palestine & Palestiniens » disponible sur le site internet www.fipsouk.fr
L’agence de tourisme alternatif Diwan Voyages est partenaire de l’événement, elle peut vous aider dans l’organisation de votre séjourhttp://www.diwanvoyage.net/fr/ .
Les accès aux différents événements du Festival sont gratuits, vous pouvez toutefois soutenir financièrement ce projet en faisant un don :  http://www.zoomaal.com/projects/nablusfestival/51492?ref=65131825
L’association Le Philistin soutient cet événement et nous serons présents pour célébrer la revendication culturelle palestinienne à Naplouse.
A bientôt en Palestine,
Jean-Marie

Site d’information : www.philistin.fr
Site internet de vente en ligne : www.fipsouk.fr
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SYRIE :
 

Le rêve de la Turquie d’intégrer Alep dans sa zone d’influence s’est évaporé

Par Samer R. Zoughaib le 08 février 2016

Nebbol et Zahra libres

La Turquie perd ses cartes dans le nord syrien

En libérant les localités de Nebbol et Zahra et en resserrant l’étau sur Alep, l’armée syrienne et ses alliés ont réalisé un exploit militaire qui aura des conséquences géopolitiques considérables.

En l’espace de moins de 72 heures, l’armée syrienne et ses alliés ont balayé les groupes terroristes installés au nord d’Alep depuis 2012, et ont brisé les rêves de leurs sponsors régionaux, notamment la Turquie et l’Arabie saoudite.

Tout a commencé lundi, lorsque les troupes syriennes ont lancé une attaque surprise à partir de la localité de Bachkoy, située au nord d’Alep. Cette région avait connu des combats féroces, ces derniers temps, lorsque les groupes terroristes, menés par le «Front al-Nosra», la branche syrienne d’«Al-Qaïda», ont tenté de reprendre Bachkoy, reconquise l’année dernière par l’armée syrienne. Au lieu de prendre du repos et de renforcer ses positions après avoir repoussé tous les assauts des terroristes, l’Armée arabe syrienne (AAS), a lancé une offensive vers le nord-ouest, en direction de la localité de Hardtein, sous un barrage d’artillerie et une préparation effectuée par l’aviation russe et syrienne. Des dizaines de raids ciblés ont visé les positions des terroristes, constituées de tranchées profondes et de barricades fortifiées à l’aide de remblais de terre. Devant la puissance de l’attaque, les lignes des terroristes se sont effondrées, en dépit des renforts envoyés de toute la province d’Alep. Après la prise de Hardtein, une partie des attaquants a bifurqué vers la localité de Ratian, située plus à l’ouest, et une autre partie a poursuivi sa progression, vers le Nord, prenant deux autres villages, avant d’arriver à l’est de Maaraset el-Khan. Dans le même temps, d’autres unités ouvraient plusieurs fronts dans la même région, de sorte que, les groupes extrémistes, dispersés, ne savaient plus exactement quel était l’objectif principal de l’AAS et de ses alliés. Après plusieurs manœuvres de diversion, effectuées par l’armée syrienne, les Comités populaires, qui défendent Nebbol et Zahraa depuis trois ans et demi, ont effectué une sortie vers l’ouest de Maaraset el-Khan. Pris en tenaille, les extrémistes d’al-Nosra, d’Ansareddine, et d’autres groupes inféodés à la Turquie et à l’Arabie saoudite, se sont effondrés et ont fui dans toutes les directions. Une partie s’est dirigée vers le sud, une autre vers la frontière syro-turque, plus au nord. Mercredi au crépuscule, les comités populaires et l’armée syrienne faisaient leur jonction, brisant le plus long siège imposé par les terroristes depuis le début de la guerre, en 2011.

Une leçon d’héroïsme

Nebbol et Zahra, qui abritent quelque 60000 habitants civils, sont défendues par 5000 hommes, en majorité des volontaires originaires de la région. Ils ont résisté à de nombreuses offensives terroristes et à des dizaines d’attaques suicide, donnant à tous une véritable leçon d’héroïsme et provoquant la colère des dirigeants turcs, qui voulaient écraser coûte que coûte cet îlot symbolisant la résistance et la légitimité de l’Etat syrien.

Il aura donc fallu moins de trois jours pour balayer trois ans de préparatifs militaires, directement supervisés par les services de renseignements turcs. Les extrémistes recevaient aussi de Turquie armes, munitions, vivres, médicaments et autres équipements militaires. Cet exploit prouve que l’Armée arabe syrienne (AAS), malgré cinq ans de guerre sur plus de 500 fronts et de lourdes pertes, garde intacte sa combativité et sa motivation. Il montre aussi que les mécanismes de coordination entre l’AAS, le Hezbollah, les instructeurs iraniens et l’état-major russe, fonctionnent à merveille. Contrairement aux groupes terroristes qui ne sont pas parvenus à établir une structure commune de coordination, bien qu’ils aient les mêmes sponsors et opérateurs régionaux.

Les conséquences géopolitiques de la bataille du Nord d’Alep sont énormes. La libération de Nebbol et Zahraa permet de redéployer dans des actions offensives les 5000 défenseurs des deux villes. De plus, l’AAS a coupé en deux la campagne allant du nord de la ville d’Alep à la frontière avec la Turquie. Plus important encore, les groupes terroristes, qui occupent depuis 2012 les quartiers est de la ville, ne peuvent plus recevoir ni renforts ni ravitaillement de la Turquie ou de toute autre région de Syrie. Ils n’ont plus d’autres choix que la reddition ou la mort lente, car l’armée syrienne n’a nulle intention de prendre d’assaut les quartiers qu’ils contrôlent, pour éviter des destructions et des pertes inutiles.

Le rêve de la Turquie d’intégrer Alep, la plus grande ville de Syrie, dans sa zone d’influence s’est évaporé en trois jours.  Avec la reconquête par l’AAS de la majeure partie de la province de Lattaquié, à l’ouest, la Turquie voit les cartes qu’elle a accumulées pendant cinq ans en Syrie disparaître les unes après les autres. Aujourd’hui, Ankara n’est plus qu’un acteur impuissant, qui voit son influence fondre à vue d’œil, sans être capable d’entreprendre quoi que ce soit pour freiner cette chute inéluctable.

Samer R. Zoughaib | 5 février 2016

Source : French.alahednews

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«Barils d’explosifs» dans la guerre en Syrie

Par Horizons et débats le 10 février 2016

La paix a également besoin de vérité 

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La percée syrienne, par Israël Adam Shamir
 
Publié le 12/02/2016
 
 
Les Russes et leurs alliés syriens ont coupé la principale ligne d’approvisionnement des rebelles par le nord d’Alep, le corridor d’Azaz. Nous avions écrit il y a quelques jours : « ce corridor d’Azaz est une étroite bande de terre qui relie la Turquie aux forces rebelles à Alep. Elle a rétréci jusqu’à faire moins de dix  kilomètres par endroits, mais l’armée syrienne n’arrive pas à la reprendre. Pour la réussite de toute l’opération, il est capital de s’emparer du corridor et de couper les lignes d’approvisionnement, mais il y a un obstacle politique sérieux, et des difficultés militaires. Lors de la dernière rencontre entre Lavrov et Kerry, le Secrétaire d’Etat a supplié par six fois son homologue russe de ne pas intervenir dans le corridor d’Azaz. Les Américains ne veulent pas avoir à constater une victoire russe ; et les Turcs menacent d’envahir si le corridor est bloqué ».
 
Et voilà, c’est fait, le corridor est bloqué. On pouvait s’attendre à une grande bataille, et il y a juste eu un déplacement mineur vers quelques villages chiites, mais le corridor était si étroit que cela a suffi. Mes correspondants dans la zone parlent de rebelles qui se précipitent vers la frontière turque. Ils sont suivis par bien des civils, qui redoutent la bataille finale pour Alep qui est sans doute pour bientôt, sauf si les rebelles disparaissaient ou s’évaporaient soudain. Lorsqu’Alep et tout le district d’Alep auront été repris par l’armée syrienne, nous pourrons féliciter Poutine et Assad, et le peuple syrien avec eux, ce sera une magnifique victoire, du moins si cela se produit effectivement.
 
Jusqu’à présent, malgré quelques mois de combats et de bombardements, les Russes et les Syriens n’avaient que quelques succès spectaculaires à montrer, comme effet de leurs efforts. Cela n’avait rien d’un blitzkrieg mais d’avancées maison après maison ; simplement, de petits villages changeaient de mains. Maintenant ça commence à bouger, avec l’armée syrienne qui arrive aux frontières de la Jordanie et de la Turquie, et qui coupe les vivres aux différents groupes rebelles. Les islamistes encerclés dans la poche d’Alep peuvent encore tenir longtemps, mais il semblerait qu’ils aient perdu quelque peu leur esprit combatif.
 
Les Saoudiens ont dévoilé leurs plans d’envoyer leurs troupes de choc en Syrie, ostensiblement « pour combattre les terroristes », mais en fait pour prévenir leur défaite et garder une partie du territoire syrien sous contrôle salafiste. Cela pourrait comporter des dangers, et le président Assad a promis que des hôtes indésirables rentreraient chez eux les pieds devant. Quoi qu’il en soit, les Saoudiens n’ont pas de troupes à envoyer ; leur armée est retenue au Yémen et a bien du mal avec l’indomptable Ansar Allah. Même là, les Saoudiens doivent s’appuyer sur des mercenaires colombiens. S’ils envoyaient le reste de leurs forces en Syrie, leur base se retrouverait bien vulnérable face à l’imprévu, qu’il s’agisse d’une contre-offensive d’Ansar Allah, d’une intervention iranienne ou d’un soulèvement chiite de grande ampleur.
 
Les Russes alertent sur une invasion turque imminente en Syrie. Les médias russes ont la bave aux lèvres, ils évoquent la perfidie turque ; un véritable rituel des Deux minutes pour la Haine (voir Orwell) sur les chaînes de TV publiques revient plusieurs fois par jour. L’idée est d’effrayer les Turcs  pour qu’ils ne bougent pas tant que l’opération au nord n’est pas terminée. D’un autre côté, l’opposition russe projette des scénarios glaçants à base de janissaires trucidant la jeunesse russe sur le terrain syrien. Les média turcs tentent également d’instiller la terreur parmi les russkofs en annonçant ce qu’ils sont capables de faire.
 
Si vous avez eu l’occasion plonger parmi les coraux de la Mer Rouge, peut-être aurez-vous croisé un poisson spécial, appelé Abou Nafha en arabe, une sorte de poisson lune. Il se gonfle comme un ballon pour terrifier ses ennemis potentiels. Cette tactique ne s’arrête pas au royaume liquide. Les Britanniques sont les meilleurs à ce petit jeu, et ils ont déclenché une campagne visant à semer la panique, et à saper le moral aux Russes.
 
Dans une succession rapide, ils ont passé quelques films sur la BBC. D’abord on a vu Poutine en méga-oligarque, l’homme le plus riche au monde, avec quarante (ou quatre cent ?) milliards de dollars en poche. C’était un des thèmes préférés de Stanislav Belkovsky, un écrivain de l’opposition, russe, juif et corpulent, qui a produit plusieurs ouvrages sur Poutine dans la meilleure tradition du journalisme de caniveau.
 
Il avait décrit le président russe comme un homosexuel latent excessivement riche cherchant à fuir le Kremlin pour aller se prélasser dans les mers chaudes. C’était juste avant les élections de 2011. S’il avait tellement envie de prendre sa retraite, il avait une bonne occasion de le faire, au lieu de briguer à nouveau la présidence.
 
La BBC a épousseté le pavé et en a tiré un film sur le riche, feignant et corrompu Poutine. Aussitôt Adam Szubin, sous-secrétaire d’Etat au Trésor, a immédiatement confirmé la chose : oui, nous savons de source sûre que Poutine est fabuleusement riche et excessivement corrompu. Bill Browder, qui a été le plus grand investisseur étranger en Russie, condamné en absence à une longue peine de prison en Russie pour fraude fiscale et autres tours de passe-passe, a déclaré sur CNN : Poutine a 200 milliards de dollars. Il les garde sur des comptes offshore en Suisse et ailleurs. Comme s’il était possible de soustraire une grosse fortune à la curiosité des services secrets. Si Poutine avait de l’argent caché à l’étranger, le pactole aurait été confisqué ou gelé par les US depuis des années. Pas besoin d’être un génie pour savoir qu’il est impossible de cacher un gros tas de millions. Quelques millions de dollars à la rigueur, mais pas même une dizaine.
 
Ces allégations semblent faire partie obligatoirement des campagnes de diffamation. Tous ceux qu’ils détestent sont toujours décrits comme les hommes les plus riches au monde. Un garçon modeste comme le président biélorusse Loukachenko y a eu droit, comme Poutine. Kadhafi était réputé « fabuleusement riche », Saddam Hussein aussi, mais au bout du compte on n’a jamais rien trouvé après leur mort. Autrefois, on pouvait garder ses richesses dans un coffre-fort, mais l’argent moderne n’est qu’une licence accordée par les US, et révocable à tout moment.
 
Les amis et collègues de Poutine se sont enrichis, c’est vrai. Il y a beaucoup d’histoires dans la Russie de Poutine qui rappellent l’ascension de Halliburton et du vice-président Cheney, ou les magouilles d’Enron et de Blair. Poutine a encouragé ses fidèles à se constituer des trésors personnels de façon à contrecarrer l’immense empire des oligarques. La Russie n’est pas plus propre que ses « partenaires » occidentaux. Mais ce n’est pas un Etat mafieux tenu par la corruption tel que le décrivent ses adversaires. Le capitalisme est ce qu’il est, et il est bien assez hideux sans qu’on en rajoute. Les maîtres anglais ont donné la parole à un déserteur russe qui a dit que Poutine était homosexuel et pédophile. Pas besoin de preuves à l’appui. Cela n’a pas empêché le Daily Mail d’illustrer la chose avec une photo de Poutine embrassant un gamin lors d’un bain de foule, comme n’importe quel politicien.
 
L’entreprise la plus horrifiante dans la campagne britannique d’intimidation est le documentaire caricatural Third World War, inside the war room (Troisième Guerre mondiale : dans la salle de guerre). Cela vous a des airs de reportage sérieux : les résidents russes en Lettonie réclament leur autonomie, parce qu’ils ont été défranchisés par les autorités nationalistes. Le gouvernement envoie la troupe. Un convoi humanitaire russe leur apporte de la nourriture et une assistance médicale. L’Otan décide envoyer des renforts. Bientôt on en vient aux échanges à coup de bombes nucléaires, et c’est la fin du monde. Je reconnais que c’est un film qui peut vous faire frémir, pire que Freddie Kruger.
 
On a bien l’impression que cette campagne d’épouvante est liée à la bataille en cours pour Alep. Les US et leurs alliés ne tentent pas de s’en mêler, et c’est une bonne nouvelle, mais ils essaient d’effrayer les Russes pour qu’ils s’abstiennent d’attaquer l’enclave rebelle. Pendant ce temps, les Turcs n’ont pas franchi la frontière, quoiqu’en disent les dépêches, de façon erronée. Une instance philanthropique islamique turque appelée IHH a organisé un grand camp pour les réfugiés près du point de passage à la frontière, du côté syrien. Je connais l’IHH, et je leur ai rendu visite il y a quelques années à l’occasion de leur travail humanitaire à Gaza. Cela ne va pas jusqu’à l’intervention, et on peut espérer que ça n’ira pas plus loin. Le premier ministre de la Turquie Ahmed Davutoglu a dit que les Turcs se battraient pour Alep, mais il est probable qu’ils ne s’y risqueront pas sans soutien occidental.
 
La Turquie peut ouvrir une nouvelle voie d’approvisionnement vers Alep, c’est juste un problème technique. A l’ouest, la région d’Alep borde l’ancienne province syrienne d’Antakya (Antioche jadis), ou Liwa Iskenderun, en arabe. Les maîtres coloniaux français ont passé la province à la Turquie en 1939. Maintenant elle s’appelle Hatay. Les rebelles reconnaissent Hatay comme une partie de la Turquie, tandis que le gouvernement syrien le voit comme un territoire occupé, comme les hauteurs du Golan occupées par Israël. Théoriquement, les Turcs pourraient approvisionner les rebelles par Hatay, mais il n’y a pas de bonne route, juste de vieilles pistes inadaptées pour de gros convois. Et il n’est probablement plus temps de construire une nouvelle route. Gardons quand même en tête cette éventualité.
 
Une nouvelle campagne fait rage dans les médias occidentaux, en termes – vous l’aurez deviné – de génocide sous couvert de bombardements russes. Le journal favori des libéraux impénitents, le Guardian, a déjà publié quelques articles de la même tonalité larmoyante que lorsqu’ils poussaient à l’invasion de la Libye, de l’Irak et de l’Afghanistan.
 
J’aimerais appeler au cessez-le-feu, mais seulement une fois que les rebelles auront accepté de déposer les armes et de participer à des élections. Autrement, un cessez-le-feu ne fera que prolonger les souffrances. Comme la première tentative pour relancer les négociations à Genève s’est terminée avant même d’avoir commencé, les parties en présence se dont donné un répit jusqu’au 25 février. Si dans ce délai les bombardements russes et l’offensive de l’armée syrienne mettent un peu de bon sens dans la tête des rebelles, ils seront encore capables de se faufiler au parlement et dans le gouvernement, et là, le cessez-le-feu adviendra de toute façon.
 
Israël a fait profil bas, autour de la guerre de Syrie. Ils espéraient que, comme disent les juifs, le sale boulot pour les justes juifs serait fait par des méchants comme Daech. Cet espoir se trouve sévèrement ébréché par les évènements sur le terrain. Et les hommes politiques israéliens se sont mis à clamer tout haut que la défaite de Daech sera un désastre pour l’Etat juif. Le premier a été Yuval Steinitz qui l’a dit franchement, et il a été suivi par les autres. Cependant, cette information, le fait qu’israël soutient Daech, a été soigneusement cachée aux lecteurs US, et par les médias russes également. Dans les deux grands pays, les gens sont censés croire qu’israël est horrifié par Daech, et prie pour sa destruction.
 
Les  succès russes dans la guerre de Syrie n’auraient pas été possibles sans la prudente neutralité d’Obama. Peut-être qu’il aura mérité son prix Nobel de la paix, après tout. Un autre président américain aurait fait de la superbe aventure russe un pur enfer, même sans entrer directement en guerre. Rendons hommage à qui le mérite : Washington permet, sans le dire, aux Russes de sauver la Syrie, malgré les geignardises israéliennes et les glapissements saoudiens.
 
La défaite de Mrs Clinton la va-t-en-guerre au New Hampshire est le signe que les Américains veulent la paix, la paix au Proche Orient et la paix avec la Russie. Et désormais c’est envisageable.
 
Israël Shamir est basé à Moscou, et peut être joint sur israel.shamir@gmail.com
 
Publication de l’original : The Unz Review.
 
Traduction : Maria Poumier
 
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 Le Président Émile Lahoud: La Syrie et son État national, une victoire certaine.
 
 
La Syrie et son État national :
une victoire certaine.
Par Émile Lahoud
Président de la République du Liban de 1998 à 2007
dimanche 14 février 2016, par Comité Valmy
 
 
La Syrie et son État national : une victoire certaine.
Malgré la férocité de la conspiration et de la guerre contre la Syrie, laquelle approche de sa cinquième année, je suis resté absolument certain que la victoire sera la récompense de l’État national syrien. Et voici que les développements sur le terrain confirment mon attente.
J’ai appréhendé les signes de la conspiration contre la Syrie dès ma prise de fonction de Président de la république quand, au cours de ma première tournée arabe fin 1998, l’émir de Bahreïn, non encore déclaré royaume, me surprit en m’annonçant que le président Hafez al-Assad n’en avait plus que pour quelques semaines avant de rejoindre le Seigneur et que son successeur serait Abdel Halim Khaddam, non son fils Bachar ; ceci, en présence du chef de son gouvernement placé à ma gauche. Je lui avais assuré qu’Al-Assad allait bien et que ses informations étaient totalement fausses.
Ensuite c’est Védrine, envoyé par Jacques Chirac, qui me surprit en me disant alors que je l’avais raccompagné à la porte de mon bureau, pour que notre conversation ne soit pas enregistrée, que Hafez al-Assad mourrait très bientôt et que son successeur sera Khadam et non Bachar. L

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