Libye: les critiques d’Obama contre Cameron et Sarkozy
11 mars 2016
Globalement ils ne valent pas tripette ni les uns, ni les autres… Mais j’aimerais bien que les belles âmes qui m’accusaient à cette époque de soutenir les tyrans quand je dénonçais l’expédition libyenne et Sarkozy fasse une fois dans leur vie leur auto-critique, à commencer par Jacques Fath alors responsable de la politique extérieure du PCF et la direction de l’Humanité. A force d’accumuler les positions erronées en feignant de les oublier quand le pot aux roses est découvert, la gôche faussement humanitaire soutient une bande d’aigrefins et les dirigeants communistes qui n’osent plus avoir une vision internationale indépendante du PS et du système médiatique dominant se déconsidèrent durablement. Il s’agirait de se reprendre et d’avoir le courage d’aller a contrario quand il s’agit de paix et de guerre. En effet, c’est un miracle qu’il n’y ait pas encore eu de guerre nucléaire qui laisserait l’humanité en état de survie et on doit avoir un minimum de courage quand on prétend à des propos aussi creux et ronflants que le pseudo humanisme affiché par les directions communistes pour mieux oublier qu’il existe une lutte des classes et le capitalisme porte en son sein guerre et fascisme. (note de Danielle Bleitrach)
WASHINGTON (AFP) 11.03.2016 – 05:23
Le président américain Barack Obama le 7 mars 2016 à Washington – AFP/Archives
David Cameron a été « distrait » pas d’autres choses, Nicolas Sarkozy voulait se mettre en avant: le président américain Barack Obama décoche dans une interview quelques critiques aux dirigeants ou ex-dirigeants européens sur l’intervention militaire en Libye de 2011.
Dans un entretien publié jeudi par le magazine The Atlantic, M. Obama revient sur les conditions dans lesquelles une coalition conduite par la France et la Grande-Bretagne -relayée par la suite par l’Otan- a mené en 2011 des raids aériens en Libye qui ont conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Depuis, l’Etat libyen s’est effondré, les milices rivales se disputent le pouvoir, et l’organisation Etat islamique (EI) a profité de la situation pour monter en puissance.
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L’ex-président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron lors d’un sommet sur l’ère post-Kadhafi le 1er septembre 2011 à Paris
« La Libye est plongée dans le chaos », constate le président américain.
« Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j’étais convaincu que les Européens -étant donné la proximité de la Libye- seraient plus impliqués dans le suivi », affirme M. Obama.
Le Premier ministre britannique David Cameron a ensuite été « distrait par d’autres choses », explique-t-il.
Le président français Nicolas Sarkozy « voulait claironner ses succès dans la campagne aérienne alors que nous avions détruit toutes les défenses anti-aériennes », dit-il encore.
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