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27 décembre 2024

Venezuela: les cinq plus grands mensonges des médias


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Blog politique d’information et de réflexion de Bernard Tornare, sur les thèmes de la Révolution bolivarienne et du Socialisme du XXIème siècle au Venezuela

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par Bernard Tornare 13 Juin 2016, 16:12
Le président vénézuélien Nicolas Maduro devant les députés, le 15 janvier 2016 à Caracas. REUTERS/Carlos Garcia Rawlins

Le président vénézuélien Nicolas Maduro devant les députés, le 15 janvier 2016 à Caracas. REUTERS/Carlos Garcia Rawlins

Ecrit par TeleSur

Traduit par Bernard Tornare

Titre original de l’article: « Las cinco grandes mentiras sobre Venezuela en medios extranjeros »

La campagne médiatique contre le Venezuela n’est pas un conte de fées, c’est une réalité. TeleSUR indique cinq grands mensonges.

Les médias internationaux, les Etats-Unis ou autres qui cherchent à s’emparer des ressources du Venezuela propagent de grands mensonges sur ce pays.

Washington et la CIA profitent de la médiocrité politique de l’opposition vénézuélienne et de leur faiblesse pour l’argent et le pouvoir afin de les utiliser comme pointe de lance et pour les installer au gouvernement par la voie de la force, puisqu’ils n’y ont pas réussi par la voie électorale. Voici quelques fausses idées:

Mensonge numéro 1
Les médias internationaux, les États-Unis et d’autres assurent qu’il n’y a pas de liberté d’expression au Venezuela et que le gouvernement socialiste a monopolisé les médias pour faire taire les critique contre lui.

La vérité
Dans les kiosques trois périodiques sont vendu quotidiennement et qui sont ouvertement officiels: Le « Correo de Orinoco », la « Ciudad Caracas » et le « Diario Vea ». Deux appartiennent à l’Etat et l’autre est privé.

En revanche, il y en a quatre qui sont notoirement pour l’opposition. Ce sont El Nacional, Tal Cual, El Pais, El Universal et le magazine Zeta . Le quotidien Últimas Noticias est considéré comme neutre, alors qu’à la télévision la répartition se présente de la même façon : six pour l’opposition et six progouvernemental.

Mensonge numéro 2
Les médias internationaux, l’OEA dirigé par Diego de Almagro, les Etats-Unis et beaucoup d’autres disent qu’au Venezuela il n’y a pas de démocratie. Mais, par exemple, du Mexique, ils n’en disent rien malgré le fait qu’il existe beaucoup d’Etats qui sont gouvernés par un parti depuis 80 ans et que la présidence a été sous le contrôle du PRI d’Enrique Peña Nieto pendant 73 années sur 85.

Ce 6 juin, dans la ville du Mexico, 25 pour cent seulement de la population a voté. La première force politique, Morena, a reçu les votes de seulement 6 pour cent de la population totale. Si ça ce n’est pas de la démocratie.

La vérité
Au Venezuela des élections sont réalisées périodiquement. Les plus récentes ont été les législatives. L’opposition les a balayées en s’adjugeant 109 sièges pour 54 au parti qui est au pouvoir.

Mensonge numéro 3
L’agence française AFP a publié le 21 mai passé une note qui a été reproduite en un éclair dans tous les médias internationaux et dans certains au Venezuela, malgré le fait qu’ils savaient que c’était un énorme mensonge. La note disait qu’un hamburger coûtait dans le pays sud-américain mille 700 dollars et une chambre dans un hôtel, 69 mille dollars.

La vérité
Au taux officiel de 580 bolivars pour un dollar, il en ressort que cet hamburger coûte un peu moins de 3 dollars, mais sur la base du change sur le marché noir, le même hamburger coûte plus ou moins 1,70 dollar. L’hôtel coûte un petit peu plus de 100 dollars, mais pour un touriste, qui sont ceux qui se logent dans ces établissements, l’hôtel va leur coûter moins de 70 dollars.
Mensonge numéro quatre.
Le Huffington Post et Reuters ont publié en février 2014, peu de temps après les manifestations « pacifiques » selon les médias et convoquées par l’opposition, que leur chef Leopoldo Lopez était innocent. Le Huffington Post. CNN, EFE, El País et beaucoup d’autres ont publié des articles disant qu’il était innocent et que les décès survenus le 12 Février provenaient toute de l’opposition.

La vérité
L’appel à protester par Lopez avait bien pour intention de déstabiliser le pays. Le leader d’extrême -droite était lié à la CIA et à Washington d’où il a même reçu d’eux un financement. Tous ceux qui sont morts ce jour-là étaient des partisans du gouvernement.

Le journal français Le Monde, renommé internationalement, a publié en mars 2015: « En dépit de tous ces détails et des preuves fournies par les plus hautes autorités vénézuéliennes, les médias internationaux (y compris d’Amérique latine) ont donné peu de crédit à cette tentative de coup d’Etat.

Cette « incrédulité » fait partie – depuis quinze ans – de la stratégie des grands médias dominants contre la révolution bolivarienne, pour discréditer leurs autorités ». Le Monde a également révélé comment un traître, chef militaire, avait des plans pour attaquer avec un hélicoptère le palais présidentiel à Caracas, avec l’intention de tuer Nicolas Maduro. Derrière tout cela, Lopez et beaucoup d’autres sont financés par les États-Unis.

Mensonge numéro cinq
Reuters, AFP, ABC d’Espagne , BBC et bien d’autres médias se sont efforcés d’illustrer par des photos très fantaisistes que le manque au Venezuela est beaucoup plus grave qu’il est.
Le gouvernement vénézuélien ne nie pas qu’il y ait une pénurie de produits. Mais avec des preuves et des saisies ils ont démontré que les personnes responsables de la disparition des produits sont les commerçants et les entrepreneurs sympathisant de la droite qui préfère tout simplement faire mourir de faim leur propre peuple afin d’obtenir des bénéfices plus élevés.
Même un entrepreneur basque a montré des photos de la zone des riches de Caracas que les supermarchés ont de tout.

La vérité
En réalité il y a des oeufs par exemple, mais les producteurs préfèrent les laisser pourrir pour faire monter les prix. Du lait il y en a, sinon comment expliquer que l’on trouve abondement et partout des produits dérivés du lait, même dans la rue, où les commerçants vendent de la crème, du fromage et du yogourt à des prix surfaits.
En outre, les preuves sont ces centaines, sinon ces milliers de tonnes de produits qui ont été saisis aussi bien en direction de la Colombie, que comme enterrés dans des caves.

Source http://www.aporrea.org/medios/n292189.html

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